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17 décembre 2022

La fête la plus belle de l'année (J -8)

Bonjour à vous,

Le questionnaire de Délia, ça m'a donné une idée.

Je vais vous faire un calendrier de l'Avent sous forme de textes ayant pour thème Noël. Enfin, je vais essayer, espérons que je vais être inspirée !

C'est parti, mon kiki !

Bonne journée à tous !

 

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Il fut un temps où Noël était la fête la plus belle de l’année. C’était un temps de trêve, un temps magique. Chez nous, les Noël étaient somptueux. Nos yeