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Un peu de silence ..
1 janvier 2024

Bonne année !

De l'amour ! du bonheur ! des sous ! (ben quoi ? les sous, c'est bien !) Un homme ! Une femme ! Un chien ! Des kilos en plus ! des kilos en moins ! LA PAIX DANS LE MONDE ! Des bisous ! du courage ! de l'espoir ! de la force ! Des rêves ! des buts à atteindre ! des petits-enfants ! des arrières-petits-enfants !

ET UNE SANTÉ DU FEU DE DIEU POUR PROFITER DE TOUT ÇA !

Voilà, servez-vous, et soyez heureux !

 

bisous

 

Bonne et heureuse année 2024 !

 

 

(navrée pour l'heure mais je passe un 1er de l'An épique .....!!)

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21 septembre 2017

Malgré tous les malgré

Me voilà à la deuxième étape, mais malgré les méditations, les respirations, c'est dur. Malgré mes pensées bienveillantes pour ceux qui ont pire, qui ont moins, pas facile.. Pourtant, ce n'est rien du tout comparé à tout ce que j'ai déjà subi. C'est d'ailleurs le problème, le nouveau problème que j'ai: je ne supporte plus qu'on touche à mon corps, même pour une simple injection, je le ressens comme une agression. C'est presque insupportable.. Mais puisque c'est comme ça..

Gratitude pour la dernière fois. De la secrétaire à la sénologue, elles étaient si gentilles, si douces, attentives et rassurantes. J'espère que je n'aurai pas affaire à quelqu'un de froid. Je verrai bien.

Et puis, que je n'oublie pas mon porte-monnaie non plus. Parce que pour être malade, il faut avoir les moyens!

Je vous souhaite une très belle journée. Namasté.

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28 décembre 2016 Fort-Mahon

7 novembre 2019

Tout est une voix et tout est un parfum

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Tournesols à Auvers

photo prise au zoom depuis l'autre côté de la route..

 

Avant, je prenais le temps de me préparer. Même sans devoir sortir, même sans projet particulier.

Avant, je me parfumais, semant ensuite dans mon sillage cette odeur de vanille que j’ai toujours aimée.

Avant, j’avais le cœur plein. Brisé souvent, mais il battait. Il débordait tellement. À toute heure du jour, à toute heure de la nuit, tout était une voix tout était un parfum, tout disait dans l’infini quelque chose à quelqu’un.

Avant, le plaid de ma vie était en patchwork fait main, délicat assemblage du tulle des conversations, des regards volés, des espoirs, des désirs. Ma vie était une couverture légère, aérienne, elle me gardait au chaud et me protégeait comme un bouclier.

Que s’est-il passé ?

Est-ce l’âge ? La solitude ?

La sagesse? (on peut rêver).

La pluie, peut-être ?

Oui, c’est sûrement ça : la pluie.

 

 

 

1 janvier 2016

Bonne année

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Je vous souhaite une bonne année 2016, pleine de douceur et de sérénité, je vous souhaite ce que votre coeur souhaite.

Que 2016 soit porteuse de belles réalisations, que vous vous sentiez bien même si ce ne sont que des moments fugitifs.

Faites attention à vous et je souhaite que vos proches prennent soin de vous comme vous le faites avec eux.

Bonne année à chacun(e) d'entre vous!

 

11 février 2016

Local et écolo

Quand j'étais gamine, on achetait le beurre et le lait tous les jours à la crèmerie, pour la bonne raison qu'ils ne se gardaient pas six mois. On faisait bouillir le lait pour en tuer les bactéries et les germes.

Quand j'étais gamine, on achetait les légumes chez le marchand de primeurs ou sur le marché. Maman les ramenait sans son cabas ou son panier. Elle n'achetait pas de sac plastique qui allait polluer la planète, elle prenait son sac à commissions, ou son filet à provisions (un truc complètement révolutionnaire qui, entre parenthèses, revient très à la mode! Dommage que j'ai bazardé le mien, qui était orange, comme celui de toute bab cool qui se respecte, LOL!)

Quand j'étais gamine, on ne connaissait ni les kiwis ni les mangues ni les avocats. On mangeait des pastèques en Italie et du chocolot blanc en Suisse.

Bref, quand j'étais gamine, on était écolo et on achetait local!

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16 novembre 2018

Le pilier de mon édifice

crayons epluchure

Oh la la que je suis contente de m’être confiée à vous ! Je vous remercie infiniment de la générosité avec laquelle vous avez accueilli mes plaintes, je vous remercie pour vos douceurs, pour vos bras, tous vos longs bras qui m’ont serrée sur votre cœur. Merci. J’ai ressenti le même bien-être que quand je voyais une personne (dans une autre vie, je l’ai croisée ici et là) (indice : il est Suisse), eh bien pour dire adieu (le bonjour/au revoir helvète) il me serrait contre son coeur, tout au milieu de ses bras. Eh bien voyez-vous, à chaque mot que j’ai lu de chacun et de chacune d’entre vous j’ai ressenti ça : le bien-être, la chaleur des bras de cet homme, un truc de ouf, un truc totalement magique. Vos mots m’ont sortie de l’abattement. En tout cas, la source des larmes s’est tarie. Peut-être est-ce provisoire, mais ça nous est bien égal n’est-ce pas ? Un jour après l’autre.

Ah, et aussi, merci-merci-merci d’avoir souri ou ri à mes jérémiades et surtout, de me l’avoir dit ! Parce qu’en fait voyez-vous, là niveau humour, je suis à mon maximum! Cette façon d’écrire vous a amusés ? Purée ! Savez-vous qu’il fut un temps où l’on venait sur mon blog dans le but unique de se fendre la pêche et de me secouer pour faire remonter la pulpe ? Seulement voilà : il y a eu toutes ces choses (celles qui rendent plus fort quand elles ne vous tuent pas) et mon humour s’est fait la malle. Il me manque, si vous saviez ce qu’il me manque ! Vous comprenez (tremolos in ze voice), mon humour, c’était le pilier de mon édifice, la charpente de ma maison, la cloche de mon Église ! L’humour de ma vie, quoi !

Je vous en supprie mon Dieu, (parfaitement, je le supprie !), je vous en supprie, dites-lui de revenir !

Bien.

Merci aussi pour celui qui me connait si bien et qui sait que je me racrapote lorsque je souffre alors que c’est le contraire qu’il faut faire (i.e.: ne pas s’isoler) (mais j’ai beaucoup honte quand je suis comme ça).

Merci, merci à vous tous.

Bon alors sinon, il me semble que c’est l’anniv de l’un d’entre vous aujourd’hui (sauf si je me suis trompée de jour (ce qui est possible), il sera obligé de se reconnaître, même si je l’imagine bien le nez en l’air en sifflotant comme si on ne parlait pas de lui).

J’ai cherché un texte en rapport avec la Bretagne. Comme je n’en ai pas en stock je vais essayer de trouver quelque chose d’approchant, au moins géographiquement. Et si j’arrive à en trouver deux ou trois, il y en aura bien un qui tombera sur le bon jour [au cas où je me serais trompée]!

Je plonge donc dans mes archives et je vous reviens !

Belle journée à vous !

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

4 novembre 2019

La vie défile

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Bonjour à tous!

 Je vous remercie d’être venus me rendre visite pendant mon absence!

Je suis toujours sidérée par la vitesse à laquelle le temps file..

♫¸♪  La vie défile comme un film

qui ne tient qu’à un fil... ♫`

 

Avez-vous passé une belle fin de semaine ?

Comment s’annonce ce début novembre pour vous?

 

Je souhaite bon courage à ceux qui reprennent,

et à tous, une très belle journée !

 

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ℒ ℴ ν ℯ

7 juin 2020

Je te serrais dans mes bras

Il y a eu celle, lointaine, devenue maman à dix-neuf ans. 

Il y a eu "le dragon". Devant elle on filait doux, même si elle parlait ce chti que les Parisiens ne comprenaient pas.

Il y a eu celle à l’accent traînant qui n’aimait pas les Français.

Et puis cette autre, huit enfants, des nourrissons, frères et sœurs de lait, comme l’expression m’intriguait ! Qu’est-ce que c’est, Mamy, des frères et sœurs de lait ?

Il y a eu celle qui n’était qu’amour, disait maman, amour qu’elle pleurait tous les soirs, année après année. Elle l’a tellement pleuré qu’il n’est plus resté une goutte pour ses enfants.

Et puis il y a eu la mienne.

Maman.

Maman que j’ai tellement aimée, malgré tous les malgré.

Maman dont j’ai tant attendu, alors que ce tant, elle me l’avait donné.

 

Maman, tu as été une petite fille ballotée. Pendant la guerre, par-ci, par-là, loin de ta mère dans tous les cas.

Et plus de père, bien entendu. Notre arbre généalogique n’aime pas les papas.

Le jour de tes seize ans, tu t’es mise à travailler. Ton indépendance, tu l’as chèrement gagnée.

Puis tu as rencontré papa. Ta liberté, tu la lui as donnée.

Jamais je n’avais imaginé que j’étais devenue le boulet à tes pieds. Papa en voulait plein.

Comme tu as dû souffrir, maman ! Tais-toi, fais-ci, fais-ça. Avec papa, on ne mouftait pas.

Toi "le sirop de la rue" !

Avec ta première paye ? Une petite tente pour aller camper. Avec tes copains, en toute liberté – mais sans coucher, hein ! Papa était jaloux, vous vous étiez brouillés.

Tu étais une rebelle, Maman.

 

Maman, si tu savais.

Toutes ces choses que tu m’as dites, qui me reviennent maintenant.

Maman, si tu savais.

Comme je me sens proche de toi.

Tu te rappelles, Maman, je te serrais dans mes bras.  

C’est ce qui me manque le plus, te serrer dans mes bras.

Je te ressemble tellement.

Maman.

Maman

7 septembre 2020

Bouif !

Je devais voir mes petits-fils, j’avais hâte qu’ils me racontent leur rentrée. Première déception, le cadet serait absent, il travaille ! Il a intégré une école d’apprentissage en cuisine, son rêve depuis toujours ! La rentrée était mercredi et déjà, "il a un mariage" ! (en fait il devait commencer le 17 août mais le restaurateur n'avait pas de boulot pour cause d'épidémie !)

Deuxième déception samedi, pas de train ! J'ai dit à ma fille de s'installer à Villedacoté comme ça au moins j'aurais pu venir à pied ! Heureusement que je n’avais pas encore décongelé ce que j’avais préparé à manger (j’aime bien cuisiner pour mes petits-enfants, ça me rappelle le temps où ils l’étaient encore ! Petits, je veux dire !).

Bouif.

J’ai rangé ce que j’avais commencé à préparer pour emmener, j’avais quand même une boule dans la gorge, rien de méchant, mais quand même.

J’ai appelé les garçons, ils m’ont raconté par téléphone. C’est bien le téléphone.

Ma grande devait venir dimanche, j’allais enfin savoir ce qu’est le truc énorme qui fond !

Je l’ai rappelée le soir pour lui dire que finalement je n’étais pas avec ses neveux : pas de train. Elle m’a dit de ne rien regretter de son côté, de toutes façons, elle n’aurait pas pu venir, elle ne peut plus marcher ! Après trois semaines de congés passés en baskets, elle a repris le boulot, chaussures à talon, elle a mal aux pieds !

Pf, week-end pourrave !

La petite boule dans la gorge avalée, je suis passée à autre chose. La pandémie m’a appris ça : relativiser ! M’aider à moduler ma capacité d’adaptation aux imprévus !

Ce mois-ci, le dernier de mes petits-enfants a treize ans ! TREIZE ANS ! Purée.

J’ai posé mentalement la soustraction trois fois. Rien à faire ! Je retombe toujours sur treize !

Comment ça se fait que je n’ai rien vu venir ?

L'homme idéal : il fait même la vaisselle ! :-)

 

Et vous ? Bon week-end ??

 

4 septembre 2022

Au revoir

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Bonjour à tous

Je suis désolée, je n'y arrive plus. Malgré vos petits mots, votre soutien, malgré tous les malgré, je n'y arrive plus.

Je n'ai aucune envie de vous abreuver de mes lamentations, des tristesses et des colères qui encombrent mon esprit, chacun d'entre nous a grandement son lot et tellement pire pour certains.

Je crois que le moment est venu d'arrêter ce blog.

Je vous remercie d'avoir cheminé avec moi tout au long de ces dernières années.

Je vous remercie pour le partage, la fidélité, les marques d'intérêt, votre chaleureuse présence et vos mots, tous vos mots, vos mots si doux .. 

Je vous remercie pour les petites graines d'amour que vous êtes venus semer ici (merci, Angedra, d'essayer de me secouer les puces, même moi je ne me savais pas capable d'une telle force d'inertie).

Et puis ne vous en faites pas trop, il y aura bien un moment où je reviendrai. Je ne peux jamais rester longtemps loin de vous.

Je vous souhaite d’être heureux et je vous demande de prendre soin de vous.

 

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
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*

 

5 décembre 2023

C'était en décembre

cimetiere de Prague

 

C'était en décembre, j'avais une trentaine d'années.

Ils habitaient au rez-de-chaussée.

Lui était à la retraite. Chaque soir quand je rentrais de Paris je le voyais sur le quai de la gare. Il attendait sa femme qui travaillait encore. Ils s'embrassaient comme une caresse et se tenaient la main pour rentrer.

Puis pour elle l'heure de la retraite a sonné. Comme ils étaient heureux ! passer le reste de leur vie à s'aimer !

Je ne les voyais plus. Partis en voyage, sans doute, ils ont raison d'en profiter.

C'était en décembre, j'avais une trentaine d'années.

Un encart dans le journal : le monsieur s'est suicidé.

Son corps, on l'a retrouvé sur la tombe de sa bien-aimée.

En quelques semaines par le crabe emportée.

 

10 mars 2016

Trop de choix tue le choix

 

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(elle) C’est trop drôle, ce midi Romain m’a appelée pendant que je lisais le SMS qu’Alexandre venait de m’envoyer !

(copine) Oui c’est trop drôle quand ça fait ça! Alors, il t’a dit quoi Romain?

(elle) J’ai pas répondu je mangeais avec Bernard !

(copine) Qui c’est ?

(elle) Mon nouveau collègue !

(copine) Il est comment?

(elle) Bof!! Et ce matin je reçois un SMS de Vincent, tu sais le mec d’OVS qui me lâche pas, il veut qu’on sorte ce soir !

(copine) Où ???

(elle) J’lui ai pas demandé, de toute façon j’irai pas !

(copine) Ah bon ??

(elle) Faut que je me ménage ! Je me sens faible…

(copine) LOL c’est ça quand on sort qu’avec des p’tits jeunes !!! Ils ont la pêche, eux !!!

(elle) Ouais ben d’t’façon il me plaît pas... Pis je pense tout le temps à mes deux Victor !!!! Alex est adorable mais bon... C’est pas pareil ...

(copine) Trop de choix tue le choix !

(elle) Voilà!!

 

21 décembre 2023

Blanche-Neige, fin !

BN en a ras-le-bol d'attendre le Prince Charmant qui n'arrive pas. Elle décide de prendre le taureau par les cornes et de s'inscrire sur un site de rencontres.

Ce matin-là, pas bien réveillée elle se concentre pour ne pas tremper son phone dans son bol de café quand sur le site en question un certain Patriiiiiiiiick la contacte.

En fait, ça fait un moment qu'ils échangent (dix jours), mais ils ne sont pas encore passés aux choses sérieuses. Enfin exactement, la dernière fois qu’ils ont été en contact il discutait aussi avec deux autres filles, alors il ne voulait pas se disperser.

ZE TYPE BIEN.

Donc, ce matin-là, Patriiiiiiiiiick contacte BN et lui propose un rendez-vous. Le cœur de BN fait un looping : le Patriiiiiiiiiick, il est trop mignon ! (En tout cas, sur la photo)

BN répond oui et franchement, elle ne regrette pas, BN attrape ses phrases, Patriiiiiiiick finit les siennes, le WiFi total, quoi ! Tout se passe bien, au détail près qu’IL NE L'EMBRASSE PAS !

ELLE LUI PLAÎT PAS OU QUOI ??

Quel scénario débile !

Bon, en même temps, c'est vrai qu'elle n'est pas endormie dans une cage de verre, elle est même plutôt bien réveillée, plantée sur ses deux pieds avec ses deux paires de chaussures.

Oui, parce que pour aller à son rendez-vous BN n'avait que ses ballerines de ménage (je ne sais pas si vous avez remarqué dans le conte, elle est toujours habillée pareil !) et un sac tout simple.

Or, à peine vient-elle de quitter les sept poètes que, paf, elle tombe nez à pieds avec des chaussures absolument parfaites : bleu marine et noires avec un talon de trois centimètres.

Elle passe à la caisse, quand elle voit : le Sac de Ses Rêves ! Comment aurait-elle pu ne pas l’acheter ?

C’est comme ça que pour leur premier rendez-vous, BN se pointe avec deux sacs à main et deux paires de chaussures…

Bref. Pour en revenir à Patriiiiiiiiiick, début de semaine après la rencontre BN n'a toujours pas de nouvelles. Ça lui gâche un peu le truc de quêter un SMS de la part de son prince. Un petit SMS c’est trop demander ?

OK, ce n'est jamais une bonne idée de bombarder un mec de questions genre agence de recensement, mais bon le silence absolu, BN a du mal. Elle essaie donc de répondre sobrement à ses SMS (c’est d’autant plus facile qu’il ne lui en envoie pas).

Le lendemain, c’est l’anniv de Prof. Il y a foule dans la petite maison (les sept ont beaucoup d'amis) et les hommes tournent autour de BN. Seulement voilà, depuis le coup du "Je t’aime donc j’te quitte" (*) les nains la surveillent : "Pense à Patriiiiiiiick, concentre-toi, ne te disperse pas…"

(*) Ça s’était passé à une fête où on peut raisonnablement dire que BN avait très légèrement trop bu. On sait à quel point la clairvoyance est soluble dans l’alcool.

Toujours est-il que son BN-Gremlins avait dû boire après minuit parce qu’alors qu'elle se trémoussait au milieu de ses amis, elle avait déclaré au mec qui lui faisait face et qu'elle n'avait jamais vu qu'elle l'aimait, qu'elle voulait qu'il l'emmène sur son beau cheval blanc et qu'il lui fasse beaucoup d'enfants.

Quand il lui avait proposé d'aller chez lui, BN avait accepté, mais évidemment, elle avait rompu dès le lendemain.

Depuis c'était la plaisanterie à la mode de la part des sept : "Tu m’aimes pas, hein, dis ? Tu vas pas me larguer ?"

Bref. Pour en revenir à Patriiiiiiiick, début de semaine après la rencontre BN n'ayant toujours pas de nouvelles, manque de lancer un avis de recherche sur Facebook mais elle se retient (enfin disons que Dormeur lui tient les bras pendant que Simplet débranche la box...)

Quand enfin, le téléphone sonne.

BN décroche et bafouille :

- A-o ?

C’EST LUI !

BN veut lancer "Comment vas-tu ?" mais sous le coup de l'émotion, rien ne sort de sa bouche, c'est tristoyable.

Pendant que Patriiiiiiiick lui dit des trucs qu'elle n'arrive pas à imprimer, elle se met à quatre pattes, le téléphone coincé entre l’oreille et l’épaule, se disant que ça captera mieux au sol, quand, PAF ! elle se prend la table en pleine poire (puisque du coup, la table se trouve à sa hauteur) (enfin, l'inverse).

- C’est quoi ce bruit ? s’inquiète-t-il.

BN hurle un RIEN ! RIEN DU TOUUUUUUUUUUUT ! qui doit transpercer la cervelle du pauvre Patriiiiiiick de part en part. Désespérée, BN opte pour une solution radicale : arrêter de parler.

- Blanche-Neige ? T’es là ?

La technique a ses limites. Il a dû sentir que la conversation était mal engagée (ce mec est un génie, se dit BN) et il propose de lui envoyer les infos par texto.

- D’a-oor on fait -omm ça !

BN met trois jours à s'en remettre.

Ce qui lui laisse le temps de se dire que finalement, ses fiesta avec les sept c'est pas si mal, et que le scénario sans Prince Charmant n'est pas si pourri.

C'est comme ça qu'elle décide de rester célibataire et d'aller s'installer dans une autre petite maison que ses potes les nains vont lui retaper avec plaisir parce qu'ils l'aiment d'un amour fraternel et désintéressé et ne veulent que son bonheur.

Ainsi BN vit-elle heureuse, sans laver ni cuisiner ni repasser pour personne d'autre que pour elle, faisant la fête avec ses copines jusqu’à pas d’heure et l’amour avec qui elle veut, car Dix "tiens" valent mieux qu'un seul "tu l'auras" !

FIN

 

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3 juin 2016

En rond

(elle appelle sa copine au téléphone) Viens  m’aider, j’ai perdu Minibus !

(copine) T’as perdu quoi ?

(elle) Mon poisson rouge !

(copine) T’as pété un câble ?

(elle) Je l’entends plus respirer !

(copine) Bon, bouge pas, j’arrive !

*

La copine est arrivée.

(elle) J’ai réussi à le récupérer ! Il avait sauté par-dessus le bocal et était en train d’agoniser, coincé sur le radiateur !

(copine) Il a l’air bizarre...

(elle) Tu trouves ?

(copine) Il nage en rond, non ?

(elle) Ben oui, comme tous les poissons !

(copine) Dans un aquarium rectangulaire ?

(elle) Oh c’est rien! Avant, son bocal était rond, c’est pour ça !

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23 septembre 2016

Message provisoire

Hier, je me suis trouvée dans une situation où on m’a fait du mal. Je me suis sentie atteinte, très profondément. Depuis, toutes sortes de pensées me tournent dans la tête et j’ai fini par comprendre que ce n’est pas tant le comportement de l’autre, que ce que je suis moi et ce que cette situation a dû faire résonner à l’intérieur (même si je ne sais pas quoi). J’ai un gros nœud de chagrin que je voudrais pouvoir m'arracher du coeur à pleines mains, mais je sais aussi que les larmes attendaient patiemment leur heure depuis quelques jours déjà.

Dans ces moments-là, j’envie tous les indifférents de la terre, ceux qui arrivent à se blinder, à se montrer distants, ceux qui lèvent fièrement la tête en toisant l’autre : tu ne m’atteins pas! Ne plus rien ressentir du tout, en tout cas réussir à le faire croire, quel pied ce doit être ...

Je me sens si petite dans ces moments-là, si petite ..

1956

7 novembre 2018

Comment savoir?

Bonjour à vous,

navrée de vous avoir abandonnés ces jours derniers. Pour reprendre le mot de Daniel, un gros coup de blues, une lassitude immense, la certitude d’être dans une voie sans issue.

Puis la conscience de mon indécence. Des jérémiades alors que j’ai un toit sur la tête, un confort de vie dont je n’avais même jamais rêvé, pas de maladie grave pour ce que j’en sais ni aucun de mes proches, mes trois enfants vivants et en bonne santé !

Le silence. La réflexion (oui, oui, ça m’arrive !). Chercher une solution, des solutions.

On a tous nos problèmes, même si on n’est pas tous armés de la même façon pour y faire face.

Je pense à mon frère d’un seul coup. Oui je sais, je raconte souvent des choses personnelles, je suis comme ça, c’est ma responsabilité et mon choix. Je m’excuse par avance auprès de ceux que cela choque.

Mon frère donc.

C’est le benjamin de nous trois. Mon frère a un léger retard. Dans quelle case l’aurait-on mis aujourd’hui ? Autiste ? Handicapé mental ? Je ne sais pas. Toujours est-il que voilà, le rêve secret de Maman jeune femme, si elle devait avoir un enfant, que ce soit un fils. Elle l’attendait son fils, elle l’espérait. Quand je suis née, elle était heureuse. J’étais son premier-né. Quand ma sœur est née, elle ne l’a pas regardée pendant huit jours. C’est mon grand-père qui a choisi le prénom.

Puis mon frère est né. Maman n’a rien vu parce qu’ "il y avait un problème", on l’a endormie. Elle s’est réveillée à côté d’un berceau vide. Elle est rentrée chez elle sans son bébé. Elle qui avait tant désiré un fils, elle a pensé qu’elle était punie de quelque chose. Elle n'a jamais su de quoi.

Elle a appris bien après que son bébé était resté entre la vie et la mort pendant plus d’un mois. Elle trouvait ça louche que Papa, lui le parfait macho, fasse la vaisselle pour ne pas qu’elle se fatigue ni que son lait se tarisse (croyance de l’époque). Dans les années 50 on n’expliquait pas les choses comme maintenant. Mes parents ne savaient donc pas exactement quel était le problème, sinon que ce fils qu’ils avaient tant attendu (Papa dans ses lettres à ma mère enceinte de ma sœur l’appelait déjà par le prénom qu’ils lui donneraient), eh bien ce fils ne serait jamais comme les autres enfants. Quand j’ai vu Forrest Gump, j’ai pensé à mon frère. Quand j’ai lu Des fleurs pour Algernon, j’ai pensé à mon frère.

Ma mère a dit à mon père, qui était dur et autoritaire : "Celui-là, tu n’y toucheras pas". Elle l’a enveloppé de son amour, de sa tendresse, de sa chaleur. Elle a canalisé les pétages de plombs, les angoisses, les terreurs nocturnes. Elle lui a appris à lire et à écrire. Elle lui a tout donné.

J’ai toujours entendu des critiques méprisantes de la part de mes proches selon lesquelles mon frère est comme il est (ultra angoissé, "enfant gâté", qu’il pète les plombs à l’idée ne serait-ce que de téléphoner à quelqu'un ou ouvrir une lettre (auquel cas évidemment il fait appel à moi)) à cause de ma mère. Ma mère ne lui a rien appris, dit-on, même pas à se faire cuire un œuf. C’est vrai, il ne sait pas se faire à manger. Parce qu’il ne peut pas se faire à manger. Il a l’apparence d’un homme "normal" alors que ce n’est pas le cas.

Ces réflexions, maintenant que mes parents sont morts, me mettent hors de moi. Mais bon, comment empêcher les gens qui jugent sans savoir de juger sans savoir ?

Et pourtant, nous les parents, n’en sommes-nous pas tous là ? À faire du mieux qu’on peut ? Il me semble qu’entourer de son amour un être défavorisé par la vie est la solution la mieux adaptée qui soit !

Ce à quoi je voulais en venir, c’est qu’en fait, je pense être comme mon frère (bien que sans handicap)(encore que...), c’est-à-dire que j’aurais eu besoin que ma mère soit chaleureuse avec moi. Je me suis toujours sentie fragile comme du verre, incapable de me défendre (et ne parlons pas d'attaquer).

Ce n’est pas que ma sœur n’en aurait pas eu besoin elle aussi, mais elle donne l’impression d’être mieux armée, de mieux s’en sortir. Parfois, je me dis que si Maman m’avait donné ne serait-ce que le tiers, ou même le dixième de ce qu’elle a donné à notre frère, ça aurait été plus facile pour moi.

Mais bon, ça ne s’est pas fait, alors comment savoir ?Justement, mon frère a eu la totale la semaine dernière (avec ma sœur on a tenu à ce qu’il ne soit pas placé, qu’il reste dans le logement où il a toujours vécu avec nos parents) : chaudière en panne, plus d’eau, et il a fallu que je gère ça. Je ne parle pas des coups de fil passés au dépanneur, à son gardien, et j'en passe. Je parle de l’état carrément flippant dans lequel ce genre de contexte met mon frère, qui m’appelle à minuit en panique totale, ce qui fait que je me tape une crise d’angoisse dans la foulée.

Mais bon, ça y est, il a de l’eau et du chauffage. On va tous pouvoir dormir.

Bien alors, à part la séquence mélodrame familial, j’ai donc eu mon fils et sa petite compagne deux semaines à la maison. Ils sont repartis hier, sans aucun souci pendant le trajet en train. Toujours le petit pincement au cœur le jour où ils repartent, mais ils doivent revenir à Noël et ça viendra bien vite. Et puis il faisait un temps magnifique, un temps d’été indien, le ciel était bleu avec des nuages roses et tendres et un vent très doux soulevait les cheveux et balançaient les feuilles dorées des arbres qui longent la voie de chemin de fer.

Il y a eu des moments joyeux et drôles, ensemble avec mes filles, mes petits-fils toujours surprenants avec leurs réflexions du style : "Mamy, tu faisais des nuits blanches quand tu étais jeune et fougueuse ?"

Ah bon ? Je ne suis plus fougueuse et on ne m’a pas prévenue?

 

Je vous remercie infiniment pour vos commentaires et vos petits mots que je suce comme des bonbons.

Je les ai lus et relus. Je vous écoute avec attention, je réfléchis à toutes les choses que vous m’avez dites et qui m’aident et me réconfortent. Je ne réponds pas aux commentaires uniquement pour ne pas rester dans la plainte (la mienne).

Émilia, patience.. Les souvenirs heureux ou amusants reviendront, ne t'inquiète pas ;-)

Lakevio dont j'aimerais connaître le prénom, j'ai bien aimé ton sujet d'écriture de cette semaine. Dommage que je n'ai pas pu le faire.

Voilà. J’espère que de votre côté la vie coule comme une chanson. Racontez-moi à votre tour, voulez-vous ?

ღ˛° 。* °ღ ˚ •

 

2 août 2019

Toute l'histoire de ma vie (bis)

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Bonjour à vous,

je vais vous dire un secret (oui je sais, vous êtes surpris, hein !) : je n’aime pas le mois d’août. Perche ? Non ne so nulla.

Hier, premier jour du mois, je me suis dit comme ça que ce serait bien de bousculer les habitudes - et ce, bien que j’ai commencé le mois par une mauvaise nouvelle! Mais bon! Je n’ai pas l’intention de me laisser enquiquiner par des p’tites mauvaises odeurs!

Donc, pour commencer ce merveilleux mois d’août, je me propose d’étaler devant vos yeux ébaubis un questionnaire. Oui, vous avez bien lu : un ques-tion-naire ! Ce truc épatant, si utile quand on est en panne d’inspi et qu’histoire de noyer le poisson on a rebaptisé "tag" ! Ah mes amis, un questionnaire ! Ne vous enivrez-vous pas du mot ? Ne le suçotez-vous pas, gourmands que vous êtes ? Car oui, si je vais d’abord y répondre, après ce sera votre tour. Sacrés veinards ! Je ne vous sens plus de joie : les bras vous manquent et les mots vous en tombent, pas vrai?

Pourquoi tant d’amour ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi vous ? Ah !

Bien.

Allons-y.

Alors : Quatre emplois que vous avez faits dans votre vie.

Quelle question merveilleuse ! Comment avons-nous pu vivre jusqu’à maintenant sans répondre à cette question ?

Bon alors, d’abord, j’ai été institutrice en école primaire. Ensuite, bouchère sur les marchés (enfin plus exactement, caissière de mon boucher) (ça se dit, ça, caissière de son boucher ??). Après, serveuse dans un café. J’avais d’ailleurs un très vif succès, malheureusement ma carrière de serveuse adulée s’est éteinte aussi vite qu’elle avait commencé car le père de mes filles m’a plaquée et qu’il m’a fallu trouver vite fait un truc super lucratif et c’est comme ça que je me suis lancée dans l’animation sur minitel – vous vous demanderez peut-être, à juste titre, comment l’on peut, d’institutrice, passer à animatrice sur minitel, eh bien je vous répondrai sur le même ton que ça mes amis, c’est toute l’histoire de ma vie !!

Bon alors ensuite : Quatre films que vous regarderiez encore et encore.

On ne pourrait pas faire les livres plutôt ?

Bon enfin. Alors, le dernier que j'ai adoré c’est "La finale". (Cette question est difficile pour moi car je ne suis pas très "télé" ni même "ciné"). Comme autres films que j’ai aimés, dans le désordre : Le double de ma moitié, Corned-beef, Avatar, Charlemagne, Attila, Braveheart, Gandhi, L'allée du roi, Les amants du Nouveau Monde ...

Ah bah oui, yen a plus de quatre. Ben comme ça vous vous servez !

Quatre lieux où vous êtes allé(e) en vacances.

- L’Italie

- L'Espagne (en passant par l’Italie)

- L’Autriche (en passant par l’Italie)

- La Hollande (en passant par l’Italie)

Quatre endroits où vous avez vécu. Oh mon Dieu celle-là qu’elle est belle ! Bon alors :

- Un p’tit logement aménagé tout en haut d’une bâtisse qui avait été occupée par la Kommandantur pendant la dernière guerre. Franchement, c’est pas que je sois superstitieuse (encore que ..) mais je trouvais qu’il y avait de très mauvaises vibrations dans cette baraque.. J’ai quand même attendu de faillir y brûler vive avant d’aller voir ailleurs si j’y étais !

- Une piaule dans un internat uniquement féminin (ouh ouh !). Très bonne période, yeesss !!! (enfin, si on exclut les bizutages)

- Une chambre chez mes ex-beaux-parents que je partageais (la chambre, pas mes ex beaux-parents) avec 1) mon mari, 2) le meilleur pote de mon mari, 3) ma sœur qui dormait par terre et 4) mes trois chats, dont une femelle qu’on avait pris pour un mâle ;

- Un superbe quatre pièces alors qu’à l’époque on n’avait que ma fille aînée ; du coup ma sœur elle s’est dit comme ça qu’elle allait revenir vivre avec nous, ainsi qu'un pote à mon mari (enfin un autre, je parle du pote, pas du mari)

Quatre choses que vous faites chaque fois que vous allez sur le net.

Cette question ne me concerne absolument pas. Je ne vais jamais sur le net.

Quatre endroits où vous aimeriez être en ce moment.

- face à la mer, sur la plage de.. Quend, tiens ..

- attablée dans un p'tit café devant la mer

- sur un rocher, devant la mer

- propulsée dans le passé (1850, pour être précise) pour découvrir le visage qu'avait mon ancêtre Julie dont je porte le nom. Pourquoi 1850 ? Parce qu'alors elle avait 18 ans et qu'elle était enceinte de son premier fils (mon ascendant direct) et rayonnante car elle était follement amoureuse.

Quatre personnes à qui vous allez refiler le bébé :

Alors:

Délia, Marie du grand Est, Heure Bleue, Le Goût, Alain, Sophie, Pivoine, Émilia, Praline… Heu, tout le monde en fait ! Tous ceux qui voudront bien se prêter au jeu !

Je ramasse les copies demain !

Allez hop hop ! Au boulot !

24 décembre 2020

Joyeux Noël !

Noel femme mer (1)

Ce n'est pas moi, dommage ! Mais rêver, ça fait du bien aussi ! (Il paraît que le cerveau humain n'y voit que du feu !)

traineau52

Ça y est, nous sommes le 24.

Pour ceux qui sont entourés, je vous souhaite un bon réveillon. Soyez heureux, et passez cette soirée bien au chaud dans tout votre amour.

Pour ceux qui sont seuls, je vous souhaite de passer tout de même une jolie soirée. Je penserai à vous, et même, si vous voulez, je vous emmènerai sur ma plage personnelle où le ciel est bleu et la température de la mer idyllique (j'espère que vous ne préférez pas la montagne).

 

Je vous souhaite à tous un très 

 

(¯`•.•´¯) (¯`•.•´¯)
*`•.¸(¯`•.•´¯)¸.•´
               •.¸.•´ ¤ º°

¤ Joyeux Noël !*·.¸¸.·´¯`·.¸¸.☆♡

 

19 octobre 2021

C'est sérieux ?

Bonjour mes loulous,

je pourrais vous dire que je boîte (le genou), que j'écris d'un œil (26e chalazion), que je crampe (du verbe cramper), que je ne ferme plus mes pantas (bedon bedonnant suite à surdose de chocolat).

Mais je préfère vous parler de mon départ virtuel pour le nord de la France, à une époque où il n'était pas encore le nord de la France vu qu'il n'existait même pas, qu'il s'appelait Zuidelijkste Nederlanden et appartenait à l'Empire habsbourgeois de Charles Quint (comme le rappelle la couronne impériale qui surmonte le beffroi d’Arras).

Je préfère ajouter, histoire de vous distraire, que ces ('è-"—grrrrrrrrr"è(çéàgrr  purée de curés rédigeaient des actes qui n’avaient d'actes que le nom. À quoi pensaient-ils donc ? Buvaient-ils du matin au soir ? Frimaient-ils en prétendant savoir écrire ?

2

Franchement, leurs petits dessins, là ? Ils sont sérieux ??

Je préfère évoquer pour vous la vie d'un labourier, marié trois fois pour avoir le plus d'enfants possibles c'est-à-dire le maximum de chances qu'au moins un vive ! Cet homme si consciencieux (on ne peut pas en dire autant des curés) a eu la bonne idée de s'unir après avoir déposé divers contrats de mariage, ce qui laisse supposer qu'il possédait des biens, à moins que ce ne soit ses femmes, ce qui ne changeait rien pour lui puisque dans les deux cas il devenait propriétaire de tout.

Ainsi donc, Françoise, après lui avoir fait trois quatre enfants, ce qui était la moindre des choses, cède la place à Martine, qui meurt à son tour, permettant ainsi à notre homme d'avoir une troisième épouse et à moi de voir le jour trois cent treize ans plus tard, ce qui n'est quand même pas rien.

Ces considérations généalogiques m'amènent tout naturellement à une nouvelle proposition de jeu, dont je dois à l'honnêteté de dire que l'idée est de Bibique.

Qui est partant ?

 

24 décembre 2021

Joyeux Noël !

coeur cssis

 

Alain, Coum', Marie-France, Fabie, Florence, Michèle de Paris, Michèle du sud, Estérina (bon anniv !), Patrice, Manou, Tinou, Édith, Françoise, Chantal, Adrienne, Julie, Ariane, Céladon, Daniel, Marie-Jeanne, Sophie, Cath', Nina, Chinou (comment vont tes poignets ?), Délia, Didier, Saby (pensées ++), Sabine, Marie-Françoise, Marie K, Marie-Bonheur du Jour, Vi, Jean-François, La Baladine, Élisabeth, Annick, Isabelle (qui ne s'appelle pas Isabelle mais qui voudrait bien), Passion Culture, Aline, Dominique, Bibique, Lucie, Nadine, Ruby,  Bicounette, Agnès,

je vous souhaite à tous et à toutes quelques moments de "rien" pour votre Noël, ne penser à rien, ne vous soucier de rien, simplement profiter du moment présent, dans la paix et si possible dans la joie.

Je vous embrasse !

 


J
oyeux Noël !

 


S
mouiiiiiiiiiiiiich !

 

(j'espère que je n'ai oublié personne !)

29 janvier 2022

Moral en yoyo

En ce moment, j'ai le moral en yoyo ! Un jour la pêche, le lendemain, pas !

Pas de raison particulière, le temps, peut-être ? oui, c'est ça, ce doit être le temps …

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j'y ai vu un coeur .. un coeur esseulé ...

mais je trouve que la photo ne rend pas !

Même mes photos me lâchent ! Bouuuuuuuuuuuuuuuuh !!!!

Et vous ?

Comment ça va, la vie ?

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

 

14 mars 2022

Jamais contente !

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Comme elles m'appellent ces portes ouvertes ! comme elles me donnent envie de les franchir le pas léger !

Au lieu de ça je me traîne avec cette chaussure lourde, cette chaussure qui m'enserre et me pèse et me fait mal au pied.

Voilà ce que c'est de rêver à l'inaccessible étoile au lieu de regarder où on met les pieds !

PS ça fait un bail qu'un homme ne m'avait pas dit de garder les jambes en l'air ! je voyais pas ça comme ça ! Jamais contente !

 

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15 décembre 2022

Généreuse Parfaite

1774

Pauvre gamine ! "Généreuse Parfaite" !

On est en 1774, ce n'est pourtant pas encore la Révolution, avec ses Pioche, Artichaut, Jacques Pomme de Terre et autres Liberté-Égalité-Fraternité ..

Je ne trouve rien d'autre sur cette petite fille .. Dommage. Son prénom éveille ma curiosité, j'aurais aimé savoir si elle a atteint l'âge adulte et mérité la façon dont elle avait été baptisée ..

Et vous ? ça vous arrive de tomber sur de "drôles de prénoms" ?

22 mai 2023

Tant pis (message provisoire)

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Comme absolument tout en ce moment, cette image me donne envie de pleurer.

Dire que le covid ne m'empêche plus d'aller nager.

Dire que je rêvais de faire comme Steve le Phoque, mon idole absolue.

Je suis comme la petite sirène lorsqu'elle marchait pour aller retrouver son prince charmant.

Rectification : je suis une grosse baleine sans prince charmant au bout.

Se jeter dans le grand bain ? Il va bien falloir que je m'y résolve.

11 fois sur le billard depuis mes 34 ans. Une fin de non-recevoir aurait été bienvenue.

Tant pis.

17 décembre 2023

Avec ses lèvres rouges (BN 2e!)

rouge

 

Résumé du premier paragraphe : la Reine vient d’apprendre de la bouche même de son coach que Blanche-Neige, cette minette qui ne sait rien de la vie, est plus belle qu’elle. Ça lui fait un choc terrible.

Bon OK, elle-même n’est plus une première main, mais au moins elle a de l’expérience, et ça, BN (Blanche-Neige) ne peut pas en dire autant ! La Reine est vraiment furieuse. Le coach, elle en aurait bien fait son 5 à 7 (oui, parce qu’en fait, c’est une cougar qui s’ignore), mais le pauvre chéri n’a plus l’air de savoir où il habite ! Décidément, si BN fait cet effet-là à tous les mâles qui passent, il est urgent de s’en débarrasser au plus vite !

La Reine qui ne décolère pas appelle son valet et lui ordonne d’emmener la jeune princesse dans la forêt et là, de la zigouiller ! Inutile de faire dans la demi-mesure !

Pour être sûre qu’il ne se laissera pas attendrir comme l'autre crétin, elle lui tend un coffret en lui demandant d’arracher le cœur de la princesse et de lui ramener dans la boîte (heureusement que c’est un conte pour enfants, je n'ose imaginer la version gore !!).

Le valet propose donc à BN de le suivre en forêt. Alors déjà, on pourrait se dire que c'est bizarre que BN ne s'étonne même pas de cette proposition super louche ! Bon OK, on peut supputer que personne ne lui a jamais dit qu'il ne faut pas suivre les messieurs libidineux, avec ces idées qui leur passent par l'esprit lorsqu'ils les perdent, leurs esprits, mais passons. Depuis le début je la trouve un peu nuche, la Blanche-Neige, une vraie bedoume ! D'ailleurs j'pense à un truc, ce surnom de Neige qu'on m'a donné, il n'y aurait pas un rapport, tout de même?

Passons !! Où en étions-nous ? Ah oui, les trucs louches en forêt. Donc BN suit le valet en chantonnant, exactement comme quand elle fait le ménage, et lorsqu’ils sont arrivés tous les deux au cœur de la forêt, d’un seul coup surgit hors de la nuit un poignard étincelant, celui que le valet brandit au-dessus de sa tête en tremblant. Ben oui il tremble : pourquoi doit-il la tuer déjà ? Ah oui, parce qu’elle est belle ! Tu parles d’une raison ! En plus qu’il est tout émoustillé à l’idée de lui dégrafer son corsage (pour lui arracher le cœur ! À quoi pensiez-vous donc ?), oui donc il est tout tremblant d'être troublé et quand BN qui ne s’est aperçu de rien se retourne, elle le voit à genoux devant elle avec son poignard entre les mains et des grosses larmes dans les yeux et elle lui fait, toute étonnée :

"Ben qu’est-ce qui vous arrive ?"

Alors le valet qui a perdu la tête la conjure de l’épouser, il ne peut pas vivre sans elle, il n’en peut plus de la voir dans le château tout récurer de ses douces mains blanches en chantonnant bêtement avec ses lèvres rouges et les oiseaux autour (dans les contes, non seulement les oiseaux chantent, mais ils parlent, aussi !).

BN se dit qu’elle a dû rater un épisode, normalement c’est un Prince Charmant qui doit la demander en mariage, pas un vieux même pas riche !! Et pas au début du conte alors qu'il ne s’est encore rien passé, qu’est-ce que c’est que ce scénario débile ?

Alors, se drapant dans sa dignité elle déclare :

"Je préfère les hommes qui enlèvent leur pantalon en mon honneur plutôt qu’un seul qui me le fasse repasser !"

Sur ces mots, elle le plante là en courant, le laissant se frapper le crâne contre un arbre en répétant "Mais pourquoi j'l’ai pas sautée ? Mais pourquoi j'l’ai pas sautée ??"

 

(à suivre!)

 

 

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