Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Un peu de silence ..

Mes autres blogs survivants ..
Visiteurs
Ce mois ci 1 234
Depuis la création 159 908
28 mars 2019

Le grand bateau du net

DSCN9200a

Fort-Mahon 28 décembre 2016

 

Bien le bonjour mes amis en cette mitan de semaine ensoleillée,

c'est avec pour fond sonore le chant mélodieux des oiseaux que j'ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui.

J'espère que vous avez bien dormi et que vous vous apprêtez à passer une belle journée!

Pendant que l'équipage déplie les voiles sur le grand bateau du net, laissez-moi vous rappeler qu’aujourd’hui une escale est prévue

à 17 heures

ici même sur ce blog, pour partager une boisson ensemble tout en étant à des kilomètres les un(e)s des autres.  

Aidez-moi à tirer la passerelle s'il vous plaît. C'est parti!

 

oiseaux

 

 

 

 

À tout à l’heure !

 

Publicité
Publicité
26 mars 2019

Tout n'est qu'ordre et beauté

Bonjour à vous qui avez la gentillesse (ou l’inconscience) de me suivre !

Vous avez pu constater que j’ai le blogtrottisme compulsif, voire destructif, ce qui fatigue tout le monde. Peut-être pourrait-on rapprocher ce symptôme de la possibilité qu’on avait autrefois d’arracher les pages de nos cahiers, de les chiffonner rageusement et de pouvoir tout recommencer.

Certes, sur la vie des blogs, on ressemble tous plus ou moins à une petite fée vêtue d’une robe en tulle et de chaussons en satin, qui danse dans un bois illuminé de lucioles de toutes les couleurs se posant délicatement sur son chignon, et qui chante avec les oiseaux: "Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté " (consacrons, je vous prie, un instant à la visualisation de nos amis hommes dans ce décor, voire dans cette tenue).

Las ! Baudelaire n’est pas notre ami tous les jours. Il arrive plutôt qu’on ait envie de se noyer dans une flaque  (cette expression date de mes premiers échanges avec une Québécoise : un jour que je lui faisais part de ma détresse face aux manips sur mon blog (voyez-vous, un blog ne parle pas comme nous !), je m’étais laissé aller à quelque énervement – léger, certes, mais palpable. J’avais annoncé à mon amie avec des trémolos dans la voix que je n’avais plus qu’à aller me noyer dans une flaque.

Les Québécois, comme les blogs, ne parlent pas comme nous (elle avait été outrée la première fois que je l’avais embrassée alors qu’elle-même n’hésitait pas à me faire des caresses). Elle en avait conclu que les Français se noient dans une flaque pour un oui pour un non  - ce n’est pas faux, notez.

Toujours est-il que l’expression m’est restée).

Mais ce n’est pas pour vous parler de mes états d'âme flaquesques que je suis là, mais de l’heure où blanchit la campagne. Voyez-vous, je savais que des lettres m’attendaient, elles ne pouvaient demeurer loin de moi plus longtemps. J’aime bien l’idée que des lettres m’attendent (alors que la plupart du temps c’est l’inverse).

Ainsi, il y eut une enveloppe de la part de Saby. Qu'est-ce ? soliloque-je. Un traité pour gérer les émotions sans enquiquiner tout le monde?

Ainsi, il y eut une enveloppe, et il y eut un sachet. Ce fut le premier jour.

P_20190322_123238a

Ensuite,  il y eut un envoi de la part de Nadine. Ambre sépara l’adorable petit lapin de son contenu. Ce fut le second jour.

P_20190322_123307a

Puis Ambre examina ce que ses amies lui avaient envoyé et s’interrogea :

2019 3 teaparty PIXIZ 3182 2 photos refletees (4)

À défaut de faire schmolitz, comment partager ces délicieuses boissons (ou tout autre chose qui se boit, ça dépendra de l'heure!) alors que nous habitons à Pétaouchnok les unes des autres ?

Je décidai d’emprunter à Saby, qui elle-même l’avait emprunté à Marie, l’idée génialissime et fort sympathique de nous réunir tel jour, telle heure, ici même sur cette note de blog.

Pour l’instant nous sommes trois: Saby, Pastelle et moi-même, mais il va de soi que celles et ceux qui le souhaitent et le peuvent, sont cordialement invités à se joindre à nous !

Compte-tenu de l’emploi du temps de ministre de celles qui ne travaillent pas (ceux sont bienvenus aussi), la date arrêtée à ce jour est

jeudi 28 mars (heure non encore définie).

 

      (¯`v´¯)
        (¯`:☼:´¯) 
                        ...(_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸

 

Je vous souhaite une excellente journée !

*

Rajout: heure proposée pour demain: 17 heures.

Allez hop hop, venez vous joindre à nous!

 

23 mars 2019

Popaul

Chien 3 nov 2014

photo Pastelle

 

 

Hier, ma fille aînée m’a téléphoné pour savoir si on pouvait se voir demain (donc, aujourd’hui).

Que je vous explique le déroulement d’un samedi avec ma fille.

D’abord, c’est elle, la Parisienne, qui vient en banlieue, car ici, argumente-t-elle, elle trouve plus de produits dans les magasins et en plus, c’est moins cher qu’à Paris.

Nous commençons par la piscine (pour moi c’est sacré), endroit où ma fille est devenue une star depuis que, pendant que nous nagions, elle me relatait ses aventures amoureuses afin que je rédige ses Mémoires (sic).

C’est ainsi que samedi après samedi, maîtres-nageurs et visiteurs de tout poil suivaient avec un intérêt non feint les péripéties que ma fille propulsait dans une acoustique formidable aux quatre coins du bassin (certains membres de l'auditoire allant même jusqu'à donner leur avis). C’est aussi à cette période qu’est née la nage dite "à l’égyptienne", mise au point par ma fille afin que sa bouche reste à la hauteur de mon oreille.

Après quoi nous allions donc acheter les produits moins chers qu’à Paris au Leclerc d’à côté.

 

Donc, hier :

(ma fille) On s’voit demain ?

(moi) Avec plaisir ma chérie !

(ma fille) J’me demande si je vais pas venir avec Popaul..

(moi) Popaul.. ?

(ma fille) Mais oui, Popaul! Tu sais bien !

(moi) Heu..

(ma fille) Le chien de ma copine !

(moi) Ah, ce Popaul-là !

(ma fille) Oui, donc je suis en garde de Popaul en ce moment !

(moi) D’accord.. Et c’est quoi le problème avec Popaul ? Il ne s’entend pas avec tes chats ?

(ma fille) Comment te dire ? Quand il se retrouve nez à nez avec eux, il se sent pas trop à l’aise.. Remarque il essaie de se faire accepter, il a eu une idée de génie, enfin, une idée de génie pour un chien, il a décidé de tout faire comme mes chats ! Alors il s’élance pour bondir sur la table ou il essaie de sauter sur le rebord des fenêtres, sauf que lui évidemment il s’étale un mètre plus loin dans un gros splash ! Et mes chats, ils se marrent !

(moi) Ah bon, tes chats se marrent ?

(ma fille) Oui j’te jure, c’est un chien persécuté !

(moi) Je comprends .. Donc, tu veux qu’on se voie avec Popaul ?

(ma fille) Oui, ça t’embête ?

(moi) Oh pas du tout, je suis toujours ravie de voir Popaul ! Si ce n'est que je voyais autre chose que le Leclerc comme promenade, pour un chien..

(ma fille) Oh tu sais, du moment qu’il est avec moi il est content mon Popaul !

(moi) Tu crois ?

(ma fille) Oui oui j’en suis sûre! Je le connais bien !

(moi) Et tu crois qu’ils vont le laisser rentrer au Leclerc ?

(ma fille) Mais oui, une fois j’ai demandé, on m’a dit que tout le monde vient avec son Popaul !

(moi) Ah bon, alors si tout le monde vient avec son Popaul....

13 mars 2019

L'espace des cieux

sauterelle shalabasana 12 mars 2019

 

Hier, pas de yoga nidra pour finir: ce n’était pas le premier cours du mois, mais le premier cours après les vacances. Pour une fois que j’étais motivée !

Je suis la seule à ne pas aimer yoga nidra, tous les autres ont râlé!

À la place on a eu droit à shalabasana, la posture de la sauterelle, qui renforce paraît-il la détermination. Chez moi elle a surtout renforcé la sensation que mon sang stagnait dans mes fesses sans espoir d'atteindre le cerveau! Quant aux lombaires, elles se sont réveillées avec un grand cri de désespoir en se demandant ce qu’elles avaient fait de si peu recommandable pour devoir expier de la sorte!

Heureusement, après l’enchaînement habituel de cobra, montagne et autre pince (j’adore quand on fait ça à toute vitesse, ma prof se relève avec les cheveux tout emmêlés, si on la voyait comme ça hors contexte on penserait tout de suite à autre chose !), on a fait :

une révérence à la terre.

J’adore la révérence à la terre. Déjà, rien que le nom est merveilleux. Ramasser l’espace des cieux dans notre cœur et dans notre respiration, prendre conscience qu’on est rien du tout, du tout, et en même temps qu’on est tout. D’un seul coup, avoir une importance incroyable : être soi, être là.

J’adore.

J’ai passé la soirée avec une pêche formidable. Comme d’habitude j’ai fait la vaisselle en musique, et au moment d’I will survive (qui me transporte systématiquement à une fête scolaire de mon fils petit), je me suis mise à danser, les bras en l’air, les assiettes au bout des bras, comme je ne l’avais pas fait depuis bien longtemps. J’ai pensé à la connivence incroyable que, malgré tous les malgré, on a toujours eue, et cela m’a rendue terriblement heureuse.

 

>>>>> soupir niais <<<<

 

La vie est belle, ne trouvez-vous pas ?

11 mars 2019

Des milliers d'étoiles

Ce matin c’est le bruit de la pluie qui m’a réveillée, alors qu’hier le ciel était d’un bleu extraordinaire, avec un vent qui m’a fait croire le temps d’une journée que j’étais au bord de la mer (maintenant, mon bambou a le front tout aplati !).

C’est bien, la pluie. Le vent c’est bien aussi, la vie est belle quand on a un petit frère qui n’est pas malade. La gratitude ne me quitte pas.

J’ai beaucoup nagé ces derniers jours (vacances sco). En plus c’est tellement joli les reflets du soleil à la surface du bleu si particulier de l’eau des piscines, on dirait des milliers d’étoiles.

L’autre piscine en effet, celle où je ne vais pas souvent, est très lumineuse, deux faces sur quatre sont vitrées, c’est génial, d’autant qu’elles donnent sur une pelouse et des arbres (possibilité d’y faire de la chaise-longue l’été). Bref, un pur bonheur.

J’ai beaucoup nagé et je suis bien contente de reprendre le yoga demain (surtout que c’est yoga nidra, je vais pouvoir me reposer). Entre les soucis de santé de mon frère et les vacances scolaires ça fait un mois que je ne suis pas allée en cours !

J’ai demandé au fils de ma mère comment il s’en sort avec l’arrêt de la cigarette (il fallait s’y attendre, le médecin lui a ordonné d’arrêter de fumer).

Mal.

Mon frère n’a pas eu la chance, comme moi, d’avoir un pneumothorax dans sa jeunesse, et même deux (oui, quand même! Il m’en a fallu deux avant que je me décide à arrêter de fumer!!).

Ça va être coton, surtout que Maman a passé notre existence à répéter C’est son seul plaisir dans la vie ! (avec la bouffe, la natation, le ski, etc..), bilan c’est l’argument massue que mon frère me sort, "C’est mon seul plaisir !".

Peut-être, frère, mais il y a des plaisirs moins nocifs que d’autres !

À part ça j’ai vu mes petits-fils, qui n’ont plus de petit que le nom (l’aîné chausse du 45 !). Globalement ils sont moins bruyants (concentration sur écrans divers) sauf pendant les matches de foot ou par intermittence et pour des raisons tout-à-fait surprenantes ! Exemple : le plus jeune se met en colère contre l’aîné (ils en viennent aux mains), au motif que le grand n’arrête pas de lui faire des bisous dans les cheveux, Non mais mamy il arrête pas de m’embêter, il fait que m’embrasser ! J’ai quand même le droit de regarder la télé tranquille !

Oui mon chéri, je comprends, être harcelé de bisous quelle horreur!

Le second (le coquet) a la voix qui mue ! Wowowo.. (Je suis contente de n’avoir jamais été un garçon, ça ne doit pas être facile tous les jours!)

Côté boîte aux lettres, merci Saby pour l’éclat de rire en ouvrant l’enveloppe ! (je mettrai l'image quand toutes les destinataires auront reçu ton envoi)

Heu, c’est pour me faire passer un message, ou bien ? rire

 

Pour terminer, un petit sondage : aimeriez-vous lire..

1) la suite d’Une lenteur ivre ?

et/ou

2) mes aventures médicales ?

(En commentaire pour me le dire, ou Clic clic sur Contacter l’auteur en haut à gauche).

Allez, une petite image paisible pour vous souhaiter une journée de même,

P_20190307_155550a

le bord de l'Oise..

P_20190307_160723ar

L’Oise a sa sirène..

statue-15

Parfois, même, comme la Seine son zouave,

elle prend l'eau!

 

Très belle journée à vous !

bisoussouffle

Publicité
Publicité
7 mars 2019

Encore!

P_20190307_154829a

Hier le ciel était plus clément et les couleurs me semblent plus jolies.

P_20190307_154915

Je vous mets ci-dessous une photo retrouvée dans mes archives, c'était avant la noyade de mon APN... (maintenant, je n'essaie même plus de faire des photos le soir...)

P1120024

Toute belle journée à vous!

♪♫*´¨`*•.♪♫

7 mars 2019

Le beurre et la crémière

Pendant les vacances scolaires, la piscine est ouverte tous les jours. J’ai le choix entre ma piscine habituelle (eau super bonne avec brouhaha, risque de chute d’enfant sur tête et coups divers nécessitant permis de natation "tout obstacle"), et une piscine où je vais moins souvent (bassin unique d’eau gelée avec personne dedans, tout le monde s’égayant joyeusement dans le mini-bassin d’eau super chaude qui fait des bulles et où on a extrêmement pied puisqu’on a de l’eau jusqu’à la ceinture).

Comme disait mon fils, "On ne peut pas avoir le beurre et la crémière".

Ceci dit, j’ai pu aller photographier la statue côté face (je demande aux photographes toute leur indulgence!)

P_20190305_164248RA

P_20190305_164256RA

P_20190305_164305RA

P_20190305_170552 A

Je vous souhaite à tous une bien douce journée !

 

      (¯`v´¯)
        (¯`:☼:´¯) 
                        ...(_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸

5 mars 2019

Une idée en tête

.

4 mars 2019

Quelle belle journée!

Midi, dimanche.

Cinq couverts sur la table, habillée pour l’occasion de sa plus belle nappe.

Quiche lorraine (à ma façon, i.e. ce qu’il y avait dans le frigo) engloutie en deux secondes, poulet en son miel et carottes au persil frais et à la crème. Et bien entendu, un gâteau au chocolat.

Ce que j’aime quand je reçois mes petits-enfants, c’est qu’ils aiment toujours ce que je prépare ! Ça me change de mon fils, qui, me tournicotant autour lorsqu’il avait faim..

(moi) Ce n’est pas encore prêt !

(lui) C'est pas encore brûlé, tu veux dire?

Alors que mes petits-fils :

Une tuerie ton plat ! (Comme ce poulet est goûteux !), Ça arrache les carottes ! (Ces apiacées sont d’un parfumé !) L’en reste, du gâteau ? (Ce gâteau, un baiser !)

Peut-être que, comme le vin, je me bonifie avec l’âge, au moins dans le domaine culinaire!

Toujours est-il qu’à la fin du repas, après que j’eus autorisé les garçons à quitter la table (Vaquez, vaquez!)(Le cadet au plus jeune: Ça veut dire Casse-toi!), ils n’ont fait aucune difficulté à se laisser photographier, alors que j’ai toujours un mal fou à n’avoir ne serait-ce qu’un cliché !

Quelle belle journée !

 

2 mars 2019

Routrouiller

D’après les "pièces rapportées", chez nous on a parfois une drôle de façon de s’exprimer. Cela vient du fait que ma mère a passé ses premières et tendres années en Suisse et en a ramené un certain nombre d'expressions. L’un de ces mots est le verbe routrouiller.

Voici une situation mettant en scène ma mère, qui était, sans conteste, la reine des routrouillons.

  •.¸¸.•*`*•.¸¸♥•.¸¸.•

Je vais avec elle faire les courses. On arrive sur le parking du Leclerc. Maman coupe le contact. Elle a oublié de remonter les vitres. Elle remet le contact. Elle remonte les vitres. Elle met sa "canne" (antivol au volant). Elle sort de la voiture. Elle s'aperçoit qu'elle a oublié de fermer la canne à clé. Elle se rassoit dans la voiture, elle donne un coup de clé dans la canne, elle re-sort.

Donc là ça fait cinq minutes de routrouillage.

Elle attrape son sac à l'arrière. Elle cherche où elle a bien pu mettre sa liste de courses. Bon, j'ai largement le temps d'aller chercher mon caddie. Quand je reviens, elle a la tête plongée dans son coffre. Elle ne retrouve pas ses sacs Leclerc. Elle m'accuse de tous les lui piquer.. Elle refait le tour de la voiture. Bon ça y est elle a son sac à main, sa liste, ses sacs Leclerc. Elle ferme sa voiture.

Oh, elle a oublié le jeton pour son caddie! Elle rouvre. Heureusement le jeton est posé à l'avant de la voiture, elle n'a pas à le chercher. Donc elle le prend, elle referme...

Nous en sommes à douze minutes de routrouillage..

Oh, elle voit son reflet dans le rétro. Elle a un épi sur la tête, dit-elle. Elle rouvre la voiture.

Elle farfouille pour retrouver son peigne - le peigne urgence-épi -, elle se mire dans le rétro, elle se recoiffe, elle dit, "Bof! De toutes façons ça va rebiquer!", elle repose le peigne, elle referme la voiture, elle re-cherche son jeton.

Là, on frôle les vingt-cinq minutes de routrouillage.

Elle n’a pas encore son Caddie et on n’est toujours pas dans le magasin !

Voilà! Cela vous donne-t-il une p'tite idée de ce qu'est routrouiller?

1936 Man Huguette Suiss clair

Maman devant la ferme de sa tante (qui l'a élevée) avec sa cousine

Trop mimi le petit noeud dans les cheveux non?

 

 

PS Il paraît que les années passant, je deviens de plus en plus comme ma mère (prétendent mes filles..) mais vous savez comme moi comme les enfants sont médisants!

2 mars 2019

L'inépuisable bleu du ciel

P_20190225_165654_vHDR LUNDI

Lundi, après avoir crawlé large et surtout à toute vitesse dans le bassin d'une piscine où je vais rarement pour cause d'eau froide (aglagla!),

P_20190225_165732_vHDR_A

sur les bords de l'Oise, je me suis élancée

P_20190225_165838A

 

dans l'inépuisable bleu du ciel de cette fin février.

P_20190228_170923jeudi

Jeudi, même endroit.

Il se met à venter

je vais m'envoler!

Où donc est passée

la lumière qui danse sur l'onde dorée?

Le fredon du fleuve à mes pieds?

Horreur je suis trempée!

(oui ben, on rime comme on peut, hein!)

P_20190225_172952a

Je vous souhaite une bonne journée!

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

27 février 2019

Une chaleur tropicale

En écho aux coquelicots de Coum'

coquelicot 18 mai 2017

photo Pastelle

J’ai eu mes premières mensualisations, comme dit ma fille, l’année de mes onze ans. Aussitôt, j’ai décidé d’être enceinte. J’allais ainsi passer de complètement inaperçue à inévitablement visible, tout le monde m’aimerait et ce serait grave cool, surtout que j’avais prévu d’avoir cinq enfants (dont des jumeaux en troisième position).

Bon, le truc, c’est que je ne savais pas trop comment il fallait procéder. Je savais juste qu’il fallait être deux et que le partenaire devait être un garçon, sinon ça marchait moins bien.

Je commençai ma prospection en un lieu riche de ces spécimens, à savoir chez ma marraine qui, pour se faire trois sous à une époque où le quotidien était déjà très difficile, gardait des enfants chez elle. Ma marraine avait une grande maison (enfin, plus exactement, une petite maison entièrement construite par mon oncle, son époux, et qu’elle lui faisait agrandir année après année), entourée d’un grand jardin, ce qui permettait d’accueillir une horde de garçons (ben oui, elle gardait plus de garçons que de filles, je ne sais pas pourquoi). Le seul truc que j’avais à faire, c’était d’en choper un, de l’immobiliser, de le convaincre de me faire un bébé puis de le relâcher.

Plus facile à dire qu’à faire, car je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les garçons, surtout à cet âge, courent dans tous les sens, et en plus ils tombent, principalement dans les virages. Et moi je ne tenais pas à en choper un amoché ou essoufflé. Il me le fallait en bon état, de cela dépendait toute la réussite de l'opération.

Justement, il y en avait un qui répondait bien au profil. Il me semble qu’il s’appelait Philippe et, contrairement aux autres rassemblés en meute hurlante, il restait tout le temps dans son coin. Pour tout dire, Philippe était un peu le souffre-douleur des autres, trop timide, trop tranquille, préférant les strato-cumulus à la bagarre et les couronnes de fleurs de trèfle à la défenestration de ses petits camarades.

Une âme sœur! ♥ ♥

C’était le destin! Je ne voyais pas d’autre explication, sinon pourquoi Philippe se trouverait-il en face de moi, comme offert, au moment même où j’avais besoin qu’il me rende service ?

Bon, le tout, c’était de l’inciter à me le rendre, le service.

Justement, la maman d’un des pensionnaires venue rendre visite à son fils avait distribué des sucettes à tout le monde. Enfin, à tous, sauf à Philippe qui comme d’habitude était resté dans son coin.

La mienne de sucette,  je n’y avais pas touchée. Ça aussi, c’était forcément un signe : elle allait me servir d’appât.

Je m’approchai donc de Philippe en lui tendant avec un sourire enjôleur ma sucette enveloppée dans un beau papier rouge, jetant ainsi aux quatre vents tous les conseils pour séduire un homme dont on me rabattrait les oreilles par la suite : ne pas montrer qu’on a des vues sur lui, prétendre que notre agenda est rempli, le faire languir, etc.. et le plus important de tous : ne jamais faire le premier pas ! Je commençais donc très fort, et malheureusement ça n’allait pas s’arranger par la suite. Enfin passons.

L’air de rien, je baissai les yeux, permettant ainsi à Philippe pour me remercier de déposer sur ma joue un baiser d’une douceur renversante. Soudain, il s'était mis à faire une chaleur tropicale, mes seins étaient passés de 75 petit a à 95 grand C, et juste au moment où je réalisai qu'atteindre mon but risquait de me faire découvrir des félicités que je n'imaginais même pas, la meute d’enfants, dirigée par Gilles, le plus vieux des garçons et en quelque sorte le chef, sortit du petit bois où nous allions souvent jouer.

Philippe, rouge comme une tomate, s’enfuit aussi sec, me laissant furieuse contre Gilles qu'il ait flanqué tous mes espoirs par terre…

(\__/)
(='.'=)
(")_(")

26 février 2019

Interlude (pour Pastelle)

1 P1010630

Mes chers amis,

j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : cette photo date. Je sais, ça vous broie le cœur. Soyez forts !

Tout ça, comme d’habitude, c’est la faute à Sophie.

Ah ! Sophie ! Que n’abordas-tu point un autre thème!

Mais bref, le thème est là et avec lui ces images d’un autre temps où je venais de décider d’aller vendre toute une batterie de mes livres (voyez mon air dépité, mon cœur déchiré, mes yeux au bord des larmes)

P1010628 Gibert

ici

soutenue moralement par la seconde de mes filles, la chair de ma chair qui m’en a fait trois (c’est dire si elle connait les endroits où on se défait des livres, fringues et autres jouets) (depuis, j’ai appris fort contrite que j’aurais pu savoir quels livres seraient repris avant de tous les trimballer à Paris!)  

Après l'effort,

P1010658

petite pause rafraîchissante..

4 P1010662

5 P1010643

 

devant la fontaine St Michel ♥

7 P1010657

Vous avez vu ? À cette époque lointaine le soleil existait déjà ! Il y en avait tellement ce jour-là que ça faisait de l'arc-en-ciel, c'est beau non ? (Bon en même temps on était en août, c’était un peu plus logique qu’en ce moment!)

5 P1010645

..maintenant vous connaissez la "griffe" photographique de ma fille ;-)

À sa décharge, il y avait du monde, dont un olibrius qui se baignait dans la fontaine (eh oui à Paris on voit vraiment n'importe quoi) et elle ne voulait pas l'avoir sur la photo..

Bon, voilà voilà.

Maintenant, à vous! Envoyez-moi une photo de vous! (Quoi? On peut rêver!)

DSCF7166

Trop tard! CLIC CLIC!

 

Bonne journée à vous!

"(◠‿◠)˙·٠●♥❤

25 février 2019

Trois soeurs

En écho à la consigne de Lakevio..

 

Mamy et ses soeurs

Trois sœurs, elles étaient trois sœurs.

La petite, n’est-elle pas adorable, avec sa frimousse ronde ? C’est la plus jeune, elle s’appelle Geneviève. L’avenir dira que c’est aussi la plus gentille, la plus douce, la plus maternelle. Toujours le cœur plein d’amour, tant d’amour à donner, malgré tous les malgré…

Elle est bien petite, Geneviève, quand sa famille déménage dans le Nord où on vient de faire à son père une offre de travail. On ne fait pas le difficile quand c’est la guerre (la Première), qu’on se fait licencier parce qu’on est étranger (il est Belge), même si pour cela il faut tout quitter, la région où l’on a toujours vécu, les connaissances les amis, pour aller s’installer là-bas à Avion, dans cette région qu’on ne connaît pas et qui paraît hostile.

Sur les terrils, les premiers terrains de jeu de la petite, jeu qui consiste à ramasser, dès six heures du matin, les morceaux de charbon rejetés de la mine et qui serviront à chauffer la maison. Les enfants ont la figure et le tour des yeux tout noirs, car le charbon imprègne les pores et s’incruste partout ! Mais ils sont fiers de ce charbon récupéré que leurs parents n’auront pas à acheter. Pour la petite Geneviève, le charbon c’est magnifique ! Il y en a de toutes sortes : du gras, du maigre, des gros (qu’on appelle des gaillettes), des galets avec des feuilles incrustées ! Elle pourrait presque s’en faire un collier!

Une enfance heureuse donc, pour cette petite fille qui s’émerveille de tout ce qu’elle découvre autour d’elle.

Dix années s’écoulent ainsi jusqu’à ce que, le contrat de travail paternel achevé, la famille réintègre la maison où Geneviève est née.

Elle a dix-huit ans maintenant, c’est l’âge où l’on sort au bal, où l’on se marie. Geneviève veut des enfants, elle adore les enfants. Lui, il a le regard dur, l’arête du nez tranchante, comme les coups et les insultes qu’il distribue à sa femme quand il a trop bu. Et il boit trop, souvent. Mais elle ne dit rien, elle se tait et c’est bien. C’est la faute à pas de chance.

Un fils leur vient, puis une petite fille qui meurt prématurément. Geneviève est-elle punie par le bon Dieu, par la Vierge Marie qu'elle vénère plus que tout? Pourtant, elle est docile, bonne mère bonne épouse, malgré les coups qui se multiplient. Il doit être si malheureux pour se comporter ainsi.

Et elle se tait, Geneviève, elle courbe le dos sans se départir de son sourire aimant.

Quand naît leur troisième enfant, terrorisée à l’idée que ce dernier puisse lui être enlevé à son tour, Geneviève décide d’emmener ses petits chaque été aux Sables d’Olonne, afin qu’ils soient fortifiés par le bon air de la mer.

Puis vient le temps des petits-enfants, le mari malheureux s’éteint. Geneviève se redresse ostensiblement. Elle peut enfin distribuer son amour, sans relâche, sans barrière, et c’est ce qu’elle fait, Geneviève, parce qu’elle est du miel. Elle n’accable pas, elle ne juge pas.

Elle aime, c’est tout.

 

 les 3 soeurs

L’une est aussi brune que l’autre est blonde, aussi querelleuse que l’autre est tendre. Elle mène son monde à la baguette, Madeleine, elle pleure comme une madeleine, Madeleine, pour obtenir ce qu’elle veut. Et elle l’obtient toujours, au détriment de sa jumelle, trop bonne trop.. bonne. Maman fait des préférences, enfin non ce ne sont pas des préférences, c’est comme ça voilà : la blonde Yvette est docile, donc c'est elle qui reste à la maison pour aider à s’occuper des nourrissons, une tripotée de nourrissons comme autant de frères et de sœurs de lait, pendant que Madeleine-la-tempête parade à l’école. La blonde Yvette, elle aurait bien voulu aller aussi à l’école, malgré les trente-sept élèves de la classe, elle aurait tellement, tellement voulu apprendre à lire et à écrire correctement, que bien plus tard, quand elle serait grand-mère, elle en parlerait encore avec des gros soupirs de regrets dans la voix. Mais voilà, il y a Mado. Mado la première. Première née, première choisie, toujours première.

Quinze ans. Elles ont quinze ans les jumelles. Elles flirtent, même si on n'appelle pas encore ça flirter. Et quand elles regagneront avec leur famille la région parisienne, il y aura une personne de plus : le petit d’Yvette.

Madeleine, elle, c’est de retour à Paris qu’elle le rencontre, son héros. Il est grand, il est musclé, il tonne fort et large. Quel bel homme ! Elle en est folle. Il ne mesure pas le pouvoir qu’il a sur elle, du moins le croit-elle. On est tellement bête quand on est amoureuse. Il l’emporte comme un torrent et la laisse pantoise sur la rive. À peine a-t-elle retrouvé le souffle qu’il la pousse plus loin encore, toujours plus loin et toujours plus haut. Elle l’admire, elle l’adore. Elle brûle de toute son âme et de tout son corps pour lui. Lui, un descendant de Maréchal des guerres napoléoniennes. Il doit lui en rester quelque chose, il règne sur elle comme un empereur. Là, ce n’est plus elle qui mène à la baguette, c’est lui. Mais elle aime ça Madeleine. C’est ça, un homme.

Madeleine lui donne tout. Ils sont affamés l’un de l’autre, féroce de leur rage de se coller l’un à l’autre. Ils ont le diable au corps et à l’âme, et des deux, c’est elle la plus enragée. Hélas, l’enfant ne vient pas, ce fils qu’elle veut tant lui donner. Et Yvette, elle qui ne veut plus d'enfants, n’arrête pas d’être enceinte. Cela ravive encore et toujours leur rivalité primordiale, malgré les hurlements de la blondinette qu’on entend de loin à chaque visite chez la faiseuse d’ange. Elle s’en fiche, Mado, des cris de sa sœur. Elle veut un enfant elle aussi, c’est tout.

Et elle l’aura, vingt ans après le premier d’Yvette. Deux hommes dans son cœur, deux hommes pour elle seule. Enfin.

La voilà à l’hiver de sa vie, avec pour toute compagnie une longue maladie, comme on dit pudiquement. Elle repense à toutes les fois où devant son mari elle s'est tue, paniquée de lui déplaire et qu'il tonne, encore et encore. Elle repense à toutes les fois où elle s'est enfermée, en adoration devant lui, bien à lui, bien terrée. Il l’a emportée comme un torrent et la laisse pantoise sur la rive. C'est donc là, en elle, que tous ses maux se sont logés ? 

La femme d'un empereur ne se meurt pas, il faut la cacher. Il interdit à ses soeurs de la visiter.

Elle qui avait si peur de la mort, elle s’en va seule, terrorisée.

 

.

Mamy Yvette 17 ans

Ma grand-mère n’a pas toujours été une grand-mère. À quinze ans, c’était une pure blonde à la peau diaphane avec de grands yeux azur. Des yeux de myope. Ce sont les plus doux, m’a-t-on souvent dit. Surtout que ma Mamy était bien trop coquette pour accepter de poser sur son adorable petit nez les affreuses binocles de l’époque!

Quinze ans, donc. Et cet air que certains ados d’aujourd’hui arborent à grand renfort d’extasy, ma Mamy l’avait naturellement: regard rêveur, transparent, pailleté d’étoiles. Seulement voilà, ce beau petit bout de nana habitait la région parisienne, c’est-à-dire à plus de deux-cent kilomètres de son prince charmant.

Par chance, le destin s’en est mêlé. Des volontaires pour un atelier de cheminots, sis dans le Pas-de-Calais? Allez zou! Toute la famille, les parents, les sept enfants, les deux chiens, la tatie - veuve d’un Comte de Brunswick, s’il vous plaît - vient s’installer à deux pas du destin et de ma conception à venir.

Prenez maintenant le Don Juan du coin. Dix-sept ans, le cheveu noir, hérité d’une lointaine, mais noble, cousine basque, l’œil de braise, le menton fier, un je ne sais quoi d’altier dans le port de tête, dans l’allure. Le genre de celui qui a gagné le gros lot à la loterie génétique. Tous les attributs que l’on croyait morts avec Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde, mon futur grand-père les a. Que dire de plus? Qu’il est loyal, franc, courageux, qu'en toutes circonstances il va droit au but. Un homme qui ne s’embarrasse pas de fioritures, et qui même s’amuse à surprendre, voire à choquer : vous aurez une petite idée de l’homme que fut mon grand-père. Impulsif, impatient, ses colères sont pourtant vite oubliées. Oui, mon grand-père est tout, sauf ennuyeux. Certes, ma grand-mère en fera les frais, car en amour, il aime pour la vie....seulement voilà, il aime souvent!

Voyons la suite.

Très simplement, au cours d’un bal. Bien sûr, comme ma Mamy n’a pas encore 15 ans, son grand frère la chaperonne.. (si par extraordinaire, un jeune me lisait, je précise que ce verbe désuet n’a que peu de rapport avec le Chaperon Rouge). Il faut croire que des obligations l’ont appelé ailleurs, le grand frère, parce qu’aussi sec, mes futurs grands-parents se connaissent (au sens biblique, veux-je dire). Et se mettent à ne plus voyager que sur une mer de phéromones. C’est ma grand-mère, surtout, qui n’arrive plus à atterrir. Genre de petite nana à avoir avalé le résumé de Roméo et Juliette. Le bout de ses doigts, de son cœur, de son esprit, la moelle de ses os semblent complètement imprégnés de lui. Il est sa première et sa dernière pensée de la journée. Tu me manques, lui dit-elle avec des cœurs dans les yeux. Je meurs d’impatience de te voir. Quand est-ce qu’on se voit? Bientôt? N’importe quand! Est-ce que je t’ai déjà dit que tu me manques?

Et le grand frère, me direz-vous? Eh bien le grand frère, voyez-vous, s’est lui aussi trouvé une princesse. Alors pour la surveillance, il y a eu comme qui dirait du laisser-aller..

Si bien que ce qui devait arriver arriva, sous forme de menstruatum interruptus merdouilloum ...

Du jour au lendemain, les valises sous les yeux de ma Mamy ressemblent aux autoroutes qui ne sont pas encore construites dans le coin.

La mère de ma grand-mère est du genre pragmatique. Elle attrape sa blondinette par la main et va aussi sec exprimer ses revendications matrimoniales aux pieds d’Olympe, ma future arrière-grand-mère (j’avoue, rien que son nom fait frémir !!).

Olympe éclate de rire, dévoilant une quantité phénoménale de dents. Comme elle parlait chtimi, la traduction approximative donne ceci : "Min garchon est trop jeune pour se marier, il doit vivre sô vie! J’ai lôché min coq, fallô rintrer vos poules!"

Et elle conclut l’entretien par un sourire rectangulaire.

Ma petite Mamy s’effondre dans un torrent de larmes. Elles lui sortent par les yeux, par le nez, par les oreilles (si,si !). En quelques jours, sa petite vie proprette est transformée en un diagramme de Venn, avec des cercles et des flèches dans tous les sens.

Mais bon hein. Des milliers de femmes accouchent tous les jours, ça ne doit pas être si terrible que ça ! Une de ces choses dont on se fait tout un monde, mais dont on finit bien par en voir le bout (un peu comme la grosse lessive au lavoir dans l’eau glacée !).

Bien, bien. Ma Mamy s’y est donc collée. Surtout qu’au terme des neuf mois réglementaires (enfin, huit pour ce qui concerne son premier-né), il a bien fallu qu’elle s’y colle.

C’est comme ça que mon papa est venu au monde, pas franchement, franchement désiré…

24 février 2019

Un si beau dimanche

 

Ça donne une pêche d’enfer, tout ce ciel bleu, pas vrai? J’aimerais... aller à Amiens manger des macarons ! Aller à la mer marcher dans le sable.. Peut-être même me baigner toute habillée ! (ma grande spécialité).

Pas possible, alors on se contente de la piscine ! Au cas où vous ne le sauriez pas encore, je suis piscinophile, et même piscinaddict ! Au point que j’y suis allée pendant ma "grippette" de quand mon frère était malade ! Bon, je n’ai pas pu nager tellement je toussais ! Moi qui n’aime pas me faire remarquer, c’était gé-nial ! D’ailleurs j’ai fait une touche ! Un beau brun jeune et barbu (heureusement qu’il est barbu, sinon sans mes lunettes je ne l’aurais pas reconnu la fois d’après).. Cet homme visiblement est attiré par les femmes d’un âge avancé en train de s’étouffer ! Bref, je me suis carapatée, drapée dans ma grande serviette telle Cléopâtre dans son tapis (dommage qu’elle n’a pas de capuche – je parle de ma serviette, pas de Cléopâtre - sinon je l’aurais mise devant derrière pour y cacher ma face cramoisie!)

Hier c’était mieux niveau toux, mais pas niveau nage, le bel homme me suivait encore ! Ah mais non, on dit que non, hein, je veux nager incognito il n’est pas question que quelqu’un me suive ! Même si c’est pour mes beaux, heu.. beaux quoi ? Donc je nageais à toute vitesse pour tenter de le semer, ignorant ses sourires éplorés ! (Je sais, je suis une briseuse de cœur !) (Mieux vaut tard que jamais!)

En quittant la piscine je me sentais mou, mou, si mou... Finalement, j'ai quand même dû choper quelque chose! (Elle est passionnante, ma vie, hein?).

La marche prévue avec Copine de yoga (ne dérangeons pas le mot rando) me paraît très compromise !

Quel dommage !

Un si beau dimanche..

P1000852c 20 nov 2013

Ambrette à la piscinette

(dans une des petites cabines toute moches et très étroites d'avant qu'ils aient tout rénové)

 

21 février 2019

Gratitude

P_20180808_140253a Fort Mahon

Fort-Mahon, août 2018

 

"Pas de lésion suspecte".

Sur le scanner de mon frère, quatre petits mots, des mots tout simples. Des mots qui ont changé ma vie des treize derniers jours. Je respire ample, je respire mieux, je me sens si légère que j’ai l’impression de voler.

De là à me dire que mon corps a sur-réagi face à ses soucis de santé ! Pourtant, la petite voix ne me quittait pas. Vous savez, cette voix pleine de bon sens qui dit de ne pas s’emballer. D’attendre. De voir quand on y sera.

Allez savoir pourquoi l’autre braillait plus fort, s’incrustant nuit et jour, agrémentant ses cris d’images qu’il me semble ne jamais pouvoir effacer. Même si j’essaie, même si je sais : ça n’existe plus. Le regard de maman terrorisée : Tu prendras soin de ton frère quand je ne serai plus là ?

Mon père, ma mère, mes grands-pères qu’on alimentait avec une sonde à même l’estomac!

Quelle humiliation que ce corps qui n’a pas réussi à dompter les battements de mon cœur, arrêter les pensées, les vertiges, les nausées, les quintes de toux à pleurer !

Quelle honte que cette hôte discrète, à peine audible, geignant à mon oreille Tu n’as plus la force! Et qui, rétrospectivement, donne la mesure de la peur que j’ai eue.

Peur et honte. Que se passerait-il si je n’y arrivais pas?

Merci.

Merci, merci, merci.

Je nage dans la gratitude. Je veux m’y noyer.

DSCN7457

Quend, août 2016

16 février 2019

Je suis balade!

Je suis balade ! La toubib que j’ai vue hier a entériné le diagnostic de grippette … Franchement, pas de quoi déranger un si gentil petit mot pour ça, ça donnerait presque envie de l’avoir ! Alors que je m’en serais bien passée, c’est vrai quoi, il fait un temps magnifique, parfait pour aller nager !

Enfin bon, le principal c’est que mon frère ne l’ait pas chopée, déjà que depuis dix jours j’ai l’impression de vivre dans une autre dimension ! Hier matin je l’appelle je tombe sur son garagiste (enfin, celui qu’avaient mes parents).. Complètement affolé le pauvre homme ! Mon frère paniqué est venu le trouver pour lui dire qu’il devait aller le matin même à l’hôpital passer un (impossible à transcrire, le frangin a du mal à prononcer le mot "scanner") et comme il n'a pas su lui dire pourquoi le pauvre artisan se demandait ce qu'il se passait! Il a fallu que je rassure et le frère, et le garagiste…

La veille c’était la pharmacienne, la secrétaire médicale, le cabaretier du troquet où il boit son café, bref, tout le village est sur les dents ! J’ai bien cru que j’allais devenir folle !

Enfin bon, ça y est, le scann est passé ! Je vais enfin pouvoir débrancher mon téléphone..

Je vous souhaite la plus douce des journées !

Et tenez-vous éloigné-e-s de la grippe, hein!

Prenez bien soin de vous ! ☀☀

111101120532814569

15 février 2019

Mon frère se prend pour une star

DSCN5011r

 

Tout a commencé par une phrase toute simple : "Finalement vous viendrez faire le dernier examen en externe, je pense que vous allez sortir aujourd’hui, au plus tard demain."

Ce que l’infirmière ne pouvait pas savoir, c’est que lorsqu’on lui donne plusieurs informations, mon frère ne retient que les derniers mots. Il m’a donc appelée pour m’annoncer qu’il sort demain.

Quelques instants plus tard, appel de la doctoresse pour me dire que mon frère sort aujourd’hui. Seulement entre temps, la rumeur lancée par mon frère selon laquelle il sort demain avait fait le tour de l’étage, semant une véritable pagaille dans le bureau des infirmières et en particulier dans l’esprit de celle qui s’occupe de lui, qui à son tour me téléphone pour savoir si mon frère sort demain? (C’était bien la peine que je le prévienne que je ne viendrai pas le voir parce que j’ai j’étais censée avoir cours de yoga! J’ai passé mon après-midi au téléphone avec l’hôpital!).

Oui donc, je réponds à l’infirmière par la négative: le Docteur le laisse sortir aujourd’hui.

- Ah? Je croyais qu’il sortait demain. Attendez, je vais essayer de trouver le docteur, vous ne quittez pas ?

Bruit de crocs dans le couloir, voix des deux femmes qui se concertent.

OK pour demain, dit la doctoresse.

Finalement, ça a été aussi épique que son arrivée jeudi dernier ! En effet, j’avais reçu un coup de fil de l’urgentiste à une heure du mat’ (alors que j’avais expédié mon frère aux urgences à 17h) pour me prévenir qu’on le gardait quelques jours en observation. "Mais c’est dommage qu’il n’a pas précisé qu’il est sourd, on l’a appelé ½ heure après son arrivée, et il n’a pas entendu.."

Lorsque j’étais allée voir mon frère à l’hosto le lendemain, je lui demande: Tu n’as pas dit que tu es sourd ?

(mon frère) Ben ils le savent !

(moi) Comment ça ils le savent?

(mon frère) Ils voient bien que j’ai des appareils !

(moi) Ah non, excuse-moi mais avec le boulot qu’ils ont par-dessus la tête, ils ne remarquent sûrement pas que tu as des appareils!

(mon frère) Mais ils me connaissent ! Quand j’ai donné ma carte vitale, ils m’ont trouvé tout de suite dans l’ordinateur!

>>> soupir <<<< Mon frère se prend pour une star...

 

Bref.

Donc sa sortie, même combat que l’admission, échanges téléphoniques avec la "gestion des malades", etc. Ça aurait été tellement plus simple si j’avais pu y aller! Mais je ne me sens vraiment pas bien, j’ai chopé je n’sais quoi, j’espère que ce n’est pas la grippe ! Il ne manquerait plus que ça!

Mais pourquoi l’avoir renvoyé pour le faire revenir deux jours après passer ce foutu scanner (i.e. aujourd’hui) ??

Depuis, mon tél n’arrête pas de sonner ! Tantôt c’est la pharmacie où il est allé chercher un flacon pour les urines (pourquoi diable est-il allé chercher un flacon pour les urines ?), tantôt c’est la secrétaire médicale qui me demande quelle est cette ordonnance qu’on doit lui faire (je me le demande aussi!), au secours, je HAIS le téléphone ! Après ça, je le jure, je débranche et je coupe le cordon en petits morceaux !

Bref, inquiète je suis, mais il va bien falloir qu’il se débrouille et malgré mes explications je ne suis pas tranquille, il doit 1) aller "se faire enregistrer", 2) se munir des "petites étiquettes", 3) trouver où est le scanner, 4) se présenter à l'accueil de la radio et préciser à chaque fois qu’il est sourd, ET SURTOUT 5) rester poli et courtois devant ces personnes compétentes et dévouées au lieu de râler parce que, dixit, il n’a pas que ça à faire! (on croit rêver !)...

Misère !

Je croise tous mes doigts !

˜*•. .•*˜

Je vous remercie de m'avoir lue et je vous souhaite une très belle journée!

 

coeurs volants

11 février 2019

Pour un soir seulement

en-train-lire-au-lit2

Tout d’abord et avant toute chose, je vous remercie. De vos mots, d’être là, de lire sans commenter, de commenter sans lire (peut-être), de m’offrir ce que je prends pour de l’amour, de l’amitié et de l’intérêt et qui me fait tant de bien. Je crois que je ferai la meule toute ma vie, toujours à réclamer, aimez-moi aimez-moi aimez-moaaaaaaaaaa ! Ben tant pis hein, je suis comme ça !

Bien alors depuis quelques temps ça se passe comme ça : j’engloutis un livre, je l’avale tout rond, ça a été le cas de "J’ai encore menti" suggéré par Sophie, suivi de près par Max Gallo, "Bleu blanc rouge" que j'avais pourtant déjà lu, j’adore cet homme ! Il écrit bien, il sait tout, même s’il raconte des choses que je connais je ne m’en lasse pas, j’adore l’Histoire! Oui je sais, Max Gallo est mort, mais jamais il ne mourra, c’est mort.

Oui et donc, arrivée au bas de la 1183e page de Bleu Blanc Rouge, arrive le moment que je redoute, cette sorte de vide, de désertion de quand le livre est fini.

Le soir suivant, je me plante pendant plusieurs minutes devant ma bibliothèque (dit-elle pompeusement).

Je prends quatre, cinq livres. Je les commence tous, j’arrête à la dixième page. Je choisis pourtant des livres que j’ai aimés, dévorés. La sauce ne prend pas.

Oui parce qu’en fait, je relis mes livres. À part quelques rares accidents de parcours, depuis que j’ai fait du vide dans mes bouquins (il y en avait jusque dans le couloir et la cuisine, ça devenait grave) et après de sérieux pourparlers avec mon porte-monnaie j’ai décidé de ne plus en acheter.

Depuis hier je teste la relecture  de "Pour un soir seulement" (j'espère que le titre n'est pas prémonitoire).

Et vous ?

Avec vos livres ça se passe bien ?

 

10 février 2019

Surpris

744101203-profiter-de-la-vue-main-dans-la-main-9-12-ans-frere

image du net

 

Mon frère est à l’hôpital ! J’ai trouvé une nouvelle raison de m’angoisser ! Purée, avant je n’étais pas comme ça, anxieuse sur tout, si ? J’étais plus forte! Pourquoi je vois tout en négatif ?

Depuis jeudi, l’autre rapplique sans préavis! Moi qui suis une crème de femme, qui n’embête jamais personne !

(l’autre) Tu te rappelles, pour ta mère ça a commencé pareil..

(moi) On lui fait passer des examens, c’est tout.

(l’autre) Elle aussi c’était en février..

(moi) ...

(l’autre) Deux mois après elle n’était plus là !

(moi) Il a une infection, on le soigne pour ça, je ne vois pas ce qu’il y a d’alarmant!

(l’autre) Ta mère aussi avait une infection. On sait où ça l’a conduit..

(moi) Ses résultats sanguins sont bons !

(l’autre) La radio pulmonaire de ta mère était parfaite!

(moi) ...

(l’autre) Ça fait longtemps que je ne t’ai pas testée, tiens, je lance quelques petites palpitations...

(moi) Fous-moi la paix, je me concentre sur ma respiration !

(l’autre) Et des vertiges, hein, des petits vertiges, t’en dis quoi ?

(moi) ...

(l’autre) Ben alors, tu dis plus rien?

(moi) ...

(l’autre) K.O. ! J’ai encore gagné !

•.¸¸.•*`*•.¸¸•.¸¸.•*`*•.¸¸•.¸¸.•*`*•.¸¸

Bon, à part ça, mon frère est très content, tout le monde s’occupe de lui. Il a une jeune et belle infirmière et une doctoresse attitrée. Tout le monde est super gentil.

Il faut savoir qu'il vit seul depuis que nos parents sont au paradis des parents, et comme Maman n’est plus là pour le servir (au sens littéral), il se nourrit exclusivement de nougat et de trucs qui se réchauffent au micro-onde ou qui ne se chauffent pas.

Il m’a montré tout fier le questionnaire de satisfaction qu’il a rempli sans attendre : dans la partie repas, il a coché toutes les cases "Très satisfaisant"! Ils vont être surpris, ça ne doit pas leur arriver souvent !clin d oeil (2)

 

Bien, je vous laisse, je vais aller lui faire un gâteau! Je vais passer plus de temps à le faire que lui à l'engloutir!rire

Je vous souhaite un joli dimanche!

Smouiiiich!

2

7 février 2019

Interlude

P_20190205_154743a

C'est beau, hein?

P_20190205_160012a

J'me demande si vous pourriez deviner où c'est...

Enfin je suppose qu'il faut à minima connaître la région parisienne,

mais quelques-un(e)s d'entre vous sont dans ce cas,

alors sait-on jamais?

P_20190205_160146a

Indice: le barbecue généreusement installé dans le parc est tagué, démoli,

la grille dépouillée et tordue..

Ben oui c'est la RP quoi...

P_20190205_154059

Alors, une petite idée?

En attendant je vais poursuivre l'exercice d'écriture que je me suis collée toute seule (pas envie qu'Émilia m'arrache les yeux rire)...

C'est que je câle sur le Prince Charmant! En même temps on n'en rencontre pas tous les jours! Et si je suggérais à Blanche-Neige de s'inscrire sur Tinder? Oui, tiens, je vais faire ça... Ça sera mieux qu'un bête prince, tout seul en plus, sans un seul pote! Tu parles d'une fiesta!

Belle journée à vous, soyez sages!

fleurs

 

5 février 2019

Cendrillon nouvelle version

Bonjour à vous,

aujourd'hui je vous propose de faire écho à Angedra en vous racontant non pas la Dame Bleue ou Olentzero que j'avais écrits pour mes petits-enfants, qui ont maintenant 11, 14 et 15 ans (ah! Ce temps où je pouvais émerveiller ma descendance avec autre chose que du soleil et des nanas (dixit le plus jeune.. Ça promet!) mais une version de Cendrillon revisitée par mon fils, un jour que j'étais occupée à faire la vaisselle...

Paillettes-29

(mon fils) C’est l’histoire d’une meuf qui vivait dans un château fort au Moyen Âge ..
(son neveu 4 ans) Un château fort ?
(son neveu 3 ans) A-to fort ?
(mon fils) Oui un château très fort. Elle vivait au troisième étage. Sa darone lui dit "T’as intérêt à faire le ménage sinon t’auras pas de Big Mac"
(son neveu 4 ans) C’est quoi un Big Mac ?
(son neveu 3 ans) Ic-ac ??
(mon fils) Tu sais c’est ce qu’on mange au Mac Do !
(son neveu 4 ans) Eh bah moi, eh bah moi, eh bah moi, j’ai pas le groa d’aller au Mac Do parque Maman elle dit, parque Maman elle dit que c’est des cochoOnneries !
(son neveu 3 ans) Co-OOOnneries !!!
(son neveu 4 ans) Eh bah moi, eh bah moi, eh bah moi, j’ai pas lgroa d’manger des bonbons sinon Maman va me les confikssser!
(mon fils) Oui bah si vous m’interrompez tout le temps vous connaîtrez jamais la fin ! Alors donc la pauv’fille elle arrêtait pas de faire du ménage pour avoir plein de Big Mac et c’est comme ça qu’elle a grossi grossi grossi, et elle s’est dit si je continue de grossir comme ça jamais mon Prince Charmant va me kiffer alors faut qu’j’arrête de faire le nage-mé alors elle fait la grève et elle s’enfuit de chez elle et c’est là qu’elle rencontre sa marraine qui lui donne une citrouille magique, seulement Cendrillon elle en voulait pas de la citrouille magique alors elle l’a jetée..
(son neveu 4 ans) Jetée ??
(son neveu 3 ans) Tétée ??
(mon fils) Elle l’a lancée et la citrouille a explosé en morceaux, vlaaf !!! Comme les assiettes De Mamy quand elle fait la vaisselle !!!! Mamy elle danse en faisant la vaisselle, c’est pour ça qu’il y a tant d’assiettes cassées !!
(son neveu 4 ans) Cassé ?

(moi, sortant de la cuisine) Arrête de leur raconter n‘importe quoi !
(mon fils) Parce que c’est pas vrai peut être ? Un jour j’vais te filmer quand tu danses, avec comme commentaire les extra-terrestres sont de retour ! Tu vas gagner le concours c’est sûr ! Ouaich, donc les morceaux d’la citrouille, ça s’est transformé en CV !
(son neveu 4 ans) Cévé ??
(son neveu 3 ans) Vévé?
(mon fils, les yeux au ciel) Carosses Volants !
(moi) T’as fini de leur raconter n’importe quoi ?
(mon fils) Ben eux i’suivent, au moins !!!
(moi) Parce que je ne suis pas, peut-être ??
(mon fils) Ça c’est clair ! J’me rappelle un matin, j’t’ai raconté un truc, le soir tu rigolais toute seule et j’t’ai demandé pourquoi, tu m’as dit "Elle est drôle ton histoire! " alors j’t’ai dit "Mais j’t’ai pas raconté d’histoire !" et tu m’as dit " Ben si !!!! Ce matin !"

100315091035926095637254

3 février 2019

Mon fils fait des crêpes

Hier c'était la Chandeleur! Je pourrais vous expliquer la raison pour laquelle on fait des crêpes ce jour-là, mais finalement, non, tiens, je vais plutôt vous parler de ma vie, pour changer!

Il y a une dizaine d'années, je me suis fait opérer du canal carpien. C’est un truc bénin, sauf que je n’ai pas pu me servir du tout de ma main pendant un mois (alors pas de panique si vous êtes concernés par ce problème: maintenant ça se remet en forme super vite! À croire que j'ai une tête à tester tous les trucs pourris avant qu'on en arrive à ces progrès merveilleux!)

Ça me rappelle un truc tiens, une consult pré-op d'une de mes interventions: j'étais tombée sur un chirurgien super qui s'était déjà occupé de moi, et plus exactement de mon poumon! Il examine mon torse magnifique zébré sur le côté gauche d'une longue balafre: "C'est quoi, ça?" qu'il me fait.

"Ça?", que j'lui réponds, au père Alzheimer, "c'est vous qui me l'avez fait!"

"Oh, c'est bête! Ça serait maintenant, je vous aurais fait un tout petit trou, il n'y aurait même pas de cicatrice!"

Bref. Laissons là le cadavre de ma reconnaissance froidement assassinée, et venons-en au fait.

Le canal carpien. De la gnognote à côté du poumon, comme vous imaginez, si ce n'est l'invalidité manuelle pré-mentionnée. D'ailleurs, maintenant que je vous en parle, c'est à cette période que j'ai fait mon premier blog! Je n'avais rien d'autre à faire!

Mon fils compatissait d'autant plus que c'est lui qui s’occupait des tâches ménagères, lessivaires et culinaires. C'est à ce moment qu'il a compris que le résultat obtenu est inversement proportionnel au travail fourni (comme dirait ma fille (celle qui a des enfants): "Tu peux m’expliquer pourquoi le panier de linge sale se remplit tout seul?").

Oui donc, un beau jour de 2006, très légèrement déprimé de se casser la tête à préparer des repas, le voilà qui s‘exclame : "J’ai une idée !"

- T'as une idée ?" répétè-je, démontrant ainsi mon extraordinaire capacité de répartie.

Et voilà quelle fut la bonne idée de mon fils :

1__PICT5480

Mercredi.. des crêpes..

2__PICT5493

Jeudi.. des crêpes..

3__PICT5501

Vendredi.. des crêpes..

4_PICT5506

Si une bombe nucléaire s’abattait sur ma cuisine, les seuls survivants seraient les moustiques et les crêpes de mon fils ..

5_PICT5505

Samedi .. des crêpes..

6_PICT5478

Pourvu que demain on mange autre chose. Pourvu que demain on mange autre chose. Écris le 25 fois. Concentre-toi.

PICT5324JB_finit_les_crepes

Dimanche.. Des crêpes.. État de mon fils : grave content.

État de mon estomac :au bord de rendre l'âme.

7_PICT2052

Lundi, 3 h du mat..

 

" MÔMAN?!! T'AS PAS UN SPASFON?? J'SAIS PAS C'QU'JE J'AI, J'AI MAL AU VENTRE!!"

photos août 2006

31 janvier 2019

Aussi léger qu'un flocon

Ça me surprend toujours de croiser l’expression la vraie vie, par opposition à ce qui se passe ici, comme si la virtualité était quelque chose d’irréel, d’inconsistant, quelque chose qui n’existe pas et dont presque, presque, il faudrait avoir honte.

Il est vrai que dans les relations dites réelles, on est face à un interlocuteur en chair et en os, un être présent, visible. On peut même le toucher, mais à quelques exceptions près, cette personne en chair et en os, on ne la touche pas. Ni au propre, ni au figuré. Parce que dans la vraie vie, on dit rarement les folies, les doutes et les peines. Dans la vraie vie, on flotte au gré des courants. Et paradoxalement, si on ne se noie pas, c’est parce nous nous sommes tenus les uns aux autres. Vous, moi. Nous qui "n’existons pas". On traverse les choses ensemble, et on se sent moins seul.

Seul, seule. Vous voyez ce que je veux dire.

Cette sensation de solitude, je l’ai découverte toute petite. Je m’endormais tous les soirs en pleurant, et il y avait ce paradoxe étonnant de la présence de ma petite sœur dans le lit juste à côté du mien, puisque nous partagions la même chambre, de mes parents et de mon frère tout près (nous habitions un très petit logement et mes parents laissaient toujours les portes ouvertes), il y avait donc cette présence des miens, que j’aimais envers et contre tout, et ce sentiment diffus de solitude lancinante, qui me réveillait dans des cauchemars tels que mon père me prenait pour me recoucher dans le lit entre eux deux.

Cette solitude, j’ai cherché à la combler avec quelque chose de palpable. Je me suis mise à réclamer sans arrêt des câlins à ma mère, qui ne savait pas les donner, peut-être parce que personne ne le lui avait montré, ou peut-être pour une autre raison, ça n’a plus d’importance maintenant. Je la prenais dans mes bras, tout le temps, sans me lasser, dans l’espoir insensé qu’elle allait me serrer contre elle. Maman appelait ça "faire la meule" (réclamer incessamment quelque chose).

Plus tard, ce trou béant, j’ai voulu le combler avec de "l’amour". Faire l’amour. Voilà quelque chose de palpable. J’étais remplie, au sens littéral du terme. J’étais remplie, mais dès que ça s’arrêtait je me sentais encore plus seule. J'étais amoureuse, pleine de désirs. Mais j'étais aussi pleine de vide. Un vide intersidéral.

Je me rappelle un jour, mon amant venait de partir. Je me suis adossée contre le mur, comme en état de choc. J’étais littéralement vidée de quelque chose, mais je ne savais pas de quoi. J’ai glissé le long du mur sans m’en rendre compte, je me suis retrouvée assise par terre, avec ce truc qui béait sur le monde. Il fallait que je referme tout jusqu’à ce qu’il revienne, mes yeux, mon cœur, mon corps, tout. Je n’y survivrais pas.

Bien entendu j’y ai survécu, mais uniquement à ce prix: me remplir, me remplir "d’amour", inlassablement. Enfin, ce que j’appelais l’amour, ce qu’on appelle l’amour.

Aujourd’hui, quand me vient cette sensation glaciale, cette impression que rien ne pourra jamais apaiser ce froid au cœur, je me roule en boule et j’attends. J’attends parce que je sais maintenant que ça va passer. Je m’installe dans ma solitude, pas celle qui fait mal, non. L’autre, celle qui est mon amie, celle qui ne me laissera jamais tomber. Je lui fais un petit nid douillet et chaud. Je lui raconte des histoires. Je lui parle de maman, la maman dont je ne lui avais jamais parlé, la maman qui, comme moi, savait ce qu'est la solitude ..

Ce qui m’amène tout naturellement à aborder un thème qui est beaucoup revenu dans vos mots, au milieu de toutes vos louanges devant lesquelles je me suis efforcée de paraître impassible alors que vous les répandiez devant moi à pleines brassées.

Merci, merci encore.

Le blog.

Avoir un blog fait que les écrits qui autrefois restaient dans un tiroir peuvent être, si on le souhaite, mis à jour. Mais le blog est un endroit où ceux qui lisent ont la possibilité de s’exprimer, échanger et par là-même enrichir l'auteur(e). Les nombreux contacts à autrui font grandir, j’ai eu l’occasion de l’expérimenter et je le vérifie jour après jour dans mes contacts avec vous. Pour lui permettre de vivre, ça vous le faites vivre ! C’est vous qui m’encouragez, me redonnez confiance en moi, grâce à vous mon écriture gonfle! Parfaitement: j'ai une écriture gonflante!

Sur mes premiers blogs je me posais la question de savoir ce que je pouvais dire ou ne pas dire. Je ne savais pas encore qu’un blog ne dépend pas seulement de son auteur, qu‘il finit par avoir sa vie propre. Il y a sur mes blogs (enfin, ceux qui ne sont pas passés à la trappe) des témoignages parfois poignants, que je lis et relis avec un respect infini et une grande reconnaissance pour votre confiance. C’est comme si, à chaque fois, il se passait quelque chose de grand, dans lequel chacun peut se reconnaître. Vous n’avez pas la moindre idée du bien que cela a pu me faire, que cela me fait encore, vous ne savez pas l’enrichissement que ces échanges m’apportent, ce sont des moments où l’on grandit, où l’on vibre aux émotions, où on est en prise avec la solidarité. Dans ces moments-là j'ai des frissons partout. Barje, la nana ! Oui je sais.

M’en fous.

Pourtant au début, mon blog était plutôt "un blog de filles" avec des crises de rigolades qui resteront longtemps, je crois, dans les annales. Une pensée compatissante pour les rares mecs alors échoués "dans cette galère" par hasard! C'était pour moi une sorte d’exutoire, mais pas du tout comme ce que vous pouvez lire aujourd’hui, il n’y avait rien de grave, jamais, seulement de la dérision, ou plutôt de l’autodérision.

Et puis la vie nous rattrape avec ses mauvais tours, aucun ni aucune n’est épargné pas vrai ?

Après avoir perdu mon père d’un cancer fulgurant en 2000, mon oncle et mon beau-frère en 2002, j’ai perdu ma mère en 2007 d’un cancer tout aussi fulgurant et ma manière d’écrire s’est définitivement modifiée. Je ne pouvais plus écrire comme avant, les tirades humoristiques qui me sortaient toutes seules étaient complètement taries.

À cette période je l’avoue, le "virtuel" est devenu mon refuge. Car oui, nous sommes bombardés de moyens dits de communication les plus sophistiqués qui soient. Et pourtant, jamais nous n’avons été aussi seuls. Je parle d’isolement, pas de la "positive solitude". Cela est valable autant pour les personnes vivant seules que pour les personnes vivant en couple ou en famille : nous éprouvons tous et toutes un sentiment de solitude insupportable, que ce soit par moments ou tout le temps. Ça, c’est la vraie vie.

Peut-être qu’écrire, dessiner, jouer de la musique ou tenir un blog permet juste de l’oublier un instant?

 

Encore une fois je me suis laissée entraîner par les mots, je vous en ai collé toute une tartine.

C’est votre faute aussi! Je vous imaginais, en face de moi, autour de moi, vous que je connais, et vous maintenant les silencieux sortis de votre tannière pour me dire des choses importantes, des choses de vous, de votre vie. Alors que, vous savez quoi ? J’étais juste venue vous dire une chose, une toute petite chose : il y a deux jours, en même temps que la neige, un ange s’est posé sur le rebord de la fenêtre, aussi léger qu’un flocon, un ange porteur d’un message :

la vie est belle!

 

DSCN4988a

 

29 janvier 2019

Que ferais-je sans vous?

20170121_091502a

Chers amis,

que ferais-je sans vous, qui arrivâtes un jour sur mon blog en croyant y trouver des recettes de tricot et de tarte aux pommes sans pommes, et qui constatant la méprise (je vous en demande humblement pardon, à genoux et à deux mains) ne vous en êtes néanmoins pas détournés ? Vous qui lisez avec sollicitude mes trucs les plus abstrus et êtes nonobstant toujours là pour moi ? (surtout Émilia qui ne veut pas rater un seul épisode)?

Alors, mes chouchous, mes nounous, mes nonos je me jette vers vous à grandes enjambées silencieuses tel le héron gracieux que je sais être à mes heures perdues pour vous dire

merci.

Merci pour vos caresses (comme on dit à Québec), pour votre sympathie, pour votre empathie - là, je marque une pause et je prends un Kleenex, chrrrrrttt! oui, parce que non, bon d’accord je suis émue mais si je me mouche, c’est surtout parce que j’ai chopé un truc, c’est printanier paraît-il, je ne fais jamais rien comme tout le monde !

Oui donc je disais, merci, merci de tous vos mots sur les deux précédentes notes ! Je viendrai vous répondre dès que possible et pour vous faire patienter, voici une photo merveilleuse, que j’avais prise avec mon téléphone vu que c’était après que mon APN ait coulé * (d’ailleurs, n’est-ce pas insensé que les appareils d’aujourd’hui ne savent pas encore nager ?)

20170217_090551a

C’est dans un petit coin de Bourgogne, là où habitait mon fils qui, comme vous le savez maintenant, déménage tous les ans, j’ai donc un vif intérêt à photographier les endroits avant qu’il ne les quitte !

20170217_171954a

20160716_203641a

Avec une spéciale dédicace à Marie!

Belle journée à vous,

je vous embrasse! ☀☀☀

 

 

27 janvier 2019

Comme dans les dessins animés

Bonjour à vous,

je viens de lire en simultané deux messages d’amies, l’un de Marie en commentaire (enfin là je parle de Marie Bougeotte, parce que j’ai une autre Marie qui me dit aussi toujours des trucs qui me réconfortent, ce qui tend à prouver que les Marie sont géniales)(les Chinou aussi d’ailleurs, tout comme les Vi et tous ceux qui m’aiment !)

Bon, là il faut que je m’arrête une seconde pour retrouver le début de ma phrase..

Voilà : je viens de lire deux messages, et du coup je me dis qu’il va falloir que je vous donne une explication, en plus de vous dire merci. Merci mes chéris, merci mes petits canards, merci mes canichous pour tous vos commentaires d’hier !

Alors voilà : quand je dis "j’ai envie de supprimer mon blog", ce n’est pas forcément que j’ai envie de supprimer mon blog (je vous rappelle que je suis une femme, et que comme toute femme, lorsque je dis blanc, je veux parfois dire gris, ou encore noir, tout dépend du contexte).

"J’ai envie de supprimer mon blog", c’est plutôt une métaphore pour dire que je me sens mal, que j’ai envie de détruire quelque chose, un peu comme quand j’étais jeune fille et que mon père m’interdisait d’aller voir mon amoureux, jamais je n’aurais osé lui désobéir alors à la place je pleurais toutes les larmes de mon corps (comme dans les dessins animés, voyez, mes larmes giclaient de partout) en faisant des confettis avec mes mouchoirs en tissu, ou je tailladais mes magnifiques cheveux longs avec une paire de ciseaux (le truc c’est qu’il fallait que j’attende qu’ils repoussent pour recommencer).

Donc, pas de panique, j’ai envie de supprimer mon blog mais ça va passer. En plus ce n’est même plus drôle, parce que maintenant on ne peut supprimer que le contenu du blog. L’espace reste toujours, tout vide, et c’est encore plus déprimant.

Évidemment, il reste l’option de mettre le feu à mon PC. Mais n’est-ce pas un peu radical ?

Donc voilà, tant pis pour mes mots coincés (qui a dit : "Qu’est-ce que ça serait s’ils ne l’étaient pas ?"), on va attendre que ça se décoince. C’est quand même moins pire que par téléphone – oui, parce que ça marche à l’oral aussi, c’est-à-dire que je ne peux pas parler non plus. Je décroche, et rien ne sort. Il n’y a que mon fils qui ne se formalise pas, c’est l’avantage des introvertis !

Bien alors sinon je me disais qu’à défaut d’écrire, j’allais mettre des photos. Sauf que sans appareil photo c’est assez limité, ou alors je fouille dans mes vieilles ? Oui, je vais faire ça.

Allez hop, une que j’aime bien, un jour que j’avais déliré avec mon fils on s’était pris en photo tous les deux avec le retardateur !Voilà, je vous souhaite une très bonne journée !

Smouiiiiiiiich!

26 janvier 2019

Le tout-tout numérique

P_20190123_150057a

J’ai envie de supprimer mon blog. Il y avait longtemps !

Avant, j’arrachais les pages de mes cahiers pour les jeter au feu ou je chiffonnais mes feuilles laborieusement tapées à la machine. Mais maintenant, hein ? Que me reste-t-il ? Que nous reste-t-il, à nous pauvres victimes du tout-tout numérique? À quoi pensent ceux qui inventent ça ? Se sont-ils seulement penchés sur les frustrations que ça occasionne? Tu parles !

Ce qui m’intrigue, ce que j’aimerais vraiment comprendre, c’est pourquoi, POURQUOI, ôôô pourquoi ? Pourquoi cette envie, ce malaise soudain ? Ça m’énerve !

Le pire, c’est que non seulement "supprimer" ne me soulage pas, mais en plus, il faut que je me retienne de cliquer n’importe où sur n’importe quoi !

Pffff .. Typiquement le genre de question qu’on se pose quand on a l’assiette remplie, un toit sur la tête et de l’eau chaude - enfin tiède et au compte-gouttes,  mais  bon, c’est mieux que rien !

Hein mes canards ?

Dur dur la vie sans eau, hein ?

 

P_20190123_150205a

 

25 janvier 2019

C'est vilain

P_20190124_164102a

 

Hier, je suis allée passer une mammo de contrôle,  chose que je repousse depuis un an déjà. Je sais, c’est vilain... J’ai reculé, j’ai reculé, novembre est arrivé et je me suis dit que j’allais passer Noël tranquillou et que je la ferai en janvier. J’ai donc pris mon rendez-vous au début du mois et ensuite j’ai essayé de ne plus y penser, mais vous savez tous et toutes ce qu’il se passe quand on cherche à ne pas penser à quelque chose. Du coup, mardi en allant au yoga avec ma nouvelle copine je lui en avais parlé (oui je sais, c’est n’importe quoi, d’habitude je raconte ma vie seulement ici, et bien voilà que maintenant je me mets à parler aussi ailleurs!).

Bref.

Copine compatit, elle est comme moi, épaisse comme une allumette, devant c’est la morne plaine alors elle imagine très bien.

Hier, me voilà donc sur le lieu de toutes mes angoisses. En plus, le centre de séno se trouve à l’hôpital où ma mère est morte. Alors revenir dans ces lieux où je suis allée tous les jours, tous les derniers jours de ma mère, c’est difficile.

Enfin passons, Maman s’en fout, ça fait belle lurette qu’elle n’y est plus et qu’elle me cligne de l’œil entre deux nuages joufflus.

Me voilà donc devant la manipulatrice, une femme adorable qui a le don de détendre l’atmosphère, de compatir, de faire attention… Elle vient me chercher, "Mais je vous reconnais vous !" (en même temps, comment pourrait-on m’oublier ?), elle enchaîne en constatant avec un air dépité que je n’ai pas grossi des seins et en m’annonçant que je vais inaugurer une toute nouvelle machine. Vraiment, c’est trop d’honneur ! Son appareil fait aussi mal que l’autre, mais elle avait l'air si contente de me montrer son nouvel appareil que je souffre en silence, je ne voudrais pas lui faire de peine!

Après quoi, elle me demande de retourner dans la salle d’attente (jusqu’à maintenant je restais en cabine jusqu'à ce qu’elle vienne me chercher pour l’échographie; une fois, j’y ai passé trois quarts d’heure!! Je m’étais demandé si on ne m’avait pas oubliée !)

Pour ce qui est de l’écho, je m’attendais à avoir une réflexion désagréable de la part de la sénologue qui m’avait donné rdv l’an passé, suite à la biopsie de 2017.. Même pas ! Elle m’a dit que j’avais bien fait puisqu’il n’y a plus rien!

En rentrant j’ai appelé Copine pour lui annoncer la bonne nouvelle, de fil en aiguille je lui ai raconté la fois où j’étais restée coincée ¾ d’heure dans la cabine et on s’est bien marré ! (CLIC)

P_20190124_155711a

 

Je vous souhaite à tous une bonne journée !

21 janvier 2019

Les incompris du bedon

corset

J'adore les dessins de Gil Elvgren!

Exercice d'écriture proposé par Lakevio

 

Chers amis,

je sais, ça va vous faire mal, mais il faut que je vous dise que je suis victime d’un problème grave, que dis-je, grave, gravissime !! Ce problème me tient par la taille, par le ventre et même en dessous, un peu comme les divinités préhistoriques, si vous voyez ce que je veux dire. Des kilos en trop et tout est surpeuplé !

Seulement voilà, chaque fois que j’en parle à mon médecin, il m'éclate de rire à la face en me brandissant mon IMC comme si c’était la bible du bien-être. Puisque je rentre dans son tableau à la case "poids normal pour cette taille", il se fiche pas mal que j’ai la forme d’un triangle et non plus d’un X comme autrefois !!!

Oui, car figurez-vous qu’il n’y a pas que les livres qui me sautent dessus : les gâteaux aussi ! Et le chocolat ! Plein ! Si vous voyiez les regards éplorés que me jettent les pâtisseries à travers la vitrine de la boulangerie ! Je vous jure que c'est vrai, elles m’appellent de leurs petits yeux suppliants : "Ambre! Ambre! Viens nous manger!"

Que suis-je censée faire ? Les laisser rassir ? Pauvres choutes! J’ai du cœur, moi, quand même !

Au lieu donc de me laisser aller au désespoir, j'ai pris le parti de mélancolie active pour autant que j'ai la puissance d'activité, ou en d'autres termes je préfère la mélancolie qui espère et qui aspire et qui cherche à celle qui, morne et stagnante, désespère.

Ainsi, pour me soutenir dans cette épreuve, j’ai décidé de fonder un club.

Bon évidemment pour l’instant je me sens un peu seule, vu que je suis le seul membre. Mais ça ne fait rien, je saurai rester digne dans l’adversité ! Jamais je ne me laisserai tomber ! J’écouterai mes récriminations sans faillir ! Et même, même, je vais tester des trucs pour me désintoxiquer du sucre et je me dirai si ça marche ! Et je me cacherai là, à te regarder et à t'écouter, laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre, l’ombre de ton chien.... Heu, MAIS QU'EST-CE QUE J'RACONTE, ENCORE??

Oui, et donc, je serai toujours là pour moi!

Bon allez, hop hop! Je vais me manger un petit chou à la crème pour fêter ma grande décision !

20 janvier 2019

Le plus merveilleux moment qui soit

P_20190118_155046a

les champs derrière chez moi

(c'était vendredi et il faisait encore beau)

Depuis hier, le froid est arrivé. J’ai étrenné la belle écharpe bleue toute douce que ma fille aînée m’a offert à Noël. À part ça il a fallu que je me motive un max pour aller nager parce qu’il tombait une sorte de pluie verglacée, à moins que ce soit de la neige fondue. Mais j’ai pu constater maintes fois que dans tous les cas je me sens super bien en sortant et c’est tout-à-fait ce qu’il s’est passé !

Ensuite j’ai eu envie d’aller traîner dans la galerie marchande du Leclerc où aucun livre ne m’a sauté dessus. Quand bien même, il n’aurait pas eu gain de cause cette fois, vu la file de malade qu’il y avait aux caisses. Ça se voit que 1) on était samedi et 2) c’est les soldes !

Après quoi je suis rentrée tranquillou, en pensant à ce que nous a dit la prof de yoga mardi : le moment présent est le plus merveilleux moment qui soit. Le passé ne reviendra jamais, le futur n’est composé que des films que se fait notre mental, donc il n’existe pas. Il n’y a que le présent qui existe. Mon présent d’hier qui est maintenant passé était une pluie glaciale qui tombait, en même temps que la nuit, c’est vrai que c’était merveilleux. J’aime bien le moment où le jour décline et où les lumières s’allument petit à petit.

Comme j’allais avoir vingt minutes d’attente sur le quai de gare, je me suis arrêtée à la boulangerie pour m’acheter une petite galette. J’ai pensé à Délia : la fève était une adorable petite vachounette. Je l’ai ajouté à mes autres fèves – oui, je collectionne les fèves, et j’en ai des magnifiques !

Voilà. J’espère que pour vous le week-end se passe bien.

En ce qui me concerne, quoiqu’au départ rebutée par le thème de l’exercice d’écriture chez Lakévio (la mélancolie et le désespoir), j’ai finalement réussi à pondre quelque chose (qu’est-ce qu’on va se bidonner !)

À part ça, j’ai envie de faire un gâteau (Ben quoi ? Ce n’est pas parce qu’on n’est pas douée pour faire les choses qu’on n’a pas envie de les faire !)

Je vous souhaite un très bon dimanche !

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

Publicité
Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité