Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un peu de silence ..
11 septembre 2016

Dédicace

20160904_065323

Je te dédie cette photo prise le matin du 4 septembre dans un petit village de Bourgogne. Tu y verras un ciel pesant et lourd, mais tu y verras aussi la promesse d'un jour qui se lève, comme dans un rêve, plein de couleurs, plein de lumière. Car c'est de lumière dont tu as besoin, n'est-ce pas? De légèreté. Je t'en prie, accueille-les au travers de cette image.

La Vie est dure. La Vie est un combat. La vie c'est comme l'école, on y apprend de nombreuses leçons, de plus en plus difficiles.

Mais, tu le sais, la vie peut aussi avoir un goût de miel. Et je veux que jamais, jamais, tu n'oublies ce goût qu'elle a.

Publicité
Publicité
6 septembre 2016

Et je danse, aussi

danse

 

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé danser. C’est sans doute grâce à mon père. Le dimanche, sur son pick-up il passait des 33t de Brel, d'Aznavour, de Piaf, avec tous leurs tremolos dans la voix, il mettait le volume très fort et déjà à ce moment, haute comme trois pommes, j’avais la peau parcourue de frissons. Mon père ne chantait pas, il sifflait, il sifflait très très juste d’ailleurs. Et puis surtout il aimait danser et le faisait merveilleusement bien. C’est lui qui m’a appris toutes les "danses de vieux", et notamment la valse. Oh lala ! La valse ! Se sentir portée, transportée en toute légitimité dans les bras d’un homme !!! D’aucuns vont dire que je me traîne un vieux complexe d’Œdipe. Tant pis. La valse, c‘est beau.

On était une grande famille et on se réunissait tous les samedis. On mangeait, on riait toute la nuit, on buvait, enfin surtout les autres, moi je ne bois pas, enfin si à un moment je buvais mais j’ai vite compris qu’il serait déraisonnable d’aggraver l’état dans lequel je suis sans même avoir bu.

Et donc, on dansait toujours beaucoup.

J’ai appris le tango avec mon cousin germain, celui que je voulais épouser. Pour finir on s’est pas mariés, enfin si, mais pas ensemble.

Le tango, c’est bien. On se touche les mains, on se touche les joues, on se cramponne l’un à l’autre. D’ailleurs, avez-vous remarqué que de nos jours les gens ne se touchent plus ? Pour une personne aussi tactile que moi, c’est triste. J’aime toucher l’autre. Il m’arrive souvent, tout en discutant avec quelqu’un, de lui toucher le bras, la main. Et quand je fais la bise, j’embrasse vraiment (je prends dans les bras). Oh ! Ne vous méprenez pas ! Il n’y a là aucune connotation sexuelle, d’ailleurs je touche autant les hommes que les femmes. Et puis j’ai appris avec le temps à reconnaître ceux que je peux toucher tout mon saoul, sans ambiguïté, et puis les touche-moi-pas.

Quant aux hommes, pas d’équivoque possible : vous savez bien qu’un homme qu’on touche en discutant au troquet du coin n'est pas un homme qu’on a envie de toucher. Celui-là, il nous laisse tétanisée, asphyxiée, retour à la case gaga. On le toucherait qu’on ne pourrait plus se décoller. La seule option pour se lâcher serait de se trouver seuls tous les deux dans un petit coin loin des regards - mais qu’est-ce que je raconte encore? Bon, revenons à notre danse.

J’ai eu ma période discothèque (maintenant je n’y vais plus, je suis une mémé calme et posée) (posée n‘importe où, mais bon). La discothèque, c’est quelque chose de GÉANT. Comme les concerts. Quoique, les concerts, depuis que le festival en plein air sur l’île de Wight est dépassé, c’est plus ce que c’était pour danser, faire l’amour et toutes ces sortes de choses. Mais je m’égare encore.

Aller en boîte, disais-je, c’est hallucinant. La musique me pénètre de haut en bas, elle se répand dans tous les petits creux de mon corps, et si je ferme les yeux, c’est encore meilleur. Je dois être une des rares personnes qui ne va en boîte que pour danser. Je ne bois pas (voir plus haut), je ne parle pas (il faudrait crier, c'est désagréable), je ne drague pas (ou alors sans faire exprès) (quand ya des slows par exemple) (or, yen n’a plus beaucoup). Non, moi, je bouge mon corps dans la musique, ça m’excite et ça me détend tout à la fois, ça me réconcilie avec la vie, celle qui est laide, celle qui fait mal, ça me donne envie de hurler, comme Lavilliers lorsqu’il dit que la musique est un cri qui vient de l’intérieur. Je danse et je ne suis plus une petite chose perdue, je danse et enfin, enfin, enfin, je me rassemble, je danse écrasée dans trois millimètres carrés entre deux cent personnes, mais je danse et j’oublie le regard des autres, je me libère enfin ..

D’ailleurs ça me fait penser à une scène merveilleuse du film "Les enfants du silence" (1986), lorsque la jeune femme sourde et muette se met à danser: son mouvement est langoureux, sensuel, bien sûr elle n’entend pas, mais elle ressent, elle ressent sur le sol et autour d’elle les vibrations émises par la musique..

"Existe-t-il un monde où nous puissions vivre heureux, un monde entre le monde du silence et celui du bruit ?"

.. celui de la musique peut-être ..?

C’est fou quand même. Je me rends compte qu’en vieillissant, insidieusement, j’ai enfermé et retenu tout ce qui est ma raison d’être: les gestes, les mots, les éclats du cœur, les crises de larmes, les bouche-touche-cherche, les enroulades de l’autre ..

Ambre Neige, 18 janvier 2007

Ré édit' pour Ella

21 août 2016

La vie c'est le présent

DSCN7269

"La vie, c'est le présent". Ça ressemble à une de ces maximes qu'on entend ou qu'on pourrait lire un peu partout de nos jours, pas vrai? Et pourtant. C'est une réflexion qui date de 1957, sortant tout droit de l'esprit d'Élisabeth Kübler, une femme que je découvre par le biais d'un cadeau d'anniversaire tardif (encore que "tardif" ne me paraisse pas totalement approprié. Rien n'arrive jamais par hasard).

J'adore cette lecture, je n'arrête pas de frissonner. Mais surtout, j'adore la femme que je suis en train de découvrir. Une femme qui réussit le prodige de parler de choses aussi terrifiantes que la misère et la mort et simultanément, de parler sans arrêt d'amour et de compassion. Une femme qui, à peine âgée de 20 ans, a quitté le confort de sa paisible Suisse natale pour porter secours aux blessés de guerre en Pologne, hommes, femmes, enfants... Lesquels d'entre nous auraient un tel courage?

"On peut s'enfoncer dans la négativité et chercher des coupables, ou bien on peut choisir la voie de la guérison et de l'amour. Je suis persuadée que notre unique raison d'être est d'évoluer". Élisabeth Kübler-Ross.

8 août 2016

L'eau de tes reins

3

À l'instant de ma mise à mort

je banderai mes muscles et ma peau

C'est le genre de choses que j'écrivais il y a longtemps. Des petites phrases, courtes. Elles sont annotées, chiffrées, parce que mon employeur de l'époque avait un pote éditeur et qu'il m'avait proposé, après les avoir lues, de les faire publier.

pour planter mon corps

entre tes lèvres

Mais au dernier moment j'ai eu peur. Je ne sais pas de quoi, mais j'ai eu peur et j'ai récupéré mes papiers.

Je roulerai sous ta langue

comme une épave au fond de l'eau

pour aller m'écraser

comme une vague entre tes dents

Qui sont restés annotés, chiffrés, tels que l'éditeur ou le relecteur avait commencé à les préparer. Car dans ces années-là, messieurs-dames, ça se passait encore sur papier .. C'était il y a tellement longtemps...

et j'irai me poser

sur le corail de ton ventre

où je boirai

avide

l'eau de tes reins.

Ici, l'annoteur a écrit d'un coup de crayon gras: 77- FIN.

Je pense à tout ce que j'ai écrit depuis, et je me dis que c'est drôle, tout de même, l'audace qu'internet, parfois, peut donner ....

Et vous, vous avez gardé vos premiers écrits, vos premiers dessins??

7 août 2016

Un petit coin de ... Clamecy

20160729_203428

C'est joli, non? Apaisant...

Assez bizarrement, je pense à La porte étroite de Gide. J'ai lu ça il y a, pfou!.... longtemps! Une période où j'étais capable d'avaler du Gide en même temps que Les liaisons dangereuses, ou Nietszche que j'appréciais particulièrement! Oui bah on est livrophile ou on ne l'est pas!

Et vous, que vous inspire cette photo?

Publicité
Publicité
2 août 2016

Calme et posée

Bonjour à vous,

certains commentaires suggérant des positions avec ou sans les épaules m'ont rappelé un exercice que j'avais commis il y a quelques années. Pour ceux que cela intéresse, veuillez je vous prie vous transporter ici.

Maintenant, foin de toutes ces positions. Je suis devenue une femme calme et posée. Devant la mer, de préférence. Eh oui, on ne se refuse rien!

DSCN6890

DSCN6894

DSCN6896

DSCN6899C'est beau, hein? En plus super de la chance, grisaille en Île-de-France et on arrive là-bas: un beau soleil! Gazelle s'est quand même emmitouflée dans une écharpe de laine, mais bon!

20160728_160727Alors ça, ça m'a fait super rêver... Un homme, surfeur de son état, tiré par son cerf-volant. Enfin ça ne doit pas s'appeler comme ça, mais bref, vous voyez l'idée???

DSCN6900

Belle journée à vous!

     (¯`v´¯)
    `·.¸.·´
☻/
/▌
     / \ ♥♥

 

27 juin 2016

J'aime la mer

DSCN1243Bonjour à vous,

cette photo date de l'été dernier. Vous voyez comme c'est beau, toutes ces nuances de bleu?

20150901_140857Les couleurs changent toute la journée, passant du gris bleuté à l'ocre tendre puis au rose poudré, des camaïeux de gris, de beiges, de blancs, des lumières opalescentes et nacrées, des ciels immenses aux cirrocumulus pommelés (rebaptisés dragibus éphémères par ma fille) ....

J'aime la mer et je me dis que j'ai tellement, tellement de chance d'avoir eu des parents qui nous ont emmenés pendant toute notre enfance et jeunesse à Franceville en juillet, et en Italie, Grèce, Yougoslavie en août, ce n'était pas donné à tout le monde de prendre des congés et encore moins de partir pendant deux mois!!! Qui peut se payer ça de nos jours? Quel paradoxe! Autrefois, ceux qui partaient en vacances étaient des privilégiés, maintenant que tout le monde peut partir, plus personne n'a les moyens!!

Enfin bref.

Je sais que je donne l'impression de toujours regarder en arrière. En même temps, c'est pas faux, je ne suis pas Cancer pour rien! C'est juste que j'adore me rappeler, d'abord c'est très valorisant, je suis la Mémoire de ma famille, pas seulement mes parents mais les anciens aussi, j'ai récolté tout au long de ces années des photos, des coupures de journaux (Noces d'Or de mes arrière-grands-parents par exemple), j'ai écouté les histoires, je les ai notées! J'ai cherché, fouiné, oui OK je suis la plus grande curieuse de la terre mais la curiosité est une qualité, pas vrai? Ça prouve qu'on s'intéresse! Et trouvez-moi une seule personne qui n'aime pas un peu raconter comment c'était avant, quand elle était jeune... Maintenant que plus personne de ma famille n'est là, c'est tellement cool d'avoir tout ça, alors bon, oui je regarde le passé, j'ai toujours adoré ça, j'y peux rien moi! La grande mode c'est regarder devant, vivre ici et maintenant, comme si ici et maintenant c'était pas la suite d'avant!

Enfin bon. Moi, j'aime la mer!

P1050323

 

19 juin 2016

Pas grand-chose

Il y a un truc désagréable sur le net - et tout le monde y est exposé, forcément - c'est quand on vous copie. Ça peut être un texte (ça m'est arrivé il n'y a pas longtemps). Mais ça peut aussi être pas grand chose, une expression comme le "mioum-mioum" de mon petit-fils bébé ou une façon d'écrire qu'on se ré-approprie.

Bizarrement, ce qui me contrarie le plus, c'est le deuxième cas de figure. Tous ces pas grand-chose qui font de mes mots que ce sont mes mots.

Ceci étant, pas plus que Zanini j'vais en faire une maladie. Ce ne sont que des mots. Si je voulais les garder pour moi je les aurais enfermés. Mais bon, quand même! Ma façon d'écrire, je n'ai que ça en propre, alors zut, quoi!

 

ventree

 

12 juin 2016

En ce temps-là

20150522_175841

En ce temps-là, quand on n'avait pas le tél à la maison (ce fut mon cas jusqu'à mes 27 ans), il fallait trouver une cabine. Il fallait aussi avoir une raison de téléphoner. Et de la monnaie. Et puis connaître le numéro de la personne qu'on appelait.

En ce temps-là, quand on était avec quelqu'un, on était vraiment avec quelqu'un. Aucune sonnerie intempestive ne venait nous déranger. On ne textotait pas à d'autres en même temps qu'on se parlait.

Personnellement, j'aimais mieux "ce temps-là". Je ne suis pas très "téléphone", je peux vous assurer que je suis encore moins "portable". Je l'emmène (euh, oui... Je l'emmène! À la maison je ne m'en sers pas! C'est bien ce pour quoi a été conçu le portable, non?) je l'emmène, disais-je, seulement en cas d'urgence, pour pouvoir appeler les secours (attaque sauvage d'une vague, par exemple). Je l'emmène surtout parce qu'on ne trouve plus de cabines! Sauf à la mer, donc. Voir ci-dessus! (À mon avis, on a intérêt à en profiter, ça ne va pas durer!)

Il y a tout de même quelque chose qui me turlupine.

Qu'on puisse téléphoner avec son téléphone, bon.

Qu'on puisse textoter et smsser, supposons.

Qu'on surfe avec. Soit.

MAIS QU'ON FASSE DES PHOTOS ENCORE PLUS MAGNIFQUES QU'AVEC UN APN!!!!!!!!! Nan mais, où va le monde!!??

5 juin 2016

Avec un ciel si bas qu'un canal s'est pendu

Bonjour à vous,

il pleut. Les jours se suivent et se ressemblent. Enfin non, j'exagère: hier il y a eu une accalmie, ce qui était plutôt sympa puisque c'est un des jours où je vais à la piscine, et comme il y avait fort peu de trains pour cause de grève je suis rentrée à pied. Au sec, donc.

DSCN6175

  Au loin, plantée en plein milieu: la gare (sans train).   

Ce matin, rebelote. J'ouvre les volets et que vois-je: c'est mouillé. J'en ai ras-le-bol, au secours! Franchement, tout ce gris, ça file le bourdon. Ça donne envie de se prendre pour Brel. JE SAIS que j'ai beaucoup de chance, parce que (j'énumère mentalement tout ce que j'ai en essayant de faire taire tout ce que je n'ai pas), mais décidément, non.

Ya des jours où ça veut pas.

Et pour vous, ça veut?

 

15 mai 2016

Une pensée positive par jour

Bonjour à vous,

il y a peu, j'ai ouvert sur FB une page que j'ai appelée "Malgré tous les malgré", et sur laquelle je me proposais de noter une pensée positive par jour. Non pas que je veuille à tout prix que tout soit positif, ou voir du positif dans tout - parce que franchement, il y a des moments où, même avec toute la bonne volonté du monde, on ne trouvera jamais de positif! - mais plutôt parce que je me sens dans une démarche de gratitude quand je vois tout ce qui se passe autour de moi, et cette gratitude, j'ai envie de l'exprimer.

Eh bien je vais vous dire un truc: ce n'est pas si évident de trouver une chose positive par jour à écrire. Ou alors ça paraîtrait vraiment gnangnan. Par exemple, j'ai toujours aimé regarder le ciel. Je dois être une météorologue rentrée, LOL. Oui donc, j'ai toujours aimé le ciel. Les nuages, tout ça. Ma préférence va aux cumulus, vous savez, les gros moutonneux que les enfants dessinent généralement.

L'autre fois à la mer, le ciel était extraordinaire. Quand on est arrivés il faisait beau, le ciel était bleu, ce qui nous a permis, à mon fils, Gazelle et moi de nous tremper les pieds dans la Manche, qui était tout de même assez fraîche (mettre les pieds dans l'eau froide me fait toujours penser à mon père qui, enfant, a appris à nager en hiver dans le canal de Lens (Pas-de-Calais). Ça vous forge un homme, ça!rire)

Oui et donc, sur le coup des 17 heures, une sorte de brume est apparue au loin. C'était très bizarre, je n'avais jamais vu cela. Comme il y avait des travaux sur la plage, j'ai pensé que c'était peut-être le tracteur (ça se dit, tracteur, pour une plage?) qui faisait de la poussière de sable???? Ben non, en fait, c'était l'orage qui arrivait. Or, je n'ai jamais assisté à un orage de bord de mer. Eh bien c'est très simple, il y a d'abord de la brume qui arrive d'un seul coup. Et puis le ciel bleu vire au noir, c'est très beau. J'adore aussi le ciel noir!

Et puis simultanément, ça tonne. C'est comme ça que j'ai appris que la Gazelle a peur de l'orage. Je lui ai fait un petit cours de météo, ce qui n'a servi à rien puisque ce qui fait le plus peur (le bruit du tonnerre) n'est pas ce qui est le plus dangereux (les éclairs). Hélas pour ma démonstration, il y avait plus d'éclairs que de tonnerre!...

Après quoi, la pluie s'est mise à tomber (j'adore la pluie!), FLOC FLOC FLOC! mais on avait déjà regagné la voiture, direction le Tréport, après un petit détour par Mersse.

Ce qui me fait dire qu'on a beaucoup de chance car chaque fois qu'on va à la mer, il fait beau tout le temps qu'on passe sur la plage! On peut assurément considérer cela comme une pensée positive, n'est-il pas?

89031644_p

 .¸¸.·*·.¸¸.☆☆.¸¸.·*·.¸¸.☆

 

DSCN5880

DSCN5890

20160511_170624

20160511_171014

20160511_170824

20160511_170834

20160511_172209

20160511_172215

*·Je vous souhaite un excellent dimanche!*·

8 avril 2016

Demain on verra

Bonjour à vous,

me revoilà après une période d'absence assez longue! Après tout peut-être est-ce "normal"... Déjà 10 ans que je "bloggue", sans doute se lasse-t-on de part et d'autre à un moment donné...

Je suis en pleine réflexion ces temps-ci, et notamment sur la propension que j'ai eu ces dernières années à étaler ma vie intime, le moindre recoin de mes pensées à tout vent.

Je voudrais profiter de ce petit mot pour remercier mes "plus vieilles" amies, à commencer par ma soeur sans qui toute cette aventure ne serait jamais arrivée puisque c'est GRÂCE À ELLE que je me suis mise à blogguer. Merci à toi, soeurette, et merci à vous de m'avoir été fidèle-s depuis dix ans, vous avez un mérite certain quand on sait le nombre de blogs que j'ai multipliés comme des petits pains!!! Pour me suivre il fallait vraiment que vous m'aimiez et de cette marque d'affection, de cette fidélité, je vous remercie infiniment.

Alors, depuis l'expérience du chalazion qui a débuté comme par hasard à une date anniversaire particulière, le fait que cela ait duré trois mois et demi (111 jours exactement) m'a fait beaucoup réfléchir, et m'amène à essayer de porter un regard différent sur la vie.

Premier exemple: hier, cela faisait 9 ans que ma mère est morte. Jusqu'à présent, je somatisais toujours à cette période, j'avais mal au ventre, des angoisses et tout le bazar. Hier, j'ai décidé que le 7 avril est maintenant ... le 7 avril. Ma mère, je la porte dans mon coeur, je la porte en moi. Je la porte si bien qu'il m'arrive de penser furtivement, quand je cuisine, à lui passer un coup de fil pour lui demander un conseil (c'était une excellente cuisinière!)....

Mais repenser à ses derniers jours si douloureux, hein, ça ser(vai)t à quoi?? (Bon, on ne somatise pas parce que "ça sert à quelque chose", mais sans doute suis-je prête à essayer autre chose...)

Deuxième exemple: ma cadette il y a peu a traversé, dans sa période déjà bien down, une période encore plus noire. Alors qu'elle s'en épanchait auprès de moi, j'ai fini par saisir qu'elle angoissait pour quelque chose qui est censé arriver dans six mois. Alors moi: " QUOI???? Tu es en train de me dire que tu te mets dans un état pareil pour quelque chose qui n'est pas encore là? Qui n'arrivera peut-être que dans six mois??? Ou peut-être pas??" Et là je suis montée sur mes grands chevaux, affectueusement bien sûr, pour lui botter les fesses virtuellement LOL

Voilà l'autre chose que m'a appris le fait d'avoir eu un chalazion pendant plus de trois mois: la patience, la confiance (en moi, en ma capacité de prendre soin de moi) et aussi, "Aujourd'hui c'est comme ça, demain on verra".

Vous êtes aussi dans mon coeur, je suis assurément moins présente qu'avant mais je voulais que vous le sachiez.

Je vous souhaite une belle journée, plein de courage pour ce que vous avez à affronter.

Et je vous propose pour illustrer le tout des images qui n'ont aucun rapport, car quand même, faut pas décoco!! Ma mutation ne fait que commencer LOL!

 

DSCN5031

DSCN5032

DSCN5033

DSCN5034

Alors je vous explique, c'est à quelques kms de chez moi, à Auvers-sur-Oise exactement (oui, où est enterré Van Gogh), on sort de la ville et on a vraiment l'impression d'être ailleurs! C'est une ferme où les poules sont élevées en plein air, il y a trois ou quatre champs l'un à côté de l'autre (la dernière photo montre la clôture des champs en question). On y trouve aussi des poulets, pintades, oies, canards, dindes...

Conclusion, menu d'hier soir: oeufs à la coque!

Belle journée à vous!

11 février 2016

Local et écolo

Quand j'étais gamine, on achetait le beurre et le lait tous les jours à la crèmerie, pour la bonne raison qu'ils ne se gardaient pas six mois. On faisait bouillir le lait pour en tuer les bactéries et les germes.

Quand j'étais gamine, on achetait les légumes chez le marchand de primeurs ou sur le marché. Maman les ramenait sans son cabas ou son panier. Elle n'achetait pas de sac plastique qui allait polluer la planète, elle prenait son sac à commissions, ou son filet à provisions (un truc complètement révolutionnaire qui, entre parenthèses, revient très à la mode! Dommage que j'ai bazardé le mien, qui était orange, comme celui de toute bab cool qui se respecte, LOL!)

Quand j'étais gamine, on ne connaissait ni les kiwis ni les mangues ni les avocats. On mangeait des pastèques en Italie et du chocolot blanc en Suisse.

Bref, quand j'étais gamine, on était écolo et on achetait local!

61

9 février 2016

Libération

En ce moment je suis en train d'écrire sur ma famille (pour changer, LOL). Enfin plus exactement, après avoir parlé d'ancêtres plus ou moins lointains je rassemble mes souvenirs d'enfance et d'adolescence, surtout que je me suis aperçue, ayant raconté (par écrit) à mes filles ma rencontre avec leur père, que cela les avait passionnées! Oui et donc, hier je cherchais des photos de mon père gamin, et je suis tombée sur une boîte complètement oubliée pour la bonne raison qu'elle avait basculée au fond du placard! Quel hasard! Eh bien cette boîte contient toute mon année 86 : celle de la séparation d'avec le père de mes filles... Celle de ma libération! Yeah!!!!!!!!!!

Je vous en montre une...

1986 6-29 Nad

Ça fait drôle, hein??? Et bonjour les hublots, LOL!

Je sais bien que je vous l'avais déjà demandé sur le précédent blog, mais si là encore vous acceptez de partager des photos de vous d'il y a exactement 30 ans, ce sera avec plaisir!

Bonne journée à vous!

 

 

25 janvier 2016

Jalousie

Pour celles d'entre vous qui ont plusieurs enfants, je ne sais pas si cela va vous interpeller, mais figurez-vous que les trois miens, ils sont "jaloux" les uns des autres... Je crois pourtant avoir essayé, comme toute maman, de ne pas faire de "différence", mais je me demande aujourd'hui si ce n'était pas illusoire... Nos enfants on les aime bien sûr, on les aime de tout notre coeur, mais peut-on aimer notre fille pareil que notre fils? (Sachant qu'en plus, une fille et un fils ne sont pas forcément accueillis de la même manière dans les familles..)

Et que dire des affinités que l'on a avec tel ou tel(le) enfant, parfois? Que penser de l'histoire familiale qui pèse probablement dans la balance? Par exemple, ma grand-mère maternelle a perdu son papa lorsqu'elle avait 10 ans. Mon arrière-grand-mère, veuve, a dû travailler (en 1911 pas de CAF, pas de RSA, pas d'allocation veuvage), alors elle a placé sa grande fille chez la grand-mère suisse d'icelle (laquelle ne l'aimait pas parce qu'elle était Française), gardant avec elle sa plus jeune fille ..

L'histoire s'est répétée lorsque ma grand-mère à son tour s'est retrouvée veuve et qu'elle a placé ma maman chez sa grand-mère (une autre) qui elle non plus ne l'aimait pas...

Les petites filles qu'étaient alors ma grand-mère et ma mère ne se sont-elles pas, inévitablement, senties moins aimées de leur mère que leurs soeurs? Dans quelle mesure les blessures des enfants qu'ont été nos parents ne se transmettent pas d'une génération à l'autre?

boude

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité