Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un peu de silence ..
Mes autres blogs survivants ..
Visiteurs
Ce mois ci 1 193
Depuis la création 159 867
25 juin 2022

Chacal ou girafe ?

Ce matin je me suis réveillée à 5h. Je fais partie de ceux qui, à peine un oeil ouvert, s'éjectent du lit, en pleine forme (bon, OK, depuis le mois de mars, on note un léger bémol, mais chut ! c'est passager !).

Je suis très agréable au réveil (en plus de l'être tout au long du jour rire).

Réveil difficile ? connais pas. J'aime profiter du silence du matin saupoudré de chants d'oiseaux.

Et le premier thé, quel délice ! Pourtant, je n'en ai pas toujours bu, le thé n'a pas "le corps" d'un bon café, c'était ma drogue avant, quand j'étais encore fumeuse, c'est sans doute pour ça que je n'en bois plus, mais je m'enivre toujours de son odeur à l'occasion..

 

Et vous, le matin ?

Chacal ou girafe ? **

 

20110912161255-giraffes

 

** personnages imaginés par Marshall Rosenbergh : le premier est, disons, de type grognon, le deuxième est un amour d'amabilité (tout moi).

 

Publicité
Publicité
24 juin 2022

Trois p'tits mots de rien (Heure-Bleue)

"Jeu des citations"

‘‘ Malgré la vie, à qui il arrive d'être une chienne,

c'était bien".

 

Heure Bleue (clic)

Nous étions sortis à Paris, mes trois enfants, les fils de ma fille et moi-même, au musée du quai Branly. C'était une journée absolument géniale, et pas seulement parce que ce n'était pas si courant que nous soyons tous les sept au complet.

Les photos, finalement, c'est fabuleux. Elles permettent de faire ressortir spontanément un tas de merveilleux souvenirs.

Comme dirait Heure-Bleue avec ses trois p'tits mots : "C'était bien"

Trois p'tits mots de rien mais qui contiennent tout.

 

22 juin 2022

La saveur de revivre (Praline et Ambre)

"jeu des citations"

 

131048480_o

la photo est de Praline

 

‘‘ J’ai reçu les cadeaux les plus précieux qui soient : des compliments, des sourires, des bisous. Le plus onéreux des cadeaux, enrubanné argenté-doré serait fade sans la présence affectueuse de ma tribu, sans mains à caresser, sans joues à bisous, sans mots d’amour pénétrant jusqu’au fond de mon cœur.

Je n’ai pas pour habitude de dresser le bilan d’une année qui s’achève. J’ai appris à ne plus trop regarder en arrière, à ne pas ressasser le passé sauf pour y piocher les éléments positifs qui me porteront demain. Je ne me plains pas de ma vie, je ne suis pas envieuse de qui ou quoi que ce soit, oh je ne suis pas toujours sereine, pas toujours en forme mais cela ne donne pas matière à gémir et je veille à ne pas transformer mes manques en besoins. Les manques… bien sûr que j’en ai, je pense surtout à mon mari et à ma maman, ils ont tant marqué ma vie, on s’est tant aimés, comment ne me manqueraient-ils pas ? Passé l’infernal temps du deuil, quand lentement je suis remontée du trou profond dans lequel j’étais tombée, j’ai retrouvé la saveur de revivre. Maintenant ils sont là, au chaud dans mon cœur et m’aident, maman avait un optimisme sans faille et mon mari aimait me voir sourire et rire. Je suis heureuse. Car je le veux et m’y applique. [clic]

 

Praline

 

coeur-isole-fond-blanc_66219-1497

 

Pour moi, ce fut le contraire, j'ai passé ma vie à regarder en arrière, et je ne suis pas sûre que ce fut un "choix". Je suis même sûre que ce n'en fut pas un. Il y avait comme dans la plupart des familles des choses tues (et qui nous tuaient) et avec le recul je me dis aujourd'hui que ce n'est pas un hasard si toute jeune déjà, je fouinais, fouinais, fouinais dans ce passé qu'on me cachait. Après la mort de ma mère, j'ai revécu en rêve, ou devrais-je dire en cauchemar, toute mon enfance, tout ce qui avait été douloureux, étouffant, asphyxiant dans mon enfance. J'ai pleuré sans discontinuer pendant deux ans. Ce "lessivage" que je n'avais pas choisi a fait jaillir toutes les colères, toutes les rancoeurs, tout ce que je n'ai jamais pu dire à mes parents, par peur, ou par amour (pour ne pas les blesser). Et mon grand chagrin par la suite a été de ne comprendre qu'après leur mort, surtout celle de Maman à qui, curieusement, j'en avais voulu beaucoup plus qu'à mon père, à comprendre, disais-je, comment "ils en étaient arrivés là".

Ma sœur a toujours adopté un chemin qui semblait inverse au mien. Peut-être comme le tien, Praline ? Ne pas regarder en arrière, et, pour reprendre ses propres mots, "oublier le passé, le bon comme le mauvais" !

Comme je l'ai admirée d'avoir eu le courage de partir ! mettre tant de kilomètres entre nos parents et elle ! moi je suis toujours scotchée aux miens : Pot-de-Colle, disait ma mère.

Cependant je ne me plains pas non plus de ma vie. Certes, et là c'est un choix, j'ai fait le deuil de la vie que j'aurais pu vivre, que je rêvais de vivre, et que je n'ai pas vécue, parce que l'impératif était de survivre, donc de comprendre. Casser à coups de pioche les rocs lourds qui nous empêchaient de respirer, moi, mes enfants, jusqu'à ce qu'eux aussi fassent le chemin qu'ils avaient à faire.

Et là je ne peux que saluer leur courage, le même que celui de ma sœur finalement, d'avoir réussi à s'extirper de la glu, malgré l'amour qu'on porte, malgré la culpabilité, malgré tous les malgré. On fait tous ce qu'on peut, et je me rappelle, au milieu des cascades de larmes que j'avais versées quand mon fils est parti, en fait quand chacun de mes enfants est parti, car les trois départs se sont tous faits dans la douleur (comme le mien de chez mon père, finalement), du bonheur paradoxal, du soulagement incommensurable, comme une grande respiration, que j'ai ressenti qu'il ait réussi à partir. À vivre sa vie.

La saveur de revivre.

Bravo, mes enfants.

Vous êtes les meilleurs. 

22 juin 2022

Célèbre et modeste

Il y a d'abord eu la vache.

 

Neige

Bon, en même temps, une vache "très agitée" "qui se lève et fixe le visiteur", démontrant ainsi son formidable intérêt pour autrui, et qui "incarne tous les canons de beauté" ne peut que s'appeler Neige ! (en plus, elle a forcément plus de seins que moi)(tout le monde a plus de seins que moi)

En vrai, cette vache merveilleuse s'appelle Ambre Neige, à cause de la couleur ambrée de ses oreilles extrêmement belles, et des auréoles autour de ses yeux fabuleusement beaux ! mais les journalistes ont gardé cette information confidentielle pour eux, afin d'éviter de provoquer une émeute sur mon blog: 'on s'est quand même inspiré de mon nom !

 

girafe2

 

Maintenant, voyez-vous, il y a la girafe.

 

girafe

girafe3

 

"Intrépide, aventurière et espiègle, Adeline est l'étoile montante de Paris" : tout ma fille !

 

Que voulez-vous.. on est célèbres (et modestes), ou on ne l'est pas ..

 

21 juin 2022

L'homme qui râle : une fatalité ? (Xoulec)

 

"jeu des citations"

 

1937-grincheux-06

 

‘‘ Moi, quand je ne râle pas, c'est que je suis malade.

Et je ne suis pas souvent malade...

 

Xoulec

 

Publicité
Publicité
20 juin 2022

Ma Gaïa, c'est la meilleure !

P_20220619_155052

 

Échange téléphonique avec ma fille, un soir de la semaine dernière..

(Fille Aînée) Je rentre du boulot à pied parce que j’ai trop grossi. Maintenant j’ai un décolleté, tu le crois ça ? Un dé-col-té ! Remarque, c’est génial, maintenant les garçons me regardent dans les seins !

(moi) Oh ma pauvre chérie ..

(Fille Aînée) Mais ça ne m’embête pas du tout ! Au contraire ! maintenant que j’ai des seins, tu penses ! ... heu, ça te déprime pas ?

(moi) De quoi ? Que tu aies des seins ?

(Fille Aînée) Non, que je marche !

(moi) Non, pourquoi veux-tu que ça me déprime ?

(Fille Aînée) Ben ça te déprime chaque fois que tu entends le mot piscine ..

(moi) Oh mais non, pas du tout. D’ailleurs je marche aussi. Pas aussi vite et pas aussi loin que toi, c’est sûr, mais je marche .. D’ailleurs, je songe à lancer un nouveau concept : la marche lente ! Non, mieux : la marche à reculons ! Je serai la meilleure ! La reine de la marche à l’envers !

(Fille Aînée) Ah oui, c’est original .. t’as mis ton chapeau quand t’es sortie ?

(moi) Je sens comme de l’ironie dans cette question ..

(Fille Aînée) Mais non mamoune, pas du tout !

(moi) Tu sais combien j’ai fait de pauses aujourd’hui ? CINQ !!! je vais connaître tous les bancs de la ville !

(Fille Aînée) Merveilleux ! On élèvera une statue à ta gloire à chaque banc !

(moi) Oui, ben il faudrait qu’ils les arrangent avant, ils sont très mal entretenus, ils sont mangés aux mites !

(Fille Aînée) T’es sûre que c’est des mites ? C’est pas un gros chien ? ou un enfant ?

(moi) Alors il avait très faim, parce que le banc était bien croqué !!

(Fille Aînée) Ah, j’arrive à Villiers..

(moi) Je connais bien ce quartier !

(Fille Aînée) Ah bon ? Ça existait déjà ya 45 ans ?

(moi) Bah j’te remercie ! c’était pas ya 45 ans !

(Fille Aînée) Au fait je sais pas si je vais venir ce week-end, finalement .. ils annoncent 33°, s'te plaît, 33° ! enfin, disons que ça va dépendre si je supporte de passer tout le week-end avec Doudou et Popaul (*) ! Ils me rendent complètement folle ! Doudou me crache dessus et Popaul me réclame des câlins sans arrêt, j'en peux plus ! C’est là que tu te rends compte qu’un chien et un chat, c’est pas du tout pareil ! Le chien a beaucoup plus besoin d’attentions que le chat ! en plus le Popaul il mange des croquettes imaginaires ! je te jure ! je lui mets des croquettes, il fait comme s'il en prenait une sans la prendre et après il pose la croquette invisible par terre et il la mâche ! ensuite il vient m'en réclamer d'autres ! quant à Doudou il mange toutes les croquettes de mon chat ! j'en peux plus ils vont me rendre chèvre !

(moi) Ben comment ça se fait qu’ils font ça ?

(Fille Aînée) Ils sont plus tout jeunes, ça doit pas aider .. Doudou il va avoir 14 ans je crois et Popaul quasi pareil .. ça fait genre, 98 ans ..

(moi) C'est pas toi qui voulais t'occuper d'animaux, à un moment ?

(Fille Aînée) Si, pourquoi ?

(moi) Tu veux t’occuper uniquement d’animaux jeunes et en bonne santé, quoi !

(Fille Aînée) Pas du tout … je dis juste que ma Gaïa, c’est la meilleure !

 P_20220619_155042

P_20220619_153347

* Doudou est le chat qu'elle a eu avec son ex et qu'ils ont en garde alternée, Popaul est le chien de la nouvelle amie de son ex qu’elle garde aussi quelques jours.

19 juin 2022

Jeu du dimanche - LA RÉPONSE !

P1170886

 

Un passage pour les canards ..

À votre avis : info ou intox ?

 

Bon dimanche à tous !

 

●•٠·˙. ˙·٠•●

 

La gagnante de ce petit jeu est indiscutablement La Baladine !

Elle a même donné un indice concernant le lieu où se trouvent ces passages insolites !

1 P1130295

 

3 P1170884

 

4 P1130299

La première fois que j'ai remarqué le passage palmé, une armée de canards le traversait bien sagement à la queue leu leu ! Je vous jure que c'est vrai ! mais je n'ai pas pu prendre de photos car j'avais les deux mains occupées ! en effet, elles tenaient les menottes de mes petits-fils alors hauts comme trois pommes ! (à quoi pensiez-vous donc ? sourire)

 

PICT0568

Bravo La Baladine !

et merci à tous pour votre participation !

