Ne meurent que ceux dont on ne se souvient plus
Moi aussi j'écris sur ceux qui ne sont plus là. Comme Délia. Et je n'ai pas l'intention d'arrêter. Parce que je les aime, parce qu'ils vivent en moi.
C'est grâce à eux que je suis là. Je suis nourrie de cet humus humain, de toutes ces vies enfouies mais tellement présentes. Je suis la somme de toutes ces entités.
Il y a cette petite phrase que j'aime beaucoup, et que j'ai mise en exergue de l'ouvrage que je suis en train d'écrire : "Ne meurent que ceux dont on ne se souvient plus".
Oui, lorsque plus personne ne parlera d'eux, ils seront définitivement morts.
Et vous, dites-moi,
depuis quand et comment en êtes-vous venus
à faire de la généalogie ?
Bonne journée !