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Un peu de silence ..
7 mars 2018

Le regard qui rêve sur la feuille

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Nous nous sommes rencontrées à Pierrefonds il y a trois ans et demi. À l’Office de Tourisme, pour être précise.

Elle était là, posée sur un rayonnage à me faire des clins d’œil de papier glacé. Elle que j’attendais sans le savoir, la revue parlant d’une région que j’adore : la Picardie.

Bien sûr, il y a le net... Mais pour moi, ce n’est pas pareil que le fait de tenir ce que je lis entre mes mains. (Essayez donc de tourner les pages de votre ordi et on en reparle).

Ce jour-là, ça avait été comme une révélation. C’était merveilleux ! Non seulement j’allais pouvoir engloutir plein de mots décrivant ces endroits magiques que j’aime tant et qui dégringoleraient autour de moi comme de la pluie, mais en plus, je pourrais m’abreuver aux photos de paysages sublimes ! J’étais dans un tel enthousiasme qu’aussitôt, de ma voix la plus mignonne, ma voix à moue incorporée - celle qui fait un tabac chez tous les mâles, hommes, enfants, même les lapins - je commandais à l’hôte de ces lieux tous les numéros que j’avais ratés.

C’est ainsi que quelques temps plus tard, tous les soirs, entourée de ma pile vertigineuse, j’avais le regard qui rêvait sur la feuille.

Et puis hier.. surprise !

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Où est passée ma Picardie ?

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21 février 2018

Comme si c'était mon genre

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Ce sont les vacances scolaires. J’aime bien les vacances, ça veut dire que la piscine est ouverte tous les jours et toute la journée : le pied intégral ! En revanche, ça veut dire aussi que les enfants sont en vacances ! Pf. À quoi pensent les monos de centre aéré ? Pardon : les animateurs en accueil collectif de mineurs, lorsqu’ils se pointent tous ensemble pour venir nager au même moment que moi ?? À croire que tous les centres de loisirs de toutes les communes voisines se sont donnés rendez-vous à la même heure! C'est fou ça !

Vous savez quoi ? Hier j’ai déposé une réclamation : au vu de ma fidélité et de ma constance depuis tant d’années – je vais nager toute l’année, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige – je réclame un créneau horaire entièrement à moi réservé. N’est-ce pas le moins qu’on puisse faire ? (Je me demande pourquoi, à l’accueil, ClaOdio (c’est son p’tit nom) m’a regardée comme si j’avais fumé la moquette) (Ça se voit que ce n’est pas lui qui nage à l’heure où il vous tombe des paquets entiers de gamins sur la tête !)

Enfin bref. Je vous tiendrai au courant des suites de mes doléances (je sais, je suis foncièrement optimiste).

Bien alors à part ça, j’ai fait une grande découverte ce matin en lisant un de vos commentaires : "Vider totalement sa tête de toutes pensées en regardant la flamme d'une bougie, ça dure... le temps que ça dure.. S'ancrer dans le moment, concentrer son attention sur une seule tâche, et laisser le négatif, le ressentiment ou autre s'envoler, ça, ça fait du bien" (en oWally dans le texte).

Si méditer en faisant quelque chose c’est cela (et qu’en plus ça fait du bien) pourrait-on dire que je médite en nageant ? Car quand je nage je suis très concentrée (surtout en ce moment ! Un coup de jambe ou de bras est si vite arrivé !!). Tiens, ça me rappelle une anecdote que mes petits nouveaux chouchous lecteurs ne connaissent pas. Vous voulez que je vous la raconte ? Allez, on va dire oui !

C’était quand mes petits-fils n’étaient pas encore devenus ces grands machins dégingandés qui me dépassent tous d’une tête (même le plus jeune) et qui s’esclaffent quand je veux changer leurs chaussettes mouillées en exhibant un malheureux 41 dans lequel plus aucun de leurs pieds ne rentre. C'était à une époque où ils avaient encore besoin de leur mamy qui les émerveillait avec des histoires de fée bleue, d’Olentzero et de Big Mac pour Cendrillon (j’ai dû revisiter le conte pour les intéresser à l’histoire).

Or donc, ce jour-là, nous nagions tous les trois, enfin plutôt, je nageais, munie autour du cou des bras du plus petit en guise de cape (enfin, du cadet coquet, exactement, le plus petit n’étant pas né). Il pouvait avoir 2 ou 3 ans, et son aîné (4 ans) se tenait accroché au bord de la piscine, quand saisi d’impulsivité (de qui tient-il ça ? Je ne vois vraiment pas), il me bondit dessus sans prévenir dans le but évident de se faire, lui aussi, promener dans l’eau par sa mamy bien-aimée. Sous l’effet du poids de la joie, je coule à pic. Mes deux garçonnets très surpris se cramponnent à mon cou de tous leurs petits doigts crochus, et là, je trouve le moyen d’éclater de rire tellement je suis saisie (c’est le cas de le dire). L’eau me rentre par la bouche, par les yeux, par les oreilles, et juste au moment où je ne vais pas tarder à mourir, très gaie, certes, mais très asphyxiée avec toute la flotte javellisée que je viens d’ingurgiter, le maître-nageur, tranquille pomme-chips, daigne enfin se manifester ! Il croyait qu’on jouait ! Comme si c’était mon genre de faire le pitre !!

15 février 2018

Beau Gosse

Samedi c’était piscine et dimanche promenade dans la neige. Sauf que la neige a fondu et qu’en lieu et place de

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(deux jours plus tôt),

mes petits-enfants et moi-même nous sommes trouvés face à

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Pas démoralisés pour si peu, ils sont allés récupérer un bateau échoué au milieu de l’étang afin de s’en servir comme luge..

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..même si ..

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..le résultat escompté...

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..n’a pas été ...

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...tout-à-fait..

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.. celui obtenu.

Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que le cadet de mes petits-fils est super coquet. Tout petit déjà il se changeait plusieurs fois par jour pour peu que son vêtement soit taché ou qu’il trouvât que le T-shirt avec le nounours allait mieux avec son pantalon que celui avec la girafe. Imaginez donc l’état de désespoir avancé dans lequel il s’est retrouvé après vingt minutes de pluie et de grésil (il a plu et grêlé très exactement toute l’heure qu’on a passé dehors). Pendant que ses frères s’en donnaient à cœur joie, mon cadet coquet s’est mis à hululer tout en se défaisant de sa veste pleine de boue, tant il lui était insupportable qu’on le vît dans un tel accoutrement. Moi évidemment, associant dans ma tête le qualificatif "coquet" à l’image de désolation que j’avais sous les yeux, sens monter un irrépressible fou rire... Il faut dire que j’avais des circonstances atténuantes, j'étais en état de choc vu que je venais de me vautrer dans la boue, une super glissade où je me suis retrouvée sans effort dans la posture...

HEROS COUCCHE stupa-virasana

..dite stupa virasana (le héros couché)(nom qui, compte-tenu du contexte, prend tout son sens, n'est-il pas?)(oui, parce que j’avais fait super attention de ne pas glisser dans la neige mais je ne me suis pas méfiée de la boue!).

Bref ! Entre deux hoquets de rire je somme mon coquet de remettre sa veste, surtout qu’entre-temps il s’est mis à tomber une sorte de grésil qui glace le sang.

"Coquet" ? me fait l’enfant avec une légère pointe d’agressivité dans la voix et des points d’interrogation dans les yeux.

"Eh bien oui, tu veux toujours être propre et bien mis !"

"Ah, beau gosse! Tu veux dire beau gosse, mamy ! Ben ouais, je suis beau gosse !"

5 février 2018

Sans bouger

Un p’tit coup de stress et hop, hop, j’écoute une de ces "méditations" qui abondent en ligne. Maintenant que j’arrive à m’asseoir, j’en profite.

Ça fait drôle, dit comme ça : maintenant que j’arrive à m’asseoir. Bien sûr que je peux m’asseoir. Là où ça se complique – en tout cas c’est ce que j’ai réalisé en reprenant les cours de yoga -, c’est lorsqu’il faut rester assis(e) plus de trois minutes (sans gesticuler, veux-je dire, ce qui est quand même un peu le principe du yoga).

Pour commencer,  j’ai tenu cinq minutes sans bouger (j’étais très fière de moi!), puis dix, maintenant je reste tranquille tout le quart d’heure précédant les trois sons ॐ (OM) de fin du cours.

Pour en revenir à ma médit’ d’hier soir, elle disait : je m’accepte telle que je suis.

Oh. Le locuteur aurait-il concerté mon mental ?

Je m’accepte telle que je suis (avec tous mes défauts, tout ce que je n’arrive pas à faire (comme rester assise seize minutes), tous les objectifs que je me fixe sans jamais les atteindre – en tout cas pas aussi vite que prévu !). Misère, oui, je voudrais bien m’accepter telle que je suis !

Je ne cherche pas à être parfaite.

Je ne vois pas du tout de qui il parle.

Cette affirmation ne me concerne pas.

Non, sérieux. C’est un pote à ma prof de yoga ? Dans un de ses derniers cours, nous étions en supta baddha konâsana (la déesse du sommeil) (j’adore cette posture !), quand la prof nous suggère de bien ouvrir les hanches pour favoriser la sensation d’ancrage et lâcher les peurs...

Paf. Mes hanches se raidissent immédiatement. Je ne voudrais pas dire, mais j’arrive à faire la planche depuis quelques années seulement, c’est dire si le lâcher-prise, ça me connaît!

"Accepter que tout ne soit pas parfait, c’est-à-dire que tout ne soit pas comme on l’a décidé..." Ne pourrait-elle pas plutôt dire : accepter que rien ne se passe jamais comme prévu ?

Voilà, c’est mort. Je suis contractée à tous les étages.

"En pratiquant cette posture intense d’ouverture des hanches, essayez de garder un cœur ouvert et indulgent, libéré de tout sentiment de colère, et un esprit calme et paisible."

Garder un esprit calme et paisible ? Parce que c'est mon genre de ne pas garder un esprit calme et paisible???

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29 janvier 2018

Une merveilleuse idée

Cela fait plusieurs jours que j’ai envie d’aller à Paris pour photographier la Seine.. Donc, dimanche, hop hop, je me fais comme itinéraire de descendre à St Michel, aller voir Notre-Dame, longer la Seine (évidemment)  puis les Tuileries, visiter la Madeleine (oui parce qu’en fait je suis une "parisienne" qui ne connaît pas Paris) puis de là repartir à pied vers la gare du Nord.

Me voilà donc à bord du train qui va me mener direct dans la capitale (j’adore prendre le train sur ma ligne, je le dis et je le répète mais franchement c’est un vrai plaisir comme vous allez le comprendre en lisant la suite). Le conducteur, au moment où on arrive en gare du Nord, nous souhaite d’avoir fait un bon voyage à bord du train du bonheur et nous souhaite également une bonne journée ! Smouiiiich, conducteur du train du bonheur !

Me voilà donc à Paris..

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... avec des centaines et des centaines de gens qui ont eu la même merveilleuse idée que moi, sans compter les touristes qui à défaut de voguer sur la Seine sont agglutinés sur les ponts, les trottoirs, partout, en double voire triple file puisque comme moi ils veulent faire des photos. Je suis ravie, j’adore la foule ! Ces personnes ne seraient-elles pas censées rester tranquillement chez elles le jour où je décide d’aller voir la Seine? Enfin bon.

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Je renonce immédiatement à visiter Notre-Dame quand je vois la file qui serpente devant (si, si, je suis devenue patiente... à condition de ne pas devoir attendre!!).

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 Donc ce sera journée strictement plein air, profitons-en, il ne pleut pas.

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Oh! Des cadenas! Je croyais qu'on les avait tous retirés!

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Ben pas du tout, ils ont repoussé à côté des ponts! (ici, du Pont-Neuf)(vous voyez au passage la foule).

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Le square du Vert-Galant prend un bain de pieds..

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Alors, ci après, pour vous donner une idée, je vous mets d'abord une photo prise du même endroit, à savoir du Pont des Arts anciennement "pont des cadenas d'amour"

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J'ai peut-être marché, sans le savoir, dans les pas de Marie dont je vous suggère d'aller voir l'article si cela vous dit, c'est ici.

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La Tour Eiffel depuis le jardin des Tuileries.

À partir de là, j’avoue, j'ai commencé à peiner ! En même temps je sors juste d’un je-ne-sais-quoi qui m’a rétamée tout ce début d’année, je ne suis qu’une pauvre petite chose (je me demande d’ailleurs ce qui m’a pris de vouloir rentrer à pied à gare du Nord ?) (en tout cas, la Madeleine ce sera pour une autre fois !)

Bref, je reprends mon bâton (virtuel) et mon courage à deux pieds et ça repart ! Je ne suis pas encore arrivée à gare du Nord!

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La rue Lafayette, enfin!! Ça devient bon!

Très belle journée à vous!

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28 janvier 2018

La Muette, tout le monde descend!

La semaine dernière je devais me rendre à Garges.

Alors, Garges, comment vous dire ? Vous quittez votre commune bien-aimée qui allie merveilleusement les avantages de la ville et les délices de la campagne (verdure, forêt à deux pas, petits oiseaux) pour descendre gare de Sarcelles où déjà, rien que le nom fait frémir.

Vous prenez le bus. Misère, à quand remonte la dernière fois où j’ai pris le bus ? Une trentaine d’années, il me semble. C’était à Paris et il était très tard (sinon, je marche !).

Bref, me voilà dans le bus ! Le conducteur n’est pas bavard, ne dit même pas bonjour ! Mon dernier souvenir de chauffeur de bus ? Un homme avenant et discutant (ça n’existe pas, discutant, comme adjectif ? Ah bon ?). Il prenait toujours de mes nouvelles. En même temps, j’étais enceinte et je prenais le bus deux fois par semaine : ça crée des liens !

Bref.

Donc, pas bonjour.

Et puis le trajet commence. En même temps que les hurlements d’un rappeur en détresse à volume maximum.

Ne vous méprenez pas : je n’ai rien contre le rap, j’en ai d’ailleurs longtemps écouté (bourrage de crâne par mon fils – heureusement, depuis, la Gazelle l’a mis au pas !). Donc, le rap, pourquoi pas ? Mais à un volume raisonnable, par pitié. Pas ce truc qui vrille les tympans. C’est qu’il avait l’air de souffrir, le pauvre !

Nous aussi. D’ailleurs, personne ne mouftait (en même temps, ça aurait été inu... inaudible).

La Muette (la mal nommée ?), tout le monde descend !

Le monde est gris… Bienvenue à Garges!

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La Tour Eiffel... mais si, cherchez bien!

6 janvier 2018

Alléluïa!

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4h du mat : après une vivifiante nuit blanche (il craignait de ne pas se réveiller), mon fils va se doucher.

5h : il réveille Gazelle avec d’infinies précautions (pour Gazelle, le matin, c’est "Ta gu… !", alors ne parlons pas d’un matin où il faut sortir en pleine nuit, dans la pluie et le froid !)

5h30 : tout le monde est prêt, les paquets rassemblés, la valise à roulettes prête à rouler (même en voyageant léger, pour deux semaines et demi il en faut, des choses !). Le chat miaule dans sa caisse (que diable est-il allé faire dans cette galère?).

5h31 : on s’embrasse, on se serre, on se dit À la prochaine fois.

5h32 : les jeunes partent. Le chat miaule dans sa caisse (que diable est-il allé faire dans cette galère?).

6h42 : mon fils et sa Gazelle sont assis dans le train Paris-Nevers. Tout va bien, ils sont au chaud, à 9h ils seront chez eux. Le chat miaule dans sa caisse (que diable est-il allé faire dans cette galère?).

7h07 : le train qui aurait dû partir à 7h01 est toujours à quai. La voix du chef de train leur apprend qu’il y a un problème technique et que le train ne part pas.

8h23 : le train est toujours à quai. Les voyageurs (qui ne voyagent pas) savent maintenant qu’il y a une rupture d’alimentation. On ne sait pas quand le train va partir. Le chat miaule dans sa caisse (que diable est-il allé faire dans cette galère?).

9h03 : mon fils appelle sa sœur. L’appli de cette dernière indique que le train dans lequel ils sont assis est supprimé.

9h04 : le chef de train annonce aux voyageurs (qui ne voyagent pas) que le train est supprimé. Les usagers sont invités à se rendre gare de Lyon pour prendre le train 52027 qui partira pour Nevers à une heure indéterminée.

9h06 : mon fils et sa Gazelle flanqués de tout leur barda descendent du train dans une cohue épouvantable. Le chat miaule (il en a ras-le-bol de Paris).

9h50 : après un trajet Paris-Bercy/ Paris-Lyon en métro et sans histoires (la cage du chat s’est ouverte, le chat s’est sauvé et il a fallu le rattraper in extremis), les voilà dans une cabine de huit places (en fait, tout le monde s'est rué sur le premier wagon). Tout va bien, mon fils et Gazelle sont au chaud. À tout hasard, ils lancent quelques prières au ciel pour que le train démarre. Le chat miaule, il est quasiment aphone.

10h52 : le chef de train leur annonce que le train reste à quai et prie les voyageurs (qui ne voyagent pas) de bien vouloir se rendre dans le train 53042 qui desservira toutes les gares jusqu’à Nevers (durée du trajet rallongée d’une heure). Le chat n’a plus de voix.

10h53 : mon fils et sa Gazelle flanqués de tout leur barda descendent du train dans une cohue épouvantable. Le chat miaule (il a retrouvé sa voix).

11h01 : troisième train de la matinée. Les jeunes sont assis, tout va bien, ils sont au chaud. Le chat commence à montrer de très légers symptômes de dépression.

11h02 : le chef de train annonce que le train va bien jusqu'à Nevers. 

11h03 : le chef de train annonce que le train part.

11h04 : le train ne part pas.

11h07 : mais si, le train part! Alleluïa !

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2 janvier 2018

Les yeux fermés

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Je souhaite à chacun et à chacune d'entre vous une année 2018 pleine d'amour et de sensations douces.

Pour le premier jour de l'année, je me suis payée une toile. Un film que je croyais drôle, mais qui s'est révélé très touchant, plein de sensibilité et d'amour. J'y suis allée "les yeux fermés" (sans lire le synopsis) parce que j'avais envie d'aller au ciné, de toutes façons! J'étais toute seule dans la salle! Seule donc lorsque j'ai été cueillie par la chanson, à la fin, une chanson que j'ai tant écoutée dans ma jeunesse et qui me faisait frissonner... Je ne dévoile pas laquelle au cas où certains d'entre vous iraient voir le film. Ah oui, j'ai oublié de vous dire le titre: Momo.

Pendant ce temps, mon fils, sa Gazelle et un de mes petits-fils étaient dans une autre salle et regardaient Jumanji..

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Et vous? Ce début d'année?

 

[Veuillez excuser ma relative absence pour cause d'invasion filiale (par voie de fils) et féline (par voie de chat de fils)chat]

 

26 novembre 2017

Top piscine

Le samedi après-midi c'est piscine. "Piscine SUPER TOP", même, étant donné que le matin ont lieu les "bébés-nageurs" si bien que quand on arrive après, l'eau est encore CHAUDE... On a l'impression de s'immerger dans une baignoire géante!!! Mmmmmmmh....

Au début, les gens ne le savaient pas, mais moi comme une nouille, quand ils me disaient "Oh, comme l'eau est chaude!" je leur disais: "Ben oui, ya les bébés nageurs le samedi matin!". Bilan, maintenant ils viennent TOUS le samedi, pff!! Enfin, pas hier. Hier j'étais tran-quille. Merci le Black-Friday! enfin saturday!

Je vous mets quelques anciennes images [rappel: les photos sont interdites dans ma piscine depuis qu'elle a été rénovée! Heureusement, j'ai eu le temps d'en faire quelques bonnes centaines avant!]

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Ma fille en position du foetus

(j'adore cette photo, je la trouve très reposante)

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Mon autre fille en lotus

et même, voyez-vous, en lévitation:

regardez, elle ne touche pas le fond!

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Oh, j'avais encore des cheveux!

Vous voyez mes yeux de chinoise?

J'ai mes yeux de chinoise: 1) quand je ris 2) quand je pleure

3) quand je ris et que j'pleure!

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Bon dimanche à vous!

 

22 novembre 2017

Ça n'arrive qu'à moi

Bien alors il faut que je vous dévoile une facette de moi que vous, les p'tits nouveaux, ne connaissez pas: il m'arrive toujours, TOUJOURS, des trucs hyper bizarres avec les PC. Est-ce une question de mauvaises ondes que j'émets? Je m'interroge. J'ai réalisé depuis peu que ça ne s'arrête pas aux PC. Je vous raconte: la dernière fois que mon fils est venu à la maison, il m'a laissé des films sur une clé USB (oui, je connais de ces mots maintenant, c'est fou!) ce qui fait que, super chouette, je peux les regarder à la télé. Seulement voilà, je n'ai jamais été une grande téléphile. Enfin, plus exactement, le moindre film fait 1h30. Et une heure trente, c'est long quand on est assis à ne rien faire. Non? (c'est d'ailleurs pour ça que je tricote devant la télé - et que mes mailles se sauvent (elles sont aussi patientes que moi) ou que je dessine). Bref. Donc, je regarde un film; au bout d'une demi-heure j'ai envie de bouger, donc j'arrête le truc. Jusque là, pas de problème. Quelques temps plus tard, je remets ma clé pour regarder la suite. Mais purée comment ça avance ce truc? Je ne veux pas regarder encore une fois toute la demi-heure que je me suis farcie, sinon je vais encore en avoir marre au bout d'une demi-heure! J'ai pourtant mis sur pause l'autre fois, pourquoi ça ne s'est pas arrêté à cet endroit-là? Et on appelle ça le progrès?

Bref, j'appelle mon fils au secours. "Le bouton du milieu en bas. Ah aussi si tu rappuies sur la touche "avancer" ça avance plus vite. Par exemple tu appuies une fois ça avance x2 tu appuies une deuxième fois x4 une 3ème x8 et une 4ème x16. C'est clair?"

Très clair. Je suis consciencieusement la consigne: ÇA ME MET UN AUTRE FILM!! Je recommence, deux fois, trois fois : malgré mes prières faites aux dieux de la télécommande et mes nombreuses suppliques, le machin entre mes mains reste insensible à mes requêtes et balance ici ou là des films dont je n’ai rien à faire.. Mon fils se marre et me dit qu'il me montrera quant il viendra à Noël...

Là-dessus, dimanche mes petits-fils étaient à la maison, et d'ailleurs je leur avais mis un film de ma clé magique après qu'ils aient fait leurs maths. ATTENTION: à partir de maintenant je vous demande toute votre attention, car cette tragédie du quotidien s'apparente à une fable qui s'intitulerait: La bedoume, la télécommande et la malédiction pourrie : je raconte mes déboires à ma fille ; elle appuie sur la touche adéquate et le film avance. >>>>>>> soupir <<<<<<<<<<

J’essaie à mon tour. ÇA NE MARCHE PAS! >>>>>>> soupir <<<<<<<<<<

Le soir, après le départ de la petite famille, je vais pour me mettre un film:

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PLUS-DE-FILMS!

À LA PLACE, DU CHINOIS! (du Russe? des maths?)

(>>>>>>>>>>>> énorme soupir <<<<<<<<<)

 

Réaction de mes enfants ? Ils se sont GAUSSÉS!!!

18 novembre 2017

Pas bon pour le moral

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Bon, allez, la déprime ça suffit, c'est pas bon pour le moral!

Je vous mets une photo de vacances en Espagne avec mes parents (1972). Oui, je sais, ça date. Mais il y a des avantages:

1) l'âge des personnes, jeunes et belles ..

2) le bleu du ciel, parfaitement non pollué (ce qui est très festif), le genre de bleu avec lequel aucun canal n'ira jamais se pendre!

3) le bleu de la mer - encore plus bleu! On a envie de plonger, pas vrai? Au lieu de ça avec ma soeur on était allées à une fiesta de malades, on a dansé le flamenco toute la nuit en buvant Dieu sait quoi, hips! C'était le bon temps!

Ceci étant, il est probable que vous n'en ayez strictement rien à faire (ce en quoi je ne puis que vous comprendre). Mais c'était Santander ou les bouchées de la mer que j'ai faites l'autre fois (très légèrement brûlées) avec tout ce qui m'est tombé sous la main (moules de bouchot petites et tendres - maintenant que je sais ce que c'est pour en avoir vu en vrai de vrai de mes yeux vus) (clic), crevettes, miettes de crabe, aiglefin...) ou encore mes trois tifs (j'ai essayé de prendre ma nouvelle coupe en photo, mais je n'ai pas trouvé l'option : "Prendre sa nouvelle coupe en photo", en plus il faisait nuit, je rentrais de la piscine à pied sous la pluie quand je me suis dit comme ça: Tiens si je prenais ma nouvelle coupe en photo? Donc la photo est très noire, d'autant plus noire que la coiffeuse s'est plantée dans la teinture, elle n'a pas fait mon blond vénitien habituel ni même le poil de carotte de je ne sais plus quand, mais un noir ténébreux du plus bel effet quand il fait nuit (on ne voit plus rien, à part mes yeux, à condition que je les garde ouverts). Bref, pour en revenir à ma réflexion du départ, ou plutôt à la question que je me posais: aimez-vous les photos? Et aimez-vous quand je partage des photos? Et si oui, lesquelles aime(rie)z-vous que je partage-je?

17 novembre 2017

Il y a

Il y a des moments où on ne sait plus comment on fait pour être "dans la vie".

Malgré le confort relatif, le toit sur la tête, les amis, les enfants.

Malgré le yoga, les médit'.

Il y a le sentiment d'échec. Un tel sentiment d'échec. De gâchis. 

La solitude, inouïe, qui emplit. Paradoxe.

La solitude, c'est gris, c'est moche c'est froid. Ça fait fuir.

Il y a des moments où on ferait mieux de rester couché.

 

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12 novembre 2017

VDM!

Pas de piscine hier pour cause de 11 novembre, heureusement que j’y étais allée deux jours avant car ClaOdio (qui tient l’accueil, d’ailleurs il est fort accueillant) me l’a fait remarquer, sinon c’est sûr, je me serais pointée comme une fleur pour aller nager !

Je suis quand même sortie et rentrée à pied parce qu’il pleuvait, j’adore marcher sous la pluie, je ne sais pas d’où me vient ce goût mais c’est comme ça, j’adore. En plus je voyageais léger puisque je n’avais pas mon sac à dos de piscine, même pas de courses, juste moi et mes trois tifs, de plus en plus courts les tifs, un jour je vais me retrouver comme Demi Moore dans À armes égales, la beauté en moins.

Le 11 novembre c’est aussi l’anniv de naissance de la grand-mère de mon fils.

Elle était née le 11 novembre 1918, même. Son acte de naissance est raturé, née le 12 novembre, heu non, le 11, enfin ch’sais pu, pis c’est qu’une fille ! Le père Tape-Dur (c’est comme ça qu’elle l’appelait) était sans doute encore bourré ou alors c’est l’officier de mairie, trop fêté l’Armistice ? Bref. Hier, j'ai envoyé des fées mettre leurs petits doigts sur les paupières de cette grand-mère que mon fils n’a pas connue. J’espère du fond du cœur que là où elle est, elle est en paix, enfin. Parce que sa vie ici, purée... VDM ! Comment faisaient les femmes pour supporter ce qu’elles ont supporté ? Mariée de force, vendue à 17 ans par son père contre quelques bouteilles de rouge à un vieux de l’âge du paternel, il faut l’entendre pour le croire. Elle a dit oui. Les filles n’avaient pas d’autre choix que de se soumettre? C’est fou quand même.

Envie de mourir. Tu m’étonnes qu’elle avait envie de mourir. Les assauts du vieux après les coups du père Tape-Dur.

1939, la guerre. Elle est entrée dans la Résistance. Quitte à mourir, autant mourir pour quelque chose, me disait-elle.

Elle n'est pas morte, après avoir servi sa patrie elle a servi l’abbé Pierre. J’ai déjà eu l’occasion de le raconter ici ou là, en 54 le fameux hiver où l’abbé Pierre avait lancé un appel pour les sans-abris, eh bien elle y était, la grand-mère de mon fils. Parmi les premiers bénévoles, avec son deuxième mari (plus jeune qu’elle cette fois), ça a duré jusqu’en 58, ils habitaient à Nanterre dans une cité de transit, genre de préfa car ils étaient très pauvres. VDM.

Les pauvres étaient une grande famille, l’abbé Pierre partageait souvent des repas avec eux, pendant lesquels le grand-père de mon fils – lui aussi maintenant au paradis des grands-parents – jouait de l’accordéon.

 

1944 env

 

Ce qui m’avait choquée quand je les ai connus, c’est qu’ils n’allumaient pas les lumières. Ils vivaient dans le noir.

On était quatre ? Elle présentait quatre tranches de jambon, pas une de plus. Ça me changeait des repas de ma mère, où quand y en avait pour quatre, yen avait pour dix ! L’habitude de ne rien avoir, de manquer ? Pourtant ils avaient une petite retraite, mais n’en faisaient rien, l’argent restait sur le compte, à part les courses alimentaires. Et encore. Si tel produit était moins cher ailleurs, elle faisait trois kms pour aller l’y acheter. VDM.

Je crois que le jour où je lui ai donné un petit-fils a été un des rares bonheurs de sa vie. Enfin, je dis "rare bonheur", mais j’en sais rien en fait, ce mot n’a jamais franchi ses lèvres. Mais quand mon fils est né, elle a souri.

Elle est partie en un mois, comme mes parents. Même pas : vingt-huit jours.

Ses derniers mots ? À son mari : "Tais-toi donc ! Mais tais-toi donc!".

VDM.

7 novembre 2017

Après le beau temps le yoga

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Le train est parti en emportant "mes" jeunes, chez moi depuis deux semaines, écrabouillant les instants merveilleux passés avec eux.

Un grand vide..

Rapidement comblé par le quotidien qui reprend sa place.

Regarder mes photos. Et sourire.

Se rappeler les bons moments. Et sourire.

Penser à nos crises de rire. Et sourire.

Reprendre le yoga cette aprèm.

Et sourire.

 ☆.¸¸.·*·.¸¸.☆☆.¸¸.·*·.¸¸.☆

24 octobre 2017

La fête sur la planète

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J’attends le train, assise sur un banc. Un Bonjour ! surgit de nulle part, celui d'un homme brun et grand. Je lui rends son Bonjour ! il ne peut s’adresser qu’à moi, nous sommes seuls sur le quai. En région parisienne, dans mon coin en tout cas, on ne dit pas bonjour. On ne sourit pas. Le silence est le mode de communication, le silence ou l’agressivité. La méfiance. Alors ce Bonjour, un cheveu sur la soupe.. L’homme n’est sans doute pas d’ici? Il enchaîne, Il fait beau aujourd’hui, vous lisez quoi ? Et là seulement la petite lumière s’allume : il me drague ! Il-me-drague. Ça fait si longtemps! Dans une autre vie ? Pas la faute des hommes, je ne leur ai jamais laissé le temps. Toujours pressée. Mais ça, c’était avant. Quand mon cœur battait. Quand j’étais encore une Amoureuse, que j’accordais une importance sans borne à ce sentiment-là, avec son sel, avec ses larmes, avec son trop de tout, toujours trop .. Je faisais partie des adoratrices de cette secte. C’était toute ma vie, j’y puisais ma force, au besoin en redonnant un petit coup de frais aux histoires passionnelles qui me tombaient sous la main. Celle de Julie, par exemple, ma chère Julie dont je porte le nom, cette femme qui a passé sa courte existence à se languir d’un homme qui se moquait pas mal de son p’tit cœur. Un p’tit cœur qui, comme le mien, fonctionnait à merveille, il battait fort, faisait des envolées, ding dong, c’était toujours la fête sur la planète. Pour moi c’était pareil : l’Amour venait, me donnait l’impression folle de gonfler de partout, balayait toutes mes résistances, toutes mes réticences. Je me retrouvais ondoyée, baignée d’un fleuve neuf, le fleuve de l’amour qui me faisait sentir comme ça allait être fort, comme ça allait être bon, alors on s’embrassait, on se jurait, on se reconnaissait, on n’avait plus jamais froid. On était deux. Des fois on se mariait et on avait beaucoup d’enfants, on partageait une maison bleue accrochée à la colline, on se regardait .. mais on ne se voyait plus.

J’y ai cru. Toute ma vie j’y ai cru. J’y ai cru sincèrement et je ne peux même pas me moquer de ma propre naïveté. Je respecte cette fille que j’ai été, cette digne descendante de Julie, je la comprends, elle était friable et tendre comme de la craie.

Il m’arrive parfois, l’espace d’une seconde, de repenser à cette décharge électrique qui me comblait, m’emplissait jusqu’à la folie de plaisir et d‘amour, du bonheur d‘être moi, du bonheur d‘être à lui, qui me rendait pleine, indulgente et docile. Qui me rendait Vivante. Mais il n’y a plus la pureté, il n’y a plus la naïveté, juste le souvenir de la souffrance qui va avec. Peut-être que c’est triste, peut-être que c’est bien, je n’en sais rien.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, en levant les yeux sur les beaux yeux noirs de cet homme, je me suis rendue compte que j’étais passée à autre chose. J’étais passée au reste de ma vie, tout le reste de ma vie, celui qui fait silence, ne donne pas de frissons mais une douce chaleur et qu'on tait, finalement, parce qu’au fond, ça ne regarde que soi.

Et je lui ai souri. Il a souri aussi, les mots qu'il avait préparés échoués sur ses lèvres.

Le train est arrivé et on est montés chacun de notre côté.

19 octobre 2017

Comme une caresse

 

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Ça doit être génial d’avoir de l’argent. Avoir de l’argent pour aller au ciné. Avoir de l’argent pour emmener mes filles, mes amis, au restau. Avoir de l’argent pour prendre des cours de plongée, de taï-chi, de zénitude. De zénitude... Je me rappelle, lorsque j’ai connu Frédéric il y a un certain nombre d’années maintenant, je trouvais ça surprenant qu’une personne (lui, en l’occurrence) puisse rester des heures entières sans bouger – sans bouger ! – et surtout, de son plein gré. Je trouvais ça bizarre qu’il parte régulièrement en retraite loin de tout, et qu’il aime ça !

Aujourd’hui, pour la première fois, j’en ai envie. J'ai envie d'être seule, au calme. Je me rêve dans un jardin de juniperus bleus enlacés par des points d’eau serpentant comme des sourires. Je pose ma main droite sur mon cœur. Je pose ma main gauche par-dessus. J’écoute le silence, nourrissant comme du pain. Je ferme les yeux. Je suis bien. La brise tiède du vent effleure mon âme comme une caresse.

La brise tiède du vent effleure mon âme comme une caresse..

 

28 septembre 2017

La nouvelle Dalaï-Lama

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Bien alors, récapitulons : je n’arrive plus à écrire, je n’arrive plus à lire. En revanche, je redessine. Des dames en position..  de lotus (à quoi vous attendiez-vous donc ?) ou avec la bouche en cœur, telles celles des années 60 (50 ?). Quand on a été fleur bleue ça ne disparaît jamais tout-à-fait !

Je me suis remise au tricot, aussi. Mais oui, cet air serein sous un paisible cliquetis d’aiguilles, c’est moi ! La nouvelle Dalaï-Lama en Wonderbra (sans Wonderbra). Bon, le truc, c’est que je ne sais pas tricoter - sauf si on considère que du point mousse tout droit c’est savoir tricoter.

À part des écharpes, qu’est-ce que je pourrais bien faire de mon truc en mousse tout droit? Une capote? Tiens c'est une idée! Je pourrais même déposer un brevet ... Une capote pour l'hiver... Je l’appellerais © Nouill’au chaud. Hein que ça en jette ? © Nñouijj’O Chhoo, même, version tablette. En plus, ça a un petit côté japonisant du plus bel effet!!

Bon, le truc c’est que le tricot peut s’avérer périlleux. Que je vous narre la chose : l’autre soir j’étais assise innocemment devant la télé, en train de cliqueter, quand il y a eu de la musique super entraînante, si entraînante que ça m’a donné envie de danser ! Donc, j’ai dansé assise (sans m’en rendre compte, hein, donc tout ça ce n’est pas ma faute !) quand d’un seul coup je me suis aperçue que toutes mes mailles étaient sorties de mon aiguille ! Elles avaient dû danser aussi ! Elles me regardaient d’un air bête, suspendues dans le vide, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde d’être comme ça, prêtes à se démailler et à se faire la malle ! Que l’on me pinçât illico ! Que l’on me réveillât de ce cauchemar ! Que je redescendisse sur terre promptement !

Avec une patience extraordinaire (sans dec, même moi, je croyais que ce n’était pas moi qui étais en train de le faire) je les ai remises sur l’aiguille l’une après l’autre, à doigt de loup… Purée j’ai cru que je n’arriverais jamais jusqu’au bout !! D’ailleurs, je n’y suis pas arrivée puisqu’il y en a deux ou trois qui se sont débinées pendant l’opération. Conclusion : ma magnifique écharpe a un trou ! En plein milieu! Bon, en même temps, une écharpe spéciale courant d’air, ne peut-on considérer cela comme une création artistique? N’est-ce pas de la sorte que naissent les plus grands chefs-d’oeuvre ?

27 septembre 2017

Notre espace précieux

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Les mots qui reviennent le plus souvent dans la bouche de ma prof de yoga, c’est que notre corps est notre maison, notre temple, notre espace précieux. Moi qui ai passé ma vie à m’occuper du corps des autres, comme j’ai envie de voir ce que ça fait, que mon corps soit ma maison, mon temple, mon espace précieux ! Oh oui, j’ai envie de ça!

Je veux.

Me poser près de mon cœur.

Comme un oiseau.

Écouter.

Mon cœur chanter sa liberté.

De rester là, à l’abri, ou de s’envoler.

Mettre les mains sur mon ventre.

Rond et chaud.

Comme un soleil.

Mon ventre.

J’adore mon ventre !

24 septembre 2017

Grand-mère indigne!

23 sept fete foraine (1)

Hier, fête foraine avec "mes" garçons.

23 sept fete foraine (2)

Après quoi je suggère qu'on rentre à pied, histoire de les crever un peu (on peut toujours rêver!). Oui, je sais, après avoir été une mère indigne je suis une grand-mère indigne!

De toutes façons, cette petite marche les a galvanisés, j'avais juste oublié qu'à cet âge ils sont increvables!!! Une fois à la maison j'avais l'impression d'être Shiva avec ses mille bras : vous avez remarqué que les enfants vous réclament des trucs tous en même temps??? Mamy, j'ai soif! Mamy, j'veux dessiner! Mamy, t'as du scotch? (mon Dieu, qu'est-ce qu'il veut scotcher??) Mamy, t'as de la bière? (eh oui, les enfants d'aujourd'hui sont surprenants!)

Bon, ceci dit, on ne va pas se plaindre.. Je suis quand même contente d'avoir eu un seul fils, surtout qu'à lui tout seul il valait largement les trois! Dire que je voulais des jumeaux, que dis-je des jumeaux, des triplés!!! Ya des fois, on s'dit: purée, la vie est drôlement bien faite!!!

21 septembre 2017

Malgré tous les malgré

Me voilà à la deuxième étape, mais malgré les méditations, les respirations, c'est dur. Malgré mes pensées bienveillantes pour ceux qui ont pire, qui ont moins, pas facile.. Pourtant, ce n'est rien du tout comparé à tout ce que j'ai déjà subi. C'est d'ailleurs le problème, le nouveau problème que j'ai: je ne supporte plus qu'on touche à mon corps, même pour une simple injection, je le ressens comme une agression. C'est presque insupportable.. Mais puisque c'est comme ça..

Gratitude pour la dernière fois. De la secrétaire à la sénologue, elles étaient si gentilles, si douces, attentives et rassurantes. J'espère que je n'aurai pas affaire à quelqu'un de froid. Je verrai bien.

Et puis, que je n'oublie pas mon porte-monnaie non plus. Parce que pour être malade, il faut avoir les moyens!

Je vous souhaite une très belle journée. Namasté.

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28 décembre 2016 Fort-Mahon

7 septembre 2017

Comme de la poussière d'étoiles

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Entre la prise en otage des personnes qui souffrent de troubles thyroïdiens, l'ouragan Irma et tous ces pauvres gens qui n'ont plus rien, les essais nucléaires nord-coréens, les actes de violence un peu partout, difficile de réussir à garder la tête hors de l'eau et de continuer à trouver la vie belle. J'ai entendu dire qu'on était en train de créer des robots pour faire la guerre. Mon Dieu. Un robot, ça ne pense pas, ça ne ressent rien. Quel monde est-on en train de léguer à nos enfants?

Et puis au milieu de toutes ces horreurs, des petits moments doux comme hier soir, une soirée en amoureuses avec ma fille.. Avec Fille Aînée, pardon (elle m'a dit qu'elle aimait quand je dis "Fille Aînée").

Ce matin, dans toute la maison son parfum depuis qu'elle est partie bosser, comme de la poussière d'étoiles semée par la Fée Clochette de Peter Pan...

1 septembre 2017

On ne peut rien lui cacher!

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Hier, on m’a fait une biopsie du sein. Comme ce n’est pas spécialement le truc qu’on rêve de subir, il a fallu que je me motive un max en me disant que bon, c’est comme ça, re-bon, quand faut y aller faut y aller, et re-re-bon, le machin est tout petit (proportionnel à mon sein quoi). Bon le truc c’est que ce n’est pas ma première biopsie. Je ne sais pas ce qu’ils ont tous avec mes seins, pourtant ils sont discrets, réservés, des seins bien élevés que toutes les femmes rêveraient d’avoir, ben non : tout le monde veut me faire des trous dedans !

La première fois c’était l’horreur (c’était il y a longtemps) sans me méfier j’étais allée passer la mammo de contrôle à côté de chez moi (je précise que je ne sais pas conduire) et pof, on me trouve un truc. J’avais dû aller je ne sais plus où, dans un labo je suppose. C’est un homme qui avait effectué le prélèvement, pas doué le mec, une vraie boucherie. Pour une première, j’étais ravie ! Il s’y était repris à plusieurs fois en m’accusant de saigner comme un bœuf parce que ça ne lui facilitait pas les choses. C’est depuis ce moment que je passe mes mammos au Centre de Sénologie, même si pour ce faire je suis obligée de prendre un taxi tellement c’est galère d’y aller en train.

C’est comme ça qu’il y a une dizaine d’années, j’ai rencontré "ma taxi", femme de son état comme vous venez de le comprendre. Hier on est tombées dans les bras l’une de l’autre, depuis le temps qu’on ne s’était pas vues. Oui, parce qu’à force de me trimballer ici et là (sans oublier le jour où je lui avais demandé de me tenir la main pendant un IRM) et de la distraire en lui narrant toutes mes misères, en fait on est devenues super copines. Et puis il paraît que je suis marrante ! Marrante ? C’est plutôt elle ! Je lui ai rafraîchi la mémoire en lui rappelant le jour où je l’attendais pour qu’elle m’emmène je ne sais plus où,  comme d’hab je n’avais pas de parapluie (j’aime pas les parapluies !) et voilà qu’il se met à tomber une averse, mais une averse !!! Purée, j’étais trempée !!! À peine la dernière goutte de pluie tombée ma taxi arrive comme une fleur, et elle me sort : "Vous avez vu ce qu’il vient de tomber ?"

Moi, dégoulinant sur sa banquette : "Oui, j’ai vu !! JE VOUS INFORME QUE J’ÉTAIS DESSOUS !!!"

Et elle qui part dans un fou rire, mais un fou rire !!!! Je lui fais, Mais arrêtez de vous marrer, regardez la route!! (ce qui évidemment avait donné l’effet inverse).

Et hier quand je lui rappelle cet épisode dramatique où elle a joué avec nos vies, voilà qu’elle recommence à se bidonner comme une baleine en donnant le hoquet à la voiture ! "Mais recommencez pas à rire !!!!" que je lui ré-itère !

"C’est vrai qu’on a eu des sacrés moments de rigolade toutes les deux !" qu’elle me fait…

Bref.

Donc, pour en revenir à la biopsie, me voilà donc allongée sur la table. D’un côté, la dame super gentille qui fait les mammos, de l’autre, assise, la sénologue qui regarde mes seins et lâche :

"Ah oui, quand même ! Ils sont petits !"

Moi, ayant l’impression d’avoir raté un exam de passage : Heu.. oui, ils sont petits.

Elle : Parfait. Je vois des gros seins toute la journée, ça finit par être lassant…  

Moi, modeste : Oh bah quand on peut faire plaisir..

Elle : Ya que les hommes pour aimer les gros seins !

Moi : Oui, et puis comme disait ma mère, les petits seins ça gêne pas pour courir !

Elle : Une grande sage votre mère ! Bon allez, je pique !

Ah oui, parce que voyez-vous, cette petite intervention se fait sous anesthésie locale, non remboursée par la sécurité sociale, comme j’ai eu la stupeur de l’apprendre au moment de régler. Je sais pas, ils imaginent quoi ? Qu’on se fait perforer les seins par plaisir ?

Bref. La sénologue pique, je saisis la main de la radiologue, d’ailleurs je lui ai fait peur ! Je m’en excuse et lui explique que j’aime bien qu’on me tienne la main dans ces moments-là. Les deux femmes me rassurent, me disent que je réagis tout-à-fait normalement, et la radiologue garde dans sa main douce et chaude la mienne quand même un peu flippée… La sénologue me dit même que malgré le nombre de biopsies que j’ai déjà eues, on ne s’habitue pas. Elle me l’enlève de la bouche !

Ensuite elle attend un moment, en me demandant de temps à autre si je sens (encore) quelque chose pour être sûre que l’anesthésie a commencé son effet. Et elle prélève seulement quand je ne sens "plus rien".

Pourquoi vous décris-je tout ça ? D’abord parce que je me suis rendue compte, en attendant le jour de la biopsie, que j’éprouvais quelque chose que je n’avais jamais ressenti depuis le temps qu’on me fait des trucs et des machins : je ne supporte plus l’idée qu’on touche à mon corps, qu’on l’agresse, qu’on lui fasse du mal. Ensuite parce que, malheureusement je pense que tous, toutes, on est confronté(s) un jour ou l’autre à ce genre de contexte et qu’il faut savoir que ce n’est pas une fatalité de se faire charcuter sans ménagement. On peut essayer de se confier, de confier notre corps, aux bonnes personnes.

Quand j’étais jeune je ne savais pas, et puis j’avais d’autres chats à fouetter, et moins de ronds que maintenant, ce qui n'aide pas (même si il paraît qu'on est tous égaux). Je me suis retrouvée dans des hostos où certes, j’ai été bien opérée, mais pour le reste.. Et Dieu sait que le contact humain, l’empathie, c’est important. Mais je ne m’en rends compte que maintenant ! (Mieux vaut tard que jamais vous me direz). D’où le titre de mon blog d’ailleurs…. Un peu de douceur s’il vous plaît.. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, de violence, d’irrespect…Un peu de tendresse je vous en prie.. Je ne supporte plus aucune forme de violence !

Bien. Après ce petit intermède, revenons à nos moutons. La biopsie, qui est une agression sur mon corps, a donc été pratiquée en douceur par des femmes douces et rassurantes. J’ai salué la sénologue en lui disant que, n’était-ce l’objet du rendez-vous, ce fut un plaisir !

De retour auprès de ma taxi, nous avons parlé de nos Jean-Baptiste. Oui, parce que ça n’arrive qu’à moi ce genre de trucs : non seulement ma taxi est née le même jour que ma sœur, mais nous avons toutes les deux un fils du même âge qui a le même prénom. Le sien va se marier. Ben le mien est parti dans la Nièvre ! Je lui ai dit que j’avais pleuré pendant six mois quand il est parti. Elle ne m’a pas crue : six mois ? Pas plutôt un an ?

LOL. On ne peut rien lui cacher !

26 août 2017

Animatrice de salle d'attente

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Mercredi c’était piscine avec ma fille aînée mais c’était aussi consultation médicale. Comme on était ensemble elle vient donc avec moi. Nous voilà dans la salle d’attente, moi comme la plupart des gens après avoir dit bonjour je me plonge dans mes pensées sans piper mot. Non pas que je n’aimerais pas discuter (après tout, qu’est-ce qu’on a de mieux à faire ?) mais je n’ai pas de faculté particulière à aborder les personnes, on m’a appris à me taire et voilà. Et puis vous avez peut-être remarqué, dans les salles d’attente la plupart du temps les gens chuchotent, fuient votre regard, enfin je parle de ceux qui ne sont pas collés à leur téléphone portable, eh oui Ruby "Tout le monde aujourd’hui ne communique plus que par ce biais-là" comme je viens de le lire sur ton blog… Tout le monde ? Tu ne connais pas mes filles !! Celle des deux qui était avec moi se met à engager la conversation avec une femme qui attendait en face de nous, jeune de son état et munie d’une jolie poupette qui ne devait pas avoir un an ; à vrai dire, Adeline a réussi à connaître le jour et l’heure de naissance de la petite (mais je ne m’en rappelle plus), son prénom et celui du grand frère (absent), la ville où habitait la jeune dame et la couleur des yeux de son mari. Au moment où je suis passée en consult’ Adeline commençait à discuter avec la femme qui était à sa gauche, et quand je suis allée la récupérer dans la salle d’attente après, régnait une formidable atmosphère de convivialité : tout le monde participait gaiement à la conversation, les trois enfants présents étaient autour de ma fille à solliciter son attention et les deux premières femmes avec qui elle avait engagé la conversation se disputaient visiblement  la sollicitude de la chair de ma chair qui ne savait plus où donner de la tête. Une personne était même en train de lui montrer des photos de sa famille sur son tel portable… Franchement, je me demande bien pourquoi ma fille est secrétaire! Déjà elle a horreur des papiers et du rangement, pour une secrétaire c’est très fort ! Non, à mon humble avis, le métier idéal pour elle serait "Animatrice en salle d’attente", le temps passerait plus vite et ça détournerait les gens de leur angoisse éventuelle !

5 août 2017

C'est de la vie

Mon fils, sa Gazelle, mes petits-enfants squattent la maison, cela veut dire beaucoup de monde dans un espace pas du tout prévu pour ça, un brouhaha infernal, où mes petits-fils ont-ils chopé un timbre de voix aussi sonore? Sans parler de la mue de l'aîné! Je pousse les murs, j'invente des lits de fortune (purée, les enfants font deux fois ma taille maintenant, non??), et quand enfin, enfin! je peux me poser, je me dis dans un soupir de contentement: c'est de la vie... C'est de la Vie!

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26 juillet 2017

Le bonheur total

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Hier lorsque je suis allée à la piscine il n’y avait personne ! Comment décrire ce que je ressens au moment où j’arrive devant un bassin de 25 mètres sur 15 totalement vide et qui me tend les bras ?

Plouf ! C’est le bonheur total!!!! Je nage en long, en large et en diagonale, pendant qu’un des maîtres-nageurs s’oblige à venir jeter un œil (désolé, monsieur !) tandis que les autres continuent de jouer au ballon en attendant que le bassin se remplisse un peu..

Je me rappelle, il y a quelques années, un jour où comme hier il n’y avait pas un chat, j’ai eu droit à des morceaux de guitare interprété rien que pour moi par un (jeune et beau) maître-nageur désoeuvré. Je ne vous dis pas l’acoustique formidable qu’il y a dans une piscine ! Quel pied!!

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Et pour vous, dites-moi, comment se passe l'été ? Que faites-vous de beau?

ღ˛° 。* °ღ ˚ •
16 juillet 2017

Ça ne marche plus

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Je persiste et je signe : je n’arrive plus à lire. Ça a commencé avec le vide que j’ai fait dans mes livres il y a quelques mois. Depuis, je ne peux plus lire, je ne sais pas pourquoi. Dieu sait pourtant à quel point j’aime ça. Dieu sait comme j’attendais ma lecture du soir, quelque soit l’heure à laquelle je me couche.

Eh bien ça ne marche plus. Des tas de livres commencés et délaissés au bout de quelques pages gisent à mon chevet. Le plaisir de lire n’est plus là, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi.

Et vous ? Vous lisez ?

10 juillet 2017

Happy Birthday to nous

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Aujourd'hui c'est une journée merveilleuse. Il pleut, j'adore l'odeur qui émane de la terre dans ces moments-là. Avec les éclairs, le ciel peut avoir des couleurs fabuleuses.

Aujourd'hui c'est une journée merveilleuse. Hier mes parents se sont aimés et maintenant je suis là. Vivante et pas si mal conservée, paraît-il. Très entourée, des enfants qui m'aiment et avec qui j'ai une relation absolument géniale. Même mes petits-fils ont pensé à mon anniv.

Aujourd'hui, je vais vivre à fond chaque moment extraordinaire de ma vie très ordinaire. À vous aussi, je souhaite une merveilleuse journée! Et à toi Ruby qui me précède de quelques jours, re bon anniversaire!!

29 juin 2017

Trois heures

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Vous ne le savez peut-être pas, mais je n’aime pas le téléphone. Autant dire qu’à notre époque, je passe pour un dinosaure, à fustiger ce maudit appareil qui sonne "tout le temps", en tout cas, toujours trop à mon goût. Il m’arrive d’ailleurs d’éteindre la sonnerie du téléphone fixe (j’ai même pensé à m’octroyer une "journée par semaine sans téléphone") pour ne pas avoir à répondre. Quant au portable n’en parlons pas, je ne m’en sers que comme appareil photo. Mes filles ont fini par s’adapter en m’écrivant aussi des mails et des SMS, mais mon frère, qui est encore moins patient que moi (et c’est peu de le dire), se met en colère si je ne réponds pas tout de suite. Oui, vraiment, le téléphone pour moi est synonyme de désagrément, sans compter que souvent, on m’appelle "pour rien". Ou pour parler. Vous allez me dire c’est le but, mais pendant une heure ! Quand ce n’est pas deux !! Trois enfants = trois heures de parlotte.  Minimum !! Soupir. Mes enfants sont de vraies pipelettes, même mon fils ! Je crois que depuis qu’il n’habite plus ici il bat ses sœurs !

Et puis je me suis mise à penser aux deux parentes âgées (bien plus âgées que moi veux-je dire) qui sont tellement heureuses lorsque je les appelle. Je pense à toutes les personnes qui aimeraient tant qu’on leur téléphone comme le font mes enfants, comme ça, pour rien. D’ailleurs, je vais arrêter de dire "pour rien". Pourquoi est-ce que je dis cela ? Pour eux ce n’est pas rien, au contraire. C’est suffisamment important pour qu’ils aient envie de le raconter à leur mère, de lui demander ce qu’elle en pense. Je devrais être contente au lieu de râler sans arrêt. C’est très important, au contraire, que votre enfant vous appelle pour vous parler pendant une heure. C’est le jour où ils ne le feront plus que ce sera triste !

22 juin 2017

37°8 le soir

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Comment ai-je pu imaginer ne serait-ce qu’une seconde que je pourrais nager un mercredi après-midi avec 37° à l’ombre ? Ceci étant, ce n’est pas plus mal, vu que j’avais ressorti mon maillot deux-pièces sans avoir, dans ma hâte de me rafraîchir, pris au préalable la précaution de voir dans quel état il était.

Cuit.

Archi-cuit même, pourrait-on dire, si l’on considère le fait qu’à peine fus-je immergée, je le sentis se décoller de ma peau, prêt à s’évader. Heureusement, comme dit plus haut il y avait foule. Et c’est au centre d’un mur hérissé de bras et de jambes que je pus briller par ma discrétion (on peut toujours rêver) en refaisant une bouclette super serrée à mon bas de maillot afin de lui passer toute velléité de se faire la malle. En même temps, si c’était arrivé je n’avais pas de souci à me faire: une armée de jeunes et beaux mâles m'a suivie tout le temps que j'étais dans l'eau (pour repêcher mon maillot, c'est sûr! Et après on prétend que la galanterie se perd?). 

Étape suivante : acheter un nouveau maillot. Vous allez être surpris : rupture de stock !

21 juin 2017

J'ai rencontré mon coeur

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J’y ai fait allusion ici ou là : j’ai repris les cours de yoga. Sur un coup de tête. Un coup de tête mûrement réfléchi puisque c’était sur ma "liste" depuis un an ou deux, entre devenir championne d’apnée et faire le tour du monde à la nage.

Un coup de tête, donc, un beau jour de la fin mars, alors que l’année scolaire se termine et que les cours itou. C’est complètement idiot, je sais (mais c’est un peu le principe de faire les choses sur un coup de tête).

Ce à quoi je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout, c’est d’y rencontrer mon cœur. L’espace de mon cœur, le centre de mon cœur, mon petit chez-moi intime.

Où était-il passé toutes ces dernières années ? Qu’avais-je bien pu louper les précédentes fois pour ne l’avoir jamais entendu s’exprimer?

   - ̮-)
    .__/l\__. ♥

 

 

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