Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un peu de silence ..

Mes autres blogs survivants ..
Visiteurs
Ce mois ci 1 294
Depuis la création 159 968
25 avril 2024

Petite pause à durée indéterminée

Petite pause à durée indéterminée

Voyez le banc ? on va dire que je me suis posée virtuellement dessus.

Je regarde la Loire, je me recentre sur le présent, j'essaie d'accepter les choses comme elles sont.

 

MERCI pour vos partages,

 

MERCI pour l'amitié,

 

et surtout,

 

prenez bien soin de vous ! ♥

 

À plus tard !

 

(¯`v´¯)
`·.¸.·´

/
/
/ \

Publicité
Publicité
19 avril 2024

Jean qui rit Jean qui pleure

 

Tellement envie de voir la mer,

 

 

 

PS vous avez vu les messages proposés par CB quand j'écris ce genre de choses ? (en dessous cette note) : "Tout va bien" ! je suis maudite ! qui va me prendre au sérieux après ça ?

Puisque c'est comme ça, illustration !

Je suis ronde et légère, ma cour c'est des grenouilles et tout le monde m'aime ! NA !

Je suis ronde et légère, ma cour c'est des grenouilles et tout le monde m'aime ! NA !

14 avril 2024

Dernières news

(je ne sais pas comment choisir la taille de la photo)

(je ne sais pas comment choisir la taille de la photo)

Lundi 8 avril : coup sur la calebasse

Sms de mon fils au petit matin : "Je suis aux urgences. J'ai perdu connaissance en me levant".

On s'est eus la veille au téléphone, "je t'appelle pour te demander une consultation médicale gratuite" me dit-il (avec tout ce que j'ai eu, mes enfants me prennent pour un Vidal ambulant).

 

Mardi 9 avril : l'angoisse prend ses quartiers d'hiver (d'avril, plutôt).

Hier, j'ai passé ma journée aux sms (comme on dit ma journée au téléphone). J'ai l'impression que ça fait une semaine qu'il est à l'hôpital. Lui aussi, sûrement.

Anomalie dans la prise de sang. Le mental tourne. Leucémie ? cancer ? STOP.

Radio pulmo, ECG et autres sigles, on décide de le garder. Il passe du couloir au service "Lits et portes".

Il va passer un scanner.

De la tête.

Un scanner de la tête ?

STOP.

 

Mercredi 10 avril : moral en chute libre.

Premier diagnostic : infection pulmonaire. Mais ce n'est pas tout. Le "pas tout", ils cherchent ce que c'est. Plaquettes effondrées, on va le transférer en hématologie.

Je n'arrête pas de pleurer.

Finalement, c'était un scanner thoracique.

Ma grande m'appelle en larmes. Elle veut aller voir son frère, mais elle en est incapable. Elle a froid dans tout le corps (alors qu'il fait 27° dehors).

 

Jeudi 11 avril : un an que je n'ai pas vu mon fils, j'aurais préféré le revoir chez lui!

Ma pré-bru fait le guide dans les couloirs de l'hôpital (il a été transféré au service Médecine interne et infectiologie).

Mon fils, enfin.

Je vais questionner les infirmières. Que ne l'ai-je fait plus tôt ! La situation n'est pas aussi alarmante qu'il semblait. "C'est surtout que votre fils est très angoissé".

Je ne vois pas du tout de qui il peut tenir ça.

Vraiment pas.

 

Vendredi 12 avril : mon fils va mieux, au tour de ma fille ?

Kiné respiratoire et masque pour nettoyer les bronches. Antibio en perf.

Le scanner pulmonaire est bon. Le personnel soignant est aux petits soins, ils sont adorables. J'ai l'impression que les infirmières font plus que ce qu'elles sont censées faire.

À Paris, ma fille tremble de froid. Elle a allumé son radiateur. Elle pleure, elle a de la fièvre. Plaquettes effondrées. Ça existe, les mêmes symptômes par empathie ?

Je la rassure, son frère ne lui en voudra pas qu'elle ne puisse pas venir. Elle se calme.

Je me remets à angoisser.

 

Samedi 13 avril : soulagement, et angoisse, le retour.

Mon garçon va mieux.

Je suis rentrée à la maison.

Ma fille est toujours aussi mal. Je lui conseille de demander par téléphone à un médecin du SAMU si elle doit aller aux urgences (non).

 

Dimanche 14 avril : bonne nouvelle et il y a du mieux.

Il sort demain. Soulagement.

Ma grande va un peu mieux qu'hier.  

Mystère du corps humain, et de la tête, surtout ..

À suivre !

 

J'espère que votre semaine a été plus paisible que la mienne, et que celle qui arrive le sera tout autant !

 

mon fils a une chambre avec vue sur vaches

mon fils a une chambre avec vue sur vaches

PS Désolée, hein .. mon quotient humour avoisine les 0 depuis un bout de temps maintenant, et ce, malgré le miracle intervenu dans ma vie qui s'appelle prothèse de hanche ! (je n'aurais jamais cru dire ça un jour !)

Mais on dirait que 2024 s'acharne, depuis janvier ça n'arrête pas ! mais je préférais quand c'était sur moi !

5 avril 2024

Le monde à l'envers

La semaine dernière, la cousine de mon père m'a téléphoné. À la fin de notre échange chaleureux, elle m'a questionnée sur la généalogie. Cela semble peut-être être "le monde à l'envers", mais qu'importe ! j'aime être celle qui a retenu toutes ces choses sur la famille, à qui on s'exclame "Quelle richesse d'informations ! Comment as-tu pu réunir autant de renseignements ?".

Là, nous avons évoqué les cousines maternelles de sa mère.

 

31 mars 2024

Joyeuses Pâques !

je n'ai toujours pas réussi à modifier le format de l'image .. Angedra, Fabie, je suis un cas dé-ses-pé-ré !

je n'ai toujours pas réussi à modifier le format de l'image .. Angedra, Fabie, je suis un cas dé-ses-pé-ré !

Que cette journée de Pâques* vous soit solaire et lumineuse comme celle qui s'annonce actuellement sur l'Île-de-France, avec le printemps tout neuf qui ouvre ses paupières vertes, met des fleurs en boutons aux arbres et de jolies teintes aux joues des filles.

Je vous souhaite beaucoup de joie et de lumière, avec une pensée particulière pour ceux qui comme moi ne verrons ni enfants, ni petits-enfants, ou qui, beaucoup plus grave ! ne pourrons pas manger de chocolat ! 😪

 

Joyeuses Pâques mes loulous !

 

*je suis complètement dévariée (comme dit ma sœur qui parle bizarrement depuis qu'elle habite dans le Sud) parce que cette année Pâques tombe en mars. Quelle idée ! et bien sûr, les vacances dites autrefois de Pâques arrivent avec un wagon de retard quand Pâques est passé !

 

Smouiiiiiiiiiiiiiiiiiich !

 

*´¨`*•.*´¨`*•.*´¨`*•.

 

Catégorie Entre nous

Publicité
Publicité
25 mars 2024

Mai 68

Mai 68

 

L'inspiration m'ayant totalement désertée depuis quelques temps, je ne pensais pas participer à la proposition d'écriture de cette semaine.

Puis m'est revenu le fait que ma fille cadette m'a demandé, il y a une treizaine d'années, d'écrire l'histoire de notre famille, en commençant par mon histoire, pour ses petits (qui aujourd'hui me dépassent tous d'une tête).

Alors si vous le voulez bien, comme la grosse paresseuse que je suis, je vais partager avec vous une partie de ce que j'ai écrit de cette période pour mes petits-enfants.

 

‘‘J'aimais passer du temps chez ma grand-mère. Elle me racontait des histoires du passé, auquel je me suis intéressée toute petite, c'est elle aussi qui m'a appris quelques mots de chtimi, le patois que parlaient mes arrière-grands-parents de Lens.

Ma grand-mère me "gâtait" beaucoup, elle m'achetait très souvent des vêtements, c'était une chance car mes parents, avec trois enfants, ne pouvaient pas le faire.

J'avais 11-12 ans quand est venue la mode de ce qu'on appelait les panty, c'était un sous-vêtement reproduisant les culottes féminines d'antan. J'ai eu envie d'en avoir un et ma grand-mère me l'avait offert ! mais comme j'avais aussi eu le coup de cœur pour les mini-jupes (la mienne était toute simple, bleu marine), le panty dépassait, sans parler des soutien-gorge que je chipais à ma mère et qui étaient trop grands pour moi, ce qui fait qu'ils glissaient sous mon chemisier, conclusion je me faisais déjà remarquer !

À cette époque il y avait les jupes mini (ultra-courtes), midi (moyennes) et maxi (jusqu'aux chevilles). Et les jupes-culottes (j'adorais).

C'est à cette même période que j'ai découvert des magazines qui ne parlaient que des chanteurs modernes : Mademoiselle Age Tendre et Salut les Copains. Mais malheureusement, je ne pouvais pas les acheter régulièrement, car on ne recevait pas beaucoup de sous - mon père avait mis en place le système de nous donner des sous selon nos carnets de notes, mais je ne me rappelle plus à partir de quand ..

Les événements les plus marquants de cette période ont sans aucun doute été ce qu'on appelle Mai 68.

J'avais 12 ans et demi et j'étais en 5e.

Les classes étaient alors partagées en "modernes" (M) et "classiques" (C). J'étais en 5eM6, ce qui veut dire que je n'apprenais pas de "langues mortes" (latin, grec).

C'était le tout début de la mixité. L'année précédente, en 6e, nous étions donc directement passés de classes primaires où il n'y avait que des filles à une classe "mixte". Mais comme on n'était pas habitués, chacun était resté dans son coin : les filles avec les filles et les garçons avec les garçons. En plus ils étaient très peu nombreux les pauvres !

En 5e, nous avions une prof de français "révolutionnaire", elle s'appelait Claude N**, et elle nous avait proposé des choses qui nous avaient semblé très bizarres, comme mettre les tables en cercle et non plus en rangées, de telle sorte que nous nous voyions tous, l'appeler par son prénom (après vote collectif), correspondre avec des élèves d'une autre classe (sise à Dijon).

En fait, nous ne le savions pas encore mais cette prof était une précurseuse du mouvement qui allait arriver, que Coluche désignerait par la suite comme "les Événements".

 

Tout a commencé à Nanterre en mars, lorsque des étudiants se sont monopolisés pour réagir à l'arrestation de leurs camarades qui manifestaient contre la guerre au Vietnam. Les incidents se multiplient tant et si bien que le recteur décide de faire fermer la faculté de Nanterre le 2 mai 68.

À partir de là et durant tout le mois de mai, s'organisent des barricades du côté étudiant auxquelles ripostent les CRS avec des matraques et des gaz lacrymogènes

C'est la guerre civile. Cette révolte universitaire débouche sur des grèves et une crise sociale généralisée.

Pour nous, qu'est-ce que ça voulait dire au quotidien ? les écoles et les collèges fermés - donc on n'y est retournés qu'à la fin de l'année scolaire ! mais lorsque le retour dans les collèges s'est refait tout doucement, en juin 68, on n'a pas repris les cours en fait .. On faisait des sitting *dans la cour du collège ou sur l'herbe (*je ne sais pas si le terme existait déjà).

Plus de programmes télé (la "mire" de manière permanente), plus de courrier, l'affolement dans les familles qui achetaient des kilos et des kilos de sucre et autres, la plupart ayant sans doute en tête le spectre de la guerre et des privations.

Un événement personnel s'était déroulé à cette période. Un jour, on a appris par le bouche-à-oreille que la meilleure amie de ma cousine s'était jetée de la Tour, l'immeuble HLM le plus haut de ma ville. La jeune fille s'était retrouvée enceinte alors qu'elle n'avait même pas 15 ans, et ne voyant pas de solution puisqu'à cette époque on ne parlait pas des choses intimes et que l'I.V.G. n'existait pas (c'est d'ailleurs une des choses que mai 68 a apporté, en renversant toutes les anciennes valeurs) complètement désemparée elle s'était jetée du haut de la Tour .. On n'avait même pas pu prévenir sa famille et ses proches pour l'enterrement puisque le courrier était paralysé par les grèves ..

 

 

Catégorie Exercice d'écriture

 

Désolée pour le manque d'illustrations mais ça me prend toujours autant la tête d'insérer des images dans cette nouvelle "administration". Je ne sais pas régler la dimension ni comment les insérer où je veux. C'était tellement plus simple sur Cb, pf !

Bonne journée à vous et bon début de semaine !

 

6 mars 2024

Devinette maritime - ZE RÉPONSE !

juillet 2014

juillet 2014

Bonjour mes loulous,

dans le carton, pas d'algues (Alain) ou de moules (Délia), pas de tourteau (Fabie) ni de schmilbilililblic (Xoulec), pas de bouteilles jetées à la mer (Chinou) et encore moins de chaussettes sèches parce que sinon le carton s'esclaffouérerait (Bof.)(son verbe n'existe pas, j'ai vérifié !) mais le "pique-nique" pour le soir (Élisabeth et Vi), à savoir :

des frites de chnord

achetées dans une friterie de chnord

avec des fricadelles*de chnord

qui sont une spécialité de chnord !

 

* Édith dit des fricandelles, moi j'dis rien, je les mange !

 

Bonne journée mes loulous

 

et bon app' ! (tiens d'ailleurs vous allez manger quoi ?)

 

(¯`*´¯)
`*.¸.*

¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

photo de juillet 2014

photo de juillet 2014

Mercredi 6 mars

Bonjour mes loulous,

En attendant que les aminautes ex canalblogueurs et moi-même ayons fini de nous arracher les cheveux en tentant de récupérer nos données ou d'assimiler les nouvelles fonctionnalités*, je vous propose une petite devinette.

(*d'ailleurs, si quelqu'un sait comment faire ré-apparaître la mention "catégories" au pied des messages, qu'il n'hésite pas à se manifester ! je lui ferai un gâteau ! (noooooon !!!! Ne partez pas ! je plaisante !)) (en fait j'ai environ une centaine de questions à poser. Si vous m'aidez je m'engage à ne jamais cuisiner pour vous !)

Alors voici la devinette du jour :

que contient le carton que porte ma fille ?

les photos datent de 2014 et n'ont pas été prises à Paris ;-)

les photos datent de 2014 et n'ont pas été prises à Paris ;-)

Aujourd'hui, j'ai testé la "photo de couverture". Mais comme je ne la vois pas en cliquant sur "Aperçu", ce sera la surprise du jour. Qu'est-ce qu'on s'amuse ! Ma vie est passionnante .. (bon, comme il ne s'est rien passé au niveau de la couverture - d'ailleurs, quoi t'est-ce, la couverture ? - j'ai remis ma photo tout en haut)

 

Belle journée à vous !

 

28 février 2024

Fabie est un amour

Bonjour les amis,

je suis toujours aussi triste et dégoûtée, et malgré la gentillesse de Fabie qui me fait de jolis petits dessins pour tenter de m'expliquer les manips, pour l'instant je ne suis pas très motivée ..

Je suis aussi dégoûtée (le mot est faible) de savoir que Vi a perdu son blog ! hier quand j'ai vu qu'on ne pouvait plus y accéder je me suis dit que de colère tu l'avais supprimé !

Moi qui en avais beaucoup j'ai perdu tous les anciens, mon blog Zen pour les Nulles qui avait fait ma gloire (rire triste), mon blog "Cent" blog fixe, mon blog d'histoire, mon blog de piscine, etc… j'en passe, alors j'ai une petite idée de ce que tu peux ressentir Vi … J'ai l'impression qu'on a jeté mes anciens cahiers sans me demander mon avis !

