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Un peu de silence ..
1 septembre 2017

On ne peut rien lui cacher!

blonde ou

Hier, on m’a fait une biopsie du sein. Comme ce n’est pas spécialement le truc qu’on rêve de subir, il a fallu que je me motive un max en me disant que bon, c’est comme ça, re-bon, quand faut y aller faut y aller, et re-re-bon, le machin est tout petit (proportionnel à mon sein quoi). Bon le truc c’est que ce n’est pas ma première biopsie. Je ne sais pas ce qu’ils ont tous avec mes seins, pourtant ils sont discrets, réservés, des seins bien élevés que toutes les femmes rêveraient d’avoir, ben non : tout le monde veut me faire des trous dedans !

La première fois c’était l’horreur (c’était il y a longtemps) sans me méfier j’étais allée passer la mammo de contrôle à côté de chez moi (je précise que je ne sais pas conduire) et pof, on me trouve un truc. J’avais dû aller je ne sais plus où, dans un labo je suppose. C’est un homme qui avait effectué le prélèvement, pas doué le mec, une vraie boucherie. Pour une première, j’étais ravie ! Il s’y était repris à plusieurs fois en m’accusant de saigner comme un bœuf parce que ça ne lui facilitait pas les choses. C’est depuis ce moment que je passe mes mammos au Centre de Sénologie, même si pour ce faire je suis obligée de prendre un taxi tellement c’est galère d’y aller en train.

C’est comme ça qu’il y a une dizaine d’années, j’ai rencontré "ma taxi", femme de son état comme vous venez de le comprendre. Hier on est tombées dans les bras l’une de l’autre, depuis le temps qu’on ne s’était pas vues. Oui, parce qu’à force de me trimballer ici et là (sans oublier le jour où je lui avais demandé de me tenir la main pendant un IRM) et de la distraire en lui narrant toutes mes misères, en fait on est devenues super copines. Et puis il paraît que je suis marrante ! Marrante ? C’est plutôt elle ! Je lui ai rafraîchi la mémoire en lui rappelant le jour où je l’attendais pour qu’elle m’emmène je ne sais plus où,  comme d’hab je n’avais pas de parapluie (j’aime pas les parapluies !) et voilà qu’il se met à tomber une averse, mais une averse !!! Purée, j’étais trempée !!! À peine la dernière goutte de pluie tombée ma taxi arrive comme une fleur, et elle me sort : "Vous avez vu ce qu’il vient de tomber ?"

Moi, dégoulinant sur sa banquette : "Oui, j’ai vu !! JE VOUS INFORME QUE J’ÉTAIS DESSOUS !!!"

Et elle qui part dans un fou rire, mais un fou rire !!!! Je lui fais, Mais arrêtez de vous marrer, regardez la route!! (ce qui évidemment avait donné l’effet inverse).

Et hier quand je lui rappelle cet épisode dramatique où elle a joué avec nos vies, voilà qu’elle recommence à se bidonner comme une baleine en donnant le hoquet à la voiture ! "Mais recommencez pas à rire !!!!" que je lui ré-itère !

"C’est vrai qu’on a eu des sacrés moments de rigolade toutes les deux !" qu’elle me fait…

Bref.

Donc, pour en revenir à la biopsie, me voilà donc allongée sur la table. D’un côté, la dame super gentille qui fait les mammos, de l’autre, assise, la sénologue qui regarde mes seins et lâche :

"Ah oui, quand même ! Ils sont petits !"

Moi, ayant l’impression d’avoir raté un exam de passage : Heu.. oui, ils sont petits.

Elle : Parfait. Je vois des gros seins toute la journée, ça finit par être lassant…  

Moi, modeste : Oh bah quand on peut faire plaisir..

Elle : Ya que les hommes pour aimer les gros seins !

Moi : Oui, et puis comme disait ma mère, les petits seins ça gêne pas pour courir !

Elle : Une grande sage votre mère ! Bon allez, je pique !

Ah oui, parce que voyez-vous, cette petite intervention se fait sous anesthésie locale, non remboursée par la sécurité sociale, comme j’ai eu la stupeur de l’apprendre au moment de régler. Je sais pas, ils imaginent quoi ? Qu’on se fait perforer les seins par plaisir ?

Bref. La sénologue pique, je saisis la main de la radiologue, d’ailleurs je lui ai fait peur ! Je m’en excuse et lui explique que j’aime bien qu’on me tienne la main dans ces moments-là. Les deux femmes me rassurent, me disent que je réagis tout-à-fait normalement, et la radiologue garde dans sa main douce et chaude la mienne quand même un peu flippée… La sénologue me dit même que malgré le nombre de biopsies que j’ai déjà eues, on ne s’habitue pas. Elle me l’enlève de la bouche !

Ensuite elle attend un moment, en me demandant de temps à autre si je sens (encore) quelque chose pour être sûre que l’anesthésie a commencé son effet. Et elle prélève seulement quand je ne sens "plus rien".

Pourquoi vous décris-je tout ça ? D’abord parce que je me suis rendue compte, en attendant le jour de la biopsie, que j’éprouvais quelque chose que je n’avais jamais ressenti depuis le temps qu’on me fait des trucs et des machins : je ne supporte plus l’idée qu’on touche à mon corps, qu’on l’agresse, qu’on lui fasse du mal. Ensuite parce que, malheureusement je pense que tous, toutes, on est confronté(s) un jour ou l’autre à ce genre de contexte et qu’il faut savoir que ce n’est pas une fatalité de se faire charcuter sans ménagement. On peut essayer de se confier, de confier notre corps, aux bonnes personnes.

Quand j’étais jeune je ne savais pas, et puis j’avais d’autres chats à fouetter, et moins de ronds que maintenant, ce qui n'aide pas (même si il paraît qu'on est tous égaux). Je me suis retrouvée dans des hostos où certes, j’ai été bien opérée, mais pour le reste.. Et Dieu sait que le contact humain, l’empathie, c’est important. Mais je ne m’en rends compte que maintenant ! (Mieux vaut tard que jamais vous me direz). D’où le titre de mon blog d’ailleurs…. Un peu de douceur s’il vous plaît.. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, de violence, d’irrespect…Un peu de tendresse je vous en prie.. Je ne supporte plus aucune forme de violence !

Bien. Après ce petit intermède, revenons à nos moutons. La biopsie, qui est une agression sur mon corps, a donc été pratiquée en douceur par des femmes douces et rassurantes. J’ai salué la sénologue en lui disant que, n’était-ce l’objet du rendez-vous, ce fut un plaisir !

De retour auprès de ma taxi, nous avons parlé de nos Jean-Baptiste. Oui, parce que ça n’arrive qu’à moi ce genre de trucs : non seulement ma taxi est née le même jour que ma sœur, mais nous avons toutes les deux un fils du même âge qui a le même prénom. Le sien va se marier. Ben le mien est parti dans la Nièvre ! Je lui ai dit que j’avais pleuré pendant six mois quand il est parti. Elle ne m’a pas crue : six mois ? Pas plutôt un an ?

LOL. On ne peut rien lui cacher !

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29 novembre 2017

Partir loin

Il y a eu un moment où je me suis dit que ce n’était plus possible. Je ne peux pas, comme ça, m’accrocher à ce qui n’est plus. Je ne peux pas espérer des autres qu’ils ne suivent pas le chemin qu’ils ont à suivre même si c’est un chemin où je reste sur le bord. Je ne peux pas vouloir, d’un claquement de doigts, me détacher sans souffrir de quelque chose à laquelle je suis attachée en souffrant.

Il y a eu un moment où je me suis dit : ça ne peut plus durer. Il faut que je bouge. Même si bouger, en l’occurrence, passe par "l’immobilité". L’immobilité de l’attente, la saveur de l’attente. L’immobilité de la respiration. L’immobilité de la position assise. Apprendre à m’asseoir : toute l’histoire de ma vie.

Mon cœur s'est fermé. À force d’avoir mal, il se ratatine, un peu comme quand j’étais gamine et que je mettais les bras par-dessus ma tête en attendant que les coups s’arrêtent.

Il y a toujours un moment où je parle de "ça". Est-ce inévitable ? Devrais-je réussir à n’en parler pas ?

Mon cœur est un cœur, sensible, fragile. Il se protège, il resserre ses petits bras sur lui et moi j’étouffe. Ça ne peut pas continuer.

C’est comme ça qu’un jour de mars je suis retournée au cours de yoga.

Il y a dix ans, j’ai arrêté parce que je n’arrivais pas à rester immobile. J’y retourne parce que je veux arriver à rester immobile. Je veux m’ancrer. Attendre sans anxiété. Trouver la paix, peut-être.

♡*·.¸¸.**.¸¸.·♡

 

Ouverture du cœur, la posture du cobra : je me débrouille assez bien.

 

Assise. Maintenant je tiens dix minutes, mais pas tout le temps, ça dépend de ce que j’ai dans la tête et de mes émotions. Je considère néanmoins que j’ai fait des progrès.

 

 

automne

J’ai toujours l’envie de partir loin. C’est une vieille, très vieille envie, que je n’ai jamais formulée autrement qu’ainsi : j’ai envie de partir loin.

Maintenant je me dis que ça me plairait de faire une de ces retraites à la mode, loin du bruit, loin des gens, dans le silence, seule avec moi.

Je me demande juste: ce désir, n'est-ce pas une fuite?

14 mars 2018

Coïncidence

Cette semaine il s’est passé quelque chose à une date particulière. Une coïncidence, sans doute.. Une coïncidence, vraiment ? Surtout que, et je ne le savais pas encore, le lieu non plus n'était pas anodin : près de l’église où mes parents se sont mariés.

À la vue de cet endroit se superposent les photos..

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Maman, Papa, vous étiez si jeunes ! Trop grands les manteaux, et votre sourire, un peu contraint..

Moi aussi, j’étais là! Pas prévu si tôt le mariage, pas vrai ? Même si vous vous aimiez.. Vous vous êtes tant aimés, malgré tous les malgrés..

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J’entre. L’église est vide.

C’est tellement surprenant de marcher dans vos pas inaudibles, dans ceux de mes oncles, tantes, grands-parents..  

Quel message plus primitif que les mots vient m’apporter ce lieu, papillon de nuit emprisonné dans ma mémoire ?

12 septembre 2018

Trois soeurs

Mamy et ses soeurs

 

Trois soeurs, elles étaient trois soeurs. Enfin, à dire vrai non, elles étaient d'une grande fratrie, des soeurs, des frères qu'elles ont aimé, qui les ont chéries. C'était un temps où l'on avait beaucoup d'enfants, comment faire autrement, la pilule n'existait pas. Et quand bien même, leur mère ne l'aurait probablement pas utilisée, c'était comme ça, on faisait des enfants et puis voilà. C'était un temps où on ne choisissait pas, les femmes moins que quiconque. Un temps que nos jeunes ne peuvent même pas imaginer.

Trois sœurs, elles étaient trois sœurs.

La petite à droite, n’est-elle pas adorable, avec sa frimousse ronde ? C’est la plus jeune, elle s’appelle Geneviève. L’avenir dira que c’est aussi la plus gentille, la plus douce, la plus maternelle. Toujours le cœur plein d’amour, tant d’amour à donner, malgré tous les malgré ...

Elle est bien petite, Geneviève, quand sa famille déménage dans le Nord où on vient de faire à son père une offre de travail. On ne fait pas le difficile quand c’est la guerre (la Première), qu’on se fait licencier parce qu’on est étranger (il est Belge), même si pour cela il faut tout quitter, la région où l’on a toujours vécu, les connaissances les amis, pour aller s’installer là-bas à Avion, dans cette région qu’on ne connaît pas et qui paraît hostile.

Sur les terrils, les premiers terrains de jeu de la petite, jeu qui consiste à ramasser, dès six heures du matin, les morceaux de charbon rejetés de la mine et qui serviront à chauffer la maison. Les enfants ont la figure et le tour des yeux tout noirs, car le charbon imprègne les pores et s’incruste partout ! Mais ils sont fiers de ce charbon récupéré que leurs parents n’auront pas à acheter. Pour la petite Geneviève, le charbon c’est magnifique ! Il y en a de toutes sortes : du gras, du maigre, des gros (qu’on appelle des gaillettes), des galets avec des feuilles incrustées ! Elle pourrait presque s’en faire un collier!

Une enfance heureuse donc, pour cette petite fille qui s’émerveille de tout ce qu’elle découvre autour d’elle.

Dix années s'écoulent ainsi jusqu'à ce que, le contrat de travail paternel achevé, la famille réintègre la maison où Geneviève est née.

les 3 soeurs

ma grand-mère au milieu

à gauche, sa jumelle; à droite sa soeur Geneviève

Elle a dix-huit ans maintenant, c’est l’âge où l’on sort au bal, où l’on se marie. Geneviève veut des enfants, elle adore les enfants. Lui, il a le regard dur, l’arête du nez tranchante, comme les coups et les insultes qu’il distribue à sa femme quand il a trop bu. Et il boit trop, souvent. Mais elle ne dit rien, elle se tait et c’est bien. C’est la faute à pas de chance.

Un fils leur vient, puis une petite fille qui meurt prématurément. Geneviève est-elle punie par le bon Dieu, par la Vierge Marie qu'elle vénère plus que tout? Pourtant, elle est docile, bonne mère bonne épouse, malgré les coups qui se multiplient. Il doit être si malheureux pour se comporter ainsi.

Et elle se tait, Geneviève, elle courbe le dos sans se départir de son sourire aimant. Quand naît leur troisième enfant, terrorisée à l’idée que ce dernier puisse lui être enlevé à son tour, Geneviève décide d’emmener ses petits chaque été aux Sables d’Olonne, afin qu’ils soient fortifiés par le bon air de la mer.

Puis vient le temps des petits-enfants, le mari malheureux s’éteint. Geneviève se redresse ostensiblement. Elle peut enfin distribuer son amour, sans relâche, sans barrière, et c’est ce qu’elle fait, Geneviève, parce qu’elle est du miel. Elle n’accable pas, elle ne juge pas.

Elle aime, c’est tout.

31 décembre 2017

Pot d'colle

3-Nad et fab 1957

avec mon cousin (à droite)

 

L’année 2017 s’en va sur la pointe des pieds. Si je ne devais retenir qu’une seule chose de ces derniers mois c’est le progrès que j’ai fait sur le chemin du détachement.

Le détachement ! Je sais, ça fait pompeux, dit comme ça... Mais si vous saviez ce que ma manière d’aimer, ma façon de m’attacher aux autres et d’y rester, surtout  (Pot d’Colle !) a pu et peut encore générer de souffrance ! Pas d’autres choix, donc, que d’agir sur moi et sur ma perception des choses, de persévérer et d’entretenir ce jardin*.

Fière aussi d’avoir repris les cours de yoga, et d’avoir, pour la première fois, participé au Téléthon.

Capture

 

* "N'oublie pas d'arroser ce jardin: les mauvaises herbes repoussent vite" : merci, Marie sourire coeurs

        
.*`¸

 

Et vous ? Quel est votre bilan ?

Quels rêves, quelles attentes, quels objectifs puis-je vous souhaiter d’atteindre?

      
        
    ...*•.¸¸.*`*.¸¸

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13 septembre 2018

Pas rien

Bonjour à vous,

alors qu’innocemment, je me promenais ici et là sur les blogs - il m’en souvient, je chantonnais, même, c’est vous dire si j’y étais les doigts dans le nez – je ressentis petit à petit à la lecture de vos mots comme une émotion de nostalgie, de tristesse... Ce n’est pas en racontant la suite de mes histoires de tante battue comme plâtre que je vais détendre l’atmosphère, me dis-je in petto.

Eh bien les amis? Est-ce l’automne arrivant qui vous rend tout contrits? La grisaille du jour vous repeint l’enthousiasme ? Les bras me manquent et les mots m’en tombent.

Aussi, sachez que quelqu’un, quelque part, pense à vous. Et que même, ce quelqu’un qui s’avère être une quelqu’une va dérouler devant vos yeux ébaubis une histoire infiniment triste qui m’est arrivée dans ma prime jeunesse, et qui devrait remettre les pendules à l’heure. (J’en profite pour préciser que c’est un épisode que j’avais raconté sur un de mes tout premiers blogs, et qu’un jour d’il n’y a pas longtemps, je l’ai trouvé sur un autre blog. Mot pour mot. Or, lecteurs bien-aimés, je suis la victime du copiage et non pas la bourrelle! Mes mots m’appartiennent, même si vous les retrouvez ailleurs qu'ici!).

Bien.

Ceci étant éclairci, commençons ce témoignage bouleversant.

 

C’était juste après mon mariage et avant mes vingt et un ans. À peine avions-nous décidé d’avoir un enfant que ma fille aînée est arrivée avec sa jolie frimousse. Je l’ai trouvée plutôt réussie, et très satisfaite, je me suis dit que ça valait le coup d’en avoir encore une tout de suite. Et même des jumelles. Seulement voilà, vous l’avez probablement remarqué, la vie n’en fait qu’à sa tête : les jours passaient, les mois, et je n’étais pas enceinte.

J’avais donc décidé de prendre les choses en main (si je puis m’exprimer ainsi): je m’étais documentée sur ce qu’il fallait faire pour augmenter la fertilité, comme par exemple manger sainement, supprimer le tabac, les excitants et surtout avoir de bons orgasmes (ce qui me convenait particulièrement).

Un soir, mon mari rentre, je m’avance avec mon sourire modèle séduction +++ et je commence par lui offrir de boire un kéfir, habilement dissimulé dans un verre tout rose. Le chéri renifle avec un air contrit: "C’est quoi ? Ça sent bizarre?"

(moi) C’est super bon, bois ! C’est un régénérateur de la flore intestinale et en plus, ça va te donner des forces (et Dieu sait que tu vas en avoir besoin).

Heureusement mon mari ne rechigne jamais à boire un petit verre (rose, en plus). Il l’avale cul sec.

Ensuite, d’un geste doux, je lui prends la main et l’invite à passer à table (table que j’ai dressée pour l’occasion avec une jolie nappe rouge vif, quelques bougies et des pétales de roses - de toutes façons il ne voit absolument pas la décoration, il a déjà le nez plongé dans l’assiette).

- Rhm, qu’est-ce que tu m’as fait de bon ?

- De la daurade et des légumes verts.

- Sans frites ?

- Sans frites. C‘est trop gras.

- C’est quoi ce truc bizarre sur le poisson ??

- De l’ortie séchée.

- Ça a une drôle d’odeur, on dirait du foin ! Tu me prends pour un lapin ?

- C’est très bon pour l’organisme. C’est la plus riche et la plus efficace des herbes reconstituantes!

- Ah bon. Parce que j’ai besoin d’être reconstitué ?

- Toi non, mais tes spermatozoïdes, sûrement.

- Super ! Et après ce festin fabuleux qu’est-ce qu’on mange comme dessert ?

- Du tofu. Non ! Je plaisante .. Un bon orgasme !

Histoire de le mettre en bonne condition, je sors deux bouteilles de Bordeaux, que je lui verse non pas dans le petit verre rose mais dans la chope de bière où est inscrit "Souvenir d’Alsace" (contenu minimum 50 cl), puis je m’enquiers : "Es-tu détendu mon chéri ? Ça va ?"

Le chéri vide sa chope comme un seul homme et me la tend comme s’il n’avait pas bu depuis six mois. Je la re-remplis aussitôt. Déjà, il n’a plus l’air grincheux de tout à l’heure, il dit même des mots gentils "Tu.. Tu.. Tu chais, une femme à la préjidence cha changerait un peu de tous chè guignols!"

Puis il lève les yeux sur moi et me demande si le sourire crétin que j’arbore depuis son arrivée ne cacherait pas un problème musculaire? À peine a-t-il prononcé le point d‘interrogation que je manque lui fracasser le crâne avec la bouteille de Bordeaux. Mais je me retiens à temps: je dois réfréner mon impulsivité. Maintenant, je suis une méditante rayonnante de douceur et de sérénité.

Le chéri commence à glisser de sa chaise. Dans un bel ensemble, ma douce sérénité et moi plongeons sur lui.

"Ouch !" fait-il en souriant aux anges.

Il s’agit de faire les travaux d’approche avant qu’il soit totalement répandu sur le tapis. Déjà, il a un air penché qui le fait ressembler à cette carte des Tarots qui s‘appelle le Pendu. Je commence à le déshabiller.

" Dé….dé…détendu ! Che crois que che juis trop détendu là."

Ah oui effectivement, il a l’air bien détendu. Il pend, même.

Je commence à tirer dessus. "Heu, ché pas prévu pour être étiré autant, tu chais "

Bon, pas grave, je vais essayer de pousser..

"Mmhhhhhh ché bon .. " murmure-t-il.

 

medecin

 

Deux heures plus tard mon mari fumait tranquillement sa (soi-disant) dernière clope, merveilleusement étendu sur le lit. Enfin je devrais plutôt dire qu’il était renversé, et moi dans une posture de yoga très connue qui s’appelle la chandelle, la tête en bas les pieds en l’air, d’ailleurs le sang commençait à me refluer sérieusement à la tête.

- Qu’est-ce que tu fais, encore ? me demande mon homme qui en avait pourtant vu d’autres.

- Ça ….ffffff……s’voit pas ?? La chandelle !

- Et on peut savoir pourquoi ?

Dans cette position j’avais la poitrine complètement comprimée. Je n’ai jamais été une grande sportive, alors en plus, faire un discours dans cette position, ce n’était pas génial.

- Ffffff, c’est pour que tes petites bêtes puissent remonter plus rapidement à la source.

- Tu plaisantes ?

- Parce que j’ai l’air ffffffffff de plaisanter ?

- Mes spermatozoïdes n’ont jamais eu besoin qu’on leur montre le chemin !

- Et comment ffffffff peux-tu en être si sûr ?

- Parce que je les tiens de mon père qui a quand même eu trois garçons tous en parfait état de marche!

D’un seul coup je dégringolai de ma position, ouf !

Ce n’était pas rien de faire un enfant !

(´- ̮-)
.__/l\__.

18 octobre 2018

C'est nerveux

paysage

Il y a eu le décès d’Hélène (la mère du père de mes filles, dont je suis divorcée), puis celui de la femme avec qui mon ex a vécu quelques temps, assez pour faire beaucoup de mal (j’excelle dans le rôle de victime, il va falloir que je remédie à ça).

J’ai eu besoin de poser des mots, je l’ai fait.

Après quoi j’ai déposté, reposté, déposté, reposté. Une de mes grandes spécialités.

J’oublie parfois que vous me lisez - que vous me faites la grande faveur de me lire - ce dont je vous remercie infiniment. J’oublie que vous essayez de suivre, ce qui n’est pas une mince affaire. Je vous prie donc de m’excuser pour mes postages intempestifs, mes sautes d’humeur, et de manière générale mes comportements quelque peu impulsifs. Je vais essayer de me calmer (tout un programme).

Je remercie chaleureusement tous ceux qui commentent et qui me permettent ainsi de mieux me rendre compte de ce qui cloche chez moi (LOL).

 

La femme dont j’ai parlé hier est partie, comme on dit pudiquement. Qu’elle soit en paix.

Sa fille est bien jeune, bien jeune et bien mature aussi, comme j’ai pu le constater une fois encore lors de notre échange d’hier. Il est des situations où l’on n’a pas d’autres choix que d’être le parent de ses parents.

J’ai parlé également avec mes filles. Deux enterrements coup sur coup, c’est bouleversant. On réagit comme on peut, du boire un petit coup c’est agréable aux crises de larmes intempestives.

La colère aussi, l’agressivité.

Avez-vous remarqué le nombre de souffrances tues qui, souvent, dans ce contexte, remontent à la surface? Les rancoeurs, les cris? Comme si d’un seul coup, on se sentait le droit de tout lâcher. Combien en ai-je vu, des familles qui explosent et se dispersent à la suite d’un tel drame. À commencer par la mienne, qui a failli. Oh, pas de mon fait, pas de danger, je vis au pays des bisounours, j’aime tout le monde dans un monde qui n’existe pas (ça aussi il faudrait que ça change).

 ღ˛° 。* °ღ ˚

Il y a eu les cours de yoga. Beaucoup de mal à me concentrer. Ça m’énerve quand je suis comme ça, j’ai l’impression que mon cours est gâché, et du coup, pas envie d’y aller.

Et puis mardi, cinq minutes avant l’heure où j’étais censée partir, une copine du cours me téléphone, me demande si j’accepterais de passer la prendre puis de la raccompagner après le cours car elle ne se sent pas bien et son mari serait rassuré qu’elle n’y aille pas seule.

Petit sourire dans ma tête. Ah, tu voulais sécher le cours ? Raté ! Ah, ah, tu voulais t’enfermer dans ta tour d’ivoire ? Re-raté !

Merci la vie, souvent tu sais ce qui est bon pour nous.

On a fait la Salutation à la Terre. Je ne connaissais pas. Ou bien j’ai oublié.

J’ai adoré.

 ღ˛° 。* °ღ ˚

Il y a eu les fous rires. J’en ai beaucoup ces jours-ci, vous savez, de ceux dont on dit "C’est nerveux". C’est dommage que je ne puisse tout vous raconter pour vous faire rire aussi (je voudrais bien réussir à appliquer la parole impeccable, c’est-à-dire ne pas déblatérer sur les autres, fussent-ils toxiques. Déjà, rien que de dire ça, c’est trop, non ?)

Bref. Les fous rires.

Hier soir, avec ma fille aînée au téléphone (elle m’a dit Maman, merci-merci-merci-merci pour ce fou rire!) mais aussi lundi, salle d’attente chez mon médecin. Il y avait du monde, et même pas sa musique que j’adore (CD ramené d’Inde, m’a-t-il répondu le jour où je lui ai posé la question). Du coup, comme je ne pouvais pas fermer les yeux en planant, j’ai fait comme tout le monde, j’ai pris mon portable et je me suis mise à écrire à mon fils. Or, comme la plupart le sait (à part ma cousine qui vit dans le Limousin au milieu des chevaux (les siens) sans téléphone, sans télévision et sans internet), quand on commence à écrire certains mots, des trucs automatiques se placent dans la phrase, si bien qu’à la fin ça donne des trucs tout-à-fait bizarres. C’est au bout de dix minutes de ce petit jeu que le fou rire est monté. C’était horrible. Je ne pouvais quand même pas me mettre à me marrer toute seule! Déjà que ma réputation dans le coin est limite (ça m’arrive souvent de rire toute seule en marchant) (oui, j’aime bien penser à des trucs marrants et me raconter des bonnes blagues)! J’avais beau me pincer les lèvres en cherchant quelque chose de triste à me mettre dans la tête, pas moyen! Comme par hasard, c’est tous les fous rires sans queue ni tête que j’ai eus dans ma (déjà) longue vie qui me venaient! Je n’ai plus eu qu’à baisser la tête et à me faire la plus discrète possible!

ღ˛° 。* °ღ ˚ 

Il y a eu le texte d’hier. " Ça sent le vécu ", certes, mais pas par moi ! C’est quelque chose qu’on m’a raconté et comme d'hab, j'ai brodé.

Moi, vous savez, je suis une femme ben’ordinaire. Mes goûts sont d’un banal! Un homme, de sexe masculin (impératif), de mon âge ou plus vieux, tout seul (ni avec sa femme, ni avec une autre femme ou un autre homme ou un poisson rouge), non, rien que lui, sans gadget d’aucune sorte.

Quant à la ceinture, qu’il la pose gentiment sur le dossier de la chaise.

 

Je vous promets d’essayer de tout faire pour que mon blog reste digne du nom que je lui ai donné (quant à l'objectif du blog précédent - devenir zen - j'ai laissé tomber!).

Je vous souhaite une bien douce journée.

  (- ̮-)
.__/l\__.

28 novembre 2018

C'est trop bon

Ce matin j’ai envie de faire la liste de ce qui m’apporte du bien-être, du plaisir. Je la fais dans l’ordre où les idées viennent.

J’aime être saisie d’un texte qui jaillit d’un trait, presque malgré moi (c'est rare!), comme ce fut le cas pour "L'enfant de personne" ou "Un vase rempli de mauves fanées". Ça ne saute peut-être pas aux yeux, mais la plupart du temps je ré-écris mes textes dix fois avant d’être satisfaite..J’aime marcher dans le sable des plages des Hauts-de-France. Plus on monte, plus le sable est fin et doux. C’est positivement délicieux.J’aime regarder le soleil mourir sur la mer, lorsqu’il baigne les vagues dans une vapeur mauve, rose, rouge. Les crêtes des flots scintillent, les rouleaux s’auréolent de crinoline d’anneaux mousseux comme des pschit de crème Chantilly. Je suis capable de rester très longtemps à regarder ainsi l’astre solaire se livrer sur la mer à son grand strip-tease du soir.

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J’aime écouter de la musique en faisant la vaisselle. Lorsque j’étais plus jeune (ou moins vieille, c’est selon), je dansais en faisant la vaisselle. Cela m’arrive encore (rarement) et j’adore ça (même si mon fils n’est plus là pour me mettre en boîte).

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J’aime l’idée de pouvoir rester assise au cours de yoga. Sans bouger. C’est la première fois de ma vie que j’arrive à le faire. Je suis contente.

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J’aime avoir des fous rires. OK, seule, ça craint... Surtout quand ça m’arrive dehors, ou devant des gens. Mais ça ne fait rien, c’est trop bon. Et le plus génial, c’est d’avoir des crises de fou rire avec quelqu’un, qui s’avère être plutôt quelqu’une, à savoir, maintenant que ma sœur n’est plus dans les parages, ma fille aînée ou la Gazelle (ma pré-bru, comme elle dit, vu que mes enfants ne sont pas (encore?) mariés).

J’aime nager... ce n’est pas un scoop. En particulier, quand je suis seule dans le bassin de la piscine (ça arrive !) et que je peux me déplacer en diagonale, en longueur, en largeur..

À la mer, le moment que je préfère est celui où je suis intégralement immergée. Et le goût du sel sur ma peau… J’adore.

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avec mon fils

Peut-être viendrais-je rajouter d’autres idées au fur et à mesure..

 

Et vous ?

Qu’est-ce qui vous fait du bien ?

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5 octobre 2019

Un chat noir dans une pièce sombre

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Auvers-sur-Oise, lundi 30 septembre

 

Samedi, octobre, jour de piscine.

Une fois de plus en ouvrant l’œil et même les deux, je me fais la réflexion que le temps passe vite. Une fois encore, je suis reconnaissante de ce que je suis, de ce que je vis, de tout ce que j’ai et que tant d’autres n’ont pas.

Cette semaine j’ai eu une conversation rigolote avec ma fille aînée. Nous parlions de ce que j’appelle mes "méditations", i.e. ce que j’écoute en ligne et qui est la seule chose qui réussit à ce que je me pose cinq minutes, en dehors de ce que l’on fait en cours de yoga. D’ailleurs, mardi, c’était le premier yoga nidra de l’année. Maintenant tout le monde sait que je suis la seule à ne pas apprécier cette pratique, d’autant plus que la prof a clamé haut et fort que c’était mon challenge du jour (c’est vrai, mais était-ce une raison pour le dire à la face du monde entier?).

Donc, je m’allonge et je ferme les yeux. En terme de yoga nidra, je suis à mon maximum. À mon humble avis, il existe des êtres rares (dont je fais partie) pourvus d’un système nerveux à tendance lambine, incapables de mettre en place une sensation de détente. Mais ça évidemment, les scientifiques n’en ont rien à faire ! Pour le reste, cela s’est passé comme d’habitude, bataille avec mon plaid (je suis en passe de devenir la plus grande saucissonneuse en plaid de tous les temps), quintes de toux diverses (je ne tousserais pas exprès pour avoir une bonne raison de quitter yoga nidra, quand même ?) et liste mentale de courses et choses diverses à faire. Je passe sous silence la présence à mes côtés d’un nouveau participant qui ronflait comme un camion, me distrayant de mes efforts ! Cet homme, tout novice qu’il soit, n’a visiblement aucun problème de lâcher-prise !

Une fois réintégré la position assise – dite posture du lotus fané en ce qui me concerne -, en lieu et place des trois Om habituels de fin de cours, nous avons chanté. Parfaitement ! Nous avons chanté : Om shantiiiiiiiii, Om shantiiiiiiiiiii, Om shantiiiiiiiiiii ♫`♫♪ ♫¸♪

C’était très nouveau et très joli !

2019-9 30 AUVERS rue Daubigny0028Pour en revenir à l’échange avec ma fille, elle m’a expliqué qu’elle fait ses médits seule, sans le support d’une voix : elle scanne son corps, des pieds à la tête. "D’ailleurs", a-t-elle précisé en se mettant en colère brusquement, "ma sœur, elle, fait n’importe quoi! Elle commence par les orteils, puis sa cuisse lui parle alors elle saute à la cuisse ! Hein Maman elle le fait pas bien ?"

Moi : "Ah bon ? Sa cuisse lui parle ?"

"Oui ! Elle dit que tout son corps souffre et du coup elle va là où il a mal ! En zigzag! Moi, même si j’ai mal au ventre, je fais quand même tout bien dans l’ordre !"

Eh oui ma fille, que veux-tu, comme dit le proverbe chinois..

"Il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y est pas"..

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Belle journée à vous!

 

17 novembre 2019

Au pied de mon arbre

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Photo absolument pas de moi

(je suis sûre que vous vous en doutiez)

 

Vous connaissez Black M. ?  Eh bien c’est sa musique qui m’attendait à l’espace culturel du Leclerc lorsqu’hier, je suis sortie de la piscine. Un concert gratuit auquel les clients ne pouvaient pas échapper puisque le showcase se déroulait au-dessus de nos têtes. C’est donc au son de "Sur ma route" et autre "Frérot" qu'au milieu de mes chers livres, je me suis baladée en dansant (pour une fois, je n’étais pas la seule!). C’était vraiment sympa !

En fait j’étais venue acheter un Grimaldi pour ma fille. Comme elle a du mal à lire (elle est plutôt séries télé, etc) depuis quelques temps je lui offre des Poche (elle lit dans le métro)  testés et approuvés par moi et susceptibles de la happer jusqu’à la dernière page. J’ai commencé par Mission Hygge : opération réussie. J’ai poursuivi avec Il est grand temps de rallumer les étoiles qui l’a encore plus emballée.

J’ai aussi tenté un Boissard choisi avec soin exprès pour elle parmi tout ce que cette auteure que j’aime beaucoup a écrit, mais il n’a pas eu le succès escompté (je soupçonne ma fille de ne pas même l’avoir ouvert).

Après quoi, de la musique plein la tête, je me suis hâtée d’un pas guilleret vers la gare. Seize minutes ça me paraissait jouable.. Ce le fut: le train est arrivé en même temps que moi, mais il ne m’a pas attendue !!

Je n’avais pas envie d’attendre le suivant (½ heure). J’ai donc refait le chemin en sens inverse en clamant au vent mauvais des Fables de la Fontaine pour éviter de penser à ce –(« è’_(çéé »&zé&’(-è_ç de train qui, POUR UNE FOIS, était parfaitement à l’heure !!!

En me rendant à la gare, j’avais croisé un arbre aux feuilles d’or sur fond de nuit et de lampadaire, c’était drôlement beau !!! Mais je ne m’étais pas arrêtée parce que 1) j’avais un train à prendre, et 2) je n’avais pas mon nouvel appareil. En refaisant le trajet, puisque je n'étais plus pressée je me suis quand même arrêtée au pied de mon arbre avec mon tel portable (et ce, bien que persuadée que mes photos seraient floues) (elles le sont).

Les passants ont dû se demander ce que je photographiais le nez en l’air! (il faisait nuit, je rappelle).

Rien d’autre à signaler sur le reste du retour. Ah si ! Je suis passée devant un distributeur de pizzas à côté du Leclerc ! Ben ça alors ! Je ne l’avais jamais vu !!

À part ça je ne vais pas me plaindre, il ne neigeait pas, il ne pleuvait pas, j’avançais en cadence et en scandant La marche est l’alliée de vos artères pour me donner du cœur au ventre, ventre qui avait hâte, ainsi que tout le reste, d’être rentré. Si bien que rapidement, je me suis mise à avoir sacrément chaud. J'ai d'abord ôté mon bonnet, puis mon écharpe. J’ai ensuite songé à quitter la doudoune, mais ma grande sagesse toute récente m’en a empêchée. Bilan: je suis  arrivée en nage et j’ai été obligée de me changer intégralement !! J’avais transpiré comme un cachalot ! 

Voilà voilà.

Bon, et vous?

Quoi de neuf ?

J’espère que votre vie coule comme une chanson, et je vous souhaite un joli dimanche !

 

ℒ ℴ ν ℯ

18 mars 2020

Avantage

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Appel de mon fils hier :

"L’avantage du confinement, c’est que je suis sûr de te trouver chez toi !"

Oh mon fils, comme tes petites remarques rigolotes, positives, pleines de bon sens me manquent !

Ben oui, je réponds au tel, maintenant : pas de cours de yoga hier, et cette aprèm je n’irai pas nager. Ça me manque horriblement, mais bon. Est-ce si grave ? J’essaie de ne pas y penser.

Je pense plutôt à ce que j’ai et que tant d’autres n’ont pas. Je veux dire : j’y pense plus que d’habitude. Je suis retraitée et je n’ai pas de garde d’enfants à gérer. J’habite une ville que j’adore. Ouhlala, une ville ! Pas bon d’habiter la ville en ce moment, parait-il. Pourtant, ma sœur, dans son Gard (très) postnatal est confinée chez elle aussi, comme tout le monde.

Côté mes enfants ma fille aînée est en chômage technique. OUF. Elle respire, moi aussi. Elle m’a dit qu’elle ne bouge plus de sa couette pendant deux semaines. Elle a fini par trouver du PQ, mais pas de litière pour son chat. Bah ! m’a-t-elle dit, quand il n’y en aura plus je lui prêterai mon PQ !

Reste ma seconde fille, qui travaille en crèches, lesquelles continuent d’assurer l’accueil des enfants des soignants, policiers, pompiers, etc. Elle ne sait pas encore dans quelles conditions elle va travailler, Va mettre un masque à un bébé, me dit-elle !

Et puis alors, il y a mon frère.. Et là, c’est très très compliqué de lui faire comprendre la situation..

Sinon, pour le reste, oui nous sommes confinés. Nous sommes confinés avec la peur, en tout cas en ce qui me concerne, non pas que je sois une nana anxieuse (vous me connaissez), mais parfois, s’invitent des scénarios dont je me passerais bien. Alors je respire. Je respire comme je le fais depuis quelques années déjà.

En même temps, c’est un bon moyen de rester en vie.

Bien alors sinon, quitte à rester cloîtrés, je me suis dit que j’allais vous proposer la même chose que ce que je faisais avec mes petits-enfants les longues soirées d’hiver journées de printemps : vous raconter une histoire.

J’en cherche une, je vous la soumets, vous me dites si vous aimez. Oki ?

Allez, hop, hop ! Hauts les cœurs, comme disait Maman !

PS Je vais aussi vous proposer quelques réflexions de mon fils, soigneusement collectées du temps où il vivait encore avec sa vieille mère avant de l’abandonner lâchement pour aller vivre sa vie d’amoureux transi (on se demande bien à quoi pensent les fils !).

Rire, pour rester en vie, c’est important aussi !

 

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Belle journée à vous!

19 avril 2020

Desséchée des bisous

J’aimerais avoir quelque chose à écrire. Quelque chose de drôle. Naturellement, rien ne vient. Je suis desséchée de la rigolade.

En plus, je boîte. Non pas que ça m’empêche d’écrire. Encore que. Si je ne boitais pas je me serais sans doute amusée à faire la posture de l’arbre dans ma salle à manger et j’aurais eu quelque chose à raconter. Seulement voilà, j’ai mal aux jambes depuis que je ne marche plus (ce qui prouve qu’en temps habituel je peux marcher. C’est une chance !).

L’autre jour, pendant que j’appelais mon frère, chose que je fais régulièrement maintenant (je n’aime pas plus le téléphone qu’avant, mais là c’est un cas de force majeure), pendant tout le temps qu’on se parlait, je n’ai pas arrêté de marcher. Après tout, c’est ce que fait mon fils, il marche dans son appart’ pendant une heure. Mille pas par jour, je crois. Comment fait-il ? Au bout de trente minutes j’en avais ras le bol. Franchement, marcher sur du carrelage en chaussons, ça n’a rien de plaisant ! D’ailleurs, je boîte toujours.

À part les rires, je suis desséchée des bisous. Bon sang ! Pourquoi suis-je partie si vite la dernière fois que je suis allée voir mon fils ? Pourquoi ne lui ai-je pas fait un million de câlins et cent cinquante-deux mille bisous ? Quand sentirais-je de nouveau ses bras faire deux fois le tour de moi ?

Et mes filles ?

Purée, qu’est-ce qu’on va devenir si on ne peut plus se faire de bisous ?

 

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7 octobre 2020

Si peu de chose

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‘‘Mais t'es folle de te promener toute seule dans ces endroits déserts ! "

En plus d'être folle je suis une solitaire, et le moins qu'on puisse dire c'est que la pandémie n'arrange pas les choses.

Aussi, personne ne va patauger dans la boue, pas plus lorsque les chemins sont secs, alors, hop hop, à peine les champs en vue, je retire mon masque. Je sais, c'est vilain, je ne devrais pas, si je croise la gendarmerie à cheval j'aurai une amende, mais franchement, combien de risque y a-t-il que des gendarmes viennent marcher dans la boue pour sanctionner une folle toute seule dans ses bottes même pas de pêcheur ?

Marcher me fait du bien, la nature aussi, je suis en plein sevrage de beaucoup de choses, dont la natation, j'essaie de ne pas y penser mais parfois ça revient, surtout le soir puisque je n'ai pas eu ma dose, parfois ça me paraît si difficile que j'en pleurerais, puis après j'ai honte, j'ai honte parce que c'est rien, si peu de chose, en même temps le bonheur c'est juste ça, des riens et des peu de chose..

Je ressens à tort ou à raison une privation de liberté, puisqu'il faut apprendre à vivre en se réfrénant sur tout, sur les petites choses justement, les sourires qu'on ne voit plus que dans les yeux (ou pas), les bisous et les câlins, se voir se réunir se serrer. J'ai été élevée dans une famille qui avait l'esprit de famille, enfin je parle de celle de ma mère, mon père non, il y avait eu tellement de drames, tellement de choses dont on ne parlait pas, et celles dont on parlait étaient toujours les mêmes, elles dataient de la guerre, mon grand-père et son fils aîné s'empoignaient, lui le fils ne pardonnait rien, que ne pardonnait-il pas ? pas la moindre idée, mais jamais il n'a pardonné, jamais, il y a toujours eu cette haine, ces cris, et je me terrais dans mon coin et je pleurais tellement j'avais peur de ces deux hommes, mon grand-père et son  fils, quand toujours ils se criaient dessus avec leur monstrueuse voix.

Maman a réconcilié le fils cadet, mon père, avec le sien, elle a tout recollé avec des bouts d'amour, des assiettes pleines, c'était sa générosité, et mon père qui l'aimait a tout bien fait comme elle a dit, ou alors il s'est dit "Ça peut être ça une famille ? Autre chose que se taire tout seul dans un grenier froid, que des cris, que des coups, que des nœuds au cœur ?"

Et Papa a pardonné, et Papa a appris à aimer, jour après jour, année après année, m'offrant du même coup des grands-parents qui m'ont adorée.

Alors forcément, maintenant que les réunions familiales sont limitées, et que même, on compte en nombre de foyers, je repense au nôtre, celui de ma famille, composée de celle de ma mère, de celle de mon père et de tous ceux qui passaient par là. Je repense aux tables immenses, aux rires lancés au ciel à pleines mâchoires, aux chansons de l'arrière-grand-mère qui n'était même pas mon arrière-grand-mère et à son fils qui n'était pas non plus mon grand-père, et on dansait, et on riait, et on oubliait le gris et les coups et le brun*, et c'était bien, c'était de l'amour et c'était de la vie.

Qu'aurait été la mienne si mes parents ne s'étaient pas aimés ?

* Depuis mes échanges tel avec mon cousin du Nord j'apprends des façons de parler chti, dont celle-ci : "être dans le brun" (ou quelque chose comme ça :-))

1 novembre 2020

La danse du tracteur

C'était il y a une dizaine d'années, une période super sympa pour moi je dois dire, vu que je sortais énormément, notamment avec mon aînée qui elle, vivait un moment de grands bouleversements, comme ça ne se voit pas sur la photo : elle venait de se séparer de son chéri suite à une discussion extrêmement houleuse qui peut se résumer en deux mots :

(elle) Soit tu me fais un bébé, soit on prend un animal !

(lui) Tu veux quoi comme animal ?

Depuis, elle galérait pour trouver le cyber mâle idéal, ce qui lui donnait bien des tourments et à moi beaucoup d'inspiration puisqu'elle me racontait tout par le menu dans le but que j'écrive ses Mémoires (sic). [Plus précisément, elle voulait que je lui serve de magnétophone*, ou plutôt, vu son débit de paroles, de sténo*, et que pendant qu’on y était, pourquoi je ne rédigerai pas son chef-d’œuvre autobiographique hein Mamounette ? D’abord t’adores écrire alors que moi c’est pas mon truc ! Qu’est-ce t’en penses Mamoune, t’es oki ?

Chui oki ma fille !]

* C'est quoi, un magnétophone ? (dixit fils et petits-fils)

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Ça, voyez-vous mes chers amis, c'est une photo récente de l'endroit où nous nous étions prises en photo : des étendues de boue à perte de vue, plus du tout désertes depuis le confinement, alors que jusqu'à présent j'étais la seule cinglée à aller y marcher.

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D'où une question : mais que cherche à faire l'agriculteur, à part défoncer mes chemins ? (bon, certes, en fait il est un peu chez lui, mais quand même !)

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Voyez vous ces lignes géométriques sublimes, devant lesquelles je suis longtemps restée à méditer, imaginant le paysan aux yeux bleus vert-de-gris en train de faire sa danse du tracteur ?

Mais dans quel but ? (m'interroge-je).

OooOOh, paysan ! Que caââchent donc tes créations artistiques ?

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C'est la tête pleine de suspens et les pataugas pleines de boue que j'ai repris ma marche, en ayant soin toutefois de regarder où je mettais les pieds ! Ce serait dommage d'abîmer ses chefs-doeuvre !

 

PS Mes loulous, préparez vos claviers !

Je ne vais pas tarder à solliciter de nouveau vos contributions !!

rePS Merci à Bibique pour la photo de fond de blog !

 

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Bon dimanche à tous !
30 décembre 2020

Pas assez souvent

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Un étang ?

Non ! mes champs !

Mon Noël en solo s'est très bien passé. Je vous recommande ma méthode : se croire en octobre, ça marche très bien pour ne pas être triste.

Le 26 il s'est passé quelque chose qui a ouvert les vannes. Quelque chose qui ne se contrôle pas, qu'on peut juste se prendre en pleine poire et puis c'est tout. Ce n'est rien de grave, c'est même dérisoire à l'échelle des drames humains. Disons que c'est un mini-drame personnel, à la suite de quoi j'ai pleuré pendant trois jours. À l'intérieur, ça coulait, et une fois seule dans mon lit, les larmes débordaient pour de vrai. Je ne sais pas si ça m'a fait du bien, en tout cas ça ne m'a pas demandé mon avis.

Au bout de trois jours, j'ai considéré que j'avais assez pleuré, surtout que, comme me le rappelle le cadeau de mon petit-fils :

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Oui, la vie est belle (juste dommage qu'elle ne soit pas marrante).

Ma sœur, elle, ne se serait pas mise à pleurer, j'en suis sûre. Encore qu'avec l'âge, je la sens plus fragile qu'avant.

N'empêche. Je la vois bien tourner la page, laisser derrière elle comme elle a toujours fait (le truc, c'est que c'est chez moi qu'elle a toujours laissé derrière elle, lol).

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J'ai vu mon frère. C'était moyen. Comme cadeau de Noël je lui ai fait un super ravitaillement, autant offrir utile. Il n'y a vu que du feu, préoccupé qu'il était avec ses plaintes continuelles.

Vendredi et samedi, mes petits, c'est-à-dire mes grands, ont dormi à la maison. Ça, c'était vraiment très très bien.

(mon petit-fils, bientôt 16 ans) Mamy, tu m'aimes ?

(moi) Oui, bien sûr !

(mon petit-fils) Alors, pourquoi tu me le dis pas ?

(moi) La dernière fois que je te l'ai dit, j'ai eu l'impression que tu étais gêné, je suis ta grand-mère! Et puis je suis meilleure à l'écrit qu'à l'oral..

(mon petit-fils) Bah moi je t'aime !

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Bouquet final : trois jours avec mon fils (il est venu sans sa petite compagne qui elle, n'avait pas de congés).

Nous avons marché ensemble dans la boue.

C'était bien.

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Il est reparti ce matin à l'heure autorisée, c'est-à-dire 6h.

Pour commencer, je me suis bataillée avec mes glandes lacrymales, qui semblaient avoir pris le pouvoir.

Allez ... Hop hop, la vie est belle ! Dommage que ce ne soit pas assez souvent !

 

Bonne journée à vous !

 

 

20 janvier 2021

Le petit nounours rose

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Petit nounours rose confectionné avec talent et amitié par Angedra

 

Cher petit nounours rose,

mercredi, au moment même où, pour changer, j'étais en train de déballer ma vie, le facteur te déposait dans ma boîte aux lettres. En effet, je mettais le point final à ma note intitulée "Ce que c'est bon de recevoir !" quand hop, hop ! tu arrivais ! C'est dingue, non ?

Nounoursette (oui, mon nounours est une fille), penche-toi un peu .. Regarde ... Tu les vois ? Mes lecteurs, là, de l'autre côté de l'écran, tu les vois ?

Youhouh ! Comment ça va les amis ?

Allez, Nounoursette, dis bonjour ! (cette femme est complètement folle).

Oups ! Où es-tu passée ? Ah non, hein, ça ne va pas recommencer ! Tu m'as déjà boulotté une tablette de chocolat hier soir, et une avant-hier ! On peut dire que tu t'adaptes vite, toi ! Pose-moi ça ! Pense à ton cholestérol ! Bon, OK, peut-être pas ton cholestérol .. Pense à ta ligne ! À toutes les robes que tu ne pourras plus porter l'été prochain !

Où en étais-je ?

Ah oui. La synchronicité. T'imagines ? Quel truc de ouf ! Sans se concerter, rien !

Tu m'écoutes quand je parle ? Pose cette tablette de chocolat, tu vas en avoir plein le groin ! (Plein le museau ? Plein le bec ?)

En tout cas, t'es à l'aise, ça fait plaisir ! On peut dire que tu prends vite tes marques !

Allons bon, mes oreillers, maintenant !

Fofolle, tu mets des plumes partout !!!

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Merci, Angedra !

 

 

˜*•. .•*˜


8 août 2021

Pour moi la vie va commencer

Bonjour mes loulous,

vous m'avez manqué ! Une semaine sans allumer mon PC ni pouvoir vous faire un petit coucou, c'était dur !

En tout cas, mille pardons à ceux que mon absence a traumatisés, et en particulier à Délia (elle a rédigé un hommage à ma gloire !) (carrément !)

Franchement, je suis touchée ! Ton texte est un régal et je n'ai pas boudé mon plaisir ! Ça m'a fait du bien, ça m'a fait du bien ! Certes, les qualités que tu me prêtes sortent directement de ton imagination (qu'est-ce qu'ils t'ont donné à fumer avant de t'opérer ? rire), mais vous savez quoi ? Ça m'est égal ! J'aime les mots doux, les mots sucrés, les mots qui font du bien ! J'apprends depuis peu à les recevoir !! (mon second petit-fils répète sans arrêt "Mamy je t'aime !", et il précise "J'te l'dis pendant qu't'es encore vivante!")!!

Pour en revenir à Délia, c'est la première fois qu'on me traite de chouette petite bonne femme ! En même temps, n'est-on pas toutes des chouettes petites bonnes femmes ? Le monde est dans l'ignorance totale ! C'est une immense lacune, il est temps d'y remédier ! Si on fondait le club des CPBF ??? (Bon, naturellement, ce serait moi la CPBF en titre, hein !)

Alors sinon, histoire de vous raconter ma vie, pour changer, mon fils est venu huit jours à la maison dans l'espoir de redonner à ma salle une apparence humaine (sallesque ? muresque ?).

Que je vous explique.

Il y a deux ans, à la louche, je me suis dit comme ça que j'allais changer le papier peint de la salle (moi qui ne sais rien faire de mes dix doigts, au contraire de ma sœur qui est l’exacte réplique d’Emma dans Scènes de ménage).

Voici comment je voyais les choses : je décolle, je recolle, en deux jours c'est plié.

Alors, première surprise : du papier installé comme chez lui depuis des années, c'est dur à décoller ! Bien la peine de pendre lamentablement par endroits comme pour dire qu’il aurait tout donné pour qu'on l'arrache ! Sans compter que vu mon talent dans ce domaine, je suis équipée de rien du tout, soit : des lunettes de piscine (pour limiter la projection de poussière et autres particules in zi eyes), un mini-escabeau et une spatule.

Comme vous le savez je suis d'un naturel très patient, mais je vous prie de croire que j'ai failli perdre mon calme (et l'équilibre) plusieurs fois !

J'ai quand même arraché la quasi-totalité des murs (au sens propre : ils sont en carton !)(je mets une photo pour Vi, que tu vois à peu près où ça en était quand le renfort, sous forme de mes petits-fils, est arrivé)

 

(eh oui, ma salle est immense en plus!)

…..j'avais arraché le papier des murs, disais-je, mais pas celui de la poutre (qu'on ne voit pas sur la photo) ni le haut des murs, car 1) je n'avais aucun appui pour gratter, donc 2) soit j'étais sur la dernière marche de l’escabeau avec les bras levés (bobo bras), soit je me mettais sur l’escabeau, quasi dans le vide (je risquais ma vie), pliée en deux les fesses en l’air et les lunettes de plongée glissant au bout du nez (bobo cou)(j'ai marché comme une petite vieille qui s'est chopé un torticolis pendant quinze jours).

Par ailleurs, hors de question que je lessive le plafond ! Je trouve déjà le moyen de chuter quand je suis au sol, alors perchée sur un escabeau, n'en parlons pas !

Voilà pourquoi "mes hommes" sont venus m'aider, enfin façon de parler puisque j'ai fait des photos, à manger et cueilli les "Mamy je t'aime" jetés ici et là.

 

Vous imaginez donc mon brusque désarroi au départ de tout ce petit monde, me laissant seule dans une grande salle vide (au sens propre, puisqu'elle était vidée de son contenu). En plus, mes soupirs résonnaient là-dedans, je ne vous raconte pas !

C'est quand la lumière du soir s'est mise à poudrer d’or la blancheur des murs repeints que j'ai été saisie d'une illumination : ma salle, bien que seulement sous-couchée, a retrouvé son allure de jeune fille !

"Pour moi la vie va commencer ♪♫♪♫", me suis-je mise à chanter, tant il est vrai qu'il en faut peu pour être heureux !

Voilà mes loulous  !

Sur ces bonnes paroles je vous souhaite un bon dimanche, pas trop de pluie et beaucoup de petits bonheurs !

Tournée générale de bisous !

PS Monsieur ou madame Anonyme, je vous remercie de vous être abonné(-e?) à mon blog, mais je vous précise que je ne garde pas les inscriptions anonymes!

Here is zi Délia's hommage ! CLIC

26 août 2021

Bof.

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‘‘ Un sauvage sans prétention ni qualités particulières qui habite le centre-ville (là où se dressent fièrement église, mairie et école fermée depuis une quarantaine d'années, toutes construites en granit local) d'un village peuplé de 6 habitants à partir de chaque mois de septembre et d'une douzaine l'été (ah ces touristes !) et qui est fan des albums d'Achille Talon, mais pas seulement du personnage d'Achille. 

En plus, je sais pas comment faire pour envoyer des photos : il faut absolument que j'apprenne. On est en 2021 quand même, même ici.

Ah, je me suis rappelé en me préparant un café : dans notre école fermée, il y a encore des cahiers de Raymond Poulidor. Ses parents étaient métayers sur la commune, et notre Poupou a été victime d'une nouvelle injustice pas plus tard qu'hier : la quatrième étape du tour du Limousin Périgord est partie de la commune voisine dans le département voisin sans passer chez nous !

Poulidor

 

Elle trouve ça normal, Ambre ? Hein ? Hein ?

Sur ce, je me rends dans la commune voisine chercher le journal au café tabac journaux (il y en a un là-bas, à Sauviat-sur-Vige): je devrais y rencontrer le maire avec qui j'étais ami jusqu'à hier. S'il m'offre un kirounet, on peut se réconcilier.

Portons-nous bien.

Bof.

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À ma connaissance, Bof. n'a pas de blog !

 

●•٠·˙. ˙·٠•●

 

Je suis bien embêtée, car je n'ai jamais entendu parler de Sauviat-sur-Vige (j'ai été obligée de regarder sur le net où c'était) et je ne me rappelle pas avoir lu de BD d'Achille Talon.

Pour tout dire, le nom "Talon" m'évoque tout-à-fait autre chose, un Talon oublié de l'histoire, Omer de son prénom, avocat général au Parlement de Paris pendant la Fronde, et dont j'avais évoqué la mémoire auprès de ma descendance au moment où je leur ai parlé d'un de nos aïeux chtis, qui n'était alors qu'un enfant, comme le roi Louis XIV d'ailleurs, sauf que mon ancêtre était du côté des ennemis, des estrangers.

Cela s'était passé le 26 août 1648. Le 26 août ! Comme aujourd'hui, tiens. Quel hasard !

À Lens (actuel Pas-de-Calais), le prince de Condé venait tout juste de remporter sur les Espagnols une victoire extraordinaire. Afin de célébrer ce triomphe, soixante-treize drapeaux, soixante-treize étendards avaient été suspendus aux piliers de la cathédrale Notre-Dame. Soixante-treize bannières et oriflammes, et plus encore de gardes français et suisses déployés sur le parvis de la cathédrale étaient réunis pour accueillir en grande pompe le roi-enfant Louis XIV, la reine Anne d'Autriche et tous les seigneurs du royaume venus écouter le Te Deum composé exprès pour fêter la mise en pièces de l'infanterie espagnole et l'arrestation des parlementaires rebelles (dont Omer faisait partie, il avait eu l'outrecuidance de demander qu'on n'impose pas d’autres taxes et impôts au peuple déjà sur la paille)(au sens propre).

Je me demande si le personnage d'Achille Talon, dont Goscinny disait "qu'il n'hésitait jamais à se jeter à corps perdu dans les situations les plus difficiles, avec une remarquable inefficacité" peut être une caricature d'Omer ?

Qu'en penses-tu, Bof.?

18 juin 2022

Juste une impression (Virevolte)

"jeu des citations"

 

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la photo est de Virevolte

‘‘ C'est juste une impression, on n'est pas privé de tous les moments heureux, oh ça non, il faut juste savoir les réinventer, les transformer, les adapter et ça ira mieux, c'est sûr !

 

Virevolte

 

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Quand j'étais gamine, je passais beaucoup de temps chez ma grand-mère paternelle, qui me donnait énormément d'amour. Heureusement qu'elle était là, et aujourd'hui je remercie mon père de ne pas s'être brouillé avec ses parents malgré tous les malgré (contrairement à son frère aîné, qui leur en a voulu jusqu'à leur mort !), à moins que ce ne soit grâce à Maman qui ne comprenait pas que mon père passe devant la teinturerie de sa mère sans aller l'embrasser ! elle n'est donc sûrement pas étrangère au rapprochement de mon père avec ses parents !

C'est grâce à cette générosité, disais-je, que nous n'avons pas été privés de nos grands-parents, et que par conséquent j'ai pu être baignée de démonstrations d'amour et de paroles d'amour ("Mamy t'adore !") de la part de ma grand-mère.

Car aimer, c'est une chose. Mais savoir le dire, en particulier à un enfant qui souffre, est presque plus important.

Cette longue introduction pour dire que comme ma grand-mère tenait une teinturerie – visualisez le truc des années 60 : une table à repasser avec une grande panière dessous pour déposer le repassage à faire – elle y mettait mon père encore bébé pendant qu'elle travaillait (ça serait de nos jours, elle aurait eu les services sociaux sur le dos) – des fers posés à chauffer sur le poêle, qu'elle attrapait avec une sorte de manique ? pattemouille ? je ne sais pas quel est le bon mot, ça fait un bail qu'on n'utilise plus ce genre de fers n'est-ce pas, pas plus que les "jeannettes"..

Et devant, dans la vitrine de la boutique, les robes de communiantes toute en dentelles et dont je rêvais .. je crois que j'aurais aimé faire ma communion (et donc, pour commencer, aller au caté) simplement pour la joie de revêtir une de ces robes que je trouvais fabuleuses ..

Pour passer le temps pendant que ma grand-mère repassait, je jouais sagement. J'ai toujours été une petite fille sage, attitude vite adoptée pour éviter de mettre mon père en colère.

Il y avait les bonshommes faits de pince à linge sur lesquelles je fichais un bouchon de vin Kiravi, les courses d'escargots dans la cour, le jeu du "petit cochon", avec Dominique (*), le fils de l'apprentie de ma grand-mère…

À part ce dernier jeu, tous les autres se déroulaient dans le plus grand silence, et je ne voyais pas le temps passer malgré le peu de moyens. Ma grand-mère m'avait aussi installé un petit tableau avec des craies pour que je puisse dessiner.

Et puis il y avait les cahiers, bien sûr .. j'avais déjà l'imagination fertile et je racontais l'histoire d'une petite fille qui s'enfuyait et subsistait dans la forêt en se construisant une cabane à la façon des Trois Petits Cochons ..

Et puis ensuite, beaucoup plus tard, la vie matérielle nous a choyés avec tous ces appareils sophistiqués sans lesquels il semble que (l'on) je ne puisse survivre. Je pense notamment à mon PC, mon cher PC sur lequel ordinairement je passe énormément de temps puisque j'écris sans arrêt en plus d'écrire dans mes cahiers, sans parler de la généalogie, etc …

Or, je suis privée de mon PC depuis quelques mois.

Je veux dire : je suis privée du temps ASTRONOMIQUE que j'y passais car maintenant, ce sont mes jambes qui décident.

Alors, il me faut "réinventer, transformer, adapter" des moments (heureux ?) comme le dit Vi .. et s'adapter, je vous jure, ce n'est pas mon fort !

 

Et pour vous ?

Vous adapter : facile ? pas facile ?

 

(*) Le jeu du petit cochon : CLIC

5 avril 2024

Le monde à l'envers

La semaine dernière, la cousine de mon père m'a téléphoné. À la fin de notre échange chaleureux, elle m'a questionnée sur la généalogie. Cela semble peut-être être "le monde à l'envers", mais qu'importe ! j'aime être celle qui a retenu toutes ces choses sur la famille, à qui on s'exclame "Quelle richesse d'informations ! Comment as-tu pu réunir autant de renseignements ?".

Là, nous avons évoqué les cousines maternelles de sa mère.

 

1 juin 2021

202 !!!!!

Bonjour mes loulous,

Heureusement que j'étais assise quand j'ai consulté mes statistiques ce matin ! 202 !!!!! 202 visiteurs pour la seule journée d'hier ! C'est bien la première fois que ça m'arrive, en tout cas depuis que je sais qu'il y a des statistiques sur un blog, lol ! Mon maximum, c'est 100 (101 exactement), et c'est le lundi, à cause de l'exercice d'écriture !

À mon humble avis, il a dû y avoir un bug. Ça n'a pas pu doubler d'un seul coup ! Mais ce n'est pas grave, ça me plaît d'imaginer que 202 personnes sont venues me rendre visite ! DEUX CENT DEUX ! n'est-ce pas fabuleux ?? Et pourquoi pas 2002 ?? 2222 ? 222 222 ? Quitte à ce qu'il y ait une erreur, autant voir les choses en grand, lol !!!

 

Alors sinon, ma grande a eu un coup de cœur pour ma nounoursette, confectionnée rien que pour moi par Angedra !(<<< clic)

Oooooooh, qu'elle est mignonne ! Où tu l'as eue ? et patati et patata ... et voilà qu'elle se met à lui faire la conversation comme elle fait avec son chat, lol!

Oui, car dimanche, j'ai vu mes filles !! et mes petits-enfants ! Je suis la plus heureuse des femmes !!! Vive la fête des mères !!!

 

Et vous ??

Êtes-vous la plus heureuse des femmes ? content1 (2)

7 juin 2018

Je râle!

parcours gonfle

Misère de misère. Un "parcours gonflé"! Ils trouvent peut-être qu’il n’y a pas assez d’enfants dans l’eau le mercredi après-midi? Je vais faire une manif pour que la piscine soit ouverte le matin ! Qui m’aime me suive !

Je râle, mais en fait j’aime bien quand il y a plein d’enfants (ça fait des vagues). Ce que je n’aime pas en revanche, c’est 1) le brouhaha assourdissant et 2) qu’on me saute sur la tête.

Je n’aime pas non plus ne pas savoir comment m’habiller. J’avais mis un panta, et même emmené une veste. Misère de misère ! J’ai eu trop chaud ! Mais des orages étaient annoncés (ça m’est arrivé une fois de me prendre la saucée du siècle, naturellement j'étais en robe ce jour-là, alors maintenant je suis prudente). Vous me direz : les parapluies, ça existe !

pluie

Je n’aime pas les parapluies.

D'abord, pourquoi personne ne m’a prévenu qu’il ne tonnerait qu’à 20h12 ?

Bref: je râle encore!

Je sais, c’est vilain de râler pour rien.

Mais de temps en temps, qu’est-ce que ça fait du bien !

16 avril 2020

Dans un bel ensemble

Pastelle-Katy 8 avril 19

© Pastelle

 

Hier, après une longue conversation avec moi-même où il appert que je ne suis pas près de retourner nager, j’ai essuyé mes larmes et pris ma spatule (le truc qui me sert à arracher le papier peint de la salle), chose que je n’avais pas fait depuis l’ouverture de la piscine aux horaires d’été. 

Chaussée de mes lunettes de piscine, j’ai escaladé mon mini escabeau et me suis attaquée aux endroits de la salle que j’avais copieusement dédaignés, malgré leurs petits yeux implorants visant à exprimer le fait qu’ils auraient tout donné pour que je les arrache.

Eh bien, allez réparer le mal que vous faites ! Je me suis vite rendu compte qu’ils ne voulaient absolument pas quitter leur mur chéri.

Ils bou-daient.

Vous le croyez, ça ? Ils boudaient !

Marie, toi qui as posé des kilomètres carrés de papier peint, t’aurais pas une astuce, quand on n’est pas à main, pour réussir à décoller du foutu gfdgjdhgdkpapiergfdshfspeint de bazar de mince ! ??

Ah mais, c’est vrai ! Tu m’as dit que tu recollais par-dessus l’ancien ! C’est vilain, ça, Marie ! Moi, je fais les choses bien ! Pas vite, mais bien ! En même temps, si je recollais par-dessus le papier existant, tout s’effondrerait dans un bel ensemble !

Mais au fait, la voilà la solution ! Je vais en recoller par-dessus !

Toujours est-il que je pleure moins.

Je marche à angle droit en me tenant les reins, mais je pleure moins ..

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© Emmanuel Charmeline

 

Et vous ? Celles et ceux qui ont la chance de ne pas devoir (télé) travailler, comment occupez-vous vos journées ?

24 juillet 2019

Comme des cadeaux précieux

brune1sepia

 

Hier, je me suis donné comme défi d’aller à la piscine c’est-à-dire de mettre le nez dehors! Je suis donc sortie bravement avec mon sac à dos rempli au minimum, et j’ai immédiatement été cueillie par un air irrespirable qui m’a donné l’envie de rentrer aussi sec ! Mais j’ai tenu bon et je me suis rendue à la gare de toute la force de mes petites jambes qui discutaient d’arrache-pied avec mon mental, lequel essayait de leur prouver tous les bienfaits de rester sans bouger dans une maison ayant tous ses volets fermés. Mais elles n’ont pas lâché l’affaire !

Pendant qu’elles devisaient j’ai croisé un petit lézard qui s’est carapaté à toute allure. Où trouvait-il cette énergie surréaliste ? Je ne savais même pas qu’il y avait des petits lézards en région parisienne! Ça m’a immédiatement propulsée en arrière, pendant les étés de ma jeunesse que nous passions en Italie, ce pays plein d'odeurs, de couleurs merveilleuses, ce pays qui était la passion folle de mes parents et où nous avions vu des lézards pour la première fois ..

L’Italie, c’était notre Eldorado, je me rappelle après avoir franchi la frontière, gamine, je me ruais sur le sol pour l’embrasser, ah que je t’aime Italie que je t’aime ! Et je me relevais les doigts pleins du goudron fondu par la chaleur. Dans les années 60, passer la frontière ce n’était pas rien, une file interminable de voitures qui attendaient leur tour, Papa au volant de sa 404, la remorque aux fesses, oui parce que les premières années c’était la remorque, blindée à mort, pas les moyens d’avoir une caravane, enfin ils l’ont eue mais un peu plus tard à l’occasion d’un petit héritage. Non là, on n’en était qu’à la remorque, même qu’une fois il a fallu tout déballer, absolument tout, et comme il n’avait rien trouvé, le douanier s’en était pris à mon petit carnet, sauf qu’à cette époque je ne savais pas écrire, alors lui, il a cru que tous ces signes c’était des codes, qu’on était des espions ou quelque chose du genre.. Mes parents s’étaient étonnés de ce professionnel acharnement, mais rien n’a jamais pu entamer leur joie de partir et ils avaient remballé la remorque et mes carnets éparpillés en sifflotant ..

Ma mère, un vrai sirop de la rue, à 16 ans le sac à dos avec sa petite tente, après elle a contaminé mon père, lui qui ne connaissait que ses Sables d’Olonne.. On partait les deux mois, juillet avec ma mère seulement, on n’allait pas loin pour que Papa puisse nous rejoindre le week-end, août c’était les congés du père et c’est là qu’on partait pour l’Italie, toujours quelque chose qu’on n’y connaissait pas, et même si on connaissait on y retournait parce que c’était tellement beau, l’Adriatique et le ciel bleus à l’infini ! Les cloques qu’on se chopait au soleil, la peau du dos en lambeaux, impossible d’y poser le drap de couchage ! Trois jours plus tard on était cuits comme des pains d’épices, et à peine in piedi on courait plonger trois, dix fois dans il Mar Adriatico, Tirreno, Ligure, ce qui fait que tout le temps on avait du sel sur les bras à lécher avec délice ..

Et puis il y avait la langue italienne, cette langue qui me fait fondre comme de la crème, depuis cet Italien, un Italien de l’Italie, il s’appelait Ugo. Était-ce à Fano, à Rimini, à Senigallia ? Je ne sais plus, je me rappelle juste de mes 13 ans, de ses 18, du petit bal dans la nuit tiède et parfumée, ma tête posée dans le creux de son cou et ses mots qui s’égrenaient, toutes ces choses qu'il m'a dites comme des cadeaux précieux, du miel sur ma peau des caresses de plume, il me déshabillait de mots pour me vêtir des siens, et ça éclipsait tout, ça bruissait, je faisais un pas, ça ondulait, un peu d’élan et je me serais envolée.. Alors forcément, j’avais bien été obligée de gémir et de gémir encore, alors évidemment mes jambes avaient ployé et toute ma vie avec, je me tenais aux mots, à ses cheveux dorés qui sentaient si bon, je les tenais fort comme une rassurance dans cette perdition, et je respirais à petits coups, pour trouver la force de ne pas être forte, de n’être rien, rien qu’une petite nana recroquevillée dans des mots..

Je repense à tout ça et je me dis, mon Dieu, quelle chance j’ai eue.. Des parents vagabonds, et qui aimaient la mer, et qui aimaient la route... Je sais, c’est loin tout ça et maintenant je ne pars plus, mais mes parents m’ont donné ça, c’est tellement merveilleux. Merci à vous, où que vous soyez, petits papillons blancs dans le ciel d’été.

Quand je suis arrivée à la piscine, j’étais en sueur et il y avait un monde fou, mais allez savoir pourquoi, je m’étais mise à chantonner.

31 juillet 2020

C'est n'importe quoi

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Chers amis,

le mois de juillet s’achève et avec lui, le petit jeu des photos, faute de 'combattants' (mais sait-on jamais, la journée n’est pas finie !).

Je remercie chaleureusement les dix participants et participantes qui ont accepté de partager un petit bout d’eux, ensoleillant cet espace depuis trois semaines, et tout particulièrement l’autrice de la dernière contribution, Coumarine, qui pour me faire plaisir est passée outre sa réserve naturelle.  

Coum, merci infiniment. C’est un honneur et un bonheur de t’avoir pour amie depuis toutes ces années.

C’est par un de tes ateliers d’écriture, grâce à ma petite soeur, que j’ai fait ta connaissance il y a treize ans.

Je sais : en toute logique, c’est ma soeur qui aurait dû apprendre des trucs de moi, son aînée pleine de sagesse. Ben même pas, c’est l’inverse, c’est n’importe quoi, c’est elle qui 1) m’a ouvert aux merveilles de la blogosphère, chose pour laquelle je me prosterne infiniment à ses pieds (enfin, je me prosternerai à ses pieds dès que mes jambes arrêteront de crier au secours, la marche ça n’a rien à voir avec la natation, je vous le dis !) et 2) m’a fait découvrir Paroles Plurielles, atelier auquel elle participait et qui a dû en laisser pas mal perplexes lorsque j’ai débarqué avec mes merveilleuses chaussettes vertes (merci, Coum, de ne m’en avoir jamais tenu rigueur).

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Bien.

Que diriez-vous de me donner de vos nouvelles ?

Votre vie coule-t-elle comme une chanson ?

Allez, dites Ouiiiiiiiiii !

J’ose espérer que, pour la plupart d’entre vous, août est synonyme de départ en vacances (n’en oubliez pas de penser à moi, pauvre petite chose qui se dessèche pour cause d’absence de piscine dans mon jardin) (mais j’ai un jardin !).

Je vous souhaite une bonne journée et un bel été !

 

♪♫••*  Smouiiiiiiiiiiiiiich!! *•.•♪♫♥••

 

Un petit tour chez Coum ? CLIC

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