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Un peu de silence ..
marcher
30 août 2020

Une jolie rigole

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De : Ambre@pascontente.fr

À : meteofrance@gmail.com

Cher Monsieur (si vous êtes de sexe féminin, veuillez lire : Chère Madame),

Depuis quelques temps je suis devenue une de vos lectrices les plus assidues. Ma préférence va à l’épisode "Pluie dans l’heure" sur lequel vous ne vous trompez jamais (à part la fois où vous avez écrit qu’il ne pleuvrait pas de la journée alors qu’il tombait des seaux d’eau dehors) (c’est bien regrettable que cette séquence ne me soit pas revenue, comme va le montrer la suite de l’histoire).

J’avais, disiez-vous, une heure devant moi.

Le ciel était gris, mais je suis d’une nature foncièrement optimiste : revêtue d’une robe et d’une veste légère (en même temps, si on ne peut pas sortir ainsi au mois d’août, quand le pourra-t-on ?), j’ai chaussé mes pataugas et je suis partie.

Un léger zéphyr ébouriffait les feuilles. J’ai fait demi-tour au bout de ma rue pour troquer ma veste contre une autre, plus chaude, chose en laquelle j’ai été bien inspirée, comme va le montrer la suite de l’histoire.  

Le ciel était gris, mais pas de pluie.

J’ai béni vos prédictions.

Au fur et à mesure que je marchais, j’ai commencé à regretter de ne pas avoir emmené un bonnet, une écharpe, que sais-je ? Toute chose qui m’aurait potentiellement protégée du vent froid sa mère qui s’engouffrait sous ma robe.

J'ai commencé à ne plus vous bénir du tout.

J’avais prévu de faire un circuit d’une heure, puisqu’une heure avais-je devant moi. Mais un éclair de lucidité (à moins que ce soit celui qui venait de zébrer les nuages noirs s’amoncelant au ciel) m’a fait rebrousser chemin, ce en quoi j’ai été bien inspirée (comme va le montrer, etc).

Je hâtai le pas quand j’ai senti sur mes jambes des gouttelettes portées par le vent.

Ça ne pouvait pas être de la pluie, vous me l’aviez assuré.

Ça n’en était pas, en effet : en une minute (environ), un monceau de grêlons m’est tombé sur la tête et je me suis retrouvée trempée et dégoulinante du haut jusqu’en bas.

Rapidement, le chemin recouvert de boue est devenu glissant. Ce n’est pas que j’ai une tendance à choir, mais j’ai préféré continuer dans l’herbe, quitte à avoir les mollets mouillés. Je serrais tendrement dans ma main mon appareil au fond de ma poche, dans la crainte qu'il ne prenne l'eau.

Le retour a été rapide. Je n’ai jamais marché aussi vite.

J’aime la pluie, ce n’est pas la question.

Mais pas la pluie qui mouille.

Je la sentais s’insinuer au travers de ma veste, et même de la capuche ! D’ailleurs, comment ça se fait qu’on nous vende des vêtements censément portables lorsqu’il pleut et qui ne sont pas imperméables ?

De retour à la maison, je me suis déshabillée intégralement dans l’entrée et j’ai tout jeté par terre. Ma robe m’a regardée avec des petits yeux ronds qui m’ont fendu le coeur, tout en dessinant une jolie rigole sur le carrelage.

Quant à mes pataugas, ils vont mettre trois jours à s’en remettre, je puis vous l’assurer.

Aussi, cher Monsieur (chère Madame), puis-je me permettre de vous suggérer de prendre quelque vacance ?

Allez donc en Bretagne, il y pleut tout le temps, paraît-il. Cela vous permettra d’étudier les diverses formes de précipitations.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur (chère Madame), l’expression de mes humides salutations.

 

Ambre Neige

 

 

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20 juillet 2020

Un bain de maïs

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Je suis retournée chez la coiffeuse ! Que je suis contente d’avoir retrouvé mes cheveux d’avant ! Mon absence de cheveux, plutôt ! Je ne me lasse pas de croiser mon reflet dans le miroir, je me susurre : "T’as de beaux ch’veux, tu sais.." ..

Ça fait quatre mois et trois semaines que j’ai arrêté de nager ! Quatre mois et trois semaines, misère.. La dernière fois c’était le 29 février : j’ai arrêté d’aller à la piscine et aux cours de yoga avant tout le monde ! Sans doute influencée par ce qu'on entendait déjà sur le nouveau virus et aussi par mon cousin du Nord qui l’a possiblement eu en janvier quand on n’en parlait pas encore.

C’est dur, l’abstinence de natation, surtout à cette période ! Avant, c’était le moment où la piscine était ouverte tous les jours, donc je nageais tous les jours !

Hier, à défaut, j’ai pris un bain de maïs. C’était bien, il n’y avait pas un chat ! Enfin si, une meute, juste à l’entrée du chemin, un groupe de randonneurs qui ne randonnaient pas, ils devaient attendre quelqu’un.. Ils ne m’ont pas rendu mon bonjour, qu’est-ce que ça m’énerve les gens qui ne disent pas bonjour ! Ça m’énerve, mais pas longtemps !

Je me suis fait la réflexion que je n’avais jamais vu de randonneuse en robe, purée elles doivent avoir chaud !

À part ça les maïs ont bien poussé (oui, je sais, ma vie est palpitante), ça faisait un moment que je n’étais pas allée dans les champs ! En fait je cherche des trajets où il y a de l’ombre, il n’y en a pas beaucoup !

Voili, voilou.

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Et vous ?

Comment va votre vie ?

16 juillet 2020

Son anniversaire (Délia)

Bien le bonjour mes amis en ce joli matin de juillet,

un ciel couvert comme annoncé par Madame Météo, ce qui me met d’excellente humeur. Depuis que je marche au lieu de nager, quand il fait chaud je reviens de mes balades rouge comme une écrevisse et je passe le reste de la journée la tête dans la bassine en attendant que mon visage retrouve sa couleur !

Autre chose qui me met de belle humeur : toutes les photos que Délia m’a envoyées pour SON anniversaire ! (Quel concept sympathique ! Imaginez, chacun de vos amis vous fait un cadeau le jour de son propre anniversaire, surtout si comme ma fille, vous avez 637 amis sur FB que vous connaissez tous en vrai, ça fait 637 cadeaux !)

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire aux vaches de Délia, qui depuis ce matin sont les miennes, c’est-à-dire celles qu’elle m’a offert pour son anniversaire.

Roulement de tambour ....

TADADAAAAAAM !

1 lossedat 1953 (3)

3 lossedat début des années 60 claude, marie paule, nicole

2 lossedat claude et marie paule

4 IMG_20181205_0004

4 les vaches les enclos 1976

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6 72 av michelet 1996 (5)

7 madame

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9 IMGP1301

2019 12 31 marche funèbre pour la SNCF (1)

31 décembre 2019, marche funèbre pour la SNCF

2020 04 02 (1)

2020 05 20 les garaudies (5)

2020 06 28 Limoges (2)

 

Merci Délia!
.
Joyeux anniversaire!

 

Et à tous, une belle journée illuminée par le sourire de Délia!

 

 

♪♫••*  Smouiiiiiiiiiiiiiich!! *•.•♪♫♥••

.

Un petit tour chez Délia? CLIC

 

31 mai 2020

La plus grande méditante de tous les temps

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Chaque matin depuis l'annonce de la pandémie, je dépose le feuillet de mon éphéméride dans une boîte.

Au début, c’était pour voir le tas de jours que ça ferait à la fin.

À la fin de quoi ? Je ne sais pas.

Maintenant, je le fais machinalement.  

On s’habitue à tout.

Mes habitudes ont changé. Il n’y a plus de natation. Ça a été le sevrage le plus douloureux. Être privée brutalement de ma dose d’endorphines régulières. Encore maintenant, mon corps a mal. L’eau avait ceci de magique qu’elle noyait les tensions, les fatigues musculaires, articulaires, et que dire du bien-être psychique ? Ce qui n’est pas le cas – en tout cas pas le mien – avec la marche, chose que je me suis décidée finalement à pratiquer après avoir boudé pendant plus d’un mois, ce qui ne m’a pas tellement réussi.

Donc, ça y est, j’ai intégré un quotidien sans natation. Sans ce Plaisir-là, mon premier plaisir, mon plus grand. Est-ce ma faute si je suis tombée dedans toute petite ? J’avais un an, c’était aux Sables d’Olonne. Je suis à oilp, Maman ne s’encombrait pas de pudeur superflue, elle était très pudique, mais aussi ouverte et libre. Maintenant que j’ai l’âge qu’elle a eu un jour, âge que, pauvre innocente, j’imaginais si loin de moi à l’époque, me viennent tant de pensées, tant de questions que j’aurais pu, dû lui poser. Et surtout une révision absolue de notre histoire, à présent que j’ai compris, compris et pardonné.

Donc, j’ai un an. Je suis assise dans l’océan Atlantique avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Les photos de mes frère et sœur bébés à la mer montrent des grimaces et des pleurs.

Moi, non. Je ris. Je prends mon pied.

À cette période, on snobait les piscines. Il nous fallait des vagues, du roulis, la bonne odeur de l’iode et les lames qui nous balançaient sur la rive comme des pantins désarticulés, le maillot rempli de sable, qui parfois glissait sur nos chevilles. Il nous fallait le goût du sel sur la peau. Avec mes parents on se baignait n’importe où, océan, mer, lac, comme en Suisse ou en Autriche où l’eau était si profonde qu’elle en paraissait noire, fleuve et rivière les week-ends, Allier, Eure à une température légèrement inférieure à celle de l’Adriatique où nous avions l’habitude de nager l’été.

Allons bon, où suis-je encore partie ? Loin dans ma tête, très loin de ce que je voulais dire.

Donc, je ne nage plus.

Je marche.

Cette activité me surprend : j’y découvre du plaisir, énormément de plaisir.

Et puis je redécouvre ma ville. Elle a changé. Beaucoup de constructions. Mais aussi les champs, toujours les champs, à perte de vue.

Ma ville ouvre pour moi ses paupières vertes, secoue ses jupes de blé et de maïs, chante sa joie par mille papillons dans un ciel avec de jolis petits nuages qui ne sont là que pour rendre le bleu plus bleu.

Évidemment, il faut aimer les champs. C’est mon cas. Je m’arrête un long moment pour regarder leur chevelure bercée par le vent.

Une autre chose : je ne mange plus devant la télé. Non pas que j’aime spécialement la télé, mais elle parle. Un peu de compagnie ne nuit pas.

En ce moment, c’est une compagne que je n’ai pas envie d’entendre. Je finirai toujours par être informée de l’essentiel.

Et puis franchement, pourquoi s’asseoir devant la télé quand on a la chance d’avoir des bambous dehors ? C’était bien une idée d’avant.

Je mange donc au soleil. Je regarde les bambous se multiplier et envahir (je les coupe régulièrement, pas sûre que les voisins aimeraient se retrouver à Anduze).

At last but not least, je me suis réconciliée avec la patience, l’instant présent et toutes ces sortes de choses.

Peut-être suis-je en train de devenir la plus grande méditante de tous les temps ?

21 mai 2020

Le cauchemar de ma fille

Hier, trop contente !! Enfin trouvé un chemin sans croiser personne, juste un petit couple..

Et au loin, des cavaliers ..

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Pour le cas où vous n'auriez pas vu les cavaliers au loin clin d oeil (2)

Il est génial mon zoom, hein?

Sinon,

des champs, 

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encore des champs,

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toujours des champs,

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le cauchemar absolu de Fille Aînée !  ohlala

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Oh! un train! synonyme de liberté pour moi

(je ne le prends pas en ce moment)

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J'ai d'abord pensé que c'était du lilas ..

Du lilas en plein champ ???

point d'interrogation

(Je suis nulle en botanique)

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Je vous souhaite une très belle journée!

Smouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiich!

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19 avril 2020

Desséchée des bisous

J’aimerais avoir quelque chose à écrire. Quelque chose de drôle. Naturellement, rien ne vient. Je suis desséchée de la rigolade.

En plus, je boîte. Non pas que ça m’empêche d’écrire. Encore que. Si je ne boitais pas je me serais sans doute amusée à faire la posture de l’arbre dans ma salle à manger et j’aurais eu quelque chose à raconter. Seulement voilà, j’ai mal aux jambes depuis que je ne marche plus (ce qui prouve qu’en temps habituel je peux marcher. C’est une chance !).

L’autre jour, pendant que j’appelais mon frère, chose que je fais régulièrement maintenant (je n’aime pas plus le téléphone qu’avant, mais là c’est un cas de force majeure), pendant tout le temps qu’on se parlait, je n’ai pas arrêté de marcher. Après tout, c’est ce que fait mon fils, il marche dans son appart’ pendant une heure. Mille pas par jour, je crois. Comment fait-il ? Au bout de trente minutes j’en avais ras le bol. Franchement, marcher sur du carrelage en chaussons, ça n’a rien de plaisant ! D’ailleurs, je boîte toujours.

À part les rires, je suis desséchée des bisous. Bon sang ! Pourquoi suis-je partie si vite la dernière fois que je suis allée voir mon fils ? Pourquoi ne lui ai-je pas fait un million de câlins et cent cinquante-deux mille bisous ? Quand sentirais-je de nouveau ses bras faire deux fois le tour de moi ?

Et mes filles ?

Purée, qu’est-ce qu’on va devenir si on ne peut plus se faire de bisous ?

 

2

 

14 mars 2020

On s'est aimés dans les maïs

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Un peu déçue par mes photos d’hier où j’ai, à vue d’envie de pipi, marché pendant une heure ; je ne sais pas pourquoi, quand je nage je ne suis dérangée par absolument rien, mais quand je marche j’ai envie de faire pipi toutes les cinq minutes (elle est passionnante ma vie, hein ?). Comment font les gens qui randonnent ? Emmènent-ils une "poche" avec eux, comme les cyclistes ? Tiens c’est une idée, ça ! Quelle idée révolutionnaire ce serait ! Enfin, surtout pour les hommes (je parle toujours des randonneurs) qui doivent être las, las, oh si las de devoir s’arrêter sans arrêt pour permettre aux dames de faire leur petit pissou ! Surtout que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le pipi, chez les dames, c'est contagieux ! "Je vais faire pipi, tu viens avec moi ?" "Oh bah tiens, je viens aussi !" "Oh, vous allez aux toilettes ? Attendez-moi, les filles !"

Et voilà nos bonshommes bloqués pendant quinze minutes, à tambouriner sur les sacs à dos..

On appellerait ça la "randopoche" ou la "pipipoche" ! Ça fait envie, hein ? C’est mignon, ça donnerait presque envie de s’en servir à la maison ! Ah mais il faudrait aussi prévoir un petit robinet pour se laver les mains. La pipipoche serait donc agrémentée de deux petits bras latéraux (un avec de l’eau savonneuse, l’autre avec de l’air soufflant).

Comme ce serait chouette ! >>>> soupir <<<<< Si seulement j’en avais eu une hier, dans les champs où j’ai eu la bonne idée de me rendre, où à perte de vue pas le moindre arbrisseau au pied duquel m’accroupir ! Pas le moindre maïs non plus, pourtant, toute cette terre, c’est du maïs je le sais ! Ça ne doit pas être la saison (je n’y connais rien en maïs !). Mais aussi, quelle idée de rester sous terre, celui-là, quand on a besoin de lui !

Ça me rappelle ..

 

♫`♫♪ On s’est aimés dans les maïs,

T’en souviens-tu mon Anaïs,

Le ciel était couleur de pomme

Et on mâchait le même chewing-gum.. ♫¸♪

 

Mais ceci est une autre histoire !

Et puis j’étais jeune ...

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Belle journée à vous! ♥

 

♫¸♪ Copyright Hubert-Félix Thiefaine

1 février 2020

Pour changer

Bonjour à vous,

février est l’un des mois que j’aime le moins ! Est-ce à cause de sa capacité à avoir convaincu le calendrier de ne compter (sauf année bissextile) que vingt-huit jours ? Toujours est-il que je n’aime pas février. Enfin, je n’aimais pas. Car depuis peu (depuis ce matin, en fait), j’ai décidé de bousculer mes idées toutes faites, mes croyances, etc. Après tout, ce pauvre février ne m’a rien fait, ou s’il l’a fait, c’était il y a longtemps !

Ça me fait penser aux brouilles entre clans qui se transmettent génération après génération. Sauf que si on demande "Pourquoi c'est la guerre entre vous, déjà?" on vous répond "Ah bah j’sais pas ! C’est comme ça !"

Et si c’était autrement, pour changer?

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Comment vous portez-vous en ce premier jour de février ? (Je n’irai pas jusqu’à dire en ce magnifique premier jour de février, encore que la pluie ait son charme! Pluie dont on a largement profité en janvier, comme j’ai pu le constater hier encore en faisant ma promenade quotidienne dans les champs de boue blé). 

Des p'tites photos?

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Je vais vous dire quelque chose, la boue, ça glisse ! Je venais pourtant de faire l’expérience les jours d’avant en forêt. Oui parce qu’en fait, c’est en forêt que je voulais aller, au départ! Mais, comment dire...

.. Premier jour, chasse ! (En même temps, les coups de feu qu’on entendait de loin auraient dû me mettre la puce à l’oreille).

J’ai fait demi-tour.

Deuxième jour : il faisait un temps magnifique, j’étais en-chan-tée ! Sauf que juste avant de partir, il s'est mis à tomber une pluie de grêle de ouf! On se serait cru en mars ! (J’ai eu une pensée émue pour la lessive de Délia).

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pluie de grêle prise sur le fait!

Une heure après le soleil était revenu, OUF! (J'aime pas que les éléments se liguent contre moi quand j'ai décidé quelque chose). Sauf que, et c’était prévisible, il avait AUSSI plu en forêt ! Bilan, les chemins étaient impraticables! (D'un seul coup j'ai visualisé les candidats de Fort Boyard en train de s'ébattre dans la boue... Sauf que là, j'aurais été toute seule à m'ébattre, ça m'inspirait moyennement comme activité! Surtout avec personne autour de moi. Enfin si, un p'tit oiseau qui me regardait bêtement: Tombera? Tombera pas?). 

Bref, tout ça pour dire qu’hier, j’ai bien failli me vautrer regretté de n’avoir pas emporté mon bâton de marche ! En même temps les bâtons de marche avec moi c’est comme les parapluies : ils restent toujours à la maison !

Voilà voilà.

Et vous mes loulous? Quoi de beau en ce samedi?

Je vous souhaite une bonne journée!

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prise au zoom

 

ℒ ℴ ν ℯ

17 novembre 2019

Au pied de mon arbre

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Photo absolument pas de moi

(je suis sûre que vous vous en doutiez)

 

Vous connaissez Black M. ?  Eh bien c’est sa musique qui m’attendait à l’espace culturel du Leclerc lorsqu’hier, je suis sortie de la piscine. Un concert gratuit auquel les clients ne pouvaient pas échapper puisque le showcase se déroulait au-dessus de nos têtes. C’est donc au son de "Sur ma route" et autre "Frérot" qu'au milieu de mes chers livres, je me suis baladée en dansant (pour une fois, je n’étais pas la seule!). C’était vraiment sympa !

En fait j’étais venue acheter un Grimaldi pour ma fille. Comme elle a du mal à lire (elle est plutôt séries télé, etc) depuis quelques temps je lui offre des Poche (elle lit dans le métro)  testés et approuvés par moi et susceptibles de la happer jusqu’à la dernière page. J’ai commencé par Mission Hygge : opération réussie. J’ai poursuivi avec Il est grand temps de rallumer les étoiles qui l’a encore plus emballée.

J’ai aussi tenté un Boissard choisi avec soin exprès pour elle parmi tout ce que cette auteure que j’aime beaucoup a écrit, mais il n’a pas eu le succès escompté (je soupçonne ma fille de ne pas même l’avoir ouvert).

Après quoi, de la musique plein la tête, je me suis hâtée d’un pas guilleret vers la gare. Seize minutes ça me paraissait jouable.. Ce le fut: le train est arrivé en même temps que moi, mais il ne m’a pas attendue !!

Je n’avais pas envie d’attendre le suivant (½ heure). J’ai donc refait le chemin en sens inverse en clamant au vent mauvais des Fables de la Fontaine pour éviter de penser à ce –(« è’_(çéé »&zé&’(-è_ç de train qui, POUR UNE FOIS, était parfaitement à l’heure !!!

En me rendant à la gare, j’avais croisé un arbre aux feuilles d’or sur fond de nuit et de lampadaire, c’était drôlement beau !!! Mais je ne m’étais pas arrêtée parce que 1) j’avais un train à prendre, et 2) je n’avais pas mon nouvel appareil. En refaisant le trajet, puisque je n'étais plus pressée je me suis quand même arrêtée au pied de mon arbre avec mon tel portable (et ce, bien que persuadée que mes photos seraient floues) (elles le sont).

Les passants ont dû se demander ce que je photographiais le nez en l’air! (il faisait nuit, je rappelle).

Rien d’autre à signaler sur le reste du retour. Ah si ! Je suis passée devant un distributeur de pizzas à côté du Leclerc ! Ben ça alors ! Je ne l’avais jamais vu !!

À part ça je ne vais pas me plaindre, il ne neigeait pas, il ne pleuvait pas, j’avançais en cadence et en scandant La marche est l’alliée de vos artères pour me donner du cœur au ventre, ventre qui avait hâte, ainsi que tout le reste, d’être rentré. Si bien que rapidement, je me suis mise à avoir sacrément chaud. J'ai d'abord ôté mon bonnet, puis mon écharpe. J’ai ensuite songé à quitter la doudoune, mais ma grande sagesse toute récente m’en a empêchée. Bilan: je suis  arrivée en nage et j’ai été obligée de me changer intégralement !! J’avais transpiré comme un cachalot ! 

Voilà voilà.

Bon, et vous?

Quoi de neuf ?

J’espère que votre vie coule comme une chanson, et je vous souhaite un joli dimanche !

 

ℒ ℴ ν ℯ

16 août 2019

Un baiser

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Nous nous étions assises sur un banc après avoir arpenté la ville dans toutes les longueurs, nous délassant du cours ligérien qui traversait le paysage comme un sourire : on aurait pu y tremper les pieds, et même traverser jusqu’à l’autre rive (mais c’est interdit).

Il faisait chaud et doux. Le fredon de la Loire à mes pieds, je me suis une fois de plus extasiée devant l’aubaine qui fait que malgré des prévisions plutôt pessimistes, nous avons eu beau temps. Certes, j’adore la pluie.. Sauf peut-être lorsqu’il pleut comme vache qui pleure quand je suis dessous. Pourtant, ce jour-là - vendredi de la semaine dernière - j’étais équipée: je portais mon joli ciré rose acheté au Tréport (il y a une capuche).

Au bout de deux secondes, j’étais trempée dessus et dessous, ce qui tend à prouver que mon beau ciré n’est absolument pas imperméable.

Sous le pont de ma gare j’avais eu les pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles. En grimpant les marches pour accéder au quai, à chacun de mes pas jaillissait un mélodieux souich souich. Une partie de moi avait vaguement songé à rebrousser chemin, mais l’autre lui avait seriné avec logique que de toutes façons j’allais à la piscine !

Je m’étais recouverte psychologiquement de la bannière "Faudra me passer sur le corps pour m'empêcher d'avancer" et j’avais attendu mon train avec toute la dignité possible. Des trombes d’eau me dévalaient dessus, c’était merveilleux.

Arrivée à la piscine les choses étaient. Comment pourrait-on dire. Mouillées. Trempées, même: l’intégralité du contenu de mon sac à dos avait pris l’eau. J’avais dû essuyer mon portable avec une pochette de Kleenex (qu’il avait d’abord fallu essorer). Un miracle que mon téléphone soit encore vivant!

Ce week-end, aucune déconvenue de la sorte, si ce n’est le désagrément de réveiller l’aîné de mes petits-fils à six heures (il a l’habitude d’émerger vers 13 h du matin, aussi tenais-je prêt un paquet de chips pour l’amadouer, au cas où. Mais l’idée de se retrouver avec son cadet chez leur tonton la prochaine quinzaine a fait envoler tout grognement de désapprobation).

Ma grande était aussi du voyage: elle reste une semaine chez son Tit Frère d’Amour.

C’est comme ça qu’elle et moi nous étions retrouvées main dans la main, sillonnant la capitale nivernaise munies de notre incomparable sens de l’orientation (je cherchais une librairie, nous avons trouvé la gare).

 

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Ce séjour ? Un baiser.

Quelles belles journées !

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

 

 

23 mai 2019

Ma vie est passionnante

Lundi, je me suis rendue à Villedacôté pour me faire faire une prise de sang (TSH). Il faisait beau et je n’avais rien de mieux à faire, alors pourquoi ne pas aller flâner au Leclerc ? Au lieu de faire le grand tour, c’est-à-dire suivre le chemin que je connais, j’ai pris la merveilleuse initiative de tourner tout de suite à gauche (alors que je n’ai aucun sens de l’orientation, soit dit en passant). Les petits oiseaux chantaient, le soleil brillait, j’ai marché tranquillement jusqu’à ce que j’arrive à un joli rond-point arboré qui desservait plusieurs rues. Au bout de l’une d’elles j’ai cru reconnaître ce qu’on voit au bord de la route qui passe devant le Leclerc, et effectivement je ne m’étais pas trompée. J’étais drôlement fière de moi ! J’avais trouvé un raccourci!

Hier je suis allée à la piscine (aussi à Villedacôté), cette fois munie de ma charrette car j’avais des courses à faire. Ensuite, j’avais prévu d’aller chercher mes résultats d’examen en prenant mon petit raccourci.

Me voilà partie. Au bout de quelques mètres je reconnais le square, tout va bien. En revanche, quelle est la rue qui mène au labo ? La rue de la Cerisaie? La rue de la République? Le boulevard Raspail ? Flûte, elles se ressemblent toutes! Quelle idée aussi de tailler tous les arbres pareil! Comment peut-on s’y reconnaître dans ces conditions ? Bon, allez, au pif, je prends la rue de la Cerisaie. Purée ça monte ! Et cette charrette qui pèse un âne mort ! Oui, parce que je viens d’acheter tout ce qui était en promo, dont six boîtes de haricots verts pour le prix de quatre. C’est lourd !

Allons bon, je ne reconnais rien du tout. Il y a des arbres partout. Pourquoi ils ont mis des arbres partout ? Je reviens sur mes pas et je m’engage dans la rue de la République. J’arrive devant une école. Y avait-il une école la dernière fois ? Il me semble bien que non. Tant pis, je vais faire demi-tour, ce serait trop bête de m’éloigner encore avec cette charrette au bout du bras qui pèse une tonne ! En plus avec ma super idée de tester un chemin le jour où ma charrette est remplie à mort je suis fichue d’arriver au labo quand il sera fermé!

Allez zou, le nouvel itinéraire ce sera une autre fois!

Me revoilà au rond-point. Purée, je ne reconnais plus rien ! Par où suis-je arrivée, déjà ? De cette rue-ci ? De celle-là?

Plouf, plouf, ce sera toi que je prendrai ! Au point où j’en suis.. Je crois reconnaître quelque chose! Chic, me revoilà devant le Leclerc ! OUF. Allez, fini le zèle, je reprends le trajet que je connais !

Le labo ! Pas mécontente d’y être ! Entre la séance de natation, le raccourci et les courses, je suis lessivée ! Et je ne parle pas de la chaleur ! J’ai une pensée émue pour mon maillot de bain qui est dans la charrette, mais bon, ma grande sagesse toute récente m'empêche de l'enfiler!

Du labo, je me dirige vers la gare. Purée, j’ai hâte d’être à la maison ! Allez, un dernier effort! Hop hop ! Je tiens le bon bout, je suis presque arrivée! Si j’étais un grain de maïs à pop-corn, j’éclaterais de joie ! POP !

Tiens, c’est bizarre.. L’affichage n’est pas comme d’habitude....... Que font tous ces gens, là, agglutinés sur le quai? À l’instant même où je constate cette étrangeté, une voix mâle de très mauvais augure annonce par haut-parleur que la circulation des trains est suspendue ! Oh non, purée! Rien qu’à l’idée de ce qui m’attend (pour commencer, me retaper dans l’autre sens tout le trajet que je viens de faire!), j’ai les jambes sciées ! Je m’assois sur le bord du trottoir, contemplant d’un air las le cadavre de mon espoir lâchement assassiné.

Il faut dire que j’ai mal aux jambes, c’est inhabituel! Je me demande si ce ne serait pas le cours de yoga de la veille? Je ne sais pas ce qu’avait la prof, elle nous a fait prendre des postures toutes plus tordues les unes que les autres (i.e. avec torsion). Est-ce parce qu’on était peu nombreux (seulement six), ça l’a contrariée ? Voulait-elle se venger de quelque mauvais karma ? Toujours est-il que nous avons eu droit au cobra (avec torsion), à la sauterelle (avec torsion), et à l’arc (qui est une torsion à elle toute seule). Évidemment pour elle c’est facile, elle se plie comme une machine à gaufre !

Bref, hier c’est à peine si je tenais debout, on aurait dit Renaud déboulant sur le plateau de Drucker, tadadam..

Ensuite, pour se détendre, on a mis les yeux complètement à droite, les yeux complètement à gauche, les yeux complètement en l’air, les yeux complètement en bas, les yeux complètement au milieu, et hop, tournez manège ! Et puis alors, pour finir en beauté, la posture de l’arbre !

Alors, la posture de l’arbre, normalement ça ressemble à ça :

arbre

sauf qu’avec moi, à la fin ça ressemblait plus sûrement à un tas de bûchettes ! Non pas que ce soit particulièrement difficile, non-non ! J’aime bien la posture de l’arbre ! C’est juste qu’assez rapidement, j’ai senti que mon arbre penchait... Un arbre de Pise, en somme... Forcément, à nous faire tourner les yeux dans tous les sens, j’avais le tournis ! Et quand il a fallu joindre les mains au-dessus de la tête, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai perdu l’équilibre et je suis tombée dans les bras de ma voisine, très surprise que je lui saute au cou! Heureusement, pour faire son arbre elle avait eu la bonne idée de se cramponner à la rampe (du cours de danse), ce qui nous a évité de dégringoler en chœur sur son tapis!

Enfin, pour en revenir à ma vie trépidante (le retour à la maison à pied), que dire?

J’ai eu chaud, très (j’ai encore pensé à mon petit maillot de bain, mon maillounet, tout seul au fond de ma charrette et qui aurait été si content de venir sur moi !). J’ai eu mal aux pieds (il faut dire que je n’étais pas chaussée pour marcher ! Figurez-vous que j’avais prévu de rentrer en train !) et puis alors, j’ai eu mal au bras!

Alors, au sujet du bras, j’ai une anecdote : figurez-vous qu’un jour – c’était il y a quelques années - j’étais allée consulter parce que je n’arrêtais pas de maigrir (après avoir passé mon temps à grossir !). Et voilà que me tâtant dans tous les sens, le médecin me trouve un renflement sur le bras, une petite masse, me dit-il.. Super ! Un lipome, qu’il m’annonce!

- C’est quoi ça encore ? que j’lui fais.

- C’est rien ! fût sa subtilissime réponse (c’est pas avec des explications pareilles que j’allais avoir la cervelle encombrée !)

Enfin bref, il m’avait quand même fait passer une échographie, qui avait révélé un muscle deltoïde un peu gros, mais bon. Vous faites du sport ?

Personne n’a jamais songé au tirage de charrette pour être musclée d’un seul bras!

Dans la dernière ligne droite, j’en étais à imaginer un canal aquatique qui relierait la gare de Villedacôté à chez moi.. C’est vrai, quoi, c’est quand même plus agréable de nager que de marcher, surtout quand il fait chaud ! Quant à la charrette (ou sac, ou tout ce qu’on veut !), il suffirait d’imaginer un système de tapis roulant, comme pour les bagages dans les aéroports !

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Roule ma poule !

28 novembre 2018

C'est trop bon

Ce matin j’ai envie de faire la liste de ce qui m’apporte du bien-être, du plaisir. Je la fais dans l’ordre où les idées viennent.

J’aime être saisie d’un texte qui jaillit d’un trait, presque malgré moi (c'est rare!), comme ce fut le cas pour "L'enfant de personne" ou "Un vase rempli de mauves fanées". Ça ne saute peut-être pas aux yeux, mais la plupart du temps je ré-écris mes textes dix fois avant d’être satisfaite..J’aime marcher dans le sable des plages des Hauts-de-France. Plus on monte, plus le sable est fin et doux. C’est positivement délicieux.J’aime regarder le soleil mourir sur la mer, lorsqu’il baigne les vagues dans une vapeur mauve, rose, rouge. Les crêtes des flots scintillent, les rouleaux s’auréolent de crinoline d’anneaux mousseux comme des pschit de crème Chantilly. Je suis capable de rester très longtemps à regarder ainsi l’astre solaire se livrer sur la mer à son grand strip-tease du soir.

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J’aime écouter de la musique en faisant la vaisselle. Lorsque j’étais plus jeune (ou moins vieille, c’est selon), je dansais en faisant la vaisselle. Cela m’arrive encore (rarement) et j’adore ça (même si mon fils n’est plus là pour me mettre en boîte).

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J’aime l’idée de pouvoir rester assise au cours de yoga. Sans bouger. C’est la première fois de ma vie que j’arrive à le faire. Je suis contente.

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J’aime avoir des fous rires. OK, seule, ça craint... Surtout quand ça m’arrive dehors, ou devant des gens. Mais ça ne fait rien, c’est trop bon. Et le plus génial, c’est d’avoir des crises de fou rire avec quelqu’un, qui s’avère être plutôt quelqu’une, à savoir, maintenant que ma sœur n’est plus dans les parages, ma fille aînée ou la Gazelle (ma pré-bru, comme elle dit, vu que mes enfants ne sont pas (encore?) mariés).

J’aime nager... ce n’est pas un scoop. En particulier, quand je suis seule dans le bassin de la piscine (ça arrive !) et que je peux me déplacer en diagonale, en longueur, en largeur..

À la mer, le moment que je préfère est celui où je suis intégralement immergée. Et le goût du sel sur ma peau… J’adore.

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avec mon fils

Peut-être viendrais-je rajouter d’autres idées au fur et à mesure..

 

Et vous ?

Qu’est-ce qui vous fait du bien ?

´¯)
`•.¸.•´
¸.•❤´¸.•❤´¨) ¸.•*¨)
(¸.•´ (¸.•´.•❤´

22 octobre 2018

Que des champs que des champs!

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Hier j’ai eu envie d’aller photographier les peupliers de Marie (je les appelle ainsi car Marie a peint mes peupliers ! Pour voir cela, veuillez vous transporter ici).

Je dois avouer que par ailleurs, faire des photos me manque..

Sur ma lancée et comme il faisait froid mais très beau, contrairement à aujourd'hui où il fait froid mais très moche, j’ai poussé jusqu’au quartier Pigalle.Drôle de nom, hein, pour des habitations en bord de forêt! Cela vient du fait que ces maisons ont été bâties sur des parcelles de terre achetées trois fois rien avant la guerre (de 50 centimes à quelques francs le mètre carré, même si ce sont des anciens francs ça ne doit pas faire bézef) par des ... Parisiens, bien sûr! sans doute nostalgiques de la capitale, ils y venaient en villégiature. (On se doute qu’ils n’y restaient pas toute l’année ! Déjà quand je suis arrivée ici avec mes parents il y a quarante ans, c’était mort de chez mort, que des champs que des champs que des champs ! Pour avoir de l’animation il fallait la faire soi-même ! Alors, ces pauvres Parisiens, ils n’auraient pas tenu une seconde !).

Bref, le nom du quartier est resté !

Donc quand je vais me balader en forêt je passe par Pigalle !

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Je vous souhaite une belle fin de journée!


/♥\.
.||.

(j'aurais bien fait un bâton de marche à ma petite bonne femme, pour faire genre, mais je ne sais pas comment faire et en plus je n'en utilise pas.. ;-))

4 juillet 2018

Rouge comme une écrevisse

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Hier, lorsque je suis arrivée à la gare pour me rendre à la piscine, surprise ! Pas de train! Non, non, ce ne sont plus les grèves: c’était un incident à Épinay, ce qui avait généré l’interruption de toute la circulation ferroviaire.

J’adore la ligne que j’emprunte pour aller vers Paris, il s’y passe toujours quelque chose de festif. Des imprévus, des surprises, quel bonheur !

Une fois par exemple, le train avait été retardé pour cause d'"incidents d’enfants jouant sur voie en gare de Paris-Nord". J’étais avec mes petits-fils ce jour-là et on s’était regardés avec étonnement : des incidents d’enfants jouant sur voie en gare de Paris-Nord ? Les enfants sont-ils censés jouer sur les voies en gare de Paris-Nord ? Toujours est-il qu’on a poireauté plus d’une heure, avec annonce par micro toutes les cinq minutes environ pour nous informer de l’avancée des opérations (qui n’avançaient pas, en fait). L’homme qui faisait l’annonce parlait d’une manière tellement lente et blasée qu’on a fini par s’inquiéter. D’abord pour lui (était-il perturbé à ce point par l’absence de train ?), ensuite pour nous : si l’opération "incidents d’enfants jouant sur voie"  était menée avec la même énergie, on n’était pas près de rentrer.

Bref, pour en revenir à hier, je n’étais pas du tout d’accord pour me priver de ma séance de natation maintenant que la piscine est ouverte tous les jours (horaires d’été). Heureusement, je peux me rendre à pied à la piscine. Je prends donc mon sac à dos et mon courage et me voilà partie sous un soleil sa mère de feu. Je marche d’un bon pas, le nez en l’air, le ciel est bleu, très lumineux. Après tout j’ai souvent fait ce trajet, quinze kilomètres ce n’est pas la mer à boire (ça me fait penser que j’ai soif !). En plus je ne vais certainement pas me plaindre maintenant qu'on a une merveilleuse piste cyclable et piétonnière, ce qui est relativement récent.

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À mi-chemin mon rythme commence à ralentir. Quelle chaleur aussi ! Pourquoi n’a-t-on pas le droit de se balader en maillot de bain ? C’est une loi ridicule. Je m’imagine en Première Ministre de la Natation promulguant une loi autorisant à sortir en maillot les jours de canicule. En attendant cet heureux jour, je sue et je cherche de l’ombre.

C’est comme la loi du maillot, je n’en trouve nulle part. Franchement, à quoi pensent les constructeurs de départementales ? Pas le moindre petit banc à l’ombre ! Dans un flash je me vois Ministre de la Construction de Routes avec abris aménagés à l’ombre (et distributeur de boissons fraîches). La chaleur me monte au visage, je dois être rouge comme une écrevisse (cuite)!

Au bout de trois quart d'heure, OUUUUUUUUF! J’aperçois le bâtiment de la piscine ! Un regain d’énergie pour franchir le portillon et courir jusqu’au bassin: PLOUF!

On entend pchhhhhhhhh…..Je vous jure que c’est vrai ! (Si ça tombe, ça fait même de la fumée !)

 ☀ ☀ ☀

Le pire, c’est qu’évidemment, après, il a fallu refaire le chemin en sens inverse ! Sur le trajet j’ai croisé une copine du cours de yoga avec son mari qui m’a claqué deux bises (la copine, pas le mari)(décidément, tout le monde m’embrasse !), elle allait à la gare car elle n’avait pas le courage de rentrer à pied. Elle a dû attendre longtemps, car la circulation n’a été rétablie qu’en soirée (heureusement pour les gens qui travaillent !).

Sur ces paroles merveilleuses, je vous souhaite la journée douce !

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26 juin 2018

Les trucs de l'été

2015 8- Quend

Ma fille et moi

Quend (prononcer [kin]) - août 2015

Bonjour à vous,

aujourd'hui c'est le dernier cours de yoga de l'année (scolaire). Ça sent l'été, trop cool! Surtout avec les belles journées ensoleillées qu'on a en ce moment. Que c'est bon!

La seule chose, c'est que sans cours, pas de yoga. J'ai bien essayé une fois d'en faire toute seule: ma bonne résolution a duré en tout et pour tout un jour. Ce n'est pas que mon cerveau soit hostile à cette idée, non non! Mon cerveau me voit très bien faire la salutation au soleil tous les matins comme quand j'étais jeune. Seulement voilà, mon corps, lui, n'entend pas se bouger avant la première Thermos de thé de la journée. Alors pourquoi le contrarier, franchement? 

D'aucuns diront que ma vie est passée du technicolor au noir et blanc. Je les arrête tout de suite: c'est l'inverse. Fini de commencer les journées sur les chapeaux de roue, à courir comme une folle, avec toujours des trucs à faire, des trucs à voir, des trucs à s'occuper, des montagnes de trucs à ne plus savoir qu'en faire.

Maintenant, j'ai que des trucs à aimer. Des trucs à respirer tranquillement, des trucs à admirer, des trucs à sentir et à me faire plaisir: marcher, lire, dessiner, écrire, nager.

Et écarter les doigts de pieds au soleil.

Et vous? Quels sont vos trucs de l'été, ou prévus pour l'été?

   piscine

4 février 2018

Comme vache qui pleure

Ressorti des oubliettes pour Marie, qui aime la marche..

mais pas sous la pluie..

pluie

L'année 2015, je l’ai commencé mouillée. Très très mouillée, même. Il faut dire, j’adore marcher sous la pluie, je sais ça peut sembler bizarre mais c’est un fait. Hier, je suis donc rentrée de la piscine à pied vu qu’il pleuvait comme vache qui pleure. Au bout de deux secondes j'ai fait une pause pour boire une lampée avant de braver la tempête, la première d’une longue série (je me suis plu à imaginer ce qu'il se serait passé si, au lieu d'avoir emmené une bouteille d'eau, j'avais emmené une bouteille de Champagne)(mais bon, je n'étais pas là pour rigoler. J'avais sept kms à faire. Je me suis recouverte psychologiquement de la bannière "Faudra me passer sur le corps pour m'empêcher d'avancer" et je suis partie). Il y avait du vent qui faisait voler mon écharpe et des trombes d’eau qui me dévalaient dessus, c’était absolument merveilleux. Par moment, c’était si intense que presque, je faillais m’envoler. Presque.

Comme d’hab, je me suis arrêtée pour photographier mes drapeaux.

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Oui, parce qu’à tiers-chemin, il y a un rond-point magnifique avec des drapeaux. D’ailleurs une fois, j’ai eu un coup au cœur car il n’y avait plus de drapeaux : ils les avaient tous enlevés, ils avaient même enlevé les mâts, et il n’y avait plus que de gros trous avec de la terre complètement idiote à côté (celle qui avait été enlevée des trous et qui ne servait plus à rien), je me suis dit comme ça mais ils ne vont quand même pas enlever mes drapeaux ? Qui va nous dire le sens du vent maintenant, hein, qui ?? J’avais encore dans les oreilles le bruit mat et mélodieux qu’ils faisaient et j’ai écrasé la grosse larme de désespoir qui me coulait sur la joue.

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Heureusement, ils avaient dû avoir une crise aigüe de lessive de printemps où quelque chose comme ça, parce que quelques temps après, mes drapeaux reflottaient au vent, plus fabuleux que jamais sur des poteaux tout neufs.

Or donc hier je marchais sous la pluie.

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 Un immense bonheur, arrosé par des tonnes de flotte, m'étreint.

Il faut savoir que cette merveilleuse piste cyclable et accessoirement piétonnière est récente. Ce qui veut dire qu'avant, j'avais deux options :

1) rentrer "par les champs", au risque de me faire violer à chaque détour (en fait, ça m’est arrivé une fois) (enfin je veux dire, un jour j'ai enjambé un poivrot, il dormait en travers du chemin, une bouteille de vin vide à la main. Je ne l’ai pas réveillé, j’me suis carapatée !)*;

2) sinon par la route je longeais donc a) la nationale (c'était alors très-très dangereux) puis b) les champs, dans la boue, frôlée de l'autre côté par les voitures.

Je risquais ma vie.

Alors que maintenant, est-ce que vous voyez ce merveilleux sublimissime rectiligne trottoir élaboré rien que pour moi ?

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 Hein ?? Vous le voyez ???

Or donc, hier, de temps en temps une fulgurance d’inspiration me prenait (oui, parce qu’en plus, la pluie m’inspire) alors je m’arrêtais pour prendre des notes. J’ai toujours avec moi un carnet pour prendre des notes, je pense que tous les gens qui aiment écrire font ça. Donc je m’arrêtais, je m’accroupissais avec mon carnet sur les genoux pendant que mon écharpe rebelle s’entortillait sous l’effet du vent autour de mes lunettes, et je tentais tant bien que mal de noter des choses dans mon carnet pour ne pas les oublier (choses instantanément effacées par la pluie qui tombait dessus avec de gros ploc!).

Du coup, arrivée à la maison les choses étaient, comment dire.

Humides.

Complètement trempées, même. J’ai eu un certain mal à me relire vu que mon carnet avait coulé à pic, et du coup, mon histoire merveilleuse (si, si, je vous assure, j’étais drôlement inspirée) ben il n’en reste RIEN.

N'est-ce pas dramatique?

.¸¸.·*·.¸¸.☆☆

* Je repense à ce que je viens de lire de Virevolte qui, quand on lui fait des remarques sur les dangers de se promener seule, rétorque: "Ce qui n'est pas prudent c'est de mettre au monde des enfants car on sait pertinemment qu'ils sont condamnés, tout comme nous, quand ? On ne sait pas, mais je ne me priverais certainement pas de ces si jolies promenades pour des risques hypothétiques!"

 

Catégorie Old stories

29 janvier 2018

Une merveilleuse idée

Cela fait plusieurs jours que j’ai envie d’aller à Paris pour photographier la Seine.. Donc, dimanche, hop hop, je me fais comme itinéraire de descendre à St Michel, aller voir Notre-Dame, longer la Seine (évidemment)  puis les Tuileries, visiter la Madeleine (oui parce qu’en fait je suis une "parisienne" qui ne connaît pas Paris) puis de là repartir à pied vers la gare du Nord.

Me voilà donc à bord du train qui va me mener direct dans la capitale (j’adore prendre le train sur ma ligne, je le dis et je le répète mais franchement c’est un vrai plaisir comme vous allez le comprendre en lisant la suite). Le conducteur, au moment où on arrive en gare du Nord, nous souhaite d’avoir fait un bon voyage à bord du train du bonheur et nous souhaite également une bonne journée ! Smouiiiich, conducteur du train du bonheur !

Me voilà donc à Paris..

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... avec des centaines et des centaines de gens qui ont eu la même merveilleuse idée que moi, sans compter les touristes qui à défaut de voguer sur la Seine sont agglutinés sur les ponts, les trottoirs, partout, en double voire triple file puisque comme moi ils veulent faire des photos. Je suis ravie, j’adore la foule ! Ces personnes ne seraient-elles pas censées rester tranquillement chez elles le jour où je décide d’aller voir la Seine? Enfin bon.

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Je renonce immédiatement à visiter Notre-Dame quand je vois la file qui serpente devant (si, si, je suis devenue patiente... à condition de ne pas devoir attendre!!).

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 Donc ce sera journée strictement plein air, profitons-en, il ne pleut pas.

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Oh! Des cadenas! Je croyais qu'on les avait tous retirés!

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Ben pas du tout, ils ont repoussé à côté des ponts! (ici, du Pont-Neuf)(vous voyez au passage la foule).

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Le square du Vert-Galant prend un bain de pieds..

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Alors, ci après, pour vous donner une idée, je vous mets d'abord une photo prise du même endroit, à savoir du Pont des Arts anciennement "pont des cadenas d'amour"

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J'ai peut-être marché, sans le savoir, dans les pas de Marie dont je vous suggère d'aller voir l'article si cela vous dit, c'est ici.

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La Tour Eiffel depuis le jardin des Tuileries.

À partir de là, j’avoue, j'ai commencé à peiner ! En même temps je sors juste d’un je-ne-sais-quoi qui m’a rétamée tout ce début d’année, je ne suis qu’une pauvre petite chose (je me demande d’ailleurs ce qui m’a pris de vouloir rentrer à pied à gare du Nord ?) (en tout cas, la Madeleine ce sera pour une autre fois !)

Bref, je reprends mon bâton (virtuel) et mon courage à deux pieds et ça repart ! Je ne suis pas encore arrivée à gare du Nord!

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La rue Lafayette, enfin!! Ça devient bon!

Très belle journée à vous!

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19 janvier 2018

Tout de rousseur

Je vous propose aujourd’hui une balade dans un endroit que j’aime particulièrement, il s’agit du château de la Reine Blanche dans le département de l’Oise. Je trouve ce lieu magique et plein de sérénité, et je ne dis pas ça à cause des légendes qui l’entourent ! 

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C'était en novembre dernier, un jour tout de rousseur et de ciel bleu..

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Tour de l’Étang de la Loge, qui doit son nom à la première édification du château, au XIIIe siècle, alors sorte de château-fort miniature construit afin de garder la pêcherie le long des étangs (il y en a quatre) et qui ne s’appelait pas encore château de la reine Blanche mais la Loge de Viarmes.

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J'en profite pour montrer ma coupe de cheveux à ceux que ça intéresse (mieux vaut tard que jamais).

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Y retournée le lendemain, afin de faire, cette fois, le tour des quatre étangs, soit deux heures de marche vivifiante sous ma copine la pluie! Oui, car cela ne se voit pas sur la photo, mais il pleuvait!

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Cet endroit a toujours été auréolé de mystère... Pas un promeneur qui n’évoque le spectacle fabuleux d’émanations floconneuses à la surface de l’étang, avec le château de la Reine Blanche flottant comme sur un lit de ouate.. Quand ce n'est pas le fantôme d'une reine gauloise qui y aurait trouvé la mort..

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Chateaubriand l'évoque dans ses Mémoires d'Outre-Tombe, le poète Gérard de Nerval aussi, parlant de l'étrange sensation de mélancolie et de tristesse émanant de ce lieu. Certes, maintes légendes y sont attachées, mais pour ma part j'ai juste trouvé ça tellement beau et apaisant!

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Sans parler des rencontres insolites qu'on peut y faire!

Avant de vous quitter et juste pour le fun je vous montre des antiquités, à savoir des photos (diapos plus exactement) de votre servitrice faites à cet endroit quand j'étais jeune!

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Pour le coup on voit bien les "émanations floconneuses et mélancoliques" qui hantent cet endroit!

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Bonne fin de journée à vous!
 
12 novembre 2017

VDM!

Pas de piscine hier pour cause de 11 novembre, heureusement que j’y étais allée deux jours avant car ClaOdio (qui tient l’accueil, d’ailleurs il est fort accueillant) me l’a fait remarquer, sinon c’est sûr, je me serais pointée comme une fleur pour aller nager !

Je suis quand même sortie et rentrée à pied parce qu’il pleuvait, j’adore marcher sous la pluie, je ne sais pas d’où me vient ce goût mais c’est comme ça, j’adore. En plus je voyageais léger puisque je n’avais pas mon sac à dos de piscine, même pas de courses, juste moi et mes trois tifs, de plus en plus courts les tifs, un jour je vais me retrouver comme Demi Moore dans À armes égales, la beauté en moins.

Le 11 novembre c’est aussi l’anniv de naissance de la grand-mère de mon fils.

Elle était née le 11 novembre 1918, même. Son acte de naissance est raturé, née le 12 novembre, heu non, le 11, enfin ch’sais pu, pis c’est qu’une fille ! Le père Tape-Dur (c’est comme ça qu’elle l’appelait) était sans doute encore bourré ou alors c’est l’officier de mairie, trop fêté l’Armistice ? Bref. Hier, j'ai envoyé des fées mettre leurs petits doigts sur les paupières de cette grand-mère que mon fils n’a pas connue. J’espère du fond du cœur que là où elle est, elle est en paix, enfin. Parce que sa vie ici, purée... VDM ! Comment faisaient les femmes pour supporter ce qu’elles ont supporté ? Mariée de force, vendue à 17 ans par son père contre quelques bouteilles de rouge à un vieux de l’âge du paternel, il faut l’entendre pour le croire. Elle a dit oui. Les filles n’avaient pas d’autre choix que de se soumettre? C’est fou quand même.

Envie de mourir. Tu m’étonnes qu’elle avait envie de mourir. Les assauts du vieux après les coups du père Tape-Dur.

1939, la guerre. Elle est entrée dans la Résistance. Quitte à mourir, autant mourir pour quelque chose, me disait-elle.

Elle n'est pas morte, après avoir servi sa patrie elle a servi l’abbé Pierre. J’ai déjà eu l’occasion de le raconter ici ou là, en 54 le fameux hiver où l’abbé Pierre avait lancé un appel pour les sans-abris, eh bien elle y était, la grand-mère de mon fils. Parmi les premiers bénévoles, avec son deuxième mari (plus jeune qu’elle cette fois), ça a duré jusqu’en 58, ils habitaient à Nanterre dans une cité de transit, genre de préfa car ils étaient très pauvres. VDM.

Les pauvres étaient une grande famille, l’abbé Pierre partageait souvent des repas avec eux, pendant lesquels le grand-père de mon fils – lui aussi maintenant au paradis des grands-parents – jouait de l’accordéon.

 

1944 env

 

Ce qui m’avait choquée quand je les ai connus, c’est qu’ils n’allumaient pas les lumières. Ils vivaient dans le noir.

On était quatre ? Elle présentait quatre tranches de jambon, pas une de plus. Ça me changeait des repas de ma mère, où quand y en avait pour quatre, yen avait pour dix ! L’habitude de ne rien avoir, de manquer ? Pourtant ils avaient une petite retraite, mais n’en faisaient rien, l’argent restait sur le compte, à part les courses alimentaires. Et encore. Si tel produit était moins cher ailleurs, elle faisait trois kms pour aller l’y acheter. VDM.

Je crois que le jour où je lui ai donné un petit-fils a été un des rares bonheurs de sa vie. Enfin, je dis "rare bonheur", mais j’en sais rien en fait, ce mot n’a jamais franchi ses lèvres. Mais quand mon fils est né, elle a souri.

Elle est partie en un mois, comme mes parents. Même pas : vingt-huit jours.

Ses derniers mots ? À son mari : "Tais-toi donc ! Mais tais-toi donc!".

VDM.

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