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Un peu de silence ..
15 mai 2016

Une pensée positive par jour

Bonjour à vous,

il y a peu, j'ai ouvert sur FB une page que j'ai appelée "Malgré tous les malgré", et sur laquelle je me proposais de noter une pensée positive par jour. Non pas que je veuille à tout prix que tout soit positif, ou voir du positif dans tout - parce que franchement, il y a des moments où, même avec toute la bonne volonté du monde, on ne trouvera jamais de positif! - mais plutôt parce que je me sens dans une démarche de gratitude quand je vois tout ce qui se passe autour de moi, et cette gratitude, j'ai envie de l'exprimer.

Eh bien je vais vous dire un truc: ce n'est pas si évident de trouver une chose positive par jour à écrire. Ou alors ça paraîtrait vraiment gnangnan. Par exemple, j'ai toujours aimé regarder le ciel. Je dois être une météorologue rentrée, LOL. Oui donc, j'ai toujours aimé le ciel. Les nuages, tout ça. Ma préférence va aux cumulus, vous savez, les gros moutonneux que les enfants dessinent généralement.

L'autre fois à la mer, le ciel était extraordinaire. Quand on est arrivés il faisait beau, le ciel était bleu, ce qui nous a permis, à mon fils, Gazelle et moi de nous tremper les pieds dans la Manche, qui était tout de même assez fraîche (mettre les pieds dans l'eau froide me fait toujours penser à mon père qui, enfant, a appris à nager en hiver dans le canal de Lens (Pas-de-Calais). Ça vous forge un homme, ça!rire)

Oui et donc, sur le coup des 17 heures, une sorte de brume est apparue au loin. C'était très bizarre, je n'avais jamais vu cela. Comme il y avait des travaux sur la plage, j'ai pensé que c'était peut-être le tracteur (ça se dit, tracteur, pour une plage?) qui faisait de la poussière de sable???? Ben non, en fait, c'était l'orage qui arrivait. Or, je n'ai jamais assisté à un orage de bord de mer. Eh bien c'est très simple, il y a d'abord de la brume qui arrive d'un seul coup. Et puis le ciel bleu vire au noir, c'est très beau. J'adore aussi le ciel noir!

Et puis simultanément, ça tonne. C'est comme ça que j'ai appris que la Gazelle a peur de l'orage. Je lui ai fait un petit cours de météo, ce qui n'a servi à rien puisque ce qui fait le plus peur (le bruit du tonnerre) n'est pas ce qui est le plus dangereux (les éclairs). Hélas pour ma démonstration, il y avait plus d'éclairs que de tonnerre!...

Après quoi, la pluie s'est mise à tomber (j'adore la pluie!), FLOC FLOC FLOC! mais on avait déjà regagné la voiture, direction le Tréport, après un petit détour par Mersse.

Ce qui me fait dire qu'on a beaucoup de chance car chaque fois qu'on va à la mer, il fait beau tout le temps qu'on passe sur la plage! On peut assurément considérer cela comme une pensée positive, n'est-il pas?

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 .¸¸.·*·.¸¸.☆☆.¸¸.·*·.¸¸.☆

 

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*·Je vous souhaite un excellent dimanche!*·

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22 novembre 2016

Cumulonimbus mammatus

Vous le savez maintenant, je suis une cielophile, et même une nuageophile.

Hier après-midi, je me baladais non pas sur l'avenue mais dans mon coin quand soudain, le ciel s'est révélé d'une beauté éblouissante. Alors évidemment, je me suis arrêtée pour prendre des photos.

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Malheureusement, et vous vous en doutez sûrement, la photo ne rend pas hommage au spectacle. Je m'énerve toute seule, je trépigne, rien à faire, c'est ma-gni-fi-que mais ça restera éphémère car la photo ne rend pas ce que je vois.

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Dans une tentative désespérée de "fixer" le phénomène, je zoome. Car regardez bien: les nuages ne sont pas comme d'habitude. Ils ont des sortes de lobes qui se sont formés dessous. On les appelle très judicieusement des mammas, à cause de leur forme (mammelle).

C'était tellement beau! J'espère que ces images vous en donneront une petite idée, bien qu'on ne se rende pas compte de la couleur rose orangée extrêmement vive des mammas qui donnaient au ciel un aspect complètement irréel.

Un dernier "zoomage" pour finir.

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Vous voyez, en moins de dix minutes, les cumulonimbus ne sont plus mammatus.

Comme quoi hein, la pluie apporte aussi de belles surprises!

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Douce soirée à vous!

˜*•. .•*˜

 

 

6 mai 2017

Charybde ou Scylla

 

supta baddha 2 mai

 

J’ai été tellement "traumatisée" par le yoga nidra du dernier cours que je ne vous ai même pas parlé des exercices d’étirements faits juste avant. Ils consistaient en différentes postures assise puis allongée plantes des pieds jointes. Ça j’avoue j’ai bien aimé.

J’ai trouvé sur le net une belle image de la façon dont ça s’est terminé, sauf que un, les pieds étaient joints plus près du pubis et deux, il n’y avait ni sable, ni mer (mais on peut imaginer).

Supta copie

Aujourd’hui, de nouveau piscine avec les garçons. Ça me fait penser qu’hier avec ma cadette, j’ai croisé une copine du yoga : cette dernière super étonnée que j’aie une fille de cet âge. Je le prends pour un compliment ! (Si elle savait que je suis grand-mère !)

Bonne journée à vous, malgré l’appréhension je suppose comme moi, du résultat demain soir : Charybde ou Scylla ?

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6 décembre 2017

Ma première fois

C’était en Yougoslavie, puisque quand j’avais dix-sept ans cette partie du monde s’appelait encore ainsi. Il y avait tout ce qu’il faut : le ciel infiniment bleu, le soleil infiniment chaud, la plage infiniment douce, la mer infiniment pleine de mazout (enfin ce n’est pas grave ce n’est pas dans le mazout que ça s’passe).

Bien entendu, il y avait eu quelques petits exercices pour me mettre en condition, sur le sable des déclarations enflammées, en tout cas c’est ce que je me plaisais à imaginer vu que je ne comprends pas le yougoslave. Il y a un mot qui revenait souvent, c’est cepalovici, ça veut dire brochette je crois mais j’espère que je me trompe.

Oui donc, qu’est-ce qu’il m’a fait comme plan celui-là : un air tout malheureux, il avait une de ces façons de plisser les yeux pour me mener où il voulait avec la pointe de son regard.. Il faut dire que c’était l’homme le plus beau que j’eusse jamais rencontré (si si, il méritait largement l’imparfait du subjonctif!).

MIAM. Mon petit cœur faisait Boumboum.

Mon Yougoslave s’appelait Jozsef. Ce n’est pas terrible comme nom, mais on ne peut pas toujours choisir (même si certains prétendent que si).

À vrai dire, j’étais très amoureuse.

Mais pas de lui.

L’autre (celui qui me plaisait) ne voulait pas de moi. Enfin si, il aurait bien voulu, c’est mon père qui ne voulait pas. De toutes façons celui qui me plaisait je ne l’avais pas sous la main, il était resté en France. Alors quitte à l’attendre, autant appréhender l’attente de façon ludique.

Bref. Pour vous expliquer mon état d’âme, j’ai fini par suivre Jozsef par dépit. Ce n’est pas une mise en condition faramineuse mais bon. Donc, il m’a emmenée très gentiment dans un petit coin isolé, abrité sous des pins, ça sentait bon, le sable était doux, etc, tout ce que j’ai déjà décrit plus haut.

Il m’a dit :"Comme j’ai envie de toi !" enfin, d’après ce que j’ai pu comprendre dans le laser de ses yeux.

La seconde d’après, j’étais toute nue.

La seconde d’après, il m’a dit "Comme tu es belle !" (toujours ma traduction approximative) (de toutes façons vous avez déjà essayé de répéter du yougoslave, vous ???)

La seconde d’après, il m’a écarté les cuisses.

La seconde d’après, il s’est mis à me laper consciencieusement de la hanche gauche jusqu’au pied gauche. Calamité. Qu’est-ce qu’il fait ? Ne devrait-il pas plutôt rentrer dans le vif du sujet ? Mais non, il s’acharne, trop content d’avoir trouvé un point sensible, et même deux, puisque j’ai deux jambes. Et toujours à me dire des mots doux auxquels je ne comprends rien. Et pourtant je vous prie de croire que son cinquième membre était en état d’éveil avancé. Mais combien de temps ça va durer, ce manège??? Si c’est ça les préliminaires, moi je ne prélimine plus jamais !

Puis d’un coup le voilà qui me pénètre. J’avais imaginé les cieux s’ouvrir, dans ma tête monter un hymne genre "la Marseillaise", ben au lieu de ça s‘impose à moi une phrase, "C’est à cette heure-ci que tu rentres ?", entraînant aussitôt un fou rire d’autant plus incontrôlable qu’il aurait été inopportun qu’il éclate. Je m’écrase les mains sur la bouche, pendant que Jozsef s’agite en hurlant qu’il m’aime. Ça j’en suis sûre, en yougoslave c’est volipte, j’ai appris très jeune comment on dit "je t’aime" dans toutes les langues, je me disais que ça peut toujours servir. La preuve.

La seconde d’après, il s’est écroulé sur moi en soufflant comme un âne atteint d‘emphysème.

Alors là, question : c’est fini ou c’est l’entracte ? Purée il ne bouge plus. Il a donc bien fallu que je me rende à l’évidence : c’était fini.

La première leçon a donc été rude, mais en fin de compte, c’est ce qui m’a donné envie de voir chez d’autres hommes s’il y avait plus à en apprendre.

Donc, Jozsef, je te dis: M E R C I !

16 janvier 2007

1974 8-3 n°9

Et vous, dites-moi?

Votre première fois?

 

31 mars 2018

J'aurais dû faire médecine

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Bonjour à vous en ce premier matin de week-end pascal !

Un soleil magnifique illumine l'Île-de-France. Rien ne me met plus en joie que d’ouvrir les volets sur une telle luminosité, même si la SNCF a décidé d’en profiter pour faire des travaux sur la ligne que j’emprunte pour aller à la piscine (et à partir de lundi soir nous enchaînons avec les grèves. Cool !).

Donc si je veux aller nager aujourd’hui ce sera à pied (entendez par là qu’il va me falloir me servir de mes jambes si je veux ensuite me servir de mes bras). Ceci étant, ai-je vraiment besoin de râler puisque j’ai la chance que la chose soit faisable ?

Et puis j’aurai du temps pour réfléchir à un nouveau terme qu’une de mes filles m’a appris, et qu’elle tient de son médecin himself : la conversion psychologique. Vous connaissez, vous ?

À ce que je crois comprendre – mais ce n’est que mon interprétation – ce serait un peu comme ce qu’il s’est passé lorsqu’après le décès de ma mère, à la date anniversaire où elle les avait eus je me suis mise à fabriquer les symptômes de la maladie qui l’a emportée (sans développer, Dieu soit loué, ladite maladie). Ou encore le nombre impressionnant de dérèglements, dysfonctionnements, interventions que j’ai subis avec une régularité de métronome et toujours aux mêmes dates, histoire qu’ils me martèlent leur message, qu’ils délogent les non-dits et me réveillent de leur silence assourdissant. Malheureusement pour moi j’ai toujours eu la comprenette difficile, si bien que mon corps a passé ma vie à hurler dans mes oreilles des choses que je ne voulais pas entendre. Pourtant, une petite voix en moi devait pertinemment savoir que sans elles, pas moyen de franchir l'étape suivante!

Maintenant, je me dis qu’il y a une conséquence supplémentaire à ces perturbations physiologiques qui pour être inattendue n’en est pas moins drôlement positive : j'arrive à tranquilliser mes filles. Oui, parce que figurez-vous que chaque fois qu’elles ont une douleur quelconque elles m’appellent. Quand elles commencent par "Tu vas me dire que tu n'es pas docteur", je sais tout de suite ce qu’il va y avoir après... Non, ma chérie, ce n’est pas un pneumothorax, pas une péricardite, tu ne vas pas mourir d’un coup parce que tu as etc etc (rayez la mention inutile). Leur crise d’angoisse calmée, je les expédie chez le docteur qui  "Oh c’est drôle Mamounette il m’a dit eg-zac-te-ment pareil que toi!".

J’ai raté ma vocation.

J’aurais dû faire médecine.

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14 mai 2018

C'était il y a longtemps

3

 

Il n’était pas comme les autres.

Rebelle ? Peut-être. Différent en tout cas, sinon pourquoi a-t-il été le seul à vivre ailleurs que sur la terre occupée par ses pères depuis plus de cinq générations? Une brouille avec les siens ? Pas l’impression. Il y revient toujours : son père, ses frères, ses sœurs, omniprésents, tout au long de sa vie.

C’était il y a tellement longtemps. Comment faire quand on vous a caché tant de choses ? Comment se retrouver dans l’embrouillamini des fausses pistes ? C’était une autre époque, d’autres croyances. C’était un temps où les filles n’étaient que des filles, fille de-, femme de-. La mention néant dans les autres cas. C’était un temps où l’unique statut envisageable était d’être marié, veuf à la rigueur, mais pas trop longtemps.  

Lui, il n’était pas comme les autres. Il était parti pour trouver ailleurs une femme à aimer. Elle l’avait quitté en lui laissant sur les bras une toute petite fille. Pas pour un autre, oh non. Pour le Grand Autre. Là où les femmes se reposent pour l’éternité.

Il s’était remarié. Pas d’autre choix, surtout en ce temps-là, qu’est-ce qu’un bébé pourrait bien faire d’un homme? Mais ça n’avait pas collé, et ils s’étaient séparés. Il ne retrouvait pas le pétillement de son premier amour, cette étincelle qui grise, qui brûle, qui éclate, qui vous laisse à demi-mort, le cœur en miette. Ce genre d’amour si flamboyant et si fort qu’il n’y avait pas d’autre issue qu’il s’arrête en plein vol. C’est ce que je me disais en tout cas. C’est ce que j’aimais me dire, ado, quand je cherchais fébrilement à retracer son histoire, à lui, le père rebelle, différent, et à elle, sa fille, l’ancêtre balayée des mémoires. Sa fille. Julie.

Julie aimait les hommes. Les hommes l’aimaient aussi. Pour preuve, tous les enfants sortis d’elle en une ribambelle indécente et joyeuse. Un flot impossible à endiguer, une rivière impétueuse qui surgissait d’elle en toute impudeur.

J’aime imaginer Julie et son cœur qui bat à toute volée. J’aime savoir que Julie n’a pas abandonné son fils, malgré ce qu’on m’a fait croire. J’aime savoir que ce fils avait une mère et que cette mère, c’était elle.

Elle. Julie la rebelle. 

20 mai 2018

Un vrai bonheur

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Après cinq semaines de pause (vacances et jours fériés), reprendre le yoga. Sentir les muscles mécontents d’être sollicités.

Aller à la piscine, ô oui, aller nager. Souvent seule, avec mes garçons parfois (ceux de ma fille, en fait. Il paraît que je suis possessive – je me soigne, d’ailleurs !)

Dessiner.

Marcher le nez en l’air. Oui, parce qu’il fait beau, c’est si agréable. Toute cette lumière, un vrai bonheur. Des petits drapeaux multicolores se détachent sur le bleu du ciel. Ce week-end, c’est la joie dans ma ville, brocante, lâcher de ballons, fête foraine.

Respirer à pleins poumons, ouvrir son cœur.

Écrire.

Et puis rêver, bien sûr. Au moment où je reverrai la mer. À celui où je visiterai mon fils et sa Gazelle dans leur nouveau nid (ces deux-là, quels nomades! Quatre déménagements en quatre ans !)

Voilà. La vie est belle.

(¯`*´¯)
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 Et vous ?

25 août 2018

Comme une femme

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"Eh bien tu m'apprends que Gandhi avait une femme et je dois avouer que je n'en savais rien."

Ainsi s'exprimait Lady Obi en cette pluvieuse fin de matinée.

Eh oui! Si personne ne peut rester insensible à ce que fût Gandhi ni à l’action qu’il a menée, il est impossible de parler de Gandhi sans parler de Kasturba, sa femme (कस्तुर्ब en hindi).

Vous savez peut-être que dans l’Inde du XIXe siècle – et encore aujourd’hui, d’ailleurs – les femmes sont considérées "inférieures" à l’homme. C’est la réalité indienne : leur société ressemble un peu à ce que fut celle de nos parents dans les années 50-60 (et avant), c’est-à-dire que c'est l’homme qui détient toute l'autorité (morale, économique, etc). Toute petite, la fillette est formée par sa mère à son futur rôle d’épouse soumise. Elle fait des tâches serviles et s'occupe des enfants cadets. Comme l’amour physique de la chanson de Birkin et Gainsbourg, c’est "sans issue", ou plutôt si, il n'y en a qu'une : se marier, ou plus exactement être mariée, puisque les mariages sont arrangés par les parents, et cela a toujours court même si c’est interdit depuis longtemps.

Oui donc, être une fille est une calamité, et en avoir une tout autant. D’ailleurs il y a énormément d’avortements dès lors que l’on sait par l’échographie qu’on attend une petite fille – bilan, il y a de moins en moins de femmes en Inde. Et ça se comprend ! Pour peu que la femme ne soit pas assez jolie, ait la peau trop sombre, ait été mal "dressée" par les siens, elle subit un véritable enfer : maltraitée, avilie, quand on ne l’arrose pas d’essence pour la brûler vive ! On entend régulièrement parler de ce genre de choses. Mais bon, ce ne sont que des femmes .. Et même pas de chez nous !

Il y a quand même une lueur dans cette vie de rêve : le statut de la femme change sensiblement lorsqu'elle donne un fils à son mari (ben oui, ce serait vraiment dommage qu’une telle lignée d’hommes s’éteigne !).

Donc, Kasturba, la femme de Gandhi, était maltraitée par son mari, ou plus exactement, elle était traitée comme une femme : elle lui servait de bonniche et il la frappait quand il jugeait qu'elle ne filait pas assez doux. Dans sa jeunesse, rien ne laissait prévoir que la "grande âme" en deviendrait une. Rajoutez à cela que c’était un chaud lapin, chose que Kasturba endurait sans piper mot (il allait souvent voir ailleurs si l’herbe était plus verte - on le sait, le changement d’herbage réjouit les veaux).

Certes, la sexualité de Gandhi a fait des remous, surtout avec la sortie d’un bouquin sur le sujet. Ceci dit, loin de moi la prétention de vouloir commenter l’intimité de ce grand homme. Ce que j’ai compris c’est qu’à un moment donné, Gandhi s’est imposé l’abstinence, ainsi qu’à tous ceux qui partageaient son ashram, parce qu’elle lui semblait indissociable d’un certain niveau de spiritualité. Autrement dit, ses désirs charnels lui pourrissaient l’existence et l’empêchaient de se consacrer aux choses sérieuses.

Pour en revenir à la "grande âme", selon moi, c’était elle, Kasturba, en tout cas au début. Elle possédait une force incroyable : elle se soumettait à son mari non pas parce que le contexte social l’exigeait, mais parce qu’elle acceptait son époux tel qu’il était. Avec amour, autrement dit.

Les femmes ont une capacité d'amour infini. Même sous les coups, les insultes, même devant ses colères – et elles étaient nombreuses – Kasturba restait digne. Elle ne se sentait pas coupable de Dieu sait quoi, elle savait très bien qu’elle n’avait rien fait de "mal", ou que si "mal" il y avait, il venait de l’attitude de Mohandas qui pétait les plombs pour n’importe quoi. Et que ce n’est certainement pas en jouant les lavettes apeurées qu’elle lui montrerait qu’il faisait fausse route.

C’est en observant sa femme que Gandhi a pris conscience de sa valeur, de sa force, puis de celles de toutes les femmes. C’est en observant sa femme qu’il a su convaincre les hommes de sa génération que les femmes, toutes les femmes, sont leurs égales et qu'ils ne peuvent rien faire de valable sans elles. C’est grâce à Kasturba qu’il a incité ses congénères à ne plus considérer leurs femmes comme des objets de plaisir, pas même comme des mères ou des épouses mais comme des êtres à part entière, tout simplement. S'est imposée petit à petit à lui l’idée que ce sont les femmes, bien plus que les hommes, qui peuvent comprendre que la liberté ne peut venir que par l'amour. "C'est sur les genoux des femmes que repose l'avenir de l'Inde. Pour ne pas s'anéantir, le monde devra s'orienter vers la non-violence et les femmes doivent être les pionnières de l'ère de la non-violence" a dit Gandhi.

C’est comme ça qu'il a entrepris une véritable révolution : l'amour, le dévouement et l'esprit de sacrifice que les femmes consacraient jusqu'alors uniquement à leur époux, il leur a appris à les faire rayonner au sein de toute la communauté indienne. Pour le suivre, celles qu'il appelait "la meilleure moitié de l'humanité" se sont enrôlées dans des campagnes contre l'alcoolisme, se sont mises par millions à filer et à tisser le coton, militant au péril de leur vie contre les abus des lois britanniques. Elles sont devenues les plus vaillants soldats non-violents de l’armée de Gandhi. Rien au monde n'était plus faible et plus démunie qu'une femme indienne, et pourtant, Kasturba en tête, les femmes l’ont soutenu, humblement et aveuglément, même si elles n’ont pas toujours compris les enjeux du Mahatma dans sa marche inlassable vers la liberté.

Gandhi Kasturba

C’est ma femme qui m’a enseigné la non-violence lorsque j’ai essayé de la plier à ma volonté. Sa résistance obstinée à ma volonté d‘une part, et sa tranquille soumission à la souffrance que lui infligeait ma stupidité d’autre part ont fait que finalement j’ai eu honte, et que j’ai été guéri de ma stupidité à croire que j’avais de naissance le droit de la dominer. Et finalement elle est devenue mon professeur de non-violence.

Mohandas Karamchand GANDHI (1869-1948)

4 septembre 2018

Une bonne idée!

Spéciale dédicace à Vi

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C'était il y a quelques années, ma descendance n’ayant pas encore atteint l’âge ingrat adolescent ni même pré-adolescent et étant de ce fait encore quelque peu malléable, nous avions prévu d'aller nous promener dans la forêt de Fontainebleau. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une forêt un peu particulière puisqu'elle s'est développée sur un massif assez élevé et que sa particularité ce sont ses rochers disséminés un peu partout comme si des extra-terrestres géants les avaient balancé là en shootant dedans au petit bonheur la chance. Ce n'est donc pas une merveilleuse idée d'y aller quand on a les lombaires coincées, ce qui était mon cas ce jour-là, mais passons ! Que ne ferait-on pas pour soulager nos chers enfants quelques heures de deux des leurs, vu que pour emmener mes trois petits-fils il aurait fallu avoir un mini-bus (et les nerfs solides).

Bien alors, déroulement de cette merveilleuse journée familiale.

Neuf heures du mat : ma fille m'appelle pour m'annoncer que ses enfants l'ont réveillée à 5h avec leurs hurlements dont le thème principal était qu'aucun des trois ne voulait se priver de la sublimissime chance d'aller à Fontainebleau avec leur Mamy chérie. Or, ma fille venait de se coucher (4h30) après avoir astiqué toute la maison, au motif que la nuit c'est le seul moment où elle peut faire du ménage tranquille. Ce qui avait d'ailleurs été moyennement apprécié par mon gendre qu'elle avait réveillé en sursaut à minuit pour lui demander où il avait encore rangé le produit pour les sols bon sang de bonsoir c'est quand même pas dur de ranger les trucs à leur place ! (Quelle idée aussi de faire du ménage en pleine nuit, ya vraiment que toi pour avoir des idées pareilles! Grrrfff et laisse-moi dormir b.. de m.. !)

Onze heures du mat : ma fille me rappelle. Son mari, d'une humeur de ch complètement réveillé par les joyeux cris matinaux de ses fils bien-aimés, décide avec une clairvoyance qui force l'admiration que ça le fatiguera moins de sortir toute sa famille avec nous plutôt que de se farcir celui des trois qui aurait dû rester à la maison. Nous nous réjouissons par avance du joyeux moment de sérénité familiale qui nous attend.

Nos enfants habitent à 20 mn de Fontainebleau (c'est pour ça qu'on avait proposé cet endroit). Nous par contre, on a bien une heure de route donc, midi, on part.

Treize heures (heure à laquelle on était censés se retrouver) : ma fille m'appelle pour me dire qu'ils partent. Son mari n'a pas retrouvé son portable (que ma fille, dans sa frénésie de nettoyage, a collé dans la machine cette nuit avec tout ce qui traînait dans les parages) et le plus jeune de leurs garçons est resté en pyjama parce qu'il a décidé qu'il dormait chez nous ce soir. Or, rien ni personne ne peut le faire changer d'avis quand il a une idée dans la tête (Je ne vois pas du tout, du tout, de qui il peut tenir ça!).

En attendant tout ce petit monde, nous nous promenons autour de l'étang du château de Fontainebleau.

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Mon fils, très taquin (comme disait mon père) me filme à mon insu avec son portable alors que je suis en train de danser en écoutant Dreamin' (la vidéo qu'il avait faite est trop lourde pour que je vous la mette.. C'est bête, hein ?)

Quinze heures, la petite famille arrive. À partir de là, tout va très vite, car autant on peut se dire que la nature c'est l'école de la vie, autant vous aurez remarqué comme moi à quel point les choses changent dès lors que trois charmantes têtes blondes débarquent dans le coin. Car la forêt, pourtant explorée cent mille fois, endroit connu et sans surprise, devient immédiatement avec l'enfant - et avec trois, je ne vous dis pas ! - une jungle hérissée de sagaies, un dangereux champ de mines ! Bref, ce sont mille dangers qui aussitôt nous font dresser les sens en alerte et les cheveux sur la tête !!

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Histoire de se fondre dans le décor,

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l'aîné de mes petits-fils se colle une coiffure de fougères sur la tête..

Seize heures. Alors que ça ne fait même pas une heure qu'on marche, ma fille (qui je le rappelle a dormi une demi-heure cette nuit et n'avait pas faim au petit-déjeuner) décrète la pause-goûter. L'annonce génère des hurlements de joie de la part de ses enfants (seraient-ils sous-nourris ? je m'interroge) tandis que mon gendre complètement déprimé murmure : "Trois minutes d'escalade, une heure de goûter, c'est pas comme ça qu'ils vont me laisser dormir cette nuit".

Sa femme pour lui remonter le moral lui propose un verre d'eau pure. Eau pure qui fait des bulles vu que ma fille a un peu forcé sur le produit vaisselle pour nettoyer la Thermos (Oui ben si t'es pas content, t'avais qu'à la faire la vaisselle hein !)(Oui c'est ça je vais faire la vaisselle à trois heures du matin !).

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À gauche sur la photo : le verre d'eau pure dédaigné par mon gendre (à côté du sac confectionné pour ma fille par les doigts d'or d’Édith)

Ah oui décidément, une sortie au grand air,

quelle bonne idée!

 

D'autres photos de ce grand moment de sortie familiale ici.

5 décembre 2018

Pas séché!

HEROS COUCCHE stupa-virasana

Tous les premiers mardis du mois je m’énerve toute seule pour cause de yoga nidra. Que dire de cette pratique ? Que c'est l'horreur qu'il faut rester immobile pendant une heure? Il y a forcément quelque chose de plus à en dire, mais quoi ? Niveau enthousiasme là je suis à mon maximum. Il est aussi question de sankalpa (intention). Mon Dieu. Une intention. Même si je commence à me familiariser avec cette notion, un exemple de la part de Prof ne nuirait pas.

La régularité en yoga me semble importante, aussi ne saisis-je pas ce prétexte pour manquer. De plus, je pense à une de mes amies qui aimerait être à ma place mais ne le peut point (prendre conscience de la chance que l’on a est une bonne motivation !).

Une fois tout le monde en place, allongé sous son plaid dans un silence religieux (le chauffage est en panne et la prof a arrêté le radiateur d’appoint), je commence à faire du zèle en me mettant à tousser. Est-ce de ma faute si, l’âge venant, je suis devenue allergique à tout (et en particulier au yoga nidra) ? Heureusement pour tout le monde, je réussis je ne sais comment à enrayer la chose. Sauf que ça me donne des vapeurs. Maintenant j’ai trop chaud.

Conscience du moment présent, dit Prof de sa voix douce. Oui, eh bien le moment présent se décline en Je tousse et j’ai trop chaud !

Je suis là, je suis dans mon corps, je suis pleinement vivant ou vivante. Et je ne tiens pas en place! Moi qui me croyais mue par un trop-plein d’inertie sédentaire, j’ai l’impression de souffrir d’hyperactivité !

Je replie mes jambes. Je me bats avec mon plaid qui m'a sauvagement attaquée! Lâche, va!

Niveau mental c’est la fête itou. Je me mets à penser à Saby. Puis à ce que je vais préparer à manger pour le soir. À la nouvelle participante avec qui j’ai échangé avant le cours, parce que je l'ai vue arriver sans couverture, aussi lui ai-je annoncé qu’aujourd’hui ça tombe mal, c’est yoga nidra. "C’est QUOI?", qu’elle m’a fait. J'ai pu briller de toute ma science en lui expliquant (oui, ben c'est pas parce qu’on sait ce qu’est yoga nidra qu’on sait pratiquer yoga nidra!).

La femme n’est pas inquiète. L’immobilité ne lui fait pas peur, elle a pratiqué le reiki pendant des années.

Ah ?

Il existe un reiki nidra ?

 

La séance se termine. Enfin! J’essaie de sortir de mon plaid, qui fait des noeuds autour de moi, je ne m'explique vraiment pas pourquoi!

Reiki Woman s’étire, fraîche comme une rose, tandis que mon voisin, qui m’a ronflé dans les oreilles pendant trois quart d’heure, ouvre un oeil..

Au moins, je n’ai pas séché! image001

21 avril 2019

Pâques 2019

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Porter une robe pour la première fois de l’année. Sentir le vent la caresser.

Mettre des sandalettes, regarder ses pieds : ils sont contents !

Le ciel est bleu, le soleil lumineux. Soupirer d’aise.

Lever les yeux vers la glycine, en boutons mercredi dernier. Depuis hier, elle est en fleurs!

Attendre mon frère, en bonne santé ! Ma fille. Dis/lo/quée. Mes petits-enfants. Désemparés.

Ainsi est ma vie, pas celle dont je rêvais.

Faire de son mieux, malgré tous les malgré.

À tous, bien sincèrement, une très jolie journée !

 
      (¯`v´¯)
        (¯`:☼:´¯) 
            ...         (_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸

 

Une pensée douce pour ceux qui sont seuls ou dans le chagrin. Je vous serre contre mon cœur et je vous envoie une brassée de bisous !

13 septembre 2020

Ça y est !

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Bonjour à tous !

Comment ça va, la vie ?

La photo en fond de blog a été prise par Bibique. Merci Dominique !

Photo pour rêver, comme les images d'Étretat vues dans le film la semaine dernière, "Les souvenirs", vous l'avez regardé ?

Dans le livre que je suis en train de relire, l'histoire aussi se déroule à Étretat ! ("Demain n'attend pas" de Céline Rouillé)

(❛‿❛✿̶̥̥)

Ça y est (1) ! La luzerne est empaquetée ! (Enfin, emballée, emballotée .. emmaillotée .... Comment dit-on ?)

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(❛‿❛✿̶̥̥)

Ça y est (2) ! Ma fille doit venir aujourd'hui ! J'espère que cette fois, aucun contretemps ne viendra chambouler ce projet ! 

Quant à ma seconde fille, si les dieux de la SNCF lui ont été favorables elle est partie par le train de 5h50 pour assister à une session de yoga qui débutait à 9h dans la forêt de Fontainebleau !

La banlieue, c'est super, il faut juste aimer prendre des trains ! 

J'ai hâte d'avoir son debriefing : du yoga en forêt de Fontainebleau, quel pied!

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Belle journée à vous !
Smouiiiiiiiich !

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

 

 

17 janvier 2021

Je ne suis pas folle, non plus !

Hier je me suis battue avec ma machine à laver ! Elle ne voulait pas me rendre le linge, la porte était bloquée ! Pourtant elle venait de m'appeler, je ne suis pas folle non plus ! Ah non, hein ! Ce n'est pas le moment de tomber en panne ! (rappel : une sortie/une doudoune sale). Évidemment – vous connaissez ma patience légendaire – j'ai touché à tous les boutons, essayant de la remettre en marche (rien), de l'éteindre (rien), de la reprogrammer (bruits bizarres). Alors comme c'était l'heure de manger je suis allée manger, puis le ventre plein j'ai retenté ma chance : elle a cédé ! ainsi qu'une gerbe de flotte qui m'a sautée dessus, j'étais con-tente ! Elle en était à la vidange (qu'elle n'avait pas fait), mais trop contente de récupérer mes fringues j'ai transbahuté tout ça dans la baignoire (je vous laisse imaginer) où je me suis mise à rincer et à essorer, le dos plié en deux. Franchement, c'était DUR ! J'ai eu une pensée pour mon arrière-grand-mère, ma chère Valentine, pour sa mère, ses sœurs, et toutes les femmes d'antan qui étaient blanchisseuses, quel métier de iench ! Et encore ! elles n'avaient pas de baignoire !

Une fois le problème de lingerie réglé, je suis sortie dans le but de faire des photos magnifiques vu que depuis le matin, surprise, il neigeait ! (oui, je suis toujours surprise par le temps qu'il fait vu que je ne regarde plus la météo !).

Finalement,

1P1100491c'était blanc,

2P1100492... blanc..3P1100512..  très très blanc ..

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P1100517luzerneLe même endroit sans neige :

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La même chose l'été dernier

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Voilà voilà. J'espère que ça vous a plu parce que pour vous faire ces photos sublimes, j'ai eu super froid ! Les champs en plein vent, je ne vous raconte même pas ! D'ailleurs, je me suis dit que maintenant, je mettrai mon bonnet de piscine sous mon bonnet, parce que cette saleté de vent s'engouffre partout et je suis obligée de tenir ma capuche à deux mains ! Si c'est concluant, je me mettrai aussi en maillot de bain ! Sous ma doudoune, hein, je ne suis pas folle, non plus !

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P1100537(bambou in my garden : il n'aime pas DU TOUT DU TOUT la neige !)

 

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Bon dimanche à vous !

❤´¯)
`•.¸.•´
¸.•❤´¸.•❤´¨) ¸.•❤*¨)
(¸.•´ (¸.•❤´.•❤´

30 janvier 2021

Peace, love and music

Chaque fois que Saby me fait écouter sa musique, je repense à cette période de ma jeunesse !

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dessin moi

Vous croyez savoir que je cuisine comme un pied ou que je suis une fofolle qui se fait remarquer partout où elle passe. Eh bien pas du tout. Plus exactement, je n’ai pas toujours été comme ça. Il existe une part de moi que vous ne connaissez pas, une part dont vous n’avez même pas idée, et cette part mes amis, dans ma grande bonté je vais vous en dévoiler quelques pans.

C’était il y a bien longtemps, au temps des dinosaures sur l'échelle du temps de mon fils, puisqu'il n’était pas encore né. À cette époque, je vivais d’amour et d’eau fraîche avec mes filles qui étaient petites, et le père d’icelles.

La première fois que je l’avais vu, leur père, c’était au détour d’un chemin alors que je me baladais dans la ville où mes parents venaient d’emménager. Je tombe en arrêt devant un jeune homme aux cheveux longs, assis en lotus, immobile et le nez en l’air : il regarde la Lune. Je me dis qu’un garçon capable de contempler la Lune en plein jour sans bouger un pouce doit être drôlement romantique et je décide dans la seconde d’en faire mon quatre-heures. Ce n’est que bien plus tard que je réalise que rester sans bouger pendant des heures (voire, des jours) n’est pas sa façon de se recentrer mais seulement sa façon de vivre.

La chute est rude mais c’est trop tard, on est déjà mariés.

Une seule chose le sort de sa léthargie : la musique. On vit d’amour et d’eau fraîche, certes, mais rien n’est assez beau pour ses 33T qu'il époussète et manipule avec une adoration sans nom. La musique est omniprésente. Jamais de temps de silence chez nous.

Ce qui vous explique une première chose que vous ne connaissez pas de moi : l’Ambre muette. D’abord, à cause de la place que tient la musique (à cette époque, je ne chante pas à tue-tête, je l’écoute en silence ou au casque), ensuite parce que tout le temps que j’ai vécu avec cet homme, je n’ai jamais trouvé où était le bouton Pause pour qu’il arrête de parler ne serait-ce qu’une seconde. Jamais. (Il paraît que ma successeuse non plus, ce qui me console un peu) (en même temps, d'après mes filles elle est sourde, ceci expliquant cela).

Un jour, mon cher et tendre m’appelle pour me prévenir qu’il ramène du monde à la maison. Bon, c’est quelque chose d'habituel, et même de banal. Il ramène tous les jours quelqu’un à la maison. Soit c’est un pote qu’il vient de retrouver après des années, soit c’est une nana qu’il n’a pas osé draguer lorsqu’ils étaient à l’école ensemble (et il a l’intention de rattraper le temps perdu, chose que je ne sais pas encore), soit ce sont des gens dont il vient juste de faire la connaissance, sans parler des amis qu’on voit régulièrement, ce qui fait que la maison ne désemplit pas.

Alors, je cours faire trois courses, je fais du tout avec du rien (du rien, à cette époque j’en ai beaucoup), et le repas est prêt, et même pas cramé, lorsqu’il arrive avec ses invités.

Les invités ce soir-là sont spéciaux, une nouvelle race : ce sont de jeunes musiciens, que mon mari, dans sa soif d’épanouissement personnel, vient de décider de "manager". C’est en tout cas ce qu’il m’annonce le soir même, en même temps que le fait que sa décision est prise, il a filé sa dém (sans indemnités), aucun de mes arguments fallacieux (comme le fait qu’il a une famille) ne le fera changer d’avis, foin des contraintes et de la société pourrie, peace love and music. 

Ce serait mentir de dire que j’ai accueilli la nouvelle avec joie. Pour manager un groupe il faut avoir des sous. Des sous on en a moins que pas.

Il faut aussi du temps. D’ailleurs où va-t-il en trouver, du temps, vu tout celui qu’il passe déjà sans nous ??? Ah ! les soirées et les nuits ! Suis-je bête.

Oui, parce que manager, cela veut dire : assister aux répétitions et aux interviews dans les radios, se déplacer dans les fanzines, contacter les gens connus du "milieu", bref tout le côté relationnel dans lequel il excelle, c'est sûr, mais qui demande beaucoup de sous (qu'on n'a pas, je rappelle) et prend beaucoup de temps.

Pour le coup ce n’est plus quatre ou même huit invités-surprise qu’il me ramène, mais parfois jusqu’à vingt personnes, qui en redemandent (des plats).

Le bon côté (il y a toujours un bon côté dans les choses), ce sont les concerts backstage auxquels je vais lorsque quelqu’un peut garder mes filles : leur premier concert à Frugges, petite ville du nord de la France, mais aussi des concerts de groupes plus connus comme Trust (je dois avoir une photo avec Farid Medjane, comment elle se la pète la fille !), Blasphème, Vulcain, Satan Jokers à l'époque où Renaud Hantson n'a pas encore viré sa cutie.

Et bien sûr, Stocks (groupe chti ♥).

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Bon, ils ont réussi à le sortir leur disque, même si tout de suite après tout a splitté.. Y compris mon couple !

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jamais fini ce dessin !

 

Et vous ? La musique, les concerts, vous aimez ?

Smouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiich !

26 mai 2021

Message provisoire (8)

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Eh bien voilà. Ce que je craignais fort, et qui pourtant tombe sous le bon sens, est mis en place : il faudra un Pass sanitaire pour pouvoir retourner à la piscine. J'accuse le coup.

Pour commencer, j'avais espéré que le covid disparaisse aussi vite qu'il était apparu. J'ai lancé des prières à tous les vents.

Raté.

Le bon Dieu est sourdingue.

Ensuite je me suis dit que le mieux que j'avais à faire était d'accepter cette nouvelle vie sans choses dites non-essentielles et qui sont pourtant complètement essentielles pour beaucoup. Ça m'a pris des seaux de larmes par quintaux et beaucoup de temps. La bisounours en moi continuait d'espérer, espérer quoi, je ne sais pas, un miracle ? Un monde avec covid mais avec piscine quand même ? Hein ? Dites ? S'il vous plaît ?

J'ai besoin de nager, un besoin viscéral. D'ailleurs, depuis le covid, je me pose sérieusement la question : n'aurais-je pas un sérieux problème d'addiction ? Pourquoi cherche-je depuis le début par quoi remplacer la nage ?

Enfin tant pis. C'est comme ça. Encore un truc à accepter.

Désolée, vous devez me trouver gonflée de geindre pour quelques mètres-cube de flotte.

Mais bon, j'ai besoin de vider mon sac, mon petit sac de petits gémissements de petite nana pourrie gâtée (j'ai lu quelque part, que même les privilégiés ont le droit de se plaindre !).

Et puis je sais que vous aussi, il y a tant de choses qui vous manquent !

Allez, hop hop !

Demain, ça s'ra vachement mieux* .... hein mon Jacquot ?

* Higelin

16 juillet 2021

Comme une lettre à la poste

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photo perso Bibique

(où l'on constatera qu'Étretat

n'est pas épargnée par le beau temps qui sévit partout)

 

 

 

D  E

 

 

J'aime bien les Dominique, sans doute parce qu'ils ont bercé mon enfance.

Au masculin d'abord, puisque mon premier compagnon de jeu après Jean-Paul s'appelait Dominique.

Au contraire de Jean-Paul qui avait mon âge, Dominique était un grand très grand. Tout ce dont je me souviens, c'est qu'il ne jurait que par le cochon !

Le jeu du "cochon qui rit", vous connaissez ? Il devait se dire que c'est bien la seule chose qu'il pouvait faire avec une ch'tite comme moi !

Je vous laisse imaginer la scène : la moi petite, assise par terre, en face d’un Dominique super concentré sur son è_èàçç-(-ç( de purée de jeu de cochon ! Je l’observais du coin de l’œil, mon Dominique au corps de braise, en train de taper ses viriles cuisses chaque fois qu’il jetait un 6 aux dés, seulement voilà, j’avais beau mettre et remettre le contact à coups d’œillades appuyées qui ont largement fait leurs preuves depuis, tout ce que j’ai réussi à allumer c’est mes nerfs chaque fois qu’il s’esclaffait en vissant une queue à son cochon.

Alors sinon il y avait ma cousine, avec qui je partageais absolument tout vu que nos mères étaient comme des sœurs, ce qui tombait drôlement bien puisque justement elles l'étaient.

Avec Domi on a grandi ensemble, on a appris le twist ensemble, la danse du ventre (quelles crises de rigolade !), le jerk, je lui racontais mes secrets et elle, pas les siens car elle était très pudique, chose totalement incompréhensible pour la nana hyper discrète niveau déballage d'émotions que j'étais déjà. Je pleurais pour rien, elle ne pleurait pas, je faisais la meule à ma mère, elle gardait tout pour elle, j'avais prévu d'épouser son frère et qu'on fasse une centaine d'enfants, elle priait pour avoir le beurre sans l'argent du beurre.

Pas d'bol Dieu est sourd et elle s'est retrouvée enceinte à l'âge où j'aurais voulu l'être, c'est-à-dire indécemment jeune. Je gardais son bébé avec des étoiles plein les yeux, elle continuait sa vie de garçon manqué avec ses copains.

Dominique.

Dominique ça rime avec tonique et je trouve que ça leur va bien, aux Dominique.

Bibique, je la vois bien comme ça, malgré toutes les galères que la vie réserve, je la vois avec un immense appétit de vivre qui lui permet de toujours rebondir, toujours avancer. Ma cousine en tout cas elle est comme ça, c'est une battante.

Si je superpose ce que je sais de mes Domi (j'ai aussi une amie depuis mes 18 ans qui s'appelle Domi), et ce qui m'apparaît de Bibique j'ajouterais qu'elle attire à elle toutes les sympathies. Et comment ne le pourrait-elle pas, elle se met volontiers au service des autres, cherchant ce qui pourrait améliorer le confort d’autrui, usant de son influence pour protéger les plus faibles et les plus démunis.

Elle est joviale, ça se sent dans ses petits mots, elle apprécie tous les plaisirs de l'existence et doit adorer le mouvement. À mon avis, si on l’entravait d’une manière ou d’une autre, elle serait très malheureuse.

Elle adore effacer les limites imposées par la géographie et sillonner la planète dans tous les sens, heureuse de découvrir de nouveaux horizons et de rencontrer des gens différents. (Tiens, Bibique, on n'en a jamais parlé : rêves-tu de faire de grands voyages ? ou en as-tu déjà faits ?)

Rebelle à toute discipline, elle peut surprendre son entourage, mais son humour ("On m'avait dit que vous étiez moche …"), sa franchise merveilleuse et son exceptionnel sens de l’amitié font passer la pilule comme une lettre à la poste.

Elle est aussi attirée par l’action, par ce qui sort de l’ordinaire, et c’est dans une vie trépidante et remplie d’imprévus qu’elle s’épanouit le mieux (ça tombe bien, elle a des petits-enfants !).

En effet, comment passer sous silence son sens de la famille, quand on voit qu'elle se met au service de ceux qu'elle aime et qui l'aiment tout aussi fort, j'en suis certaine ! Et ce, malgré son caractère plutôt indépendant qui fait qu'elle ne souhaite pas s'encombrer de trop de chaînes (comment ai-je pu ne pas évoquer plus tôt ce trait de caractère qui mérite plusieurs points d'exclamation !!!!!).

Qu'en penses-tu, Dominique ?

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 J'adore cette photo !

Vous êtes trop mignons !

 

BELLE JOURNÉE À TOUS !

 

NB : Je n'ai pas parlé de son amour de la mer (comme moi) et de la Normandie liée à ses souvenirs d'enfance (comme moi), mais sait-on jamais, un jour peut-être Bibique ouvrira-t-elle un espace virtuel dans lequel elle nous racontera tout cela !

4 avril 2022

Merci soleil !

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petits pieds heureux et qui ne le savaient même pas !

 

 

La peau de ma jambe de botte est toute fripée ! Moi qui avais la peau des jambes si douce !

Et les tatouages en haut de mes cuisses (piqûres) ? Les tatouages, on en parle?

Boudi !! Comment donc avez-vous fait, toutes mes tombeuses, pour tenir le coup ?!! (et tombeurs ? à moins que les gadins soient une spécificité féminine?)

En attendant, le soleil brille ! Merci soleil ! ☼☼☼

Tiens, ça me rappelle quelque chose…..

C'était il y a une dizaine d'années, ma cadette comme souvent était à la maison avec ses trois petits. Quand nous sommes sortis ce matin-là il faisait grand soleil, et ma fille, toujours soucieuse d'enseigner la gratitude à ses enfants, s'exclame les bras grands ouverts :

"Bonjour le soleil ! Merci de nous donner ta lumière !!"

(l'aîné de mes petits-fils) Bonzour le soleil !

(ma fille) Bonjour les oiseaux ! Merci pour votre chant !!

(le cadet de ses fils) Comment i'parlent les zozos ?

(ma fille) Ben, cui-cui-cui ! (puis, les bras toujours ouverts) Bonjour la nature ! Merci d’être si belle !

Un passant passe..

(ma fille) Bonjour Monsieur !

(l’aîné de mes petits-fils) Bonzour Monsieur ! Merci d'être si beau !

 

Belle journée ensoleillée à tous !

 

fleurs

10 juin 2016

Une belle journée

Vous passez une belle journée avec vos enfants.

DSCN6190C'est la campagne, le ciel est bleu et le soleil brille.

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DSCN6304Puis vient le moment du départ.

Tout va bien, le GPS vous annonce un retour à 23 heures.

DSCN6307 Le ciel est magnifique.

Comme le GPS, vous êtes optimiste.

DSCN6305Puis vous arrivez dans votre chère Île-de-France. Et là, surprise, vous vous retrouvez dans les bouchons sur une route où le trafic a toujours été fluide.

Vous mettrez autant de temps pour faire les derniers 20 kms que vous en avez mis pour faire les 238 précédents...

Le bon côté des choses:

1) aucun risque de faire un excès de vitesse;

2) vous apprenez la fin de "La lice et sa compagne"(*), chose que vous différez depuis une éternité;

3) vous appréciez tellement, mais alors tellement plus que d'habitude le moment où vous arrivez enfin!!

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(*) L'un de mes petits-fils m'a nommée appreneuse-réciteuse des poésies qu'il a à apprendre. Mais maintenant qu'on se voit moins ce n'est pas pratique. Alors on l'apprend chacun de notre côté. La méthode semble quand même porter, il a eu 18 et demi à cette fable!

 

20 mai 2016

Dans le funiculaire

descente1(moi, à Gazelle, très tendue) Regarde comme c’est beau!… La mer!… Remarque avec la pluie on voit pas grand-chose tu me diras… 

(Gazelle) J’veux pas regarder ! J’ai peuuuuuuuur !

(moi, pour lui changer les idées) Là!! Le phare du Tréport!!

(mon fils) Le phare breton de Normandie !

(Gazelle) J'ai peur!

ds la falaise

(moi, essayant de la rassurer) On est presque arrivés en haut !

(Gazelle) Qu’est-ce que vous me faites faire… Pffffff!

(moi) Mais c’est toi qui as dit oui en plus ! On était presque arrivées à pas y aller !!

(Gazelle) Ah bon ?

(moi) Bah oui, c’est toi qui as dit oui !

(Gazelle) Mais j'pensais pas que c’était si HAUOooooooooO !!!!!!!! J’ai peur, moi !

(moi) T’as peur de quoi exactement ?

(Gazelle) Que ça lâche !

(mon fils) Surtout que si ça lâche, on est morts!!!

3 tu px pas me rassuR(Gazelle) MAIS TU PEUX PAS ME RASSURER, TOI, AU LIEU DE ME FAIRE PEUR ?

 

26 février 2017

Quatre heures sinon rien

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Pendant que les jeunes piétinaient à Disneyland (il en faut pour tous les goûts) voici l'endroit où j'ai passé quatre heures vendredi dernier. What's a gas! J'y ai encore vu une bibliothèque (je ne parle pas du meuble, mais de la pièce) qui m'a fait rêver... >>>> soupir <<<<

Je vous souhaite un bon dimanche!

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31 décembre 2016

Tous les bateaux tous les oiseaux

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J'espère que vous aimerez ces images, même si je trouve qu'elles ne rendent pas tout-à-fait l'émotion que l'on éprouve face à l'immensité de la mer.... qui était à marée basse, très-très basse, ce qui ne m'a pas empêchée de prendre l'eau par voie de bottines. L'avantage, c'est que vous ne sentez pas à quel point purée, il faisait froid sa mère!

Bonne journée à vous, la dernière de l'année! Goûtez-la bien, et, à ceux qui le font,

joyeux réveillon!!

   (¯`v´¯)
  `·.¸.·´
☻/
/▌
/ \

 

26 août 2017

Animatrice de salle d'attente

gre

Mercredi c’était piscine avec ma fille aînée mais c’était aussi consultation médicale. Comme on était ensemble elle vient donc avec moi. Nous voilà dans la salle d’attente, moi comme la plupart des gens après avoir dit bonjour je me plonge dans mes pensées sans piper mot. Non pas que je n’aimerais pas discuter (après tout, qu’est-ce qu’on a de mieux à faire ?) mais je n’ai pas de faculté particulière à aborder les personnes, on m’a appris à me taire et voilà. Et puis vous avez peut-être remarqué, dans les salles d’attente la plupart du temps les gens chuchotent, fuient votre regard, enfin je parle de ceux qui ne sont pas collés à leur téléphone portable, eh oui Ruby "Tout le monde aujourd’hui ne communique plus que par ce biais-là" comme je viens de le lire sur ton blog… Tout le monde ? Tu ne connais pas mes filles !! Celle des deux qui était avec moi se met à engager la conversation avec une femme qui attendait en face de nous, jeune de son état et munie d’une jolie poupette qui ne devait pas avoir un an ; à vrai dire, Adeline a réussi à connaître le jour et l’heure de naissance de la petite (mais je ne m’en rappelle plus), son prénom et celui du grand frère (absent), la ville où habitait la jeune dame et la couleur des yeux de son mari. Au moment où je suis passée en consult’ Adeline commençait à discuter avec la femme qui était à sa gauche, et quand je suis allée la récupérer dans la salle d’attente après, régnait une formidable atmosphère de convivialité : tout le monde participait gaiement à la conversation, les trois enfants présents étaient autour de ma fille à solliciter son attention et les deux premières femmes avec qui elle avait engagé la conversation se disputaient visiblement  la sollicitude de la chair de ma chair qui ne savait plus où donner de la tête. Une personne était même en train de lui montrer des photos de sa famille sur son tel portable… Franchement, je me demande bien pourquoi ma fille est secrétaire! Déjà elle a horreur des papiers et du rangement, pour une secrétaire c’est très fort ! Non, à mon humble avis, le métier idéal pour elle serait "Animatrice en salle d’attente", le temps passerait plus vite et ça détournerait les gens de leur angoisse éventuelle !

22 novembre 2017

Ça n'arrive qu'à moi

Bien alors il faut que je vous dévoile une facette de moi que vous, les p'tits nouveaux, ne connaissez pas: il m'arrive toujours, TOUJOURS, des trucs hyper bizarres avec les PC. Est-ce une question de mauvaises ondes que j'émets? Je m'interroge. J'ai réalisé depuis peu que ça ne s'arrête pas aux PC. Je vous raconte: la dernière fois que mon fils est venu à la maison, il m'a laissé des films sur une clé USB (oui, je connais de ces mots maintenant, c'est fou!) ce qui fait que, super chouette, je peux les regarder à la télé. Seulement voilà, je n'ai jamais été une grande téléphile. Enfin, plus exactement, le moindre film fait 1h30. Et une heure trente, c'est long quand on est assis à ne rien faire. Non? (c'est d'ailleurs pour ça que je tricote devant la télé - et que mes mailles se sauvent (elles sont aussi patientes que moi) ou que je dessine). Bref. Donc, je regarde un film; au bout d'une demi-heure j'ai envie de bouger, donc j'arrête le truc. Jusque là, pas de problème. Quelques temps plus tard, je remets ma clé pour regarder la suite. Mais purée comment ça avance ce truc? Je ne veux pas regarder encore une fois toute la demi-heure que je me suis farcie, sinon je vais encore en avoir marre au bout d'une demi-heure! J'ai pourtant mis sur pause l'autre fois, pourquoi ça ne s'est pas arrêté à cet endroit-là? Et on appelle ça le progrès?

Bref, j'appelle mon fils au secours. "Le bouton du milieu en bas. Ah aussi si tu rappuies sur la touche "avancer" ça avance plus vite. Par exemple tu appuies une fois ça avance x2 tu appuies une deuxième fois x4 une 3ème x8 et une 4ème x16. C'est clair?"

Très clair. Je suis consciencieusement la consigne: ÇA ME MET UN AUTRE FILM!! Je recommence, deux fois, trois fois : malgré mes prières faites aux dieux de la télécommande et mes nombreuses suppliques, le machin entre mes mains reste insensible à mes requêtes et balance ici ou là des films dont je n’ai rien à faire.. Mon fils se marre et me dit qu'il me montrera quant il viendra à Noël...

Là-dessus, dimanche mes petits-fils étaient à la maison, et d'ailleurs je leur avais mis un film de ma clé magique après qu'ils aient fait leurs maths. ATTENTION: à partir de maintenant je vous demande toute votre attention, car cette tragédie du quotidien s'apparente à une fable qui s'intitulerait: La bedoume, la télécommande et la malédiction pourrie : je raconte mes déboires à ma fille ; elle appuie sur la touche adéquate et le film avance. >>>>>>> soupir <<<<<<<<<<

J’essaie à mon tour. ÇA NE MARCHE PAS! >>>>>>> soupir <<<<<<<<<<

Le soir, après le départ de la petite famille, je vais pour me mettre un film:

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PLUS-DE-FILMS!

À LA PLACE, DU CHINOIS! (du Russe? des maths?)

(>>>>>>>>>>>> énorme soupir <<<<<<<<<)

 

Réaction de mes enfants ? Ils se sont GAUSSÉS!!!

14 février 2017

Le mur des Je t'aime

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Cet endroit dira peut-être quelque chose à certains d'entre vous, et en particulier à certaine “qui ne pensait pas que ce serait une telle épreuve, compte tenu de la foule ....

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.... et de toutes les marches à monter !”

[Pfff, tout ça pour trois petites marches de rien, LOL! Et pourquoi n'avez-vous pas pris le funiculaire, bande de nunuches?]

Or donc il y a longtemps, quand j'étais jeune et belle et que je croyais encore au Père Noël à l'Amour, j'étais allée dans cet endroit très approprié pour un jour de St Valentin, et cet endroit c'est celui-ci : CLIC. Non, tout compte-fait regardez d'abord mes photos (elles sont moches!)..

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Voilà, maintenant vous avez le droit de cliquer!

À part le fait que Pastelle se débrouille plutôt mieux que moi en photos, est-ce qu'il n'y a pas quelque chose qui vous saute instantanément aux yeux ??

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28 mars 2018

T'en souviens-tu mon Anaïs?

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 ♪♫ On s'est aimés dans les maïs

T'en souviens-tu mon Anaïs*

Le ciel était couleur de pomme

Et on mangeait le même chewing-gum ♪♫

C'est le titre qui, en premier, a attisé ma curiosité. Vous connaissez cette chanson de Thiéfaine ? (une des idoles de ma jeunesse!)

La deuxième surprise qui m'attendait, c'est que l'histoire se déroule à Veules! Mais si, vous savez bien, je vous en ai déjà parlé: Veules-les-Roses, un joli petit village de bord de mer que j'ai découvert en 2014 et où je suis retournée pour mon anniv l'été d'après..

Tout est tellement beau là-bas que je me suis dit que le seul moyen était de vous faire un petit panaché!

 

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Pourquoi tu râles?

Tu vois bien que je t'ai pris en photo aussi!

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Ce jour-là il faisait grand beau, et mes filles s'étaient baignées tout habillées..

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.. ce que pour une fois je n'ai pas osé faire, vu que j'avais eu la bonne idée de mettre un panta à moitié transparent!

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J'espère que ces images vous feront autant rêver que moi ou vous rappelleront de jolis souvenirs! Je vous souhaite une belle journée!

♪♫•.♪♫

 

* "T'en souviens-tu mon Anaïs?", Michel BUSSI

 

 

 

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