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Un peu de silence ..
amitie
17 juillet 2020

Cent vingt-deux mille fois (Heure Bleue et Le Goût)

Mes amis, bonjour à vous tous,

La journée s'annonce belle, ce matin le soleil se cache derrière deux nuages qui ne demandent qu'à pleuvoir et les oiseaux chantent pour saluer l'arrivée dans ma boîte mail des premières photos que je vous ai réclamées (depuis que j’ai lancé ce jeu, je l'ai consultée cent vingt-deux mille fois en faisant des petits bonds sur place et, en bondissant, je me suis cognée de joie contre l'étagère lorsque les premières sont arrivées).

C'est donc une Ambre qui ne bondit plus mais qui a une grosse bosse sur le crâne qui vous invite à découvrir ....

TADADAM!!!!

Et si vous essayiez de deviner qui sont-ce ?

 

 

P7170972

 

(indice: " Minou, tu dors ? ")

 

 

Je vous souhaite à tous une bien belle journée!

 

 

ℒ ℴ ν ℯ

 

 

 

 

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16 juillet 2020

Son anniversaire (Délia)

Bien le bonjour mes amis en ce joli matin de juillet,

un ciel couvert comme annoncé par Madame Météo, ce qui me met d’excellente humeur. Depuis que je marche au lieu de nager, quand il fait chaud je reviens de mes balades rouge comme une écrevisse et je passe le reste de la journée la tête dans la bassine en attendant que mon visage retrouve sa couleur !

Autre chose qui me met de belle humeur : toutes les photos que Délia m’a envoyées pour SON anniversaire ! (Quel concept sympathique ! Imaginez, chacun de vos amis vous fait un cadeau le jour de son propre anniversaire, surtout si comme ma fille, vous avez 637 amis sur FB que vous connaissez tous en vrai, ça fait 637 cadeaux !)

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire aux vaches de Délia, qui depuis ce matin sont les miennes, c’est-à-dire celles qu’elle m’a offert pour son anniversaire.

Roulement de tambour ....

TADADAAAAAAM !

1 lossedat 1953 (3)

3 lossedat début des années 60 claude, marie paule, nicole

2 lossedat claude et marie paule

4 IMG_20181205_0004

4 les vaches les enclos 1976

5 img392

6 72 av michelet 1996 (5)

7 madame

8 P7270031

9 IMGP1301

2019 12 31 marche funèbre pour la SNCF (1)

31 décembre 2019, marche funèbre pour la SNCF

2020 04 02 (1)

2020 05 20 les garaudies (5)

2020 06 28 Limoges (2)

 

Merci Délia!
.
Joyeux anniversaire!

 

Et à tous, une belle journée illuminée par le sourire de Délia!

 

 

♪♫••*  Smouiiiiiiiiiiiiiich!! *•.•♪♫♥••

.

Un petit tour chez Délia? CLIC

 

15 juillet 2020

Mon cadeau

1986 6-29 Rr

Buttes Chaumont, 1986

 

Vous me connaissez, je suis une vraie amie. D'autres que moi se lamenteraient sur leurs séances de natation ensevelies sous les diverses contraintes actuelles.

Moi, pas.

À la place, mes pensées se tournent immédiatement vers vous, prêtes à vous faire une merveilleuse surprise : je me suis dit que j’allais créer une nouvelle catégorie, une catégorie rien que pour vous, une catégorie qui aura ceci de merveilleux, de formidablement ingénieux qu’elle va contenir une photo de vous !

HEIN QUE VOUS ÊTES CONTENTS ?

Alors voilà, j'aimerais avoir une photo de vous lorsque vous étiez jeune, enfin, quand je dis jeune, ça peut être 20 ans, 40 ou 70 !

J’aimerais aussi pouvoir les montrer au fur et à mesure (comme vous voyez, ma phrase est au pluriel ce qui démontre mon extraordinaire optimisme en ce qui concerne la réalisation de ce souhait fabuleux et d'une grande originalité), alors si vous préférez que je les garde pour moi que je les publie anonymement, dites-le moi !

Je vous remercie par avance de m'envoyer vos dons en passant par le moyen qui vous paraîtra le plus approprié.

Je vous laisse savourer votre joie et deux jours pour rendre vos copies !

 

 

♪♫••*  Smouiiiiiiiiiiiiiich!! *•.•♪♫♥••

 

PS Cette idée fabuleuse m’étant venue à la suite d’un commentaire du Goût au sujet de la rousseur des cheveux de sa belle, je leur offre l’immense privilège d’inaugurer cette catégorie géniale ! (Ne me remerciez pas, je suis généreuse de nature ;-))

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15 avril 2019

Un petit morceau de bois

Librement inspirée par la consigne de Lakevio.

À toi, Fazounette, où que tu sois.

Pour nos échanges. Pour ce que tu aimais en moi et que je n’aimais pas. Pour ta gentillesse, ta tolérance, ta faculté de voir en tous un bon côté. Pour ta générosité.

Et pour nos rires partagés.

PICT3170

 

C’est l’heure où blanchit la campagne,

je pars. Voyez-vous, je sais qu’Elle m’attend,

elle ne peut demeurer loin de moi plus longtemps.

 

La preuve, c’est que sur le quai de la gare du Nord où je glisse avec une légèreté quasi surnaturelle, je la vois au loin fermer et rouvrir ses grands yeux (bleus? verts?) comme pour trouver la force qui est en elle. Force qu’elle utilise illico pour se ruer sur moi sans même savoir si c’est bien moi.

"Je l’ai vu !!" qu’elle me trémollote.

Même pas pipi, bonjour, rien.

Alors moi : "Oui-oui, mais t’es pas obligée de parler de moi à la troisième personne, on est entre nous .."

(Fazou, se raidissant) Mais non, pas toi .. lui !

Lui ? me susurre-je in petto. Mais c’est bien sûr.

(elle) J’te jure .. J’ai vu l’Bouddha !

(moi) Heu, certes.. (J’ai entendu dire qu’en cas de delirium, il ne faut pas contrarier le sujet..)

(elle) J’étais là, à portée de sa toge jaune d’or, une couleur quasi séminale, sous laquelle brillait sa peau tannée creusée par les sillons de l’expérience ..

(moi) Les sillons de la patience, tu veux dire ?

(elle, l’air rêveur) Tu aurais vu ses petites ridules de folie autour de ses lèvres charismatiques..

(moi) Certes. Rappelle-moi ce que t’as pris avant de venir ??

(elle) Tu crois qu’il nierait ?

(moi) Qu’il irait où ?

(elle) Non, pas il irait ! Il nierait ! Il nierait tout !

(moi) Il nierait quoi ?

(elle) Il nierait moi ! Il nierait qu’il était là ! Enfin je veux dire qu’il n’y était pas !

(moi, essayant de suivre) Il n’y était pas ?

(elle) Non, d’un seul coup, pfffrrrrrtt !

(moi) Pfffrrrtt ? Comment ça, ppfffrrttt ?

(elle) Ben oui, il avait disparu, bouh ! (puis, passant son bras sous le mien) Bon, ça m’a creusé l’appétit tout ça !

(moi) On va à la sandwicherie ?

Fazou m’éclate de rire à la face : un casse-dalle ? Elle, ce qu’elle veut, c’est du chaud, du consistant, un vrai repas dans un vrai restau. Tiens la petite pizzeria, là ? Et hop, elle m’entraîne comme si on était nées de la même mère.

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Donc, on mange.

Puis, on marche.

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Il pleut à verses. On va ainsi tout l'après-midi, bras dessus bras dessous, au Sacré-Cœur, et puis place du Tertre, moi extasiée devant sa blondeur magnifique..

Et nos crises de rire qui n’en finissent pas. De la même mère, vous dis-je.
Soudain, un coup de vent jette à nos pieds un petit morceau de bois.
Un drôle de petit morceau de bois. Je le ramasse.

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Fazou, tu sais quoi?
Ce petit morceau de bois, je ne l'ai jamais jeté ..

29 mars 2019

J'avais de nouveau trente ans

Bonjour à vous,

un grand merci aux amies qui, hier, ont participé à la tea party (sans thé), clôturant ainsi la semaine dans le charivari et la bonne humeur. Ce fut un chouette moment qui a permis de nous retrouver entre copinettes de divers coins de France, et même d’Italie puisque nous avons eu la surprise d’une visite totalement inattendue, celle de Francesca, avec qui Coum’, la seule d’entre nous parlant Italien, a pu échanger quelques mots (Francesca, si tu me lis, n’hésite pas à revenir !).

Certes, l’expérience est loin d’être au point, canalblog n’étant pas conçu pour ce type d’échanges. Si bien qu’hier, j’avais bien du mal à rassembler mon petit monde, dispersé de ci de là à jacasser, commenter, s'extasier sur le bleu des yeux de Coum’ et la lumière de ceux de Sophie en virevoltant, heureux d'être là, malgré tous les malgré.

Dans ma tête, j’avais de nouveau trente ans, même si je me tiens les reins et surtout l’épaule droite depuis le début de la semaine. Car ça y est, cette fois je suis lancée, j’arrache tout le papier peint de la salle à manger, hop hop ! Or, il appert que ce (‘ç(-(_à)à_-§‘ de papier peint n’est pas décidé à se laisser décoller, il s’agrippe de toutes ses forces aux murs !

En plus, surprise ! Le premier jour je me suis retrouvée pleine de poussière de je ne sais quoi dans les yeux !! (colle ? enduit ?)

J'ai cherché (en vain) quelque chose qui ressemble aux lunettes que l’on met quand on utilise une ponceuse (rassurez-vous, je ne risque pas d’utiliser ce genre de matériel de sitôt ; si je sais que ça existe, c’est seulement parce que ma sœur est l’exacte réplique d’Emma dans Scènes de ménage). À défaut de mieux je me suis affublée de mes lunettes de plongée. Après quoi, armée de l’outil adéquat dont j’ignore le nom, j’ai mis le pied sur la première marche en répétant en boucle et à haute voix Tu es sur un escabeau- Fais gaffe-Tu es sur un escabeau-Fais gaffe (non pas que ce soit dans mes habitudes de me vautrer pour un oui pour un non, mais tout vient à point à qui ménage sa monture!).

Pour en revenir à la tea party sans thé, c’était donc une pause vraiment bienvenue.

Quant à vous, amis qui n’avez pu vous libérer hier, ne soyez pas déçus ! Il y aura d’autres occasions ! En plus ce sera super mieux ! Hier c’était juste un brouillon !

Allez, je retourne à mon papier peint !

 

Tournée générale de bisous !

 

bisoussouffle

 

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28 mars 2019

Le grand bateau du net

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Fort-Mahon 28 décembre 2016

 

Bien le bonjour mes amis en cette mitan de semaine ensoleillée,

c'est avec pour fond sonore le chant mélodieux des oiseaux que j'ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui.

J'espère que vous avez bien dormi et que vous vous apprêtez à passer une belle journée!

Pendant que l'équipage déplie les voiles sur le grand bateau du net, laissez-moi vous rappeler qu’aujourd’hui une escale est prévue

à 17 heures

ici même sur ce blog, pour partager une boisson ensemble tout en étant à des kilomètres les un(e)s des autres.  

Aidez-moi à tirer la passerelle s'il vous plaît. C'est parti!

 

oiseaux

 

 

 

 

À tout à l’heure !

 

26 mars 2019

Tout n'est qu'ordre et beauté

Bonjour à vous qui avez la gentillesse (ou l’inconscience) de me suivre !

Vous avez pu constater que j’ai le blogtrottisme compulsif, voire destructif, ce qui fatigue tout le monde. Peut-être pourrait-on rapprocher ce symptôme de la possibilité qu’on avait autrefois d’arracher les pages de nos cahiers, de les chiffonner rageusement et de pouvoir tout recommencer.

Certes, sur la vie des blogs, on ressemble tous plus ou moins à une petite fée vêtue d’une robe en tulle et de chaussons en satin, qui danse dans un bois illuminé de lucioles de toutes les couleurs se posant délicatement sur son chignon, et qui chante avec les oiseaux: "Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté " (consacrons, je vous prie, un instant à la visualisation de nos amis hommes dans ce décor, voire dans cette tenue).

Las ! Baudelaire n’est pas notre ami tous les jours. Il arrive plutôt qu’on ait envie de se noyer dans une flaque  (cette expression date de mes premiers échanges avec une Québécoise : un jour que je lui faisais part de ma détresse face aux manips sur mon blog (voyez-vous, un blog ne parle pas comme nous !), je m’étais laissé aller à quelque énervement – léger, certes, mais palpable. J’avais annoncé à mon amie avec des trémolos dans la voix que je n’avais plus qu’à aller me noyer dans une flaque.

Les Québécois, comme les blogs, ne parlent pas comme nous (elle avait été outrée la première fois que je l’avais embrassée alors qu’elle-même n’hésitait pas à me faire des caresses). Elle en avait conclu que les Français se noient dans une flaque pour un oui pour un non  - ce n’est pas faux, notez.

Toujours est-il que l’expression m’est restée).

Mais ce n’est pas pour vous parler de mes états d'âme flaquesques que je suis là, mais de l’heure où blanchit la campagne. Voyez-vous, je savais que des lettres m’attendaient, elles ne pouvaient demeurer loin de moi plus longtemps. J’aime bien l’idée que des lettres m’attendent (alors que la plupart du temps c’est l’inverse).

Ainsi, il y eut une enveloppe de la part de Saby. Qu'est-ce ? soliloque-je. Un traité pour gérer les émotions sans enquiquiner tout le monde?

Ainsi, il y eut une enveloppe, et il y eut un sachet. Ce fut le premier jour.

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Ensuite,  il y eut un envoi de la part de Nadine. Ambre sépara l’adorable petit lapin de son contenu. Ce fut le second jour.

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Puis Ambre examina ce que ses amies lui avaient envoyé et s’interrogea :

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À défaut de faire schmolitz, comment partager ces délicieuses boissons (ou tout autre chose qui se boit, ça dépendra de l'heure!) alors que nous habitons à Pétaouchnok les unes des autres ?

Je décidai d’emprunter à Saby, qui elle-même l’avait emprunté à Marie, l’idée génialissime et fort sympathique de nous réunir tel jour, telle heure, ici même sur cette note de blog.

Pour l’instant nous sommes trois: Saby, Pastelle et moi-même, mais il va de soi que celles et ceux qui le souhaitent et le peuvent, sont cordialement invités à se joindre à nous !

Compte-tenu de l’emploi du temps de ministre de celles qui ne travaillent pas (ceux sont bienvenus aussi), la date arrêtée à ce jour est

jeudi 28 mars (heure non encore définie).

 

      (¯`v´¯)
        (¯`:☼:´¯) 
                        ...(_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸

 

Je vous souhaite une excellente journée !

*

Rajout: heure proposée pour demain: 17 heures.

Allez hop hop, venez vous joindre à nous!

 

29 janvier 2019

Que ferais-je sans vous?

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Chers amis,

que ferais-je sans vous, qui arrivâtes un jour sur mon blog en croyant y trouver des recettes de tricot et de tarte aux pommes sans pommes, et qui constatant la méprise (je vous en demande humblement pardon, à genoux et à deux mains) ne vous en êtes néanmoins pas détournés ? Vous qui lisez avec sollicitude mes trucs les plus abstrus et êtes nonobstant toujours là pour moi ? (surtout Émilia qui ne veut pas rater un seul épisode)?