 

 

 

19 juin 2022

La mer mousse : la réponse

DSCN1273

C'est sur la plage de Quend (côte d'Opale) que j'avais découvert ce phénomène il y a quelques années. C'est assez impressionnant et pas très … appétissant ! 

J'avais évidemment cherché ce que pouvait bien être cette mousse, bien trop épaisse pour n'être que de l'écume, et qui ne donnait pas très envie de se baigner.

Et voici la réponse : cette mousse est due à un phytoplancton appelé Phaeocystis globosa, ou "vert de mai", ainsi surnommé car il forme des colonies d'apparence gélatineuse aux environs du mois de mai. Cette espèce de phytoplancton prolifère jusqu'à faire disparaître toutes les autres, formant alors un "bloom".

La mousse est le résultat de l'émulsion du mucus dans l'eau de mer, quand le vent et les vagues agitent l'eau comme de la mayonnaise !

20150901_142931

 

Jonas Van Boxel, dans son article du 4 janvier 2017 (CLIC) l'explique mieux que moi :

‘‘ Si vous vous rendez de temps à autre à la côte belge, vous aurez sans aucun doute déjà observé la couche de mousse jaunâtre qui se dépose parfois sur la plage. Cet étrange phénomène est une conséquence de l'eutrophisation, une augmentation des nutriments dans la mer. Elle est principalement due aux activités humaines, comme l'industrie et l'agriculture.

De l'eau riche en nutriments : ça semble pourtant positif, non ? L'augmentation de nutriments (comme les nitrates et les phosphates) dans l'eau est uniquement une bonne nouvelle pour les algues. Celles-ci prolifèrent alors à une vitesse fulgurante et peuvent troubler l'eau. Quand les algues meurent, elles se décomposent, ce qui peut provoquer une forte pénurie d'oxygène dans l'eau, qui, dans le pire des cas, entraîne la mort de poissons.

Dans la mer du Nord, l'eutrophisation profite surtout à l'algue Phaeocystis pouchetii. En colonie, ces minuscules algues marines forment une sorte de gélatine, qui vient flotter à la surface de l'eau quand les algues meurent. Avec le ressac, cette gélatine se transforme en mousse.

Pour finir, voici une petite vidéo CLIC

 

Bravo à Manou qui avait apporté la meilleure réponse !

 

 

18 juin 2022

Juste une impression (Virevolte)

"jeu des citations"

 

131338119

la photo est de Virevolte

‘‘ C'est juste une impression, on n'est pas privé de tous les moments heureux, oh ça non, il faut juste savoir les réinventer, les transformer, les adapter et ça ira mieux, c'est sûr !

 

Virevolte

 

(¯`v´¯)
`·.¸.·´
☻/
/▌
/ \

 

Quand j'étais gamine, je passais beaucoup de temps chez ma grand-mère paternelle, qui me donnait énormément d'amour. Heureusement qu'elle était là, et aujourd'hui je remercie mon père de ne pas s'être brouillé avec ses parents malgré tous les malgré (contrairement à son frère aîné, qui leur en a voulu jusqu'à leur mort !), à moins que ce ne soit grâce à Maman qui ne comprenait pas que mon père passe devant la teinturerie de sa mère sans aller l'embrasser ! elle n'est donc sûrement pas étrangère au rapprochement de mon père avec ses parents !

C'est grâce à cette générosité, disais-je, que nous n'avons pas été privés de nos grands-parents, et que par conséquent j'ai pu être baignée de démonstrations d'amour et de paroles d'amour ("Mamy t'adore !") de la part de ma grand-mère.

Car aimer, c'est une chose. Mais savoir le dire, en particulier à un enfant qui souffre, est presque plus important.

Cette longue introduction pour dire que comme ma grand-mère tenait une teinturerie – visualisez le truc des années 60 : une table à repasser avec une grande panière dessous pour déposer le repassage à faire – elle y mettait mon père encore bébé pendant qu'elle travaillait (ça serait de nos jours, elle aurait eu les services sociaux sur le dos) – des fers posés à chauffer sur le poêle, qu'elle attrapait avec une sorte de manique ? pattemouille ? je ne sais pas quel est le bon mot, ça fait un bail qu'on n'utilise plus ce genre de fers n'est-ce pas, pas plus que les "jeannettes"..

Et devant, dans la vitrine de la boutique, les robes de communiantes toute en dentelles et dont je rêvais .. je crois que j'aurais aimé faire ma communion (et donc, pour commencer, aller au caté) simplement pour la joie de revêtir une de ces robes que je trouvais fabuleuses ..

Pour passer le temps pendant que ma grand-mère repassait, je jouais sagement. J'ai toujours été une petite fille sage, attitude vite adoptée pour éviter de mettre mon père en colère.

Il y avait les bonshommes faits de pince à linge sur lesquelles je fichais un bouchon de vin Kiravi, les courses d'escargots dans la cour, le jeu du "petit cochon", avec Dominique (*), le fils de l'apprentie de ma grand-mère…

À part ce dernier jeu, tous les autres se déroulaient dans le plus grand silence, et je ne voyais pas le temps passer malgré le peu de moyens. Ma grand-mère m'avait aussi installé un petit tableau avec des craies pour que je puisse dessiner.

Et puis il y avait les cahiers, bien sûr .. j'avais déjà l'imagination fertile et je racontais l'histoire d'une petite fille qui s'enfuyait et subsistait dans la forêt en se construisant une cabane à la façon des Trois Petits Cochons ..

Et puis ensuite, beaucoup plus tard, la vie matérielle nous a choyés avec tous ces appareils sophistiqués sans lesquels il semble que (l'on) je ne puisse survivre. Je pense notamment à mon PC, mon cher PC sur lequel ordinairement je passe énormément de temps puisque j'écris sans arrêt en plus d'écrire dans mes cahiers, sans parler de la généalogie, etc …

Or, je suis privée de mon PC depuis quelques mois.

Je veux dire : je suis privée du temps ASTRONOMIQUE que j'y passais car maintenant, ce sont mes jambes qui décident.

Alors, il me faut "réinventer, transformer, adapter" des moments (heureux ?) comme le dit Vi .. et s'adapter, je vous jure, ce n'est pas mon fort !

 

Et pour vous ?

Vous adapter : facile ? pas facile ?

 

(*) Le jeu du petit cochon : CLIC

17 juin 2022

Un paquet de directives (Le Goût)

"jeu des citations"

 

visu

 

‘‘ Tu sais quoi ?
Laisse tomber les listes.
Les listes ça fait un peu l'effet des bouquins de "développement personnel", tu crois que ça va t'aider, en fait c'est encore un paquet de directives à suivre, comme à l'école sauf qu'en plus au lieu d'appauvrir un enseignant tu enrichis un charlatan qui te sort des proverbes comme s'il les avait créés et qu'il avait fait une super découverte.
Heure-Bleue et moi on a laissé tomber les listes.
On les oubliait toujours à la maison.
On est toujours revenu avec quelque chose à manger ou à lire et on a toujours trouvé quelque chose à faire qui nous a occupé ou quelque chose à voir qui nous a ému ou fait rire.

 

Le Goût

16 juin 2022

Les robinets qui fuient (La Baladine)

" le jeu des citations"

Ça fait drôlement plaisir de lire que tu es décidée à te donner une chance d'être heureuse, marche ou pas, nage ou pas ! Parce qu'on sait bien, nous, que tu es pleine d'idées, et que tu iras mieux si tu les laisses sortir, si tu vas chercher les oiseaux dans ta tête et que tu nous racontes leur vol, à ta façon unique, généreuse et tendre, inquiète et fragile, avec ton son à toi, ton rythme à toi, tes rires, tes hésitations, tes indignations, tes silences aussi.
Parce que bon, c'est comme quand on a un robinet qui fuit, on appelle le plombier, qui n'est pas libre, ou qui trouve que tu n'es pas assez bonne cliente, ou qui n'a pas le temps, alors tu finis par changer le joint toi-même, et tu t'aperçois que finalement, c'était plutôt facile.  

Alors voilà, nos vies sont pleines de robinets qui fuient, et chacun cherche son joint à lui ..

 

La Baladine

 

oiseaux

16 juin 2022

Devinette du jour (photos prises en 2015)

À votre avis, c'est quoi ? de la neige ?

1 DSCN1265

De la crème Chantilly ?

Du chantage? (la-la-la-laaaaaaaaaaaaa ♫`♫♪ ♫¸♪)

3 20150901_143613

De la débarbage ? *

 

*mousse à raser

 

15 juin 2022

Les belles rencontres (Bof.)

"jeu des citations"

‘‘ Ah, mais j'adore faire des belles rencontres, moi aussi.

Té, jeudi dernier, je descends en ville, je m'arrête devant un supermarché - petit, hein, puisque situé dans une petite ville - pour acheter une bouteille de whisky pour le soir et des chocolatines et croissants pour le lendemain matin. Devant moi, mais juste devant, hein, une nana avec un plein charriot de courses. Je me pense "voyant que je n'ai que deux articles, elle va me laisser passer, je vais la remercier fort civilement, on va vivre heureux et on aura beaucoup d'enfants".

Et bien, non ! Elle déballe tout, commente ses achats à la caissière, pendant que j'hésite à aller chercher des lacets au rayon "chaussant" pour l'étrangler ou une hache au rayon "bricolage" pour couper court à ses explications ....

 

 

monstre-vert


 

 BOF.

15 juin 2022

Surprise pour Délia

20211011_132211

Petit cadeau pour Délia

de la part de La Baladine

 

 ‘‘  Celle ci a été prise au fond du jardin l'an dernier.

Elle est venue dire bonjour, n'est-ce pas qu'elle est trop mignonne ?

 

 

14 juin 2022

Le bonheur d'être ensemble (Délia)

"jeu des citations"

 

2022 06 12 les garaudies gigondas (21)

photo sublime prise par Délia

(et chipée sur son blog)

(chuuuut !!)

 

‘‘ J'adore ces moments passés en famille. J'adore ce que l'on fait ensemble. J'apprécie tout particulièrement ce temps où tout s'arrête, où il n'y a que nous, notre bonheur d'être ensemble, instants fragiles qu'il ne faut pas gâcher. Je crois que dans la vie, il y a des étapes qui marquent notre passage. Je crois qu'il y a des choses qui nous font prendre conscience de la fugacité de ces moments où il faut être heureux et surtout ne pas les laisser passer.

 

Délia

 

☼ ☼ ☼ ☼ ☼

13 juin 2022

Nouveau jeu !

coeurs

 

Aujourd'hui, je vous propose un nouveau jeu ! Pour participer, rien de plus facile, vous n'avez rien de spécial à faire ! en effet, je vais partager ici les mots que vous semez, des mots qui m'ont touchée, fait réfléchir, nourrie, ou tout simplement, m'ont amusée ou fait exploser de rire !

Tout compte fait, si, votre participation devra être super active ! car en ce moment j'ai beaucoup de mal à me motiver, alors d'ici que je laisse tout tomber avant même d'avoir commencé .. (d'ailleurs, si c'est le cas, s'il vous plaît ne m'en veuillez pas !)

Commençons si vous le voulez bien par une phrase lue ce matin !

Je vous souhaite, à tous et à chacun et chacune, une très belle journée ! 

 

Smouiiiiiiiiiich !

☼ ☼ ☼

 

jambes

 

‘‘ Les hommes c'est comme tout le monde…

les femmes c'est comme personne…

 

Alain X

 

Heu, en fait, cette citation est de Christian Bobin !

MERCI à La Baladine qui me l'a fait remarquer ..

Bon, c'est pas grave, c'est pas comme si ça ne m'arrivait jamais de passer pour une nounoune ! 

71901148_p

8 juin 2022

"Le sort s'acharne contre moi"

P_20220607_134828

 

Ça fait un bail que je n'avais pas pris le train, mais le taxi n'était pas disponible pour m'emmener à la consultation de la clinique.

J'ai ramé, mais comme je suis frapadingue, en rentrant quand j'ai vu sur mon podomètre le nombre de kms que j'avais faits, de joie j'ai sauté au plafond ! (c'est une image)

Eh bien, ça ne va pas de mieux en mieux, c'est le contraire.

Après un moment de désespoir bien compréhensible – hier je me suis dit que j'allais finir ma journée pourrie et vivement demain (c'est-à-dire aujourd'hui), j'ai pris une grande décision : arrêter de vouloir à tout prix faire des grandes marches comme avant. Je ne suis plus à avant, je suis à maintenant (ce serait d'autant plus judicieux que tout le monde me dit de ne pas marcher si j'ai mal). Ma tête n'en fait qu'à sa tête et c'est ça qui me gâche la vie. Il faut que je commence par ça (la tête).

Et puis ranger mon podomètre. C'est quoi cette manie de vouloir faire des kms tous les jours ? je suis sûre que si la nageomètre existait, j'en aurais une aussi ! (Mon Dieu ! j'ai dû faire des kms et des kms de nage ! j'ai peut-être même traversé la Manche sans le savoir ! c'est merveilleux !)

Je me demande contre qui je suis en compétition, avec cette histoire de podomètre. Contre moi-même ?

Bon, voyons.. que vais-je bien pouvoir faire chez moi pendant que la pluie tombe sur mes bambous en faisant un joli petit bruit mélodieux ?

Je ne peux même pas lire ce que je veux.. les livres que j'avais commandés (je les achète en ligne) ont été "indisponibles" l'un après l'autre ..

Si j'écrivais mes mémoires, pour changer ?

J'ai déjà le titre : "Le sort s'acharne contre moi" ! rire

 

 

NB j'ai un petit coup de mou, certes. Et comme c'est mon blog, je me dis que zut, je peux bien l'écrire si ça me chante.

Mais en réalité, je remercie mes yeux de voir, mon petit ventre de fonctionner, mes poumons chéris de respirer. Et mes mains, et ma tête, alouette. Encore que la tête, il y aurait beaucoup à dire ! mais bon. J'ai décidé d'être positive. Il faut juste que je reprogramme mon disque dur !

SNB (ce qui veut dire second nota bene) Madame la Providence, si c'est parce que je ne suis pas patiente que vous m'avez envoyé ça, regardez comme je suis maintenant : je ne bouge plus. Je suis très sage.

Bon, c'est quand que je peux galoper ?

 

grenouille optimiste

6 juin 2022

Va doucemint !

725639127

 

Contrairement aux apparences, ce que vous voyez sur l'image, ce n'est pas un homme. C'est moi, comme on peut le vérifier à ma bobine super déprimée. Je loge non pas dans une chambre particulière, mais chez moi. Et je ne fume plus.

 

●•٠·˙. ˙·٠•● 

 

Je n'arrive pas à croire que ça fait trois mois que je suis tombée. Trois mois que mon quotidien est complètement chamboulé.

En fait, ce n'est pas tant le chamboulement que de devoir accepter de tout revoir à la baisse. Marcher, oui, mais à tout petits pas. Lentement.  

Mes nouveaux circuits de marche sont simples : je suis les bancs.

Le plus difficile pour moi, c'est de devoir m'arrêter. Je suis du genre à vouloir avoir fini avant même d'avoir commencé. Alors imaginez ma joie puisque je suis obligée de cesser ce que je fais sans arrêt pour aller allonger mes jambes ! Enfin, c'est ce que je suis censée faire, mais comme je ne le fais pas, j'ai régulièrement le pied droit en feu.

L'autre chose recommandée, c'est d'y aller doucement.

D'y aller doucement ? Purée ! ça fait trois mois que j'y vais doucement, trois mois que je me repose ! alors on peut dire que je suis très-très reposée !

Je pense souvent au conte de la petite sirène. Comme ça a dû être dur chaque fois qu'elle enlevait sa queue de poisson ! Troquer ses jolis mouvements de nageoires gracieux et aériens contre des petits pas souffreteux !

Si j'avais une queue de poisson je vous prie de croire qu'aucun homme ne me la ferait enlever !

D'ailleurs, merci à celles et à ceux qui m'ont injecté l'information à dose homéopathique. Il est clair qu'en mars je ne voulais surtout pas savoir que j'en avais pour un bout de temps (je me serais suicidée immédiatement en plongeant tête la première dans mon seau), mais depuis, j'ai eu le temps de me faire à l'idée, surtout quand j'ai enlevé la botte : contrairement à ce que j'avais imaginé, je n'ai absolument pas pu sauter de joie, et encore moins gambader !

Ceci étant, le problème, c'est plutôt la jambe. Celle qui a fait tout le boulot pendant que l'autre la narguait, allongée sur le lit avec sa botte. Il aurait fallu que vous les entendiez toutes les deux le soir au fond des bois dès que j'avais le dos tourné.

C'est pour ça que je suis allée passer une radio. À cause de la jambe.

Il s'est avéré que ce sont les hanches : mes hanches sont en très mauvais état. Ça alors ! Mes jolies petites hanches, si mignonnes et avenantes ! Quelle traîtrise !

À quoi ça sert que je vous aie emmenées à la piscine pendant des années ?

Les hanches, c'est comme les enfants : des ingrats !

(Imaginez maintenant mes nouvelles séances de kiné : pour les chevilles, j'avais le droit de sautiller partout, alors que pour le genou, je dois rester tranquille. Me reposer. Je suis entourée de gens qui veulent que je me repose, au secours !

La kiné passe la tête dans le box où elle m'a ordonné de me détendre, elle me demande : "Qu'est-ce que vous faites assise ? Allongez-vous !"

Cinq minutes plus tard : "Qu'est-ce que l'oreiller fait sous vos fesses ?" (moi, avec une parfaite mauvaise foi)

"C'est pas moi, il a glissé tout seul !")

Je ne suis qu'une pauvre chose martyrisée..

Néanmoins un moment de réflexion me décida à attendre la fin de l'aventure.

 

2 juin 2022

Une jolie rencontre

Hier, je suis allée passer une radio et j’ai fait une rencontre bien sympathique ! Grâce à ma canne !

Il faut dire qu’elle est absolument magnifique ! rouge avec des petites fleurs ! (le jour où je l’ai achetée, je portais une robe rouge avec des petites fleurs et j’ai trouvé que ça allait bien avec !)

Tout a commencé lorsque je suis arrivée : j’étais au guichet en train de remettre à l’hôtesse les différents papiers qu’elle me demandait, lorsque ma canne tombe en faisant un joli tintement métallique. En même temps, ce n’est pas pratique les cannes, pourquoi n’ont-elles pas un lacet ? ou une bandoulière ? Ça n’existe pas les cannes pliables ?

Donc, ma canne tombe, et aussitôt, un charmant monsieur qui se trouvait au guichet juste à côté se précipite pour la ramasser. Comme c’est gentil ! car franchement, j’étais bien embarrassée, j’en avais plein les mains ! Il faut dire que j’ai un sac à main extraordinaire, il est tout petit, on a l’impression qu’il ne contient rien du tout, mais c’est fou ce qu’on peut mettre de choses dedans ! conclusion, pour attraper ma carte vitale, j’avais été obligée de sortir tout un tas de trucs qui n’avaient rien à faire là ..

Ensuite, je cherche une place pour m’asseoir. Il y avait un monde fou ! la seule place disponible se trouvait à côté du charmant monsieur ! Il me regarde avec un joli sourire, m’invitant à prendre place ! " Vous venez me tenir compagnie ?". Nous discutons cannes et fractures diverses, c’est délicieux. En même temps, dans un service radio, de quoi pourrait-on discuter ?

Finalement, ça a été vite pour lui, et il est parti avant moi, après m’avoir fait un gentil petit signe de la main (et m’avoir dévoilé son prénom).

C’était court, mais bien agréable ! car oui, en région parisienne, c’est plutôt rare les gens qui vous parlent, il faudrait déjà qu’ils vous regardent.. C’est plutôt genre je suis scotché-e à mon portable et là, question galanterie, je peux vous affirmer que hommes et femmes même combat : on ne s’occupe que de soi !

Ça me fait penser à ce que m’avait dit après coup la compagne de mon fils, provinciale de son état, la première fois qu’elle est venue ici, à la capitale ..

Elle avait beaucoup appréhendé de venir, car pour elle les Parisiens étaient un genre de barbares, d'ailleurs sa mère l’avait bien mise en garde et fait moult recommandations ! Comme c’était drôle ! (À leur décharge elles habitaient un tout petit village au fin fond de rien ! très joli d'ailleurs, le village ..) (je précise à toutes fins utiles que je ne suis même pas Parisienne ! Demandez à ma fille, elle, c’est une vraie Parisienne !)

P_20220601_114119

Publicité
Publicité
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité