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Un peu de silence ..
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9 décembre 2018

Ils s'envolent

Depuis hier, le temps émet enfin quelques symptômes hivernaux. Même, par moments, on se croirait là-haut, au bord de la mer.

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Combien de fois me suis-je sauvagement battue contre le vent déchaîné ?

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Souvenirs délicieux, néanmoins, sans parler de ceux où j’ai dû livrer un combat acharné contre les vagues elles-mêmes !

C'est l'endroit où s'est noyé mon APN..(pour ceux qui auraient raté ce merveilleux épisode: CLIC CLIC!).. La prochaine fois j'en prends un qui sait nager!

Mais bon, revenons à notre Île-de-France et aux furies de sa brise, tellement surprenantes qu’hier soir j’ai cru à un moment qu’il tonnait ! Ben même pas. Ce n’était que le vent furieux qui fracassait les volets (en piteux état, les volets) de gerbes de pluie glacée.

Ce revirement de santé climatique ne m’a pas empêchée d’aller nager comme tous les samedis, car c’est un jour où j'essaie de ne pas rater la séance puisque c’est le jour des "bébés nageurs", ce qui veut dire que l’eau est chaude. Or, je suis une pauvre petite chose fragile qui est devenue frileuse avec l’âge! (Ce qui, finalement, est une bonne nouvelle) (pas d’être frileuse, mais d’être vieille !)(et donc, accessoirement, vivante !).

Pendant que j’attendais le train, une jeune femme portant fièrement le sigle SNCF m’a demandé de bien vouloir me soumettre à une enquête ! Enquête à laquelle j’ai répondu avec d’autant plus de plaisir que du plaisir, j’en ai justement, à pouvoir me déplacer facilement dans mon joli train tout en couleurs ! (Oui je sais j’ai une nette tendance à tout m’approprier ! Pendant un moment je m’étais fait un programme "détachement" comprenant le fait d’arrêter d’utiliser les possessifs à tout bout de champ, mais chassez le naturel, il faut partir à point !).

Oui, donc, voilà, j’adore les trains sur ma ligne, ils sont spacieux, plein de couleurs à l’intérieur et roses à l’extérieur !

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En plus, maintenant, ils parlent ! Que c’est beau le progrès !

Ça me fait penser que justement, j’avais déjà été interviewée (serais-je une interviewée-née ?) il y a de cela une dizaine d’années. En ce temps-là c’était pour parler des petits gris! (Je parle toujours des trains !) Eh bien franchement, y a pas photo ! Les petits gris j’aurais du mal à y retourner ! Cette interview-là passait à la radio, je n’avais pas entendu laquelle (on était à gare du Nord dans un brouhaha indescriptible) aussi ma carrière d’interviewée-née s’est éteinte avant même d’avoir débuté.

Ça fait un drôle d’effet, un peu comme si, une fois donnés, nos mots ne nous appartenaient plus. Et encore moins sur internet, vous allez me dire ! (Je pense au nombre de fois où j’ai retrouvé sur d’autres blogs des textes écrits de ma petite main svelte qui n’en croyait pas ses yeux ! Copiés-collés, les textes, carrément ! Où y a de la gêne faut pas s’en faire !).

Au début je me mettais en colère toute seule, mais maintenant je me dis : bof ! De toute façon ce ne sont que des mots ...

Et les mots, un jour ou l'autre, avec nous ils s'envolent, non?

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C'est extrêmement beau, je sais. Mais c'est très venteux (attention, risque d'aphasie!) (sauf si, contrairement à moi, vous prévoyez votre déplacement en prenant une demi-douzaine d'écharpes!).

Voilà. Je vous souhaite un très bon dimanche!

Smouiiiiiiiiiiiiiich!

bisoussouffle

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16 octobre 2018

Drame dramatique

Bonjour à vous,

alors voilà mon drame dramatique de ce matin: j'ai reçu une image de la part de Pastelle. Oui, parce que figurez-vous que Pastelle me l'a proposé dans un de ses comms.

Moi, innocente, je me dis, cool! Sophie, mon amie Sophie, dans son immense mansuétude, m'envoie une de ses merveilleuses photos afin de me consoler de mes misères, de détourner mon attention de mes déboires, un peu comme l'image que distribuait autrefois la maîtresse à l'enfant sage, le chocolat dans la camomille, la cerise sur le sundae.

Eh bien pas du tout.

Ce n'est pas une image que Sophie m'envoie, mais un exercice d'écriture.

Vous le croyez, ça? À une pauvre femme à terre, assener un coup pareil?

(Pour voir la photo que m'a envoyée Pastelle

CLIC

avec la consigne: "Je veux bien une histoire sur cette image-là")

Mais que vais-je bien pouvoir écrire sur une photo pareille?

Une femme chaste et pure comme moi?

(Ça me fait penser au jour où j’exprimais cette grande vérité devant mon fils, il me fait: "Toi ? Chaste et pure ? Je te rappelle que tu as eu trois enfants ! MINIMUM!")

 

 

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3 septembre 2018

Dans le vent

Petit exercice suggéré par Lakevio (désolée ce n'est pas un dizain mais une douzaine!).

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Quand le soir, fatiguée, t’as fini ton ouvrage,

que ta joie est enclose et devient irréelle

que le mal se répand, ruinant tes cartilages,

et que t’es à deux doigts de couler une bielle

laisse tes lèvres s’étirer en sourire coquillage

dans l’idée, au moment où la nuit super belle

va te faire oublier tes journées torpillage,

de clamer dans le vent une superbe ritournelle

tant pis si les voisins en oyant cet hommage

te lancent à la face des pneus industriels

(tu t’en fous toi tu pars comme tu peux en voyage

est-ce ta faute si tu as une voix de crécelle ?)

1 septembre 2018

Message provisoire

Bonjour à vous,

comme dit précédemment, en ce moment je suis triste. D'ailleurs je remercie ceux qui ont lu et aussi ceux qui ont commenté mes derniers états d'âme. "On ne va pas chialer la bouche pleine", merci Andiamo, j'ai adoré! Je me la garde pour les jours d'hiver! Mais tu sais au fond je suis une chialeuse, je pleure quand je suis triste, je pleure quand je suis gaie et même quand je suis entre les deux!

Bien sûr, je pourrais rester dans mon coin et attendre que ça passe. Puisque tout passe. Mais j'ai besoin d'évacuer avec des mots. Bon, ok, je le fais sur mon blog, si bien que je me ridiculise devant je ne sais combien de personnes. Ben oui mais j'aime écrire sur mon blog, c'est ma maison.

Ceci étant, je vais suivre ton conseil Andiam' et aller nager, surtout que c'est le dernier jour avant la vidange.

Je vous souhaite à tous une très bonne journée.

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j'en peux plus de vivre enfermée

dans cet asile qu'on nomme le monde

j'en peux plus de vivre dans l'ombre

de ces soleils conditionnés

j'en peux plus de vivre condamnée

comme un cheval sauvage

qui refuse d'entrer dans la cage

j'en peux plus du flot qui veut s'écouler

j'en peux plus de ce désert

pour diamants, morceaux de verre

mots buvards, amis éphémères

j'ai tellement envie de voir la mer..

12 août 2018

Stand-by

P_20180808_151512aQuend, c'est aussi les bouchots, que j'ai découverts pour la première fois et tout-à-fait par hasard un jour de 2015 qu'on était arrivés à marée basse (quand la mer est haute, elle les recouvre, ce qui par voie de conséquence les dissimule à notre vue).

P_20180808_151757aJ'étais avec ma fille ce jour-là. Elle venait de prendre une grande décision : écrire ses Mémoires. Plus précisément, elle venait de décider que je lui serve de magnétophone*, ou plutôt, vu son débit de paroles, de sténo*, et que pendant qu’on y était, pourquoi je ne rédigerai pas son chef-d’œuvre autobiographique hein Mamounette ? D’abord t’adores écrire alors que moi c’est pas mon truc ! Qu’est-ce t’en penses Mamoune, t’es oki ?

Chui oki ma fille !

* C'est quoi, un magnétophone? (dixit mes petits-fils)

15 19 5Ses aventures – dont vous pouvez, si vous le désirez, lire le début du début ici - étaient fort alléchantes. Las ! Comme pour tous les grands artistes torturés, son enthousiasme est retombé comme un soufflé au fromage sorti du four et sa carrière d’écrivaine adulée s’est arrêté à peine commencée. Enfin, disons qu’elle est en stand-by!

15 19 6

J’espère que vous ne trouvez pas choquant que ma fille me raconte sa vie dans toutes les largeurs? À vrai dire je ne me suis jamais posé la question vu que ça a toujours été comme ça... Mais je me demande si c’est le cas pour toutes les filles et toutes les mères ?

15h11 bouchot 1

En tout cas du côté de mon fils je n’ai pas ce problème, disons même que c’est tout l'inverse, comme ça, ça rééquilibre !

15h11 bouchot 2

Enfin bref, pour en revenir à ma fille,

il lui reste un peu de temps pour écrire sa vie, hein !

bouchot

Elle n’a pas 170 ans, non plus!

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Je vous souhaite un bon dimanche! (✿̶̥̥)

 

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16 juillet 2018

Les amoureux

 

PICT5964

gare de St Maur Créteil

photo perso

 

Il n'y a pas si longtemps, je sortais souvent avec mes petits-fils. À moins que ce soit mes petits-enfants qui sortaient avec leur grand-mère.

Ce jour-là, nous étions allés à la fête médiévale de St Maur, dans le Val de Marne.

Au retour, à Gare du Nord j’ai manqué le train d’une minute.. Le suivant était une demi-heure après, j‘étais ravie! Encore une fois, rien à voir avec la patience, vous savez maintenant à quel point je suis dotée de cette qualité (d'ailleurs, je songe à en distribuer tellement j'en suis pourvue).

Le train néanmoins était déjà à quai, ce qui fait que j’ai pu aller m’asseoir au chaud (j’avais décrété ce jour-là que je sortirai en robe et sandalettes parce que j'avais vu un petit rayon de soleil, or on était en mai. Bilan, j'ai eu super froid !)

Il y avait peu de monde dans le waggon, et le peu qui était là était pendu à son portable. Pour passer le temps, j’ai tenté de faire l’exercice préconisé par Jon Kabat-Zinn qui consiste à laisser venir à soi tous les sons et de rester focalisé sur celui qui domine. Je me suis retrouvée avec un brouhaha épouvantable dans les oreilles lorsque mon regard a été attiré par un couple qui, sur le quai, s’était placé négligemment et bien involontairement dans ma ligne de vue.

Ils étaient jeunes. Lui, pas très grand, la même coupe que mon fils (crâne rasé). Elle, Sophie Marceau à l’époque de la boum.

Ils sont heureux, ils éclatent de rire. Malgré les passants qui passent et les dépassent, ils sont seuls au monde.

Ils se parlent - naturellement je ne peux pas entendre ce qu’ils se disent mais je vois leurs lèvres s’ouvrir sur des déclarations muettes.. Il lui glisse quelque chose à l’oreille et elle rit. Ils se serrent l’un contre l’autre, elle rejette la tête en arrière. À d’autres moments, c’est lui. Ils n’arrêtent pas de danser, de virevolter, tantôt c’est elle que je vois de dos, tantôt c’est lui.

Brusquement, leur joie se dissout.

Je regarde la pendule : plus que dix minutes d’attente.. Ils le savent. Dans dix minutes, l’un des deux va monter dans le train, l’autre repartira..

Il la serre contre lui, lui caresse le dos. Elle enfouit sa tête contre son cou. Ils ne rient plus. Elle l’enlace comme une folle. Leurs corps s’abandonnent l’un à l’autre, on peut presque sentir la chaleur enchanteresse qu’irradie leur chair à travers les vêtements, on les sent vivre ces corps, palpiter ! Son haleine à elle soulève sa poitrine, gonfle son ventre, pour finalement envelopper le cou de son compagnon d’une écharpe tiède et parfumée, endormant toute velléité - si toutefois il en avait encore - de lui résister .. Elle noue ses bras autour de lui, câline, désarmante, on a l’impression de sentir tous les minuscules changements intervenant au cours de cette étreinte, insupportables presque d’intensité et pourtant tangibles, ces petites choses qui vont se cristalliser dans un message plus primitif encore que les mots pour le dire : "Comme tu vas me manquer .."

H moins neuf minutes. Il l’attire contre lui, ils s’embrassent longtemps, appuyés contre un pilier.

H moins une seconde. L’annonce du départ sonne. Ils s’embrassent une dernière fois, rapidement. C’est elle qui monte dans le train.

Il part à grandes enjambées sans se retourner.

 

Inspirée par Lakevio que je remercie...

12 juillet 2018

La musique des âmes

 

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Vous vous en doutez peut-être, mes filles ont lu ce que j'ai écrit sur l'histoire de ma famille et en particulier sur mon ancêtre Julie. Du coup elles m'ont demandé de faire la même chose du côté de leur père, "Mais pareil hein, Maman, une jolie histoire comme tu sais si bien raconter !"

Me voilà donc partie en Touraine. C’est joli la Touraine, et puis ça change du Nord et des corons. La Touraine, ça chante au son des clapotis de petites rivières qui gazouillent autour de vallées fertiles. Tiens, ça me donne envie de la découvrir en vrai, à pied. Il y en a bien qui vont à Compostelle, alors pourquoi pas en Touraine ? (j’espère qu’il y a des piscines).

À vrai dire, j’adore ça. Non pas accumuler des noms et des dates – maintenant, en trois clics on remonte cinq générations, il n’y a même plus l’impatience de l’attente, le plaisir de la découverte, la fébrilité lorsqu’on déchire l’enveloppe tant espérée.. les crises de fou-rire, aussi (eh oui, je m'amusais toute seule) quand je répondais en flamand (un flamand très personnel) aux courriers de Belgique en imaginant la tête du bourgmestre essayant de décrypter ma missive (je l’ai déjà dit, je suis d’ascendance suisse et belge, ça ne s’invente pas !).

Non, ce que j'aime surtout, c'est découvrir les personnes qui se cachent derrière tous ces noms, reconstituer leur histoire, imaginer le lieu où elles ont vécu, les gens qui les ont entourées, ceux qui les ont blessées, aimées....

Ce que j’aime, ce sont les détails minuscules, ceux qui passent inaperçus sur les registres mais qui pourtant vont faire toute la différence. J’aime cueillir les annotations en marge et les parenthèses qui par le miracle de l’écriture vont devenir le matériau qui me permettra de tutoyer l’émotion...

Sortir la musique des âmes, pour reprendre la si jolie expression de Marie K. Voilà ce que j’aime.

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¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
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2 juillet 2018

Είμαι στην Ελλάδα

Chers amis,

telle que vous me lisez là, je suis en Grèce...

.. par roman interposé (oui, bon... On fait ce qu'on peut!).

L'immense chance que j'ai en revanche, c'est d'y être allée quand j'étais jeune, si bien que tous les lieux me parlent et même chantent dans ma tête....

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Comme vous pouvez le voir j'étais une grosse patate en maillot rouge

(ma mère nous gavait comme des oies!)

1969 8 serie1 n°16 Grece

1969 8 serie1 n°31

À peine debout, j'écris (surprenant!!!)

1969 8 n°1

La belle blonde au milieu de la foule, c'est ma mère

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Je suis à droite assise à côté de Maman (blonde platine)

1969 8-n°6 vue du Fort Palamidi

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Mes chères Météores qui ont durablement marqué ma mémoire

(les Grecs sont très accueillants clin d oeil (2))

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Ma mère est tout-à-fait à gauche

Encore une fois, MERCI, MERCI, MERCI LA VIE! Ce qui est pris n'est plus à prendre (surtout qu'il y a quand même un gros risque que je n'y retourne jamais de ma vie!)

Par contre je ne désespère pas de retourner là

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c'est-à-dire dans la mer de Quend (oui, bon, la Manche, quoi!).

J'a-dore les photos! Le plaisir de se souvenir, encore du plaisir!

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Et vous?

Qu'est-ce qui vous fait rêver?

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10 mai 2018

Quatre à quatre

2018 5-7 aquarelle de Marie K

Bonjour à vous,

ma semaine a commencé sous le signe d'une merveilleuse surprise puisque j'ai découvert dans ma boîte aux lettres cette aquarelle de Marie inspirée d'une des photos de mon dernier post. J'étais assez estomaquée je dois dire: Marie voit une photo et paf, elle me fait un dessin. C'est fou ça, quand même! En plus, j’adore recevoir du courrier ! Ça ne date pas d'hier: gamine déjà, je sautais les marches quatre à quatre depuis le dernier étage où on habitait pour arriver plus vite en bas, vu que Maman me donnait l'autorisation d'aller ramasser les lettres (je me suis mise rapidement à correspondre avec tous mes copains/copines de vacances). À vrai dire je pense que ça l'arrangeait assez, écrire n'était pas trop sa tasse de thé et j'ai vite été promue "écriveuse familiale". J'écrivais même pour la famille de mon voisin et ami d’enfance Jean-Paul, dont la mère, qui était Polonaise, ne parlait pas un mot de français.

 DSCN3804 ma glycine

Comment allez-vous en ce joli mois de mai ?

Je vous souhaite:

un soleil magnifique

un ciel merveilleusement bleu

"du soleil et des nanas", comme dirait le plus jeune de mes petits-fils (10 ans: ça promet!), voire "du soleil et des p’tits gars" (gentils et attentionnés)

et une douce journée !

♥(- ̮-)♥
                .__/l\__. Namaskar*

 

* C'est un mot que je viens d'apprendre en cours de yoga!

6 avril 2018

La fidélité ne paie pas

femme

Bien le bonjour mes amis en ce matin d'avril,

un ciel lumineux aujourd'hui, comme promis par Madame Météo ! Voilà bien une chose qui me met d'excellente humeur que d'être réveillée par le chant des oiseaux et d'ouvrir les volets sur un ciel bleu magnifique!

Bientôt les arbres seront en fleurs, vous vous réveillerez et paf, d'odorantes grappes blanches, roses, fuchsias auront surgi de nulle part! N'est-ce pas fabuleux? Presque autant que mon post d'aujourd'hui, même si ça risque de n'être pas l'avis des plus anciens de mes lecteurs - je ne parle pas de leur âge mais du nombre d'années qu'ils me suivent - car ils connaissent déjà le texte (ce qui tend à prouver que la fidélité ne paie pas toujours! Je sais, ce n'est pas juste! Mais la vie est injuste, ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça! Allons les amis, pas de boudisme.. (du verbe bouder)).

Aux petits nouveaux une bonne lecture,

CLIC

et à tous une belle journée!

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19 décembre 2017

Cent fois sur le métier

Merci à Sophie qui m'a donné l'idée du texte d'aujourd'hui!

Alors je vous explique: ce sont les "mémoires" de ma fille. Elle me raconte toujours tout, avec les petits détails (j'adore ma fille!) et un jour elle m'a dit comme ça, "Pourquoi tu n'écrirais pas mes Mémoires, avec toutes les notes que tu prends?"

C'est comme ça que le tandem est né, elle adore parler (pas moi!) et j'adore écrire (pas elle!)..

Voici le début, comme d'hab dites-moi si cela vous plaît et si vous voulez la suite!

bleu

ACTUELLEMENT.

C’est cool c’est chouette la vie, même si bien sûr il y a des hauts, des bas, mais ça vaut le coup de la vivre, cette vie-là !

Alors tout d’abord, laissez-moi me présenter: je m’appelle Adeline, je fais 1m75 en talons et 52 kilos en rêve. J’ai les cheveux bruns, des petits seins espiègles et des cuisses contre lesquelles il n’y a pas eu de réclamations à ce jour. Je suis née en 1976, une année pourrie pour les cultivateurs et carrément détestable pour Mao qui est mort dix jours avant ma naissance. Car oui, vous avez bien compté : j’ai 39 ans !!! Bon ceci dit j’ai l’impression d’en avoir 17, et je pense que c’est à peu près ça, à la différence près que je paie mon loyer et que j’ai quelques marques de la vie sur le visage! Je suis Vierge, autant dire que la sagesse est ce qui me définit le mieux!! Enfin, ce qui définit le mieux la partie en moi qui est sage, parce que pour ce qui est de l’autre....

En amour, je n’irai pas par quatre chemins : je rame. Depuis que je m’envoie en l’air en espérant retomber du bon côté de la tartine, j’ai bien l’impression de passer mon temps rétamée du mauvais côté. Sur quoi ma mère m’assure que je dois avoir Confiance dans la Vie : "Cent fois sur le métier remets ton ouvrage.... " qu’elle me disait toujours quand j’étais petite…

Bilan : je passe mon temps à m’envoyer en l’air.

J’ai eu de vraies histoires quand même, eh oh, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Une notamment. Il s’appelle François (récemment promu au rang de François 1er pour cause de concurrent de prénom) et c’est mon meilleur Meilleur Ami. Je l’aime mon François d’amour, malgré son caractère de cochon psycho-rigide la manie qu’il a de casser toutes mes baraques dès que je commence à me prendre pour la Princesse au Bois Dormant. Oui parce qu’en fait, je suis une crème. Tout le monde le dit : "T’es belle, t’es jeune, t’es gentille", et patati patata. Alors pourquoi suis-je encore célibataire à l’âge où ma mère pouponnait son troisième enfant (mon Petit Frère d’Amour), HEIN ???

Quoi d’autre ? Je fais partie d’une meute de gothiques à l’occasion, je m’amuse, faut dire que j’ai été en couple pendant 15 ans (voir plus haut), pas que je me sois ennuyée avec lui, bien au contraire ce fut une très belle histoire, mais le temps passant nous sommes devenus plus différents qu’on ne l’était déjà quand on s’est connus et on n’aspirait plus aux mêmes choses … On s’est donc quittés mais .... on est devenus AMIS !!! Et quand je dis que c’est mon ami je devrais dire en fait : c’est ma meilleure copine !!! Car en fait je n’imagine pas ma vie sans lui. Enfin, ma vie, je ne peux la voir qu’avec lui.

Mais sans lui.

Bilan je l’appelle quasiment tous les soirs, alors vous me direz, pour lui dire quoi ?? Ben on se raconte nos vies, nos histoire de sexe, le boulot, les emmerdes, les amis… Comme une copine, quoi !! Oui car malgré mes 843 amis sur Facebook que je connais tous en vrai, en réalité j'en ai que trois des vraies copines : François donc, ainsi que Sandie et Lili.

Alors Lili, la première fois qu’on s’est rencontrées, je lui ai dit "Mais qu’est-ce que t’es belle !" elle en est restée toute coite, et depuis, elle m’en veut à mort. "Mais pourquoi t’es pas un homme ?!! Moi je rencontre un mec qui me dit la moitié de ce que tu me dis, j'l’épouse !!!".

En attendant qu’elle croise cette rareté, régulièrement on s’offre des fleurs et on se donne des petits rendez-vous en amoureuses au restaurant.

À part ça, je suis une vraie fille : je sais me battre aux soldes, me vernir les ongles sans dépasser et mettre du rimmel dans le métro.

Je suis donc prête à rencontrer l’Amour de ma Vie.

D’ailleurs ça vous dirait qu’on le cherche ensemble ? J’espère juste que vous avez du temps devant vous!

8 décembre 2017

Pré-scriptum

Bonjour à vous,

je me permets de vous rappeler que je suis en train de faire un "calendrier de l'Avent blogguesque". Cette illumination merveilleuse m'est venue alors que toute inspiration m'a désertée, c'est la raison pour laquelle je vous raconte de vieilles anecdotes...

Merci à toi, Andiam', tu m'as inspiré sans le vouloir l'idée du post du jour!! En même temps, si je commence à vous raconter toutes mes histoires de gadin, on est tranquilles jusqu'à Noël de l'an prochain!!! rire

Bonne journée à vous, et bonne lecture!

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5 décembre 2017

Les yeux plein d'extase

Je me suis intéressée toute petite à la seule chose qui vaille la peine en ce bas monde, en tout cas à mon sens : l’amour. Et plus précisément, l’amour entre un garçon et une fille, parce que j‘avais cru comprendre qu’on pouvait faire ensemble des trucs super chouettes qui nous assuraient le bonheur pour toute la vie, comme se marier et avoir beaucoup d’enfants (enfin, surtout, les faire).

Tout naturellement, je me suis d’abord tournée vers ma maman pour avoir de plus amples précisions.

C’est comme ça que j’ai appris que l’amour, c’est beau et pur. Tellement pur que quand Papa voulait lui prouver le sien, Maman esquivait (en tout cas au début. Je ne savais pas encore que c‘est une stratégie féminine, ah ! ah !) oui donc chaque fois que Maman le repoussait, Papa rentrait chez ses parents super contrarié et jouait du piano avec de grands gestes désordonnés si bien que toutes les touches volaient en éclat. Ce qui, il faut bien le reconnaître, ne mettait pas ma grand-mère dans les meilleures dispositions possibles au sujet de celle qui deviendrait un jour sa bru : qui pouvait bien mettre son fils habituellement si calme et si docile dans un état pareil ?? Sans compter que les rendez-vous de mes parents finissaient par lui coûter cher en touches de piano.

Or, donc, disait Maman, l’amour c’est bôô et pûûr.

"J’avais plein de copains", disait encore Maman, "j’étais un vrai garçon manqué, je n’me suis jamais entendue avec les filles. Les filles, beurk !! c’est faux-jeton et compagnie !! Mes copains, je partais camper avec !" (Chouette! me disais-je, on va rentrer dans le vif du sujet !) "Ton père ça le rendait fou !", continuait Maman, "Mais bon, on cam-pait, hein ! Je couchais pas !!" (Oh non !! FLÛTE!!)

- Ton père, ça a été le seul ! (Ah, tout de même!! Et alors ??)

- Et alors quoi ? Ben j'me suis retrouvée avec toi !

Quatre lettres. Pas mieux : BIDE.

Bon, me suis-je dit la mort dans l’âme. Il va falloir chercher ailleurs.

Il s’appelait Jean-Paul. En plus j'me disais que c’était forcément un bon filon parce que ses parents avaient cinq enfants. C’est dire s’ils devaient connaître le mode d’emploi ! Las !! Jean-Paul était super timide. Pourtant, il y avait eu des épisodes d’investigation très prometteurs dans les caves de l’immeuble où nous habitions, mais ils n’ont jamais abouti à ce qu’il était censé m’enseigner pour la bonne raison qu’il devait chercher lui-même ce que j’espérais qu’il m’apprenne.. (Comme quoi, hein ! Il ne faut jamais se fier à un garçon à qui on est obligée d'apprendre à faire du patin à roulettes !)(Jean-Paul, pitié si par extraordinaire tu tombes sur ce blog : JE PLAISANTE !)

Alors sinon, il y a eu Dominique. Le problème c’est qu’il était très grand (ou alors c’est moi qui étais très petite, c‘est selon)(en âge, veux-je dire !). En plus, Dominique ne jurait que par le cochon. Le jeu du "cochon qui rit", vous connaissez ? Il devait se dire que c’était bien le seul truc potable qu’il pouvait faire avec une minote comme moi.

Or donc, je vous laisse imaginer la scène : la moi petite, assise par terre, en face d’un Dominique super concentré sur son (-« (« ç_è_èàçç-(-ç( de purée de jeu de cochon.

Je l’observais du coin de l’œil, mon Dominique au corps de braise, - oui, je sais, j’étais précoce - en train de taper ses viriles cuisses chaque fois qu’il jetait un 6 aux dés. On ne peut pas m’enlever que j’ai toujours su très jeune ce que je voulais (même quand je n’arrive pas à l'avoir, mais c‘est une autre histoire). Et puis comme disait ma grand-mère, "Si tu décides pas qu’un homme est un homme, n’espère pas t'en servir un jour".

Or donc, j'observais mon Dominique dans un but totalement désintéressé, seulement voilà, j’avais beau mettre et remettre le contact à coups d’œillades appuyées qui ont largement fait leurs preuves depuis, tout ce que j’ai réussi à allumer c’est mes nerfs chaque fois qu’il s’esclaffait en vissant une queue à son cochon.

Finalement, c’est mon cousin.. Pas celui que je rêvais d’épouser, mais son frère, l’aîné de la cousinade. Un espèce de grand ténébreux tout timide, taciturne et solitaire, toujours seul dans son coin. C’était le seul de mes cousins avec qui je n’avais pas tellement de relations rapport aux traits de caractère que je viens de mentionner. Or, à l’époque où il a fait son service militaire, on s’est mis à s’écrire assidûment, moi parce que j’ai toujours aimé ça, lui parce qu’il s’ennuyait ferme. Du coup, quand il avait des perms, il venait me chercher - normalement je n'avais pas le droit de sortir, mais là, c'était différent, mon père avait toute confiance, puisque c'était avec mon cousin ..

C’est comme ça qu’un jour, il m’a emmenée aux Vingt-Quatre Heures du Mans. On avait dormi chez un pote à lui, avec tout un tas d’autres potes à lui, tous plus vieux que moi, évidemment, puisqu’ils avaient l’âge de mon cousin. Le soir, ils discutaient sans accorder la moindre attention à l’insignifiante gamine que j’étais pour eux. Et bien sûr ils parlaient des filles.. et de tout ce qu’on peut leur faire avec un brin d’imagination ..

Et voilà comment j'ai su.

Bon, le truc, c’est qu’à les entendre j’ai cru longtemps que le .. enfin, le .. le "machin" des garçons était comme qui dirait, téléguidé, qu’il trouvait le chemin tout seul, et qu’en plus, ça faisait direct crier et se tordre les filles de plaisir, qu‘elles en mouraient de volupté avec les yeux plein d’extase, si bien que j’ai été un peu surprise lorsque pour moi la chose fut venue..

Mais ceci est une autre histoire ..*

 

femme

 

* Si vous voulez que je vous la raconte, dites-le moi en commentaire! content1 (2)

 

 

1 décembre 2017

Calendrier de l'Avent

2010 13 aout 144

 

Bonjour à vous,

en ce premier jour de décembre, j'ai décidé de vous proposer un texte par jour en guise de "calendrier de l'Avent blogguesque". Ne cherchez pas, ça vient de sortir, enfin je crois!

Aussi, n'hésitez pas à me donner votre retour! Dites-moi si l'idée vous séduit et si vous aimez mes textes..

On commence par le commencement?

3 décembre 2016

La musique de ton âme

 

mer-dos

 

J'aime écrire, j'adore écrire, et en même temps, toujours je doute. Je doute encore plus quand je lis d'excellents romans d'écrivains super jeunes, je me dis qu'ils ont bien du talent, et pourquoi pas moi? Snif.

Un jour, je parlais avec une amie de mon écriture, et de la propension que j'ai à m'exprimer avec tous les petits détails (comme dit mon fils). Elle m'a répondu:

"Si tu éprouves le besoin d'exprimer ces choses-là, ne t'en prive pas. Il faut laisser sortir la musique de ton âme."

C'est joli, non? Je ne suis pas une grande romancière, mais moi, j'écris de la musique d'âme! NA!

 

♪♫♥••*´¨`*•.•♪♫••

 

 

 

 

 

 

20 novembre 2016

De toi je suis bien loin ce soir

Avec ma fille aînée, parler des vieux bouquins, que nous adorons toutes les deux.. Au fil de la conversation, évoquer les poèmes que mon père écrivait.. Aller chercher le petit carnet de ses 17 ans, rescapé miraculeux des grands vides qu'il faisait chez lui!

Adeline prend le carnet entre ses mains, "Comme c'est drôle", dit-elle, "de découvrir l'écriture de mon grand-père lorsqu'il était jeune, de savoir qu'il a tenu ce carnet, qu'il a écrit dessus..."

Être émues.

Être comblées.

DSCN8694

Connais-tu cette ville aux vieux murs tout fleuris

Qui souvent lézardés comme des tempes blanchies

Sont tout gris près des gares par la noire fumée

 

C’est mon Paris, où lorsque je passe au Pont-Neuf,

Sur l’eau miroitante de la Seine, pigeons

Et autres siffloteurs font un immense plongeon

 

Ah mon Paris de toi je suis bien loin ce soir

Mais demain grâce au train je te pourrai revoir

La Gare du Nord ses rails ses wagons

 

Et par la fenêtre le ciel de Paris

Où s’ébattent les moineaux et les hirondelles

Et les pigeons lustrés qui volent à tire-d’aile

 

 Quelle joie de sentir battre le cœur de Paris

D'être au sein de l’âme de la France

Doux pays qui a su gagner sa délivrance !

DSCN8695carnet Papa

 

8 août 2016

L'eau de tes reins

3

À l'instant de ma mise à mort

je banderai mes muscles et ma peau

C'est le genre de choses que j'écrivais il y a longtemps. Des petites phrases, courtes. Elles sont annotées, chiffrées, parce que mon employeur de l'époque avait un pote éditeur et qu'il m'avait proposé, après les avoir lues, de les faire publier.

pour planter mon corps

entre tes lèvres

Mais au dernier moment j'ai eu peur. Je ne sais pas de quoi, mais j'ai eu peur et j'ai récupéré mes papiers.

Je roulerai sous ta langue

comme une épave au fond de l'eau

pour aller m'écraser

comme une vague entre tes dents

Qui sont restés annotés, chiffrés, tels que l'éditeur ou le relecteur avait commencé à les préparer. Car dans ces années-là, messieurs-dames, ça se passait encore sur papier .. C'était il y a tellement longtemps...

et j'irai me poser

sur le corail de ton ventre

où je boirai

avide

l'eau de tes reins.

Ici, l'annoteur a écrit d'un coup de crayon gras: 77- FIN.

Je pense à tout ce que j'ai écrit depuis, et je me dis que c'est drôle, tout de même, l'audace qu'internet, parfois, peut donner ....

Et vous, vous avez gardé vos premiers écrits, vos premiers dessins??

2 août 2016

Calme et posée

Bonjour à vous,

certains commentaires suggérant des positions avec ou sans les épaules m'ont rappelé un exercice que j'avais commis il y a quelques années. Pour ceux que cela intéresse, veuillez je vous prie vous transporter ici.

Maintenant, foin de toutes ces positions. Je suis devenue une femme calme et posée. Devant la mer, de préférence. Eh oui, on ne se refuse rien!

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DSCN6899C'est beau, hein? En plus super de la chance, grisaille en Île-de-France et on arrive là-bas: un beau soleil! Gazelle s'est quand même emmitouflée dans une écharpe de laine, mais bon!

20160728_160727Alors ça, ça m'a fait super rêver... Un homme, surfeur de son état, tiré par son cerf-volant. Enfin ça ne doit pas s'appeler comme ça, mais bref, vous voyez l'idée???

DSCN6900

Belle journée à vous!

     (¯`v´¯)
    `·.¸.·´
☻/
/▌
     / \ ♥♥

 

19 juin 2016

Pas grand-chose

Il y a un truc désagréable sur le net - et tout le monde y est exposé, forcément - c'est quand on vous copie. Ça peut être un texte (ça m'est arrivé il n'y a pas longtemps). Mais ça peut aussi être pas grand chose, une expression comme le "mioum-mioum" de mon petit-fils bébé ou une façon d'écrire qu'on se ré-approprie.

Bizarrement, ce qui me contrarie le plus, c'est le deuxième cas de figure. Tous ces pas grand-chose qui font de mes mots que ce sont mes mots.

Ceci étant, pas plus que Zanini j'vais en faire une maladie. Ce ne sont que des mots. Si je voulais les garder pour moi je les aurais enfermés. Mais bon, quand même! Ma façon d'écrire, je n'ai que ça en propre, alors zut, quoi!

 

ventree

 

30 mai 2016

Notre futur Président

Je retire tout ce que j'ai dit hier, on peut être 6 et se sentir 50!

Mais où donc sont passés les petits diables qui me rendaient chèvre? Maintenant, c'est des Mamy, prends-moi en photo!! Fais des réserves de moi! Mamy, tu me portes?? Mamy, serre-moi dans tes bras! Donne-moi ta chaleur!! (sic).

Alors sinon, un de mes petits-fils est passionné de politique.

2012 4-30 PICT5424r

À 8 ans il illustre spontanément l'ambiance politique (sa première réforme concernera l'âge de vote, trop éloigné du sien, à son avis).

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À 11 ans, il établit son premier programme politique.

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Il a compris que dans ce domaine, il faut savoir exploiter laisser la place à l'imaginaire. Son programme est spectaculaire. Les autres candidats n'ont qu'à bien se tenir.

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À 13 ans, il écrit son premier roman. Pour faire de la politique, il faut savoir raconter des histoires.

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Et ne pas hésiter à répéter les choses pour bien se faire comprendre.

Ah oui, parce que j'ai oublié de vous dire: notre futur Président de la République, c'est lui!

19 avril 2016

Ça remue

Un jour de mars 1924, dans un petit village de l’Oise naquit un garçonnet que l’on prénomma Serge. Il était courant à cette époque que la fratrie soit nombreuse et, pour soulager la maman, Serge fut confié pour quelques années à ses grands-parents, des gens simples et pauvres qui vivaient dans un chalet en bois entouré d’un jardin plein de fleurs et qui allaient chercher l’eau au puits. Le grand-père, chef cantonnier, devenait "fou" lorsqu’il rentrait de sa journée de labeur, et trouvait son petit-fils devant un amas de vieux journaux en vrac, dans lesquels l’enfant avait découpé des images qui le fascinaient et qu’il cherchait moyen de transférer sur un autre support ... Car ce petit garçon de 5 ans avait déjà l’idée de construire de grandes choses, même s'il ne savait pas encore lesquelles ...

Le chalet se composait de deux pièces : une pour manger et dans laquelle il y avait aussi le lit des grands-parents, et la deuxième qui était la chambre du petit garçon. Dans sa "chambre" étaient entreposées des pommes de pin qui parfumaient toute la pièce. Le jardin plein de fleurs, l’odeur des pommes de pin, toute cette simplicité, c’était extraordinaire!

Peu avant ses 21 ans, Serge s’engagea dans les forces navales contre le Japon pendant la 2e guerre mondiale. Quand il revint, il offrit ses services dans une entreprise d'industrie chimique où il passa toute sa vie professionnelle. En 1948, il épousa, à l’âge de 24 ans, une certaine Marie-Thérèse qui était folle de lui.

À cette époque, il était déjà attiré par l’art graphique, le dessin et l’aquarelle, et c’est en 1969 qu’il s’adonna pour la première fois à une passion qui n'allait plus jamais le quitter : reproduire les moulages de graffiti(*) réalisés sur des supports divers et variés, comme des églises, des murs de prison, des rochers, des geôles de châteaux, de vieilles demeures, des carrières ...

Quoiqu’en extase devant son cher époux, Marie-Thérèse commençait à trouver encombrantes toutes ces "pâtes à modeler" gravées déposées dans son salon et en 1974, Serge ouvrit à Halatte le premier centre de pierres gravées, jusqu’à la naissance, treize ans plus tard, du Musée né de la collecte infatigable de ces "mur(mure)s de la Mémoire" dont je vous livre – enfin – quelques exemplaires. Croyez-moi, se retrouver ne serait-ce que face à des messages laissés par les prisonniers à l’aide d'un aiguillon de ceinture dans les salles d'interrogatoire de la Gestapo, ça remue !!

 DSCN5065

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 s 1624

Enfin personnellement, je n'appelle plus ça des "graffitis" mais des oeuvres d'art! Je sais bien que les prisonniers n'avaient que ça à faire mais quand même! (Vous remarquerez, deuxième et troisième photos: c'est la Cène).

DSCN5069

mon cœur est triste et dolent par ceste mauldite fortune

qui a dessus moy tor(n)e et ma de cete belle dame liberte

ban(n)y et de bonte et mys en la tour de captivite

an la qelle je andure tant de tristesse et aussy

de melancoly et nes(t) este dame passiance et

aussy dame esperansse et parellement mamye

 Florance je estoye tombe an desesperance

 DSCN5075 R

Sous peu nous détruirons ces hautes

murailles, Briserons les chaînes et

ferons disparaître ces tortures inventées

par les Rois trop faibles pour

punir le peuple qui veut sa

1789    liberté

DSCN5077desastre du 20e s

 

(*) Graffiti (au singulier : graffito),

vient du mot italien graffiare signifiant "griffer".

 

 

9 février 2016

Libération

En ce moment je suis en train d'écrire sur ma famille (pour changer, LOL). Enfin plus exactement, après avoir parlé d'ancêtres plus ou moins lointains je rassemble mes souvenirs d'enfance et d'adolescence, surtout que je me suis aperçue, ayant raconté (par écrit) à mes filles ma rencontre avec leur père, que cela les avait passionnées! Oui et donc, hier je cherchais des photos de mon père gamin, et je suis tombée sur une boîte complètement oubliée pour la bonne raison qu'elle avait basculée au fond du placard! Quel hasard! Eh bien cette boîte contient toute mon année 86 : celle de la séparation d'avec le père de mes filles... Celle de ma libération! Yeah!!!!!!!!!!

Je vous en montre une...

1986 6-29 Nad

Ça fait drôle, hein??? Et bonjour les hublots, LOL!

Je sais bien que je vous l'avais déjà demandé sur le précédent blog, mais si là encore vous acceptez de partager des photos de vous d'il y a exactement 30 ans, ce sera avec plaisir!

Bonne journée à vous!

 

 

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