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28 février 2018

Pluie de neige

27 fev 12h gare

Nous partîmes de chez moi et par un prompt hasard,

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Nous nous vîmes enneigés en arrivant en gare,

27 fev 14h 1r

27 fev 14h03 0

Les flocons, dont le nombre augmentait à toute heure,

27 fev 14h03 1

Se couchent contre terre, et sans faire aucun bruit

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Passent une bonne part d'une si belle nuit. du trajet jusqu'à Paris.

DSCN3590a

Aussitôt mes enfants montés dans le train

27 fev 14h13 1

Le soleil de nouveau brille avec entrain..

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28 février 2018

Pluie de neige (2)

27 fev 13h59 2

21 février 2018

Comme si c'était mon genre

P1030730

Ce sont les vacances scolaires. J’aime bien les vacances, ça veut dire que la piscine est ouverte tous les jours et toute la journée : le pied intégral ! En revanche, ça veut dire aussi que les enfants sont en vacances ! Pf. À quoi pensent les monos de centre aéré ? Pardon : les animateurs en accueil collectif de mineurs, lorsqu’ils se pointent tous ensemble pour venir nager au même moment que moi ?? À croire que tous les centres de loisirs de toutes les communes voisines se sont donnés rendez-vous à la même heure! C'est fou ça !

Vous savez quoi ? Hier j’ai déposé une réclamation : au vu de ma fidélité et de ma constance depuis tant d’années – je vais nager toute l’année, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige – je réclame un créneau horaire entièrement à moi réservé. N’est-ce pas le moins qu’on puisse faire ? (Je me demande pourquoi, à l’accueil, ClaOdio (c’est son p’tit nom) m’a regardée comme si j’avais fumé la moquette) (Ça se voit que ce n’est pas lui qui nage à l’heure où il vous tombe des paquets entiers de gamins sur la tête !)

Enfin bref. Je vous tiendrai au courant des suites de mes doléances (je sais, je suis foncièrement optimiste).

Bien alors à part ça, j’ai fait une grande découverte ce matin en lisant un de vos commentaires : "Vider totalement sa tête de toutes pensées en regardant la flamme d'une bougie, ça dure... le temps que ça dure.. S'ancrer dans le moment, concentrer son attention sur une seule tâche, et laisser le négatif, le ressentiment ou autre s'envoler, ça, ça fait du bien" (en oWally dans le texte).

Si méditer en faisant quelque chose c’est cela (et qu’en plus ça fait du bien) pourrait-on dire que je médite en nageant ? Car quand je nage je suis très concentrée (surtout en ce moment ! Un coup de jambe ou de bras est si vite arrivé !!). Tiens, ça me rappelle une anecdote que mes petits nouveaux chouchous lecteurs ne connaissent pas. Vous voulez que je vous la raconte ? Allez, on va dire oui !

C’était quand mes petits-fils n’étaient pas encore devenus ces grands machins dégingandés qui me dépassent tous d’une tête (même le plus jeune) et qui s’esclaffent quand je veux changer leurs chaussettes mouillées en exhibant un malheureux 41 dans lequel plus aucun de leurs pieds ne rentre. C'était à une époque où ils avaient encore besoin de leur mamy qui les émerveillait avec des histoires de fée bleue, d’Olentzero et de Big Mac pour Cendrillon (j’ai dû revisiter le conte pour les intéresser à l’histoire).

Or donc, ce jour-là, nous nagions tous les trois, enfin plutôt, je nageais, munie autour du cou des bras du plus petit en guise de cape (enfin, du cadet coquet, exactement, le plus petit n’étant pas né). Il pouvait avoir 2 ou 3 ans, et son aîné (4 ans) se tenait accroché au bord de la piscine, quand saisi d’impulsivité (de qui tient-il ça ? Je ne vois vraiment pas), il me bondit dessus sans prévenir dans le but évident de se faire, lui aussi, promener dans l’eau par sa mamy bien-aimée. Sous l’effet du poids de la joie, je coule à pic. Mes deux garçonnets très surpris se cramponnent à mon cou de tous leurs petits doigts crochus, et là, je trouve le moyen d’éclater de rire tellement je suis saisie (c’est le cas de le dire). L’eau me rentre par la bouche, par les yeux, par les oreilles, et juste au moment où je ne vais pas tarder à mourir, très gaie, certes, mais très asphyxiée avec toute la flotte javellisée que je viens d’ingurgiter, le maître-nageur, tranquille pomme-chips, daigne enfin se manifester ! Il croyait qu’on jouait ! Comme si c’était mon genre de faire le pitre !!

19 février 2018

Trop bien

Gaia2

(petit-fils) Mamy tu veux bien faire un autre enfant ?

(moi) Heu..

(petit-fils) Allez Mamy!! Mon oncle ou ma tante serait plus jeune que moi ça serait trop bien!!

(moi) C'est que je ne peux plus faire d’enfants..

(petit-fils) Pourquoi ? T’ES CASTRÉE?

 

rire

 

15 février 2018

Beau Gosse

Samedi c’était piscine et dimanche promenade dans la neige. Sauf que la neige a fondu et qu’en lieu et place de

P_20180209_160632 mm endroit deux jours avt

(deux jours plus tôt),

mes petits-enfants et moi-même nous sommes trouvés face à

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Pas démoralisés pour si peu, ils sont allés récupérer un bateau échoué au milieu de l’étang afin de s’en servir comme luge..

15h32 glissade 1

..même si ..

15h32 glissade 2

..le résultat escompté...

15h32 glissade 3

..n’a pas été ...

15h32 glissade 4

...tout-à-fait..

15h32 glissade 5

.. celui obtenu.

Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que le cadet de mes petits-fils est super coquet. Tout petit déjà il se changeait plusieurs fois par jour pour peu que son vêtement soit taché ou qu’il trouvât que le T-shirt avec le nounours allait mieux avec son pantalon que celui avec la girafe. Imaginez donc l’état de désespoir avancé dans lequel il s’est retrouvé après vingt minutes de pluie et de grésil (il a plu et grêlé très exactement toute l’heure qu’on a passé dehors). Pendant que ses frères s’en donnaient à cœur joie, mon cadet coquet s’est mis à hululer tout en se défaisant de sa veste pleine de boue, tant il lui était insupportable qu’on le vît dans un tel accoutrement. Moi évidemment, associant dans ma tête le qualificatif "coquet" à l’image de désolation que j’avais sous les yeux, sens monter un irrépressible fou rire... Il faut dire que j’avais des circonstances atténuantes, j'étais en état de choc vu que je venais de me vautrer dans la boue, une super glissade où je me suis retrouvée sans effort dans la posture...

HEROS COUCCHE stupa-virasana

..dite stupa virasana (le héros couché)(nom qui, compte-tenu du contexte, prend tout son sens, n'est-il pas?)(oui, parce que j’avais fait super attention de ne pas glisser dans la neige mais je ne me suis pas méfiée de la boue!).

Bref ! Entre deux hoquets de rire je somme mon coquet de remettre sa veste, surtout qu’entre-temps il s’est mis à tomber une sorte de grésil qui glace le sang.

"Coquet" ? me fait l’enfant avec une légère pointe d’agressivité dans la voix et des points d’interrogation dans les yeux.

"Eh bien oui, tu veux toujours être propre et bien mis !"

"Ah, beau gosse! Tu veux dire beau gosse, mamy ! Ben ouais, je suis beau gosse !"

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5 février 2018

Sans bouger

Un p’tit coup de stress et hop, hop, j’écoute une de ces "méditations" qui abondent en ligne. Maintenant que j’arrive à m’asseoir, j’en profite.

Ça fait drôle, dit comme ça : maintenant que j’arrive à m’asseoir. Bien sûr que je peux m’asseoir. Là où ça se complique – en tout cas c’est ce que j’ai réalisé en reprenant les cours de yoga -, c’est lorsqu’il faut rester assis(e) plus de trois minutes (sans gesticuler, veux-je dire, ce qui est quand même un peu le principe du yoga).

Pour commencer,  j’ai tenu cinq minutes sans bouger (j’étais très fière de moi!), puis dix, maintenant je reste tranquille tout le quart d’heure précédant les trois sons ॐ (OM) de fin du cours.

Pour en revenir à ma médit’ d’hier soir, elle disait : je m’accepte telle que je suis.

Oh. Le locuteur aurait-il concerté mon mental ?

Je m’accepte telle que je suis (avec tous mes défauts, tout ce que je n’arrive pas à faire (comme rester assise seize minutes), tous les objectifs que je me fixe sans jamais les atteindre – en tout cas pas aussi vite que prévu !). Misère, oui, je voudrais bien m’accepter telle que je suis !

Je ne cherche pas à être parfaite.

Je ne vois pas du tout de qui il parle.

Cette affirmation ne me concerne pas.

Non, sérieux. C’est un pote à ma prof de yoga ? Dans un de ses derniers cours, nous étions en supta baddha konâsana (la déesse du sommeil) (j’adore cette posture !), quand la prof nous suggère de bien ouvrir les hanches pour favoriser la sensation d’ancrage et lâcher les peurs...

Paf. Mes hanches se raidissent immédiatement. Je ne voudrais pas dire, mais j’arrive à faire la planche depuis quelques années seulement, c’est dire si le lâcher-prise, ça me connaît!

"Accepter que tout ne soit pas parfait, c’est-à-dire que tout ne soit pas comme on l’a décidé..." Ne pourrait-elle pas plutôt dire : accepter que rien ne se passe jamais comme prévu ?

Voilà, c’est mort. Je suis contractée à tous les étages.

"En pratiquant cette posture intense d’ouverture des hanches, essayez de garder un cœur ouvert et indulgent, libéré de tout sentiment de colère, et un esprit calme et paisible."

Garder un esprit calme et paisible ? Parce que c'est mon genre de ne pas garder un esprit calme et paisible???

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4 février 2018

Comme vache qui pleure

Ressorti des oubliettes pour Marie, qui aime la marche..

mais pas sous la pluie..

pluie

L'année 2015, je l’ai commencé mouillée. Très très mouillée, même. Il faut dire, j’adore marcher sous la pluie, je sais ça peut sembler bizarre mais c’est un fait. Hier, je suis donc rentrée de la piscine à pied vu qu’il pleuvait comme vache qui pleure. Au bout de deux secondes j'ai fait une pause pour boire une lampée avant de braver la tempête, la première d’une longue série (je me suis plu à imaginer ce qu'il se serait passé si, au lieu d'avoir emmené une bouteille d'eau, j'avais emmené une bouteille de Champagne)(mais bon, je n'étais pas là pour rigoler. J'avais sept kms à faire. Je me suis recouverte psychologiquement de la bannière "Faudra me passer sur le corps pour m'empêcher d'avancer" et je suis partie). Il y avait du vent qui faisait voler mon écharpe et des trombes d’eau qui me dévalaient dessus, c’était absolument merveilleux. Par moment, c’était si intense que presque, je faillais m’envoler. Presque.

Comme d’hab, je me suis arrêtée pour photographier mes drapeaux.

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Oui, parce qu’à tiers-chemin, il y a un rond-point magnifique avec des drapeaux. D’ailleurs une fois, j’ai eu un coup au cœur car il n’y avait plus de drapeaux : ils les avaient tous enlevés, ils avaient même enlevé les mâts, et il n’y avait plus que de gros trous avec de la terre complètement idiote à côté (celle qui avait été enlevée des trous et qui ne servait plus à rien), je me suis dit comme ça mais ils ne vont quand même pas enlever mes drapeaux ? Qui va nous dire le sens du vent maintenant, hein, qui ?? J’avais encore dans les oreilles le bruit mat et mélodieux qu’ils faisaient et j’ai écrasé la grosse larme de désespoir qui me coulait sur la joue.

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Heureusement, ils avaient dû avoir une crise aigüe de lessive de printemps où quelque chose comme ça, parce que quelques temps après, mes drapeaux reflottaient au vent, plus fabuleux que jamais sur des poteaux tout neufs.

Or donc hier je marchais sous la pluie.

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 Un immense bonheur, arrosé par des tonnes de flotte, m'étreint.

Il faut savoir que cette merveilleuse piste cyclable et accessoirement piétonnière est récente. Ce qui veut dire qu'avant, j'avais deux options :

1) rentrer "par les champs", au risque de me faire violer à chaque détour (en fait, ça m’est arrivé une fois) (enfin je veux dire, un jour j'ai enjambé un poivrot, il dormait en travers du chemin, une bouteille de vin vide à la main. Je ne l’ai pas réveillé, j’me suis carapatée !)*;

2) sinon par la route je longeais donc a) la nationale (c'était alors très-très dangereux) puis b) les champs, dans la boue, frôlée de l'autre côté par les voitures.

Je risquais ma vie.

Alors que maintenant, est-ce que vous voyez ce merveilleux sublimissime rectiligne trottoir élaboré rien que pour moi ?

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 Hein ?? Vous le voyez ???

Or donc, hier, de temps en temps une fulgurance d’inspiration me prenait (oui, parce qu’en plus, la pluie m’inspire) alors je m’arrêtais pour prendre des notes. J’ai toujours avec moi un carnet pour prendre des notes, je pense que tous les gens qui aiment écrire font ça. Donc je m’arrêtais, je m’accroupissais avec mon carnet sur les genoux pendant que mon écharpe rebelle s’entortillait sous l’effet du vent autour de mes lunettes, et je tentais tant bien que mal de noter des choses dans mon carnet pour ne pas les oublier (choses instantanément effacées par la pluie qui tombait dessus avec de gros ploc!).

Du coup, arrivée à la maison les choses étaient, comment dire.

Humides.

Complètement trempées, même. J’ai eu un certain mal à me relire vu que mon carnet avait coulé à pic, et du coup, mon histoire merveilleuse (si, si, je vous assure, j’étais drôlement inspirée) ben il n’en reste RIEN.

N'est-ce pas dramatique?

.¸¸.·*·.¸¸.☆☆

* Je repense à ce que je viens de lire de Virevolte qui, quand on lui fait des remarques sur les dangers de se promener seule, rétorque: "Ce qui n'est pas prudent c'est de mettre au monde des enfants car on sait pertinemment qu'ils sont condamnés, tout comme nous, quand ? On ne sait pas, mais je ne me priverais certainement pas de ces si jolies promenades pour des risques hypothétiques!"

 

Catégorie Old stories

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