Alors, mes chouchous, mes nounous, mes nonos je me jette vers vous à grandes enjambées silencieuses tel le héron gracieux que je sais être à mes heures perdues pour vous dire

merci.

Merci pour vos caresses (comme on dit à Québec), pour votre sympathie, pour votre empathie - là, je marque une pause et je prends un Kleenex, chrrrrrttt! oui, parce que non, bon d’accord je suis émue mais si je me mouche, c’est surtout parce que j’ai chopé un truc, c’est printanier paraît-il, je ne fais jamais rien comme tout le monde !

Oui donc je disais, merci, merci de tous vos mots sur les deux précédentes notes ! Je viendrai vous répondre dès que possible et pour vous faire patienter, voici une photo merveilleuse, que j’avais prise avec mon téléphone vu que c’était après que mon APN ait coulé * (d’ailleurs, n’est-ce pas insensé que les appareils d’aujourd’hui ne savent pas encore nager ?)

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C’est dans un petit coin de Bourgogne, là où habitait mon fils qui, comme vous le savez maintenant, déménage tous les ans, j’ai donc un vif intérêt à photographier les endroits avant qu’il ne les quitte !

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Avec une spéciale dédicace à Marie!

Belle journée à vous,

je vous embrasse! ☀☀☀

 

 

27 janvier 2019

Comme dans les dessins animés

Bonjour à vous,

je viens de lire en simultané deux messages d’amies, l’un de Marie en commentaire (enfin là je parle de Marie Bougeotte, parce que j’ai une autre Marie qui me dit aussi toujours des trucs qui me réconfortent, ce qui tend à prouver que les Marie sont géniales)(les Chinou aussi d’ailleurs, tout comme les Vi et tous ceux qui m’aiment !)

Bon, là il faut que je m’arrête une seconde pour retrouver le début de ma phrase..

Voilà : je viens de lire deux messages, et du coup je me dis qu’il va falloir que je vous donne une explication, en plus de vous dire merci. Merci mes chéris, merci mes petits canards, merci mes canichous pour tous vos commentaires d’hier !

Alors voilà : quand je dis "j’ai envie de supprimer mon blog", ce n’est pas forcément que j’ai envie de supprimer mon blog (je vous rappelle que je suis une femme, et que comme toute femme, lorsque je dis blanc, je veux parfois dire gris, ou encore noir, tout dépend du contexte).

"J’ai envie de supprimer mon blog", c’est plutôt une métaphore pour dire que je me sens mal, que j’ai envie de détruire quelque chose, un peu comme quand j’étais jeune fille et que mon père m’interdisait d’aller voir mon amoureux, jamais je n’aurais osé lui désobéir alors à la place je pleurais toutes les larmes de mon corps (comme dans les dessins animés, voyez, mes larmes giclaient de partout) en faisant des confettis avec mes mouchoirs en tissu, ou je tailladais mes magnifiques cheveux longs avec une paire de ciseaux (le truc c’est qu’il fallait que j’attende qu’ils repoussent pour recommencer).

Donc, pas de panique, j’ai envie de supprimer mon blog mais ça va passer. En plus ce n’est même plus drôle, parce que maintenant on ne peut supprimer que le contenu du blog. L’espace reste toujours, tout vide, et c’est encore plus déprimant.

Évidemment, il reste l’option de mettre le feu à mon PC. Mais n’est-ce pas un peu radical ?

Donc voilà, tant pis pour mes mots coincés (qui a dit : "Qu’est-ce que ça serait s’ils ne l’étaient pas ?"), on va attendre que ça se décoince. C’est quand même moins pire que par téléphone – oui, parce que ça marche à l’oral aussi, c’est-à-dire que je ne peux pas parler non plus. Je décroche, et rien ne sort. Il n’y a que mon fils qui ne se formalise pas, c’est l’avantage des introvertis !

Bien alors sinon je me disais qu’à défaut d’écrire, j’allais mettre des photos. Sauf que sans appareil photo c’est assez limité, ou alors je fouille dans mes vieilles ? Oui, je vais faire ça.

Allez hop, une que j’aime bien, un jour que j’avais déliré avec mon fils on s’était pris en photo tous les deux avec le retardateur !Voilà, je vous souhaite une très bonne journée !

Smouiiiiiiiich!

23 décembre 2018

Un chant d'oiseau

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À vous qui comme moi aurez la chance d’être en famille, malgré tous les malgré (vos dix doigts suffisent à compter les hôtes, vos enfants vont se prendre la tête entre eux, vous avez une petite-fille en Australie et l’autre à Pétaouchnok),

je vous souhaite un Noël paisible et joyeux. Que l’amour vous embrase, comme une poussière d’étoiles.

À vous qui n’aimez pas Noël parce que ça n’a pas de sens particulier pour vous ou bien parce que c’est associé à des moments douloureux ou que vous êtes seul,

je vous souhaite une jolie soirée.

À vous que je sais dans la peine, et qui aurez du mal à passer ces quelques jours dans la joie alors que le chagrin  vous écrase le cœur, je vous souhaite de pouvoir laisser respirer en vous cette part qui n’a pas les moyens pour le moment de s’apaiser, de s’adoucir, de se réjouir. Serrez-là entre vos bras. Ça ne sera pas toujours comme ça.

 

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Hier, c'était la dernière séance de natation de l’année puisque la piscine ferme la semaine pro. Je suis partie avec le ciel bleu et à mon retour il était tout noir et il pleuvait.

Le temps était très doux, pour ne pas dire chaud, c’est très bizarre pour un mois de décembre.

"Oh, comme la vie d’Ambre est trépidante et pleine de rebondissements !".

Je vous l’accorde.

Mais voyez-vous, je réalise jour après jour à quel point vous faites partie de ma vie. Vous êtes comme un chant d’oiseau, celui qu’on entend parfois le matin et qui nous met de si bonne humeur.

À ce titre, n’est-ce pas la moindre des choses que je partage avec vous mes plus grandes aventures ?sourire coeurs

Mes amis, levons nos verres !

On est des nôôôôôtres
🎄🎄🎄
on a bu not' verre comme les ôôÔÔôtres !
🎄🎄🎄
Joyeux Noël à tous!

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*


3 décembre 2018

Un peu plus d'amour

C’est un message un peu particulier que je voudrais partager aujourd’hui. Peut-être parce que Noël approche, peut-être parce que, curieux hasard vraiment, je commence à échanger avec une nouvelle amie, évoquant la période qui a suivi le décès de ma mère et tout ce qui a entouré ce moment où j’avais vraiment dégusté.

Le hasard sur internet, c’est quelque chose de too much : on ne se voit pas, alors on ne peut pas dire que quelque chose du physique de la personne nous attire inconsciemment. Alors comment se fait-il que ce quelque chose nous entraîne irrésistiblement vers tel ou telle ? Ou, tout aussi bien d’ailleurs, qu’on ne "sente" pas certaines personnes sans trop savoir pourquoi ? 

Mais bref, voilà : on est poussé vers tel ou telle, et à mesure qu’on se découvre, la magie opère. C’est un phénomène dont je n’arrive pas à me lasser. Oui donc, les mots nous ont conduites, cette nouvelle interlocutrice et moi (interlo-mailiste?), à évoquer la période où Maman avait décidé de partir se reposer pour l’éternité, me laissant dans un désarroi indescriptible et plus seule que jamais.

Au lieu de m’arrêter là, je ferais bien d’ajouter que c’est AUSSI à ce moment-là que j’ai fait les plus merveilleuses rencontres qui soient : je citerai Fazounette pour le seul plaisir de parler de ma Fazou qui n’est plus de ce monde, je citerai aussi celui qui pour toujours m’a réconciliée avec le genre masculin (je ne te remercierai jamais assez. Je sais que tu le sais, mais j’aime bien te saouler avec ça).

Allons bon. Où suis-je encore partie ?

Je m’égare, je m’égare.

Permettez-moi de sauter allégrement de Charybde en Scylla, et d’arriver au sujet qui me préoccupe : le divorce de mes enfants.

Alors il se trouve que comme ma fille n’a pas de PC, sa boîte mail a été créée sur le mien. Si c’est bien elle qui échange avec son ex en utilisant son tel portable – sauf rares fois où ce dernier fait du zèle, auquel cas j’envoie le mail sous sa dictée -, il se trouve que je suis aux premières loges puisque les mails me passent sous le nez.

Quatre ans se sont écoulés. Le divorce est prononcé. Et nous en sommes encore aux bassesses, aux menaces, aux vacheries.

Quand j’ai lu tout à l’heure que mon ex-gendre menaçait de re-saisir le tribunal, juste après le haut-le-cœur j’ai eu envie d’intervenir. Mon Dieu. Toi que j’ai accueilli comme mon fils, mais qu’est-ce que tu fous ? Est-ce indispensable d’être blessant à ce point ? Qu’est-ce que ça changerait de dire les choses plus gentiment?

Évidemment, je ne peux nier que ça me rappelle quelque chose… Des blessures qui ne se refermeront jamais, parce que pour qu’elles se referment, il faut être deux à le vouloir. Or, mon ex à moi il aime encore, depuis tout ce temps faire mumuse avec mes nerfs (à sa décharge, de la pâte glaise je suis).

Oui, donc, simultanément à mon désir d’intervenir j’ai imaginé la tête de ma fille si je me mêlais de ses affaires. Elle me dirait encore que je crois au Père Noël, que son ex a réussi à m’endormir, même moi, qui pourtant, etc..

Mais quand même, ne pourrait-on pas se haïr avec un peu plus d’amour ?

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22 juin 2018

Une petite orange

Le texte que je vous propose ce matin, je l'ai écrit pour Saby. J'en profite pour préciser, Saby, que je n'ai rien inventé du tout. C'est une histoire parfaitement authentique et hautement historique, comme tout ce que j'écris.rire

Je vous souhaite une bonne lecture.

 

Aujourd’hui, je vous invite à faire un petit tour en Italie. Suivez-moi, je vous prie.

Nous voici sur la place Pietro d’Illiria. Vous tournez le dos à la via Santa Sabina, ce qui fait que vous regardez vers l’église. À votre droite s’ouvre la grille d’accès au parc Savello. Allons-y, si vous le voulez bien : après avoir franchi la grille, gagnons le fond de ce petit jardin d’où s’étend une vue magnifique sur Rome, avec ses collines et les nombreuses tours et coupoles de ses églises. À vos pieds coule le Tibre, et juste en face de vous, de l’autre côté du fleuve, s’étend le très populaire quartier de Trastévère, transtevere, "au-delà du Tibre".

Maintenant, retournez-vous: dans toute sa majesté se dévoile à vos yeux ébaubis la magnifique église du 4ème siècle qu’est Santa Sabina. Sentez-vous cette bonne odeur d’orangers ? Le premier oranger de la colline a été planté dans le cloître par saint Dominique, dans la cour de l’église. Le voyez-vous ? Pas saint Dominique, voyons ! Je parle de l’oranger venu d'Espagne, son pays natal. On dit que ses fruits sont miraculeux. N’est-ce pas la réalité, que de pouvoir croquer dans cet agrume à la couleur d’or, avec le jus qui vous coule sur le menton ?

Mais revenons à l’Aventin. C’est sur cette colline que se trouvait la maison de la matrone romaine Sabina. Dans ce cuore verde d'Italia, le Tibre traverse des paysages qui semblent sortis d’un tableau de la Renaissance. Sabina y aurait sans doute vécu une vie sans histoire si elle ne s’était pas convertie au christianisme. Pourtant, elle était mariée, c’est-à-dire qu’elle avait atteint le but ultime de toute Romaine, le mariage étant en cette lointaine époque la seule raison de vivre des femmes, en particulier de ces pauvres Romaines qui avaient tout juste le droit de respirer (et encore : avec l’autorisation de leur mari).

C’est ainsi qu’après la mort de la vierge Sérapie (Chrétienne, elle aussi) qui eut la tête tranchée (eh oui, ça ne rigolait pas, dans l’antiquité) (ce n’est pas de nos jours que l’on verrait autant de barbarie, n’est-il pas ?), la très noble veuve Sabina (en plus, elle était devenue veuve ! Quel gâchis !) fut dénoncée au préfet Helpidius pour avoir enseveli décemment Sérapie, sa servante.

Interrogeons notre journaliste sur place (par commodité je vous transmets l’échange directement en français) : 
(le préfet) N'es-tu pas Sabine, la veuve de l'illustre Valentin?
(Sabina) C'est moi-même. 
(le préfet) Pourquoi donc as-tu osé te joindre aux Chrétiens et refusé d'adorer les dieux? 
(Sabina) Je rends grâce à Jésus-Christ Notre-Seigneur qui a daigné, par sa servante Sérapie, me délivrer de la puissance du démon, afin que je ne tombe plus dans l'erreur où vous êtes en l'adorant.
(le préfet) Ainsi tu prétends que les dieux que nous adorons, nous et les augustes, nos souverains, sont des démons! 
(Sabina) Ah ! Combien je voudrais vous voir adorer le Dieu véritable qui a créé toutes choses et qui gouverne à son gré les êtres visibles et invisibles, au lieu d'adorer les statues des démons avec lesquels vous brûlerez, vos empereurs et vous, dans des feux éternels !
(le préfet) Je jure que je vais te condamner sans retard à la peine du glaive. 
(Sabina) Je ne sacrifierai point à tes démons, car le Christ est mon Dieu, je l'adore et je le sers : à lui seul je dois sacrifier.
(le préfet) Nous ordonnons que Sabine, en punition de sa désobéissance aux dieux et de ses blasphèmes contre nos maîtres les augustes, soit frappée du glaive et tous ses biens confisqués !

Après que le bourreau eût fait son oeuvre, des Chrétiens enlevèrent le corps de la noble Romaine et l'ensevelirent dans le tombeau qui déjà gardait les restes de sainte Sérapie.

Ce n’est qu’ensuite, en 425, qu’un prêtre d'Illyrie, nommé Pierre, bâtit une église dédiée à sainte Sabine sur le lieu du supplice.

Voilà voilà...

Une petite orange, peut-être ?

 

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dessin : moi

 

3 mai 2018

Des petits battements d'ailes

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Merci à Andiamo de me donner l'envie de me replonger dans mes merveilleux souvenirs de bord de mer. Certes, depuis le début de l'année je ne peux plus y aller, mais je fais partie des privilégiés qui ont pu le faire, et souvent. Alors merci. Merci à la vie pour tout ce qu'elle me donne. Gratitude.

Ça fait gnangnan? M'en fous.

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De fil en aiguille je pensais au petit fil, justement. Le lien conducteur qui nous lie et nous relie. 

"Nous nous touchons, comment ? Par des coups d’aile, par les distances même nous nous effleurons." 

Effleurements, petits battements d'ailes. J'adore. Je trouve ça tellement magique.

 

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Vous savez, ce qu'on appelle plus commodément des "hasards". Avec certain(s)(es) d'entre vous, la liste est si longue qu'on a arrêté de comptabiliser (sans parler de celui qui s'avère être un petit-cousin, comme je l'ai découvert au fil de nos échanges! Eh oui je suis une incorrigible curieuse! Mais sans cette merveilleuse qualité, qu'apprendrions-nous les uns des autres?). 

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Enfin bon, comme d'habitude je me suis éloignée de .. mes bateaux.

Qu'ils vous bercent sur le flot de l'amitié.