En même temps il y a une petite voix qui me souffle que rien n'arrive par hasard et que peut-être il était temps de mettre tout ça au feu, chose que je n'arrivais pas à faire. J'ai toujours eu du mal avec "le détachement". D'ailleurs je me demande si je n'ai pas traumatisé mon fils, qui lui, ne garde strictement rien, même pas les photos ! Ado, sa chambre était toujours nickel, c'est-à-dire complètement vide ! Jamais vu ça chez un jeune de cet âge ! Maintenant ça n'a pas changé, il doit tenir de ma sœur, qui ne garde rien non plus … C'est palpitant ce que je raconte ..

Oui, donc je me tâte, à savoir si je continue d'écrire ici ou si je vais ailleurs .. quitte à tout réapprendre … j'ai déjà regardé "Blogger" comme Délia qui me paraît pas mal, ou "Blogspot", mais apparemment il faut s'inscrire sur google et je n'ai pas envie .. je raconte déjà assez ma vie comme ça ..

Je me demande aussi si mes lecteurs habituels ont pu me suivre, Vi dit qu'elle a eu du mal à me retrouver, j'ai l'impression que les liens sont obsolètes.

Enfin voilà, j'aime écrire, échanger, pas passer des heures à faire des manips (oui, malheureusement pour moi je passe des heures à faire le moindre truc, parce que je ne suis pas douée ! Comme je dis toujours on ne peut pas être performante en tout !) (ce matin j'ai réussi à mettre Angedra, j'ai aussi essayé Alain, mais il a pas voulu ..)

Bonne journée mes loulous !

PS normalement, grâce à Fabie le problème de la captcha des commentaires est réglé !

27 février 2024

CB débloque, dixit Pralinette !

Chers amis,

une mauvaise surprise m'attendait hier soir lorsque j'ai voulu consulter mon blog : impossible de me connecter. Complètement flippant pour une serial bloggueuse comme moi qui sème des blogs un peu partout ! Mes blogs c'est mes p'tits pains, des p'tits bouts d'moi, ma vie quoi !

Heureusement, il y a quelques jours Alain m'avait laissé un commentaire au sujet d'une "migration de canalblog vers overblog". Merci Alain ! savoir qu'il se tramait quelque chose a un peu atténué le choc, et j'ai continué à chercher comment me connecter. J'ai fini par trouver, et je suis tombée sur une page sur laquelle 1) je ne comprends rien aux fonctionnalités 2) je suis invitée à payer tous les mois si je veux continuer à écrire sur mon blog.

Avec cette nouvelle formule, tous les blogs que j'ai faits au cours de ma longue vie de bloggueuse sont réunis sur la même page. J'en ai même retrouvé que j'avais complètement oubliés !

Un blog = un paiement : je vais être ruinée !

Outre le fait, comme dit Pralinette, que CB a semé en chemin des liens, des articles, des commentaires (ou peut-être faut-il attendre qu'ils aient fini leur déménagement ?), outre qu'ils réclament maintenant de l'argent, je ne me vois pas passer des heures à essayer de comprendre comment marche leur nouveau truc. Ce qui m'intéresse c'est d'écrire, donc pour l'instant je boude, je suis triste et en colère, j'ai l'impression de m'être fait avoir, ce qui est complètement idiot puisque j'ai quand même tenu une multitude de blogs de mon plein gré !

Dernière chose, j'ai beaucoup plus de visiteurs que d'abonnés, mais leur nouveau truc me suggère de supprimer les abonnés inscrits depuis plus de trois ans. Pourquoi ? don't know.

En fait, "l'informatique", ce n'est pas du tout mon truc, alors là, me mettre devant le fait accompli, ça ne me plaît pas du tout !

Bref ! il va me falloir digérer tout ça et décider si je recommence un blog ailleurs, cette fois contre mon gré !

Mes loulous je vous souhaite une bonne journée et du soleil dans votre petit coeur!

23 février 2024

Carrément suisse

vent homm enft

 

Depuis quelques temps, plus rien à raconter. C'est comme si, plouf ! j'étais tombée à l'intérieur de moi.

Ni triste, ni joyeuse. Neutre : carrément suisse.

Transparente, invisible. Ce qui a bien failli m'arriver hier lorsque je suis sortie marcher. Le vent soufflait pourtant, un bruit effroyable tournoyait dans la cheminée.

Sur le coup des 16 heures, un rai de soleil lancé à la volée, léger, court vêtu, a fait son apparition. J'ai cru que le vent avait chassé la pluie et je suis sortie.

Vingt minutes après, les nuages gris avaient décapé le soleil, imposant leur loi dans un ciel tout noir.

Dans un accès de raison*, j'ai pris un chemin qui me ramènerait vite à la maison. Ce chemin passe par "le coin des peupliers", magnifiques en temps normal, mais pour l'heure terriblement menaçants. Je ne les avais jamais vus plier à ce point, autant que peuvent plier des peupliers .. Mais ils penchaient, ça, c'est sûr, exactement comme dans le dessin animé de Blanche-Neige (ce qui permet enfin de savoir quel temps il faisait le jour où le valet a laissé BN se sauver).

Quelques gouttes s'étaient mises à tomber. J'avais ouvert mon parapluie*, juste le temps pour lui de se retourner.

Le vent dans les arbres faisait un bruit épouvantable, avalant tout ce qui était sur son passage. Divers objets épluchés par la pluie volaient autour de moi.

Là, j'ai eu peur. Se prendre une poubelle en pleine tête, ça manque quand même sérieusement de panache ..

 

*depuis quelques temps je ne me reconnais plus. Quel être bizarre a envahi ma tête ?

18 février 2024

Vivre à trois pour toujours

Suite à la lecture du texte de Délia CLIC

 

1965 7-n°13

mon frère et moi, Franceville

Cela fait tellement mal au cœur de découvrir ce qu'a pu être la vie du frère de Délia. C'est dur de lire qu'il a subi brimades, humiliations, sévices, alors que son seul tort était d'être là, d'être lui. Cela fait penser aux "enfants naturels" d'autrefois, ou bien "aux filles perdues", punis de quelque chose dont ils étaient les victimes ..

Une fois de plus, je fais un lien entre l'histoire de Délia et la mienne.

Mon frère non plus n'était pas le fils que mes parents attendaient. Mais au contraire de Délia, je n'ai jamais senti d'animosité particulière de la part de mon père lorsque nous étions enfants, et encore moins entre mes parents.

En revanche, une fois adultes, lorsque ce sujet tombait mon père tenait des propos comme "Il aurait mieux valu qu'il meure à la naissance !" (de fait mon frère a été entre la vie et la mort le premier mois de son existence).

Je ne sais pas exactement comment la chose s'est faite, car j'étais trop petite, mais c'est ma mère qui a totalement pris son fils en charge. Quand elle a vu comment mon père "s'occupait de nous", elle lui a (je la cite) interdit d'y toucher.

C'est elle qui lui a tout appris : lire, écrire, compter. À cette époque, il n'existait aucune structure pour enfants en difficulté. Mon frère s'est retrouvé dans ce qu'on appelait alors une "classe de perfectionnement" où on le laissait livré à lui-même. Je suppose que le maître, dont je me rappelle encore le nom, aidait en priorité les enfants les moins handicapés. Il ne faut pas oublier qu'il était tout seul pour s'occuper de ces élèves ..

Lorsqu'il a eu 16 ans Maman a pris son fils par la main et lui a trouvé un employeur. Il a d'abord été peintre, pas peintre d'art hein, plutôt en gros œuvre. (Ça me fait penser que dans mes années de jeune maman, quand mon frère venait faire mon jardin (à grands coups de pelle), mes voisins me demandaient ce qu'il avait prévu de construire .. c'est à cette époque que toutes les tulipes que j'avais plantées ont rendu l'âme rire).

Pour ses 18 ans, mes parents lui ont payé le permis. Par la suite, pour pouvoir travailler chez notre tante PDG de sa propre boîte de transport, il a aussi passé son permis Poids Lourds.

Mon frère a donc eu la chance, la grande chance, d'être entouré d'une famille pleine d'amour.

Certes, lorsque nous étions jeunes ma sœur et moi, nous nous moquions très affectueusement de lui, on l'appelait "le chouchou" (tu m'étonnes, mon père n'y touchait pas, ma mère veillait au grain), et on se moquait même de Maman qui jurait les grands Dieux qu'elle ne faisait pas de différences entre ses enfants .. (elle en faisait juste entre les garçons et les filles).

Maintenant, je me dis.

Mon Dieu.

Comme ça a dû être difficile.

Avoir tant désiré un fils, et avoir un fils comme ça. Souvent, ma mère disait : "De quoi suis-je punie ?"

Combien de nuits blanches, combien de larmes, combien d'inquiétudes au sujet de l'avenir de cet enfant sans avenir ?

Faire le deuil de leur vie de couple, aussi, car avoir mon frère, c'était vivre pour toujours à trois..

 

 

17 février 2024

Chou ou fleur ? (Chinou)

jeu des citations

Capture15

 

 ‘‘Un rayon de soleil bleu ou rose ? Chou ou fleur ? Peu importe puisque ce rayon de soleil va briller toute l'année et plus encore. À l'époque où l'on muselle la tendresse : on ne s'étreint plus, on ne s'embrasse plus, de peur d'attraper des microbes, des virus, de la covid, je voudrais exprimer toute l'amitié que j'ai pour les gens sensibles comme toi et souhaiter le meilleur pour cette année qui est là.
Oser et braver la peur, la frilosité, pour faire jaillir les échanges dont nous avons tant besoin et qui nous porte vers l'Autre.

 

Chinou, 

chez Xoulec

(clic)

 

(¯`v´¯)
`·.¸.·´
☻/
/▌
/ \

 

16 février 2024

Réponse à la devinette sur le "french kiss"

chateau-royal-d-amboise-1619440950

Amboise (photo du net)

 

Il était une fois le roi Charles VIII, fils de Louis XI et largement aussi moche que lui. Ce qui ne l'empêche pas de faire hurler les sommiers, tel un riant lionceau allant de gazelle en gazelle (c'est l'avantage d'être roi).

L'Histoire a retenu de ce roi qu'il est mort en se prenant une porte dans la tronche, ce qui manque carrément de gloire et relève de la plus parfaite lacune.

En effet, mes chers amis, lecteurs et lectrices bien-aimés, sans ce roi d'une laideur à faire peur, le french kiss qui fait notre fierté n'existerait pas.

Vous n'en revenez pas, isn't it ?

Mais reprenons les choses par leur début.

Nous sommes en juillet 1494 lorsque pris de folie guerrière le roi Charles VIII fond sur Naples, ouvrant ainsi le premier épisode de la saga des guerres d'Italie pour des questions tordues d'héritage napolitain.

Paniqués à l'idée de voir débarquer ces Français que l'on dit barbares, grossiers et violeurs de pucelles, les Italiens lui envoie la dame de Guastalla, laquelle n'a froid ni aux yeux ni ailleurs, dans l'espoir qu'elle le détourne cinq minutes de ses folies meurtrières. Un peu partout les maris italiens ont accepté l'idée qu'avec ces démons de Français, la paix des braves s'obtient en leur donnant leurs filles plutôt que leurs villes !

C'est ainsi que la dame de Guastalla se dévoue pour offrir au roi de France des nuits constellées d'étoiles, secondée au bout de quelques temps par une donzelle devant laquelle le souverain tombe en arrêt : un corps lisse, une chevelure fauve en désordre sur les draps froissés, des seins menus et d'un velouté ravissant, des fesses dures comme des pommes sur des jambes interminables, la jouvencelle se meut comme une elfe.

Et alors que Charles l'adoube à sa façon, à sa grande surprise elle introduit sa langue dans la bouche royale. Comme il s'étonne du procédé, elle lui répond que c'est la mode italienne. Ma foi, il y prend fort goût et l'adopte aussitôt. Il l'impose, même ! Et bientôt, ce ne sont plus que bouches ouvertes et langues mêlées, au mépris de la coutume française .. Exit les petits bisous sur lèvres closes !

Et c'est ainsi que le baiser italien généreusement distribué par une parfaite inconnue du XVe siècle passa la frontière et contamina toute la France …

 

Charles_VIII_Roi_de_France_1483-1498

Charles VIII

dit l'Affable,

en raison de sa très grande amabilité (on va dire ça comme ça)

envers les femmes ..

 

bisou-smack

 

 

14 février 2024

Devinette de St Valentin !

Ce n'est plus une surprise pour mes fidèles : aujourd'hui c'est mon arrière-grand-mère Valentine que je fête.

Valentine était brune, Valentine était belle, Valentine sentait bon le sable chaud d’Auvers-sur-Oise (où, entre parenthèses, sont nés la majorité de mes ancêtres) (ce qui ne m'empêche pas de clamer à qui veut l'entendre que je suis chti, Belge et Suisse).

Valentine lâchait ses cheveux devant les hommes (ce qui était très mal vu au XIXe siècle).

Valentine avait un caractère de cochon : jamais, au cours de sa vie (qu’elle a eu plutôt longue, ce qui m’a donné la grâce de la connaître), Valentine n’a toléré qu’on marche sur ses petits petons.

Valentine était d'Auvers, comme son grand-père, propriétaire fermier au Valhermeil, un quartier vallonné peint par Cézanne quand elle avait deux ans.

Avec ses parents, elle a vécu aux Vessenots, un autre quartier d'Auvers immortalisé par Van Gogh quand elle en avait onze. Le peintre y habitait aussi.

Pour ses vingt ans, ma Valentine est tombée amoureuse d'un étranger, blond comme les blés, les yeux très clairs. Au feu de la St Jean, ils se sont aimés. Neuf mois plus tard, ma grand-mère montrait le bout de son nez.

Puis ils ont quitté Auvers pour aller au-devant de leur destinée ...

 

J'ai appris tardivement que Valentine avait un frère aîné. Il s'appelait Valentin.

Il avait 21 ans lorsqu'il est entré dans le silence éternel. Valentine en avait 16.

J'ai cherché d'où venait ce prénom tant chéri par mes aïeux. Était-ce celui d'un frère, d'un oncle, d'un parrain ?

Point. Pas de Valentine, pas de Valentin ..

Parfois, il faut savoir laisser au passé ses secrets..

 

mon agm Valentine,

avec nous trois à ses côtés, ma soeur mon frère et moi

 

mon agm Valentine,

et ma mère à droite

 

☼ ☼ ☼ ☼ ☼

 

Mais fi de ces vieilles histoires. Une petite devinette, ça vous dit ?

Vous avez entendu parler, je suppose, du french kiss.

En connaissez-vous l'origine ?  

Sauriez-vous nous dire comment la chose s'est introduite chez nous ? (si je puis me permettre cette audacieuse métaphore).

 

anteea


B
onne Saint Valentin à tous !

 

(¯`v´¯)
`·.¸.·´
☻/
/▌
/ \

13 février 2024

Mon fils fait des crêpes

C'est Mardi-Gras ! Je pourrais vous expliquer la raison pour laquelle on fait des crêpes ce jour-là, mais finalement, non, tiens, je vais plutôt vous raconter ma vie, pour changer !

Il y a une dix-huitaine d'années, je me suis fait opérer du canal carpien. C’est un truc bénin, sauf que je n’ai pas pu me servir du tout de ma main pendant un mois (alors pas de panique si vous êtes concernés par ce problème : maintenant ça se remet en forme super vite ! À croire que j'ai une tête à tester tous les trucs pourris avant qu'on en arrive à ces progrès merveilleux !)

Ça me rappelle un truc tiens, une consult pré-op d'une de mes interventions : j'étais tombée sur un chirurgien super qui s'était déjà occupé de moi, et plus exactement de mon poumon ! Il examine mon torse magnifique zébré sur le côté gauche d'une longue balafre :

"C'est quoi, ça ?" qu'il me fait.

"Ça ?", que j'lui réponds, au père Alzheimer, "c'est vous qui me l'avez fait !"

"Oh, c'est bête ! Ça serait maintenant, je vous aurais fait un tout petit trou, il n'y aurait même pas de cicatrice !"

Bref. Laissons là le cadavre de ma reconnaissance froidement assassinée, et venons-en au fait.

Le canal carpien. De la gnognote à côté du poumon, comme vous imaginez, si ce n'est l'invalidité manuelle pré-mentionnée. D'ailleurs, maintenant que je vous en parle, c'est à cette période que j'ai commencé à blogguer ! Je n'avais rien d'autre à faire !

Mon fils compatissait d'autant plus que c'est lui qui s’occupait des tâches ménagères, lessivaires et culinaires. C'est à ce moment qu'il a compris que le résultat obtenu est inversement proportionnel au travail fourni.

Ainsi, un beau jour de 2006, très légèrement déprimé de se casser la tête à préparer des repas, le voilà qui s‘exclame : "J’ai une idée !"

- T'as une idée ?" répétè-je, démontrant ainsi mon extraordinaire capacité de répartie.

Et voilà quelle fut la bonne idée de mon fils :

1

Mercredi.. des crêpes..

2

Jeudi.. des crêpes..

3

Vendredi.. des crêpes..

4

Si une bombe nucléaire s’abattait sur ma cuisine, les seuls survivants seraient les moustiques et les crêpes de mon fils ..

5

Samedi .. des crêpes..

6

Pourvu que demain on mange autre chose. Pourvu que demain on mange autre chose. Écris-le 25 fois. Concentre-toi.

7

Dimanche.. Des crêpes..

État de mon fils : grave content.

État de mon estomac : au bord de rendre l'âme.

 

8

Lundi, 3 h du mat..

" MÔMAN ?!! T'AS PAS UN SPASFON ? J'SAIS PAS C'QU'JE J'AI, J'AI MAL AU VENTRE ! "

 

photos août 2006

12 février 2024

Ce qui est bon pour moi

‘‘ Le travail de détachement et d'épure, on ne peut le précipiter. Il faut attendre le mûrissement. Comme les fruits de l'arbre. Trop tôt on n'est pas prêt, trop tard, on ne peut plus. En tout cas c'est ce que je vis et que j'ai vécu. (...)
Tu me diras ce que produit en toi ce besoin de faire du vide.

AlainX: Ce matin, les écrits (alainx3.blogspot.com)

 

3028646505

 

 Je voudrais être comme cette jeune femme, aérienne, légère !

Je voudrais être comme cette jeune femme, voler, puis redescendre, puis repartir de nouveau vers le ciel !

Je voudrais que ma vie soit comme cette escarpolette, qu'elle me porte, me transporte au gré des vents joyeux !

Mais maintenant, je sais.

Je sais que cela prendra du temps.

Je sais que pour devenir légère, il faut d'abord s'alléger.

Bon, dit comme ça, ça semble tomber sous le sens. Mais pas pour moi. En tout cas pas avant que j'entre, il y a peu, dans une période de tri et de vide, chose qui a dû m'arriver, genre, deux fois dans ma longue existence. Car oui, je suis une personne qui garde, récolte, rassemble, s'attache, amasse. Du coup, mes proches m'ont toujours donné tout ce dont ils ne savaient que faire, et je me retrouve gardienne de la mémoire de ma famille (titre dont j'ai toujours été très fière, ceci dit).

Or, il y a quelques temps, cela m'a pris d'un coup. Ça a commencé par le tri de mes livres. Il faut savoir que j'ai (ou avais) encore mes premiers livres, celui sur lequel mon père m'a appris l'allemand par exemple, c'était écrit avec les caractères gothiques, comme dans la BD d'Astérix ! ou encore toute la collection de Jalna de mes 14 ans.

Je n'ai pas tout de suite compris. Je n'ai pas tout de suite compris ce que j'étais en train de faire, moi que ma mère appelait "Pot de colle", moi la glu qui s'attache et s'enroule et ne vous oublie plus jamais, qui vous aime pour la vie, tous, même vous qui vous payez ma tête, me grugez, me pompez jusqu'à l'os, je vous aime, je pardonne tout, j'oublie, j'oublie surtout le mal que vous me faites, c'est toute l'histoire de ma vie, ça.

Alors j'ai jeté, viré, donné. Je me suis défait de ce qui a du sens, surtout de ce qui a du sens, les livres recouverts de toute une histoire, mon histoire, avec tous leurs papiers glissés dedans, d'ailleurs j'ai retrouvé une lettre d'amour de mon ex.. Poubelle, benne à papier, plus ça a du sens plus je jette. Balayé, oublié, je me fous du passé, chantait Piaf. Sauf qu'au moment où j'ai commencé à le faire, je ne savais pas ce que j'étais en train de faire. 

Dans la foulée j'ai trié les papiers de Maman. Ses factures, cahier de comptes, tout ce qui était recouvert de l'écriture de Maman, me rappelait mon lien à Maman. Là encore je tombe sur quelque chose qui me remue, un poème d'amour qu'elle a écrit à mon père le jour où je suis née. Il était rangé avec le dossier "Donation, actes de décès, enterrements", c'est-à-dire exactement là où il devait être : s'il ne doit rester qu'une chose maintenant que mes parents sont morts, c'est ce poème d'amour écrit le jour de ma naissance, qui, quel hasard, se trouve chez moi. Merci Maman.

Et puis ensuite je me suis attaquée aux penderies, aux placards. Il y avait ma couverture de bébé, la couverture où j'ai dormi toute petite. Elle avait mon âge, peut-être mon odeur, mais elle ne sert plus à rien, le bébé a grandi, vieilli même. Ça a été difficile mais je m'en suis défaite, comme de tous les livres qui m'ont servi pour les cours que je donnais, ça a été difficile mais ça ne sert plus à rien, n'est-ce pas; donc je m'en suis défaite.

Ensuite je me suis attaquée aux cassettes audio. Vous, vous savez ce que c’est, les cassettes audio, n’est-ce pas ? Ces choses d’un autre temps, du temps de mon ex, plus précisément.

Comme c’était bizarre d’entendre la voix du jeune homme qu’il fut. Celle de mes filles, petites (oui, comme dit plus haut : je garde, je garde !). Les discussions entre amis, les délires, témoignages grésillant d’un défilé ininterrompu des connaissances de ma première vie, celle de la femme qui parlait doucement, qui vivait doucement, comme s’excusant de tout.

La colère soudain, le chagrin, la souffrance aussi, parce que je connais la suite.

Les confessions à une amie : "Si je te réponds avec mon cœur de mère, je hurle."

Les cassettes rejetées dans leur boîte. Dur, dur. Trop dur.

Le coup de fil à ma grande, celle au sujet de laquelle "Si je te réponds avec mon cœur de mère, je hurle". Ma fille qui répond : "Mais Maman, ça n’existe plus tout ça. Il ne faut pas écouter les cassettes avant de les jeter, il faut tout virer, tout".

Me reviennent alors les mots de ma sœur, 19 déménagements au compteur, au cours desquels elle a toujours tout laissé derrière elle (c’est-à-dire chez moi) : "J’ai tout viré, les mauvais moments comme les bons."

Alors j’ai compris.

J’ai compris que c'est justement parce que c'est difficile de me séparer de toutes ces choses qu'il est indispensable que je le fasse. On ne peut pas en même temps avancer et rester derrière, accrochée à tous ces poids.

Si je me sens si mal maintenant avec les choses du passé (car c’est nouveau), c’est que la vie me montre ce qui est bon pour moi.

J'ai viré toutes les cassettes.

Toutes.

8 février 2024

En pleine poire

117487242_o

 

Je suis trop sensible, c'est une calamité. Je prends tout en pleine poire, et comme si ce n'était pas suffisant, je ne sais pas me défendre. C'est en tout cas ce que disait ma mère. La bonne répartie, je la trouve trop tard, en pleine nuit, après m'être rendue malade parce que je n'ai pas su répondre ou remettre la personne à sa place.

Je pourrais tout remettre sur le dos de mon père. Mais ma sœur, mon double, l'autre moitié de moi-même qui pourtant a vécu la même chose que moi n'est pas du tout comme ça. Elle ne se laisse pas faire, elle dit ce qu'elle a à dire. Alors ?

Il me manque une case, celle qui permet de voir la méchanceté et la laideur. Mon ex s'en était donné à cœur joie, et quand on s'est séparés, tous nos amis étaient tombés des nues : c'est la première fois qu'ils voyaient un couple qui s'entendait aussi bien se séparer. Il n'y avait jamais de cris chez nous, seulement des larmes silencieuses, les miennes.

Pour réussir à se disputer avec moi, il faut se lever de bonne heure.

C'est après que ça s'était corsé, car mon futur ex entendait que je reste à sa disposition, il avait gardé une clé de l'appart' et souvent en rentrant de bosser je le trouvais à la maison, il se rappelait qu'il avait deux filles, lui qui n'était jamais là quand nous étions ensemble .. C'est à ce moment-là que le docteur Jekyll que j'avais épousé s'était transformé en Mister Hyde.

Et chaque fois, je tombais des nues.

Non, c'est pas possible, il ne fait pas ça.

Non, c'est pas possible, il ne demande pas ça.

C'est aussi à cette époque que j'ai découvert la justice de "la justice". Encore une illusion perdue. *

Et puis je crois que je voudrais qu'on m'aime. Tout le temps.

J'imagine qu'en la fermant on m'aimera plus. C'est sans doute pour ça que je ne parlais pas. "Tu n'as qu'un droit, celui de te taire".

Ça ne fait pas longtemps que je la ramène. Avec mes proches seulement, hein, faut pas décoco. Et grâce à ma fille du 8 mars qui m'a dit un jour "Tu as le droit de dire non, tu sais"

On va dire que c'est mieux qu'avant, mais c'est loin d'être ça encore.

Et ça me pose vraiment un problème. Un gros, gros problème.

On ne vit pas franchement dans le monde des Bisounours ...

 

 

*lu chez Vi :

"Envie de hurler quand on apprend qu'une petite élève subit des agressions sexuelles de la part de son père qu'elle ne voit qu'un weekend tous les 15 jours et qui va tout de même devoir aller chez lui et ce malgré la plainte déposée en gendarmerie par la maman et le témoignage de la petite... Je n'ose même pas penser à ce que doit ressentir la maman... Mais c'est la loi !"

Pour ceux qui l'ignorent, si la mère ne donne pas l'enfant à son père, elle va en prison. Vive la justice !

 

À part ça tout va très bien, hein !

 

5 février 2024

Un lointain soir de décembre

2318329444

La première chose qui me vient à l'esprit en observant cette toile est qu'on voit la marque du slip sous la robe de la dame !

À part ça, je note que notre prof bien-aimé aime vraiment beaucoup les escaliers. C'est un thème qu'il nous propose souvent !

Moi, les escaliers, bof ! sauf peut-être ceux de l'Arc de Triomphe, qui mènent directement au ciel de Paris et au panorama magique d'un lointain soir de décembre ..

1

2

P1140977L - Copie

Ou encore ceux de La Roche Guyon par une splendide journée d'octobre !

1PICT7849

P1130604

P1130603r

P1130606

 

PICT7887

Je suis la reine du mooooooooooooooonde !

PICT7881

enfin.. presque !

 

Belle journée à vous !

 

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

 

3 février 2024

Chapeau !

Chers amis,

Je vous invite à vous transporter ici où Fabie propose un petit jeu-partage !

Pour ma part, les images qui me reviennent à l'esprit où je porte un chapeau ne datent pas d'aujourd'hui !

Les Sables, 1956

Au pied du Vésuve, 1964

 

Grèce, rien (j'écris mon journal)

Espagne, rien

 

Vichy, toujours rien

En fait il faut attendre mes vieux jours pour que je daigne me couvrir (c'est comme pour le parapluie !)

P1190088

 

Je veux bien mettre une casquette !

Et puis je me suis souvenue que ma grande, qui, elle, est une "tête à chapeaux" m'avait prêté le sien, un chapeau rose magnifique avec de larges bords (par rapport à la casquette, en cas de canicule ya pas photo !)(d'ailleurs, je ne le lui ai toujours pas rendu ..)

 

Bonne journée à vous,

et tout particulièrement à Édith ! ♥

(c'est son anniversaire aujourd'hui !)

 

31 janvier 2024

Janvier

P1240688

 

Un premier mois de l'année mitigé qui se termine par la rencontre cette après-midi de la nouvelle curatrice de mon frère (une autre nouvelle curatrice !).

Il y a eu aussi, le 15 janvier, un rendez-vous avec les dames du SAVS. Que de bonnes nouvelles direz-vous ! Alors pourquoi, à chaque fois, est-ce que j'en sors lessivée et déprimée ?

Différentes contrariétés et petits soucis de santé qui me tiennent loin de ma piscine chérie. La vie qui va, quoi ..

Le bonheur sans cesse renouvelé de remarcher normalement. Alors, même quand ça ne va pas, je me dis "tu n'as pas le droit de te plaindre !"

La décision toute neuve de me faire aider par un professionnel (qui est une) pour travailler sur mes phobies. Premier entretien avant-hier (le plus long chez moi c'est de prendre les décisions, après ça va très vite !)

Vu deux de mes petits-fils, le cadet qui est du mois de janvier comme mon frère et le plus jeune (16 ans) qui a déjà choisi les prénoms de sa future fille (Marie, Lise ou Léa).

Un petit tour avec lui dans une ferme du coin, pour voir les biquettes et les boucs, mais ce qui a le plus séduit mon loulou, c'est le coq !

P1240683

P1240727

 

P1240732

Et vous ?

Ce mois de janvier ?

 

❤♥●•٠·˙Bonne journée à tous ! ˙·٠•●♥❤

 

 

24 janvier 2024

Devinette

20230420_151723

 

L'année dernière, mes filles et deux de mes petits-fils sont allés en Italie, et plus précisément, à Rome !

Alors qu'ils jouaient les touristes dans la capitale italienne, ils ont vu quelque chose auquel ils ne s'attendaient pas du tout !

Qu'est-ce que c'était, à votre avis ?

 

 

22 janvier 2024

Mamy fait de la résistance !

Anti-devoir du Goût

 

1332282565

 

Nous sommes invités aujourd'hui à parler de la solitude. Eh bien NON ! Je fais de la résistance !

Parlons plutôt, si vous le voulez bien, de la multitude, de l'amouritude, de la chaleuritude ! et de celle, plus spécialement, que l'on trouve ici, à vos côtés, celle que je trouve ici !

Je suis une personne solitaire, je l'ai toujours été, c'est ma nature ! j'aime faire les choses seule, je me plais beaucoup en ma compagnie et je me dispute rarement ensemble ((moi) Tu veux aller nager ? (moi) Oh bah oui ! (moi) Tu veux aller marcher à cet endroit ? (moi) D'accord !).

Pour autant, il y a des moments où, comme tout le monde, je me sens seule ! de cette solitude grise, poisseuse, celle qui donne des larmes qui giclent en hauteur comme dans les dessins animés, celle qui nous réduit le cœur en bouillie, celle qui nous fait dire : "À quoi bon ? autant se jeter dans une flaque !" (cette histoire de flaque, c'est une très ancienne boutade qui date de l'époque de mes débuts de bloggueuse, lorsque j'échangeais avec une de mes premières amies, laquelle se trouvait être Québékouaèze. Chose que je n'ai pas compris tout de suite, car pour moi, si on se connectait sur mon blog c'est qu'on était du coin – de mon coin j'entends. Je trouvais donc extrêmement bizarre qu'elle ne se connecte que la nuit ! Ce qui m'a valu, après qu'elle m'eut expliqué qu'elle vivait à l'autre bout du monde, la médaille de Nounoune 1ere.

Pour en revenir à la flaque, un jour que j'étais déprimée, ce qui n'arrive absolument jamais, je lui ai dit que j'allais me jeter dans une flaque ! Cela l'avait complètement traumatisée car elle avait cru que c'était une expression française pour dire que j'allais me noyer ! Un peu comme quand je finissais mes messages par Je t'embrasse (chose qui l'avait profondément choquée, vu que ce qu'elle voyait, c'est ce qu'elle fait avec son joint), en revanche, elle, elle n'hésitait pas à me faire des caresses à la fin de nos conversations !)

Bon, c'est bien joli tout ça mais revenons à notre sujet : vous. Vous mes loulous, mes choupinous, toujours là, toujours fidèles depuis tant d'années, je n'en reviens pas. Qu'est-ce que je vous ai fait ? est-ce que sans faire exprès j'aurais déteint sur vous ? (cf Pot-de-Colle)

Si c'est le cas, mes chéris je vous plains ! Pas drôle de s'attacher, d'avoir le cœur qui s'envole et de se retrouver sur le carreau !

Qu'est-ce que je raconte encore ? Je crois que j'ai été traumatisée par une remarque d'Estérina (mais je n'arrive plus à remettre la main dessus, flûte !) (je parle de la remarque, bien évidemment). Elle disait que voilà, elle a du mal à accepter le fait qu'il semblerait que nous soyons arrivées à un âge où il faut se calmer ! se calmer, et puis quoi encore ? On a toute la mort pour se calmer ! oui, enfin donc, faudrait qu'on se calme, quoi !

Oups, je veux dire : dolentes et résignées, la sapience nous souffle que nous devons nous calmer.

Bon, ça y est, je suis encore sortie de mon sujet.

Ambre, tu es désespérante !

Mais non, allez, t'inquiète, tu sais bien qu'ici, tu peux être encore pire que comme tu es vraiment !

Bon, où en étions-nous ?

Mes amis, disais-je, vous qui avec un courage ô combien exemplaire n'hésitez pas à me suivre dans mes délires, me réconforter chaque fois que je suis occupée à ramasser les morceaux de ma vie brisée, vous qui me donnez des petits bouts de vous, beaux, colorés, fabuleux, vous qui êtes toujours là pour moi avec votre gentillesse, vos mots doux et vos exercices d'écriture sur la solitude,

mes amis,

 

je vous aime !

 

111101120532814569

 

21 janvier 2024

Tel un lion rugissant

Texte écrit le 17 avril 2014 

 

95412658_o

 

Au commencement était Agnès de M***, noble dame née aux alentours de l’an de grâce 1068, à une époque où on ne retenait que le nom des grands de ce monde. Fallait-il qu’elle soit grande, cette dame, pour qu’ainsi l’on ait gardé son nom, en des temps où les femmes, croyait-on, n’avait pas d’âme. On les violait, on les battait, on les tuait, bref, l’époque n’était pas à la galanterie.

Agnès donc était une grande dame qui vivait en son château de M***.

De dame Agnès nous savons – mais nous ne savons que cela – qu’elle était l’aïeule de Gautier de M***, à moins que ce ne fut Wa(u)tier de M***, puisque c’est ainsi qu’il est cité au moment de ses noces en 1145 (on ne sait pas avec qui, jusqu’au XIVe siècle on prenait rarement la peine de mentionner le nom des femmes).

Ce que nous savons par contre, c’est que Wautier était le père du célèbre Eustache de M*** qui périt à Bouvines en 1214 lors de la bataille du même nom où il s’était illustré en "bondissant tel un lion rugissant" de toute sa colossale stature, ce qui lui a valu de traverser les siècles avec le surnom d’Eustache le Géant.

D’Eustache en Oberti, d’Oberti en Tassart, de Tassart en Baudouin, nous arrivons à Godefroy, le frère d’un de mes ancêtres qui tous étaient très prudemment catholiques, sauf précisément Godefroy.

Oui, parce que figurez-vous que Godefroy, ainsi qu’un autre de ses frères, avaient adopté la religion réformée à une époque où ce n’était pas franchement à la mode. Si peu à la mode qu’ils avaient dû se débiner vite fait avec toute leur famille en Hollande ou en Angleterre où on retrouve encore aujourd’hui leurs descendants avec ce nom parfaitement français. Enfin, aussi Français que peut l’être un nom qui ne l’était pas à l’époque.

Il est temps je crois de faire un petit aparté. D’abord pour vous rappeler qu'en ces temps anciens, la religion faisait partie intégrante de la vie des gens. Si on ne prend pas ce critère en considération, on ne peut rien comprendre à l’Histoire. Inutile de préciser que si nos aïeux pouvaient revenir aujourd’hui comme dans le film des Visiteurs – enfin, dans l’autre sens - ils fuiraient tous en hurlant, persuadés qu’ils sont arrivés direct en Enfer.

Pour une meilleure compréhension du problème religieux, permettez-moi de tirer à grands traits le visage des deux religions concurrentes en cette période de la Renaissance [La Renaissance : explosion artistique, d'accord. Mais aussi : guerres de religions, chasse aux sorcières (cent mille morts), génocide amérindien (deux cent millions de morts) .. Qu'on ait donné le nom de Renaissance à un tel salmigondis peut laisser perplexe !].

Donc, le catholicisme d’abord.

Il est sévère. Quelqu’un qui a péché est condamné à passer un bout de temps au purgatoire. Les pécheurs y sont plongés dans le feu jusqu’à purification totale. Ça n’a pas l’air d’une partie de plaisir.

Un catholique ne lit pas la Bible. Il ne s’adresse pas directement à Dieu. Il s’adresse à son intermédiaire, le curé, qui consulte une bible en latin. Ensuite, le curé explique à son pénitent ce que Dieu désire. En général, Dieu désire des messes ; enfin, plus précisément, des sous pour dire des messes.

Mais le catholicisme est tendre. Quelqu’un qui a péché peut racheter ses fautes, il lui suffit de les regretter sincèrement et Dieu lui pardonnera. Pour obtenir l’indulgence de Dieu tout est bon : pèlerinages, croisades, prières. S’exclamer "Cœur agonisant de Jésus, soyez mon amour !" économise cent jours de purgatoire. Crier "St Joseph, patron de la bonne mort, priez pour nous !" en gagne trois cents. Il n’y a pas à hésiter, et c’est gratuit.

Les dons en argent pour faire dire des messes ou faire construire des églises permettent aussi d’acheter l’indulgence de Dieu. De là à vendre le paradis contre de bons écus, il n’y a qu’un pas que certains seigneurs franchissent vite : ils se paient le paradis en échange de cinquante mille messes ..

Un jour, un certain Luther explique tout le mal qu’il pense des indulgences et dans son élan invente une nouvelle religion. Essayons de la résumer.

Un Protestant s’adresse directement à Dieu. Il lit lui-même la Bible, traduite dans sa propre langue. Il existe bien un curé protestant (le pasteur), mais il n’a pas le prestige du curé catholique. Et puis il peut se marier et avoir une vie normale, ce qui évite bien des bizarreries.

S’il se conduit mal, un Catholique peut obtenir le pardon de Dieu pour peu qu’il y mette de la bonne volonté (et quelques économies). Pas le Protestant. Car un Protestant ne se conduit pas de façon vertueuse pour faire plaisir à Dieu. Non. Le Protestant se conduit de façon vertueuse car Dieu est entré dans son cœur et Il n’en est plus sorti. Un Protestant peut donc avoir une jeunesse olé-olé : c’est signe que Dieu ne lui a pas encore rendu visite. Mais le jour où Dieu pénètre dans son cœur, le Protestant se range et ne se dérange plus. Vit-on jamais Dieu forniquer en fumant de drôles de cigarettes qui font rire ? autant dire qu’un Protestant a intérêt à profiter de sa jeunesse !

En résumé, le catholicisme est plus facile à vivre que le protestantisme. Mais il coûte plus cher ..

 


A
gnès, bonne fête !

 

 

18 janvier 2024

Sans bruit

P1240447

Cette nuit elle est tombée sans bruit ..

P1240459Et chez vous ?

P1240450

13 janvier 2024

Faut arrêter d'en faire tout un fromage ! (Alain)

"jeu des citations"

 

images

 

‘‘ Et les fromages des ch'tis ! Vous y avez pensé ? Le Maroilles, (Cf bienvenue chez les ch'tis) la Boulette d'Avènes, le Losange de Thiérache, le T'chiot biloute, le Mont des Cats, le Vieux-Lille, la Tome des Deux-Caps, celle de Bailleul, celle des 3 Monts, le Bleu de la Côte d'Opale, le Pavé du Nord, la Tome des Corons, etc. etc.
On relève 76 fromages différents dans le Nord-Pas-de-Calais.
Vraiment faut arrêter d'en faire tout un fromage de ces histoires de CO2 !

Écrit par : alainx | dimanche, 07 janvier 2024

 

Alain chez Le Goût (CLIC)

 

●•٠·˙. ˙·٠•● 

 

Et la fondue suisse, on en parle ? celle qu'on touille en huit, nous serinait Maman, comme avant elle l'avait fait sa grand-mère, et comme à présent je le dis à mes filles. (Quand on pense qu'on ose nous vendre de la "fondue toute prête" ! Ma Valentine* doit se retourner dans sa tombe !)

*grand-mère de ma mère, née à Auvers. Elle a suivi son mari en Suisse et y a ensuite toujours vécu !

 

Et vous ? Fromage ? Pas fromage ?

Question subsidiaire : en mangez-vous au p'tit déj ?

 

Bon appétit !

 

oui

11 janvier 2024

Malgré moi parfois se glissent des larmes

coeur blesse 14 fev 2016

photo Pastelle

 

On se demande ce qui fait la différence entre une relation "virtuelle" et une relation "réelle".

Et puis on réalise que lorsque l'un des maillons disparaît, on se retrouve peiné, sidéré, désarmé, désolé.

Stupéfaite.

Les larmes nous viennent aux yeux, énormes et suspendues. On se rend compte que notre plaid, délicat assemblage de conversations entrecoupées, de confidences, couverture légère, magnifique, aérienne, qui nous gardait au chaud, nous protégeait comme un bouclier, cette couverture, disais-je, s'est déchirée.

Avec Pastelle nous nous étions connues il y a bien des années via mon blog French Sweet. Elle m'avait spontanément offert de réaliser mes bannières. C'est quand j'ai commencé ce présent blog que Pastelle et moi nous sommes mises à échanger plus intimement. "Notre rapprochement n'est pas dû au hasard puisque je te suis depuis des années. Bon, parfois perdue, ok, tu n'y mets pas de la bonne volonté non plus, mais toujours retrouvée."

Pastelle n'était pas qu'une artiste. C'était une femme profondément bienveillante. Elle ne voyait que le beau chez les autres, elle avait cette faculté de tout accepter, de tout comprendre. De ne pas juger.

"Oh mais je crois à tout moi," m'avait-elle dit un jour, "il y a des trucs tellement étranges... Et surtout je crois à 100% que les gens ne sont pas tout blancs ni tout noirs. Pas pour rien que mon blog s'appelle Lumières de l'ombre, ça parle aussi de la part de sombre que chacun porte en soi, et de la part de lumière des êtres les plus sombres. Mon blog est dédié "A l'ombre et à la lumière, indissociables dans chaque être et chaque chose, à la vérité et au mensonge, à la vie réelle et celle imaginaire, à la vie tout simplement."

Un jour, je lui ai réclamé une photo d'elle. Comme la plupart de ceux qui aiment faire des photos, elle n'aimait pas se montrer. Toutefois, elle m'en avait envoyé une, celle que sa famille a mise sur son blog, cette photo où ses yeux diffusent une lumière incroyable.

Pastelle, tu vas tellement nous manquer ..

 

French sweet 5

 

"En moi, malgré moi parfois se glissent des larmes.

Des larmes que le mouchoir ordinaire n'arrive pas à assécher…"

Coumarine (Comme des papillons frémissants)

 

 

 

10 janvier 2024

Galette !

Finalement, galette !

Apportée hier par la plus jeune de mes filles, accompagnée d'Ana, amie de longue date (24 ans). Icelle venue exprès des îles (elle est Réunionnaise), nous faire un petit coucou.

Malgré la distance qui les sépare depuis qu'Ana a quitté la métropole, rien ne change chaque rare fois qu'elles se voient. Magie de l'amitié.

J'ai aimé retrouver son accent traînant, chantant (Un accent ? c'est vous les Parisiens qui parlez bizarrement !), avec au creux des phrases du créole échappé.

C'était vraiment une bonne fin de journée !

P1240397

Et vous ? Avez-vous un, une, des ami-e-s de longue date ?

9 janvier 2024

Le meilleur (Délia)

"jeu des citations"

2023 12 03 Condat sur Vienne chez le rat (10)

Serge, by Délia (CLIC)

 

Vous vous souvenez peut-être de ce que j'avais appelé le "jeu des citations" ? Cela consistait pour vous à faire rien du tout et pour moi à récolter les jolis mots que vous semez.

C'était ici : CLIC

Après ceux de Bof., La Baladine, Le Goût, Virevolte, Angedra, Heure Bleue, La Ponette (etc, etc .. voir juin 2022 (clic) et juillet 2022 (clic)), en voici une nouvelle pour mon joli collier !

 

‘‘ Que le meilleur s'installe et que le mauvais s'en aille !

Délia chez Estérina

 

●•٠·˙. ˙·٠•● 

 

ET TOC !

Bonnes journées à tous, avec le meilleur !

 

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

8 janvier 2024

Petite dépression

P1240361

Ben voilà !

Pas besoin d'aller à Paris pour voir de jolies illuminations !

 

Bonne journée !

 

PS j'ai déjà parlé du médecin chéri qui me suivait depuis 35 ans et qui m'a lâchement abandonnée. C'était juste avant le covid. Il avait d'ailleurs reculé son départ d'un an, le temps de trouver une remplaçante.

La remplaçante, j'avais fini par m'y faire, même si par moments, elle était super angoissée et qu'il faille que je lui remonte le moral (elle m'a fait une petite dépression pendant la pandémie).

Et vlan, il y a deux mois, voilà qu'elle m'annonce qu'elle part à son tour. Le 31 décembre 2023, plus personne !

Que s'est-il passé ? Prise de tête avec la mairie qui préfère investir dans autre chose que les soins ? racisme (elle est Italienne) ? Pas tout compris.

Je compose le numéro de Médecin Chéri (elle avait gardé le même) que je connais par cœur.

Il n'est plus attribué.

Mon cœur saigne.

Purée ! Où vais-je me trouver un médecin cool maintenant ?

89032651_p

7 janvier 2024

Galette or not galette !

C'est l'Épiphanie ! Vous régalerez-vous de galette aujourd'hui ? traditionnelle ? autre ?

Et la fève ?  

Moi, je les garde, avec la date inscrite dessous au feutre indélébile, quand je peux. Non pas que je sois fabophile (je viens de voir sur le net que ça s'appelle comme ça), juste le genre qui garde tout et n'importe quoi, tickets de train, billets de ciné, etc .. Je suis Cancer, quoi !

Cette année, je ne vais pas en acheter. Déjà parce que je suis toute seule, ensuite parce que j'ai vu à la boulangerie chez ma fille que ce sont des fèves "Star Wars" ! Star Wars, bof ! (non, Bof., pas toi ! clin d oeil (2))

Bonne Épiphanie aux gourmands

et bon dimanche tout le monde !

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité