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Un peu de silence ..
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31 janvier 2019

Aussi léger qu'un flocon

Ça me surprend toujours de croiser l’expression la vraie vie, par opposition à ce qui se passe ici, comme si la virtualité était quelque chose d’irréel, d’inconsistant, quelque chose qui n’existe pas et dont presque, presque, il faudrait avoir honte.

Il est vrai que dans les relations dites réelles, on est face à un interlocuteur en chair et en os, un être présent, visible. On peut même le toucher, mais à quelques exceptions près, cette personne en chair et en os, on ne la touche pas. Ni au propre, ni au figuré. Parce que dans la vraie vie, on dit rarement les folies, les doutes et les peines. Dans la vraie vie, on flotte au gré des courants. Et paradoxalement, si on ne se noie pas, c’est parce nous nous sommes tenus les uns aux autres. Vous, moi. Nous qui "n’existons pas". On traverse les choses ensemble, et on se sent moins seul.

Seul, seule. Vous voyez ce que je veux dire.

Cette sensation de solitude, je l’ai découverte toute petite. Je m’endormais tous les soirs en pleurant, et il y avait ce paradoxe étonnant de la présence de ma petite sœur dans le lit juste à côté du mien, puisque nous partagions la même chambre, de mes parents et de mon frère tout près (nous habitions un très petit logement et mes parents laissaient toujours les portes ouvertes), il y avait donc cette présence des miens, que j’aimais envers et contre tout, et ce sentiment diffus de solitude lancinante, qui me réveillait dans des cauchemars tels que mon père me prenait pour me recoucher dans le lit entre eux deux.

Cette solitude, j’ai cherché à la combler avec quelque chose de palpable. Je me suis mise à réclamer sans arrêt des câlins à ma mère, qui ne savait pas les donner, peut-être parce que personne ne le lui avait montré, ou peut-être pour une autre raison, ça n’a plus d’importance maintenant. Je la prenais dans mes bras, tout le temps, sans me lasser, dans l’espoir insensé qu’elle allait me serrer contre elle. Maman appelait ça "faire la meule" (réclamer incessamment quelque chose).

Plus tard, ce trou béant, j’ai voulu le combler avec de "l’amour". Faire l’amour. Voilà quelque chose de palpable. J’étais remplie, au sens littéral du terme. J’étais remplie, mais dès que ça s’arrêtait je me sentais encore plus seule. J'étais amoureuse, pleine de désirs. Mais j'étais aussi pleine de vide. Un vide intersidéral.

Je me rappelle un jour, mon amant venait de partir. Je me suis adossée contre le mur, comme en état de choc. J’étais littéralement vidée de quelque chose, mais je ne savais pas de quoi. J’ai glissé le long du mur sans m’en rendre compte, je me suis retrouvée assise par terre, avec ce truc qui béait sur le monde. Il fallait que je referme tout jusqu’à ce qu’il revienne, mes yeux, mon cœur, mon corps, tout. Je n’y survivrais pas.

Bien entendu j’y ai survécu, mais uniquement à ce prix: me remplir, me remplir "d’amour", inlassablement. Enfin, ce que j’appelais l’amour, ce qu’on appelle l’amour.

Aujourd’hui, quand me vient cette sensation glaciale, cette impression que rien ne pourra jamais apaiser ce froid au cœur, je me roule en boule et j’attends. J’attends parce que je sais maintenant que ça va passer. Je m’installe dans ma solitude, pas celle qui fait mal, non. L’autre, celle qui est mon amie, celle qui ne me laissera jamais tomber. Je lui fais un petit nid douillet et chaud. Je lui raconte des histoires. Je lui parle de maman, la maman dont je ne lui avais jamais parlé, la maman qui, comme moi, savait ce qu'est la solitude ..

Ce qui m’amène tout naturellement à aborder un thème qui est beaucoup revenu dans vos mots, au milieu de toutes vos louanges devant lesquelles je me suis efforcée de paraître impassible alors que vous les répandiez devant moi à pleines brassées.

Merci, merci encore.

Le blog.

Avoir un blog fait que les écrits qui autrefois restaient dans un tiroir peuvent être, si on le souhaite, mis à jour. Mais le blog est un endroit où ceux qui lisent ont la possibilité de s’exprimer, échanger et par là-même enrichir l'auteur(e). Les nombreux contacts à autrui font grandir, j’ai eu l’occasion de l’expérimenter et je le vérifie jour après jour dans mes contacts avec vous. Pour lui permettre de vivre, ça vous le faites vivre ! C’est vous qui m’encouragez, me redonnez confiance en moi, grâce à vous mon écriture gonfle! Parfaitement: j'ai une écriture gonflante!

Sur mes premiers blogs je me posais la question de savoir ce que je pouvais dire ou ne pas dire. Je ne savais pas encore qu’un blog ne dépend pas seulement de son auteur, qu‘il finit par avoir sa vie propre. Il y a sur mes blogs (enfin, ceux qui ne sont pas passés à la trappe) des témoignages parfois poignants, que je lis et relis avec un respect infini et une grande reconnaissance pour votre confiance. C’est comme si, à chaque fois, il se passait quelque chose de grand, dans lequel chacun peut se reconnaître. Vous n’avez pas la moindre idée du bien que cela a pu me faire, que cela me fait encore, vous ne savez pas l’enrichissement que ces échanges m’apportent, ce sont des moments où l’on grandit, où l’on vibre aux émotions, où on est en prise avec la solidarité. Dans ces moments-là j'ai des frissons partout. Barje, la nana ! Oui je sais.

M’en fous.

Pourtant au début, mon blog était plutôt "un blog de filles" avec des crises de rigolades qui resteront longtemps, je crois, dans les annales. Une pensée compatissante pour les rares mecs alors échoués "dans cette galère" par hasard! C'était pour moi une sorte d’exutoire, mais pas du tout comme ce que vous pouvez lire aujourd’hui, il n’y avait rien de grave, jamais, seulement de la dérision, ou plutôt de l’autodérision.

Et puis la vie nous rattrape avec ses mauvais tours, aucun ni aucune n’est épargné pas vrai ?

Après avoir perdu mon père d’un cancer fulgurant en 2000, mon oncle et mon beau-frère en 2002, j’ai perdu ma mère en 2007 d’un cancer tout aussi fulgurant et ma manière d’écrire s’est définitivement modifiée. Je ne pouvais plus écrire comme avant, les tirades humoristiques qui me sortaient toutes seules étaient complètement taries.

À cette période je l’avoue, le "virtuel" est devenu mon refuge. Car oui, nous sommes bombardés de moyens dits de communication les plus sophistiqués qui soient. Et pourtant, jamais nous n’avons été aussi seuls. Je parle d’isolement, pas de la "positive solitude". Cela est valable autant pour les personnes vivant seules que pour les personnes vivant en couple ou en famille : nous éprouvons tous et toutes un sentiment de solitude insupportable, que ce soit par moments ou tout le temps. Ça, c’est la vraie vie.

Peut-être qu’écrire, dessiner, jouer de la musique ou tenir un blog permet juste de l’oublier un instant?

 

Encore une fois je me suis laissée entraîner par les mots, je vous en ai collé toute une tartine.

C’est votre faute aussi! Je vous imaginais, en face de moi, autour de moi, vous que je connais, et vous maintenant les silencieux sortis de votre tannière pour me dire des choses importantes, des choses de vous, de votre vie. Alors que, vous savez quoi ? J’étais juste venue vous dire une chose, une toute petite chose : il y a deux jours, en même temps que la neige, un ange s’est posé sur le rebord de la fenêtre, aussi léger qu’un flocon, un ange porteur d’un message :

la vie est belle!

 

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Commentaires
A
Mon premier blog je l'ai commencé pour combler l'attente anxiogène des heures et des nuits passées à l'hôpital à côté de mon compagnon lors de ses séances de chimio… Mais mon blog ne parlait jamais de ces moments mais plutôt de tous les autres belles choses que je vivais. <br /> <br /> J'écris surtout sur l'amour qui rempli ma vie, alors ici ou là il est question des hommes qui ont embelli ma vie, ou des enfants qui m'émerveillent toujours, mais d'autres sujets qui me nourrissent d'amour. J'ai toujours aimé écrire mais jamais de journal intime.<br /> <br /> Je n'ai jamais ressenti la solitude, que ce soit au sein de ma famille, ou même depuis que je vis seule. <br /> <br /> De même, je préfère de loin comme Daniel, la communication réelle, celle dont tu parles au début de ton billet 'la vraie vie". Mais comme tu le dis aussi, cela n'est pas toujours possible.<br /> <br /> Bien entendu qu'il y a de la vie réelle même ici sur les blogs, mais il y a tout de même un espace important entre ces deux mondes parallèles qui ne peuvent se rejoindre parfois en face à face !!<br /> <br /> Cela ne m'empêche pas d'apprécier les rencontres qui se font sur le fil des blogs et de partager avec grand plaisir de très beaux instants. Comme je l'ai déjà dit sur une autre page, le lien se forge autour des commentaires qui sont de véritables échanges … <br /> <br /> C'est le cas depuis que je suis venue chez toi. Je n'avais pas d'invitation, mais je me suis laissée happée par ta musique qui nous emmène à sa suite au travers de tes moments de vie, d'histoires, de ton imagination si fertile…<br /> <br /> Ta rencontre est une très agréable découverte pour moi.<br /> <br /> Que ce dimanche soit des plus agréable.
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L
Je me demande si ce n'est pas le côté abstrait du virtuel qui fait qu'on a tendance à l'opposer au réel. <br /> <br /> Dans une communication directe, d'humain à humain face à face, participent tous les sens. Dans la communication écrite il y a l'objet papier, qu'il soit lettre ou livre. C'est d'ailleurs pour ça que j'aime si peu le téléphone où la communication se résume à la voix. <br /> <br /> Curieusement en revanche le net m'indispose peu. Il me semble qu'on peut lire, au travers des mots choisis, de la sincérité (ou de l'insincérité) du ton, à quel type de personne on a affaire. Evidemment, certain(e)s avancent masqué(e)s. Je ne crois pas que ce soit si important, ils se débusquent eux-mêmes un jour ou l'autre.<br /> <br /> Je lis les blogs comme je lis les livres. Il faut que j'y trouve quelque chose qui parle à ma sensibilité, à ma culture, à mon esprit. Qu'il m'émeuve ou qu'il me titille. Qu'il me pousse à réfléchir. Qu'il me fasse rire, ou pleurer. Qu'il m'énerve aussi, ça peut. <br /> <br /> Je me reconnais dans ce que tu dis de l'enfance, l'isolement, le vide et les marques d'amour qu'on quémande...<br /> <br /> On s'en sait guérie quand on a transformé l'isolement en solitude assumée, savourée parce que "rassasiante"...<br /> <br /> Et je vais m'arrêter là parce que sinon j'y serai encore demain matin...<br /> <br /> Merci pour cette splendide page de réflexion.<br /> <br /> Je t'embrasse ♥
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D
Je préfère la communication réelle mais j'avoue que le virtuel a son charme. Il est rempli de mystères et il laisse place à l'imagination. Tous mes lecteurs je les imagine, je vois leur physique, je m'interroge sur leur vie.
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Q
C'est une référence qui peut être intéressante, mais toujours à prendre avec des pincettes. Robin NORWOOD, ces femmes qui aiment trop (et la sous - question, pourquoi sont elles attirées par des hommes qui ne leur conviennent pas). Malgré tout, un cas n'est pas l'autre ....................
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Q
Il y a beaucoup à commenter dans ton article... Oui, on a souvent débattu de cette vie réelle et de la vie virtuelle. Le hasard fait qu'à de rares exceptions près, les personnes que je côtoie dans la vie réelle vont très peu sur internet... Ne tiennent pas de blog, certaines étant simplement connectées à facebook, et tenant leur page à jour - ou pas. <br /> <br /> <br /> <br /> Le blog est une vie assez agréable. Moins déprimante que facebook, je le reconnais (où on lit vraiment vraiment de tout, et pas toujours du meilleur), (dans les groupes par exemple, ce n'est pas parce qu'on a des centres d'intérêt commun qu'on voit les chose de même) ....... Le blog permet d'être plus sélectif et d'aller là où l'on a envie, de commenter ou pas. <br /> <br /> <br /> <br /> On rencontre aussi parfois les autres blogueurs, mais ce n'est pas forcément facile. Au départ, j'étais sur une plate-forme belge, bruxelloise même, et c'était très à la mode de bloguer. Il y a eu de rencontres à plus ou moins grande échelle. Je suis encore en contact avec une ou deux personnes mais on ne se voit pas beaucoup (dans la vie réelle).<br /> <br /> <br /> <br /> Evidemment, pour la France, c'est différent, il y a de grandes distances. C'est vrai aussi qu'on peut parfois se faire "mal", à travers les blogs - je pense justement que c'est quand il y a un mélange vie réelle et vie virtuelle... Il peut y avoir de la manipulation (pas toujours volontaire) et sur le moment, il est difficile de voir clair. Je me suis parfois trompée... <br /> <br /> <br /> <br /> Tant il est vrai que derrière les mots et l'écran il y a de vraies personnes... En chai et en os. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce que tu expliques dans la première partie de ton article me fait penser à un livre que j'ai retrouvé dans ma bibliothèque, il n'y a pas longtemps. "Ces femmes qui aiment trop". Je ne sais plus l'auteur (une thérapeute américaine). Il est dans la collection J'ai lu (deux volumes réunis en un livre).<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne écriture à toi. J'aime beaucoup ta spontanéité o:)))
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M
Cette intro pourrait être le début d'un nouveau livre touchant, émouvant et tellement réaliste.On passe presque tous et toutes par ces étapes et ces moments de solitude. Que rajouter à tout ce qui à été dit? Rien de plus, tout à été dit et que je partage.L'écriture est une bonne amie et une bonne thérapie gratuite en plus.<br /> <br /> La vie est ainsi faite de hauts et de bas on ne peut rien y changer. Alors après la descente il faut remonter. Virtuel ou pas le constat est là, la communication et le partage sont indispensable pour avancer. Grosses bises et bon retour parmi nous.
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D
Bonjour Ambre. Je crois que parler de la vraie vie c'est parler de la vie. Il me semble que c'est ce qui se fait ici (sur nos espaces dits blogs). Parler de sa vie, parler de soi, n'a rien à voir avec un conte de fée ou pas (de fée) qu'on raconterait, une histoire qui n'existerait pas. C'est ça le virtuel, quelque chose qui n'existe pas, non ? Je suis surprise moi aussi de l'utilisation de ces termes "vraie vie, virtuel, pour parler de nous, de nos propres existences. De nos vécus de nos ressentis. Les personnages de jeux vidéo sont des virtuels, mais pas nous ! Et si eux n'ont pas besoin d'amour, nous ne vivons que parce qu'il existe ce sentiment. Je pense qu'on ne peut pas vivre sans. Au mieux on survit. Alors continue de nous parler de toi de tes ressentis, de tes craintes de tes espoirs. Cela prouve que tu es bien vivante et nous qui te prêtons une oreille (au moins une !) sommes bien vivants aussi. Sur ce, je m'en vais vaquer à d'autres occupations qui n'ont rien de virtuel, ni de passionnant du reste, et te souhaiter une bonne fin de journée. Des bises.
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C
Je me reconnais tellement bien dans tes mots, quand ils parlent de ce vide existentiel qui nous fait chercher au dehors ce qui se trouve en nous...<br /> <br /> <br /> <br /> Quant aux personnes qu'on rencontre par le virtuel, elles sont bien vivantes, et dans la mesure où il y a un vrai partage, elles sont parfois bien plus vivantes et proches que les gens de l'entourage! <br /> <br /> Il arrive même qu'on se fasse mal par blogs interposés, et cette blessure est aussi grave que ce qui se passe parfois dans le "réel"<br /> <br /> Merci Ambre pour cette réflexion qui va loin!
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P
Envie de te coller des mots qui ne sont pas les miens, mais qui ressemblent aux tiens... <br /> <br /> <br /> <br /> "Partager ses bobos, sa désespérance, ses chagrins qui n'en seront sûrement plus demain, guéris d'avoir été lus, délivrés d'un silence pesant. Partager encore longtemps... Pour longtemps.<br /> <br /> J'ai envie de crier sur papier, j'ai envie de vous dire... Vos cris seront les miens le temps de leur lecture mais bien plus que cela, certains restent ancrés, ils ne partiront pas, s'installeront en moi, ils me changent, me transforment, si je peux évoluer c'est en lisant les autres, les yeux sur cet écran, les yeux sur vous, et plonger mon regard dans le vôtre, encore, encore, toujours plus loin, de ces regards profonds qui atteignent le coeur, de ces regards qui changent l'opinion....<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis heureuse aujourd'hui, je suis heureuse bordel, et la vie qui avance un peu grâce à vous, un peu grâce à ce blog, interactions sincères, touchantes, libératrices."<br /> <br /> <br /> <br /> Marie D.
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P
Pour moi mon blog a complètement transformé ma vie, et donc m'a profondément transformée moi, de part les rencontres que j'ai faites grâce à lui, qu'elles soient réelles ou virtuelles, qu'elles soient photographiques ou humaines. . <br /> <br /> Comme tu le dis, on grandit des autres...
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M
Je rejoins tous ces témoignages ! Je suis encore étonnée de ces amitiés, de cette écoute, de ce réconfort que j'ai découvert grâce à mon blog...
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S
Longue vie à ton blog !!!!!! Je viens de lire les témoignages ben c'est ben vrai ça dis donc !!!! Bisous de la nuit
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V
J'ai parfois plus vécu avec mon blog que dans la "vraie vie".ça, c'était quand ça n'allait pas dans ma vie, quand je ne pouvais pas parler à mon entourage. j'ai alors parlé à des gens inconnus qui me sont devenus très familiers, indispensables, bénéfiques, c'était devenu vital pour survivre et je m'en suis sortie. ;) <br /> <br /> Alors longue vie à ton blog ! ;)
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E
je suis du même avis que heure bleue..... j'ai commencé à écrire sur un blog d'abord pour le plaisir d'écrire et d'être lue ....puis les commentaires sont arrivés et j'ai apprécié ....puis je me suis aperçue avec surprise que je me suis sincèrement intéressée aux blogs de ceux (lles) qui venaient chez moi et qui parfois m'ont amusée et malheureusement parfois fait monter les larmes aux yeux lorsque le malheur les ont touchés. Je ne pensais pas que cette correspondance virtuelle pouvait devenir une amitié plus que virtuelle aussi mais certaine marque d'amitié m'ont prouvé le contraire...... les blogs .... c'est ...."chaleureux?" .. je crois que oui ! .....et ça vaut tous les psy ....alors épanche toi ...selon ton humeur du jour !
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A
Les personnes qui tiennent un blog au long cours (dont je suis) peuvent très bien se reconnaître dans ton texte, même si, et c'est bien évident, tu y parles de ton expérience propre…<br /> <br /> <br /> <br /> Le blog est un prolongement de soi. Un prolongement expressif. Pas nécessairement une rustine à la solitude pour ne pas trop se dégonfler, mais un mode d'expression et d'affirmation qui a sa spécificité, parce qu'il utilise le média écrit/Internet.<br /> <br /> C'est très différent qu'une expression vidéo, où il faut maîtriser l'oralité et la mise en scène. On est forcément moins profond, même lorsque l'on veut être authentique.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est une expression pour les autres, et aussi pour soi-même. En ce sens j'aime assez le qualificatif journal intime/extime.<br /> <br /> Mes blogs m'ont beaucoup aidé à approfondir ma pensée personnelle sur des sujets essentiels pour moi.<br /> <br /> <br /> <br /> Il me semble que l'expression de soi et sa connaissance sont extrêmement liés à l'écriture dont on ne saurait se passer.<br /> <br /> Dans ma pratique d'aide à la personne « en live » (pour reprendre cette expression contestable…), l'écriture n'était pas absente comme complément (voire comme préalable) indispensable à l'oralité.
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H
Un blog ce n'est pas si virtuel que ça, on se rencontre, on souffre pour les copines de blog qui ont un cancer, on continue à voir celles qui ont déserté, je téléphone parfois à une amie virtuelle, un blog c'est plein de vie et on apprend beaucoup des autres.
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S
Haha j'adore ton post et son petit ange qui nous envoient chez MarieK <br /> <br /> Virtuellement emportée un jour comme toi sur l'aventure blog ..... je ne m'en lasse pas ! <br /> <br /> Gros bisous du jour virtuel mais vrais (me voilà en train de t'envoyer avec la main un bisou sisi tu vois t'es pas seule à être un peu féléé du bocal hihi ) <br /> <br /> Belle journée
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B
Je m'entrefiloche les pieds avec les tutoiements et les vouvoiements, mille excuses.
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B
Je ne sais d’où était venue, cette idée que le blog, c’était virtuel, sans âmes et sans organes, comme si les gens avec qui on échangeait dans le passé, nos correspondances, nos lettres, étaient irréels. Quelle idée saugrenue véhiculée à travers internet, dans tous les réseaux sociaux et qui a fait tellement de chemins et des dégâts et même qu’on acceptait cette idée sans y comprendre niet.<br /> <br /> Non, on ne peut loyalement écrire à quelqu’un qui nous répond, et même avec tant de mots échangés et que même parfois on rencontre en chair et en os, pour continuer à délirer sur une chose aussi vieille que le monde, l’écriture épistolaire, et aujourd’hui internet avec tout le toutim.<br /> <br /> Votre texte est magnifique Ambre<br /> <br /> Bien à toi
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M
Merci Ambre, tout simplement merci :-D<br /> <br /> Magnifique texte avec une chute... angélique, tout en douceur. La photo donne une dimension véritablement céleste à ce petit ange ♥<br /> <br /> Gros bisous et très belle journée.
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