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Je vous souhaite la journée douce!

 

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19 décembre 2017

Cent fois sur le métier

Merci à Sophie qui m'a donné l'idée du texte d'aujourd'hui!

Alors je vous explique: ce sont les "mémoires" de ma fille. Elle me raconte toujours tout, avec les petits détails (j'adore ma fille!) et un jour elle m'a dit comme ça, "Pourquoi tu n'écrirais pas mes Mémoires, avec toutes les notes que tu prends?"

C'est comme ça que le tandem est né, elle adore parler (pas moi!) et j'adore écrire (pas elle!)..

Voici le début, comme d'hab dites-moi si cela vous plaît et si vous voulez la suite!

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ACTUELLEMENT.

C’est cool c’est chouette la vie, même si bien sûr il y a des hauts, des bas, mais ça vaut le coup de la vivre, cette vie-là !

Alors tout d’abord, laissez-moi me présenter: je m’appelle Adeline, je fais 1m75 en talons et 52 kilos en rêve. J’ai les cheveux bruns, des petits seins espiègles et des cuisses contre lesquelles il n’y a pas eu de réclamations à ce jour. Je suis née en 1976, une année pourrie pour les cultivateurs et carrément détestable pour Mao qui est mort dix jours avant ma naissance. Car oui, vous avez bien compté : j’ai 39 ans !!! Bon ceci dit j’ai l’impression d’en avoir 17, et je pense que c’est à peu près ça, à la différence près que je paie mon loyer et que j’ai quelques marques de la vie sur le visage! Je suis Vierge, autant dire que la sagesse est ce qui me définit le mieux!! Enfin, ce qui définit le mieux la partie en moi qui est sage, parce que pour ce qui est de l’autre....

En amour, je n’irai pas par quatre chemins : je rame. Depuis que je m’envoie en l’air en espérant retomber du bon côté de la tartine, j’ai bien l’impression de passer mon temps rétamée du mauvais côté. Sur quoi ma mère m’assure que je dois avoir Confiance dans la Vie : "Cent fois sur le métier remets ton ouvrage.... " qu’elle me disait toujours quand j’étais petite…

Bilan : je passe mon temps à m’envoyer en l’air.

J’ai eu de vraies histoires quand même, eh oh, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Une notamment. Il s’appelle François (récemment promu au rang de François 1er pour cause de concurrent de prénom) et c’est mon meilleur Meilleur Ami. Je l’aime mon François d’amour, malgré son caractère de cochon psycho-rigide la manie qu’il a de casser toutes mes baraques dès que je commence à me prendre pour la Princesse au Bois Dormant. Oui parce qu’en fait, je suis une crème. Tout le monde le dit : "T’es belle, t’es jeune, t’es gentille", et patati patata. Alors pourquoi suis-je encore célibataire à l’âge où ma mère pouponnait son troisième enfant (mon Petit Frère d’Amour), HEIN ???

Quoi d’autre ? Je fais partie d’une meute de gothiques à l’occasion, je m’amuse, faut dire que j’ai été en couple pendant 15 ans (voir plus haut), pas que je me sois ennuyée avec lui, bien au contraire ce fut une très belle histoire, mais le temps passant nous sommes devenus plus différents qu’on ne l’était déjà quand on s’est connus et on n’aspirait plus aux mêmes choses … On s’est donc quittés mais .... on est devenus AMIS !!! Et quand je dis que c’est mon ami je devrais dire en fait : c’est ma meilleure copine !!! Car en fait je n’imagine pas ma vie sans lui. Enfin, ma vie, je ne peux la voir qu’avec lui.

Mais sans lui.

Bilan je l’appelle quasiment tous les soirs, alors vous me direz, pour lui dire quoi ?? Ben on se raconte nos vies, nos histoire de sexe, le boulot, les emmerdes, les amis… Comme une copine, quoi !! Oui car malgré mes 843 amis sur Facebook que je connais tous en vrai, en réalité j'en ai que trois des vraies copines : François donc, ainsi que Sandie et Lili.

Alors Lili, la première fois qu’on s’est rencontrées, je lui ai dit "Mais qu’est-ce que t’es belle !" elle en est restée toute coite, et depuis, elle m’en veut à mort. "Mais pourquoi t’es pas un homme ?!! Moi je rencontre un mec qui me dit la moitié de ce que tu me dis, j'l’épouse !!!".

En attendant qu’elle croise cette rareté, régulièrement on s’offre des fleurs et on se donne des petits rendez-vous en amoureuses au restaurant.

À part ça, je suis une vraie fille : je sais me battre aux soldes, me vernir les ongles sans dépasser et mettre du rimmel dans le métro.

Je suis donc prête à rencontrer l’Amour de ma Vie.

D’ailleurs ça vous dirait qu’on le cherche ensemble ? J’espère juste que vous avez du temps devant vous!

25 novembre 2017

Détox, bien-êtrox et partageox

 

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La Ste Catherine, il n’y a guère qu’à l’École Normale que je l’ai fêtée. J’y suis restée en internat pendant les trois ans qui précèdent le bacc, et avec les vingt et quelques filles de la classe nous étions comme une grande bande de copines qui vivaient ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre (même si, inévitablement, des clans par affinité s’étaient formés). Toutes les occasions étaient bonnes pour danser, s’amuser : on fêtait tout ce qui est fêtable. Un bâtiment était même réservé à cet effet.

À l’époque aucun garçon n’avait le droit de pénétrer à l’intérieur de l’École, Mâdâme la Directrice y veillait ! C’est drôle de repenser à cela parce que ce n’est quand même pas si vieux.. Si ? 1971, 72, c’est vieux ?

C’est comme ça que la dernière année, une poignée des plus délurées faisaient le mur pour retrouver quelque Normalien, voire un non-Normalien (transgression extrême !).. Moi ? Je suivais. J’étais assez timide à l’époque, ce qui me plaisait c’était de sortir dans la nuit, de "franchir la barrière", faire du stop pour aller à Paris, rentrer au petit matin puis passer les cours à roupiller récupérer de ma nuit blanche, des étoiles plein la tête. Ça n’a pas été plus loin parce que, comme d’habitude, le garçon qui aurait pu me plaire est allé voir ailleurs si j’y étais.

Je vous raconte : un jour, par extraordinaire, une sortie avait été organisée entre les Normaliennes et les Normaliens, exception s’il en fut car notre directrice, comme dit précédemment, voyait en la mâlitude le diable personnifié. Le garçon que j'avais repéré, outre des cheveux longs qui déparait considérablement dans le décor, s’adonnait au fumage de pétards (je ne savais pas encore ce que c'était exactement, c'est juste que cela me semblait très exotique). On était censés ce jour-là faire un jeu de piste ou autre truc tout aussi passionnant, et je me rappelle que, rébellion suprême, on s'était assis tous les deux dans un coin de forêt, lui avec son regard comme une voûte céleste nocturne (il avait les yeux noirs) penchée vers le mien plein de curiosité. Ga-ga. Ses beaux cils battaient au-dessus de notre rencontre, comme lentement ondoyés par des esclaves.

A y est.

J’étais sous le charme.

Il me parla de Timothy Leary, et c’est de ce jour que je commençais à griffonner "Turn on, tune in, drop out" un peu partout sur mes cahiers, même si je n’en saisissais pas totalement le sens.

Puis le rabat-oij de prof nous était tombé dessus en prétendant qu’il nous cherchait depuis des heures, que ça allait nous coûter la sortie du week-end au lieu qu’on rentre dans nos home, mais ça y était, j’étais comme qui dirait transformée et la bave de crapaud du prof n’atteignait pas la juvénile colombe que j’étais encore. C’est à la suite de cette rencontre que j’avais lu le récit écrit par un journaliste au sujet d’une jeune droguée qui avait côtoyé Gabrielle Russier aux Baumettes. Dans la foulée j’avais aussi lu tout Gabrielle Russier et j’avais été toute étonnée de découvrir un monde où on pouvait aimer hors des chemins battus.

Pour fêter ça (ou pour faire comme mon beau Normalien ?)  j’avais décidé de modifier mon apparence. Vestimentaire, d’abord : j’avais troqué l'uniforme (jupe bleu-marine/chemisier blanc) contre le "bén patte d’éph" en bas desquels je cousais avec application, la langue dépliée jusque par terre, des en coton coloré (c’est la seule fois de ma vie où j’ai fait de la couture, faut pas pousser non plus!).

Capillaire ensuite : un jour de pétage de plombs comme ça ne m’arrive absolument jamais,  je m’étais coupé les cheveux rageusement à coups de ciseaux, cheveux que j’avais jusqu’alors très longs. Quand j’ai vu ma tête après, j’ai compris que c’était la pire idée que j’ai jamais eue, mais c’était trop tard, je ne ressemblais plus à rien (ça n'a pas changé depuis).

Mais bref, je digresse, comme d’hab.

Ma belle histoire d’amour est morte avant même d’avoir commencé, vu que le garçon s’est fait exclure de l’EN. Peut-être n’est-ce pas plus mal, non pas qu’il se soit fait exclure, mais que je n’aie pas eu d’aventure avec lui. Néanmoins, c’est à partir de ce moment que j’ai été attirée par les babs. Faut dire que le concept était super chouette : détox, bien-êtrox et partageox. Tout le monde mangeait ensemble au son de la cloche qui finissait de tintinnabuler pour que toute la clique se radine en prononçant des Om concentrés. Tout le monde s’aimait et aimait tout le monde (surtout les petits amis des autres). Il y avait même un Nirvanox de promis. Sauf que personne n’a eu le temps de le trouver, la communauté ayant splitté avant. Vous allez me dire, c’est facile de critiquer, t’étais même pas dedans. C’est vrai, je n’étais pas dedans. C’est pour ça que j’ai vu. J’ai vu qu’il n’y avait plus rien à voir, car sur la fin, faut bien le dire, la communauté brillait surtout par son absence de communautaires, Machin s’étant tiré avec Trucque enceinte de Bidule resté tout seul à mâcher son tofu.

De ce jour, j’ai continué longtemps à porter des robes à fleur et des sabots, mais j’ai laissé tomber toute velléité de partageox...

 

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C’est tout moi ça! Je démarre sur Ste Catherine et je finis sur l’amour à plusieurs. Pas étonnant si j’ai toujours eu de mauvaises notes en rédac !

 

 

 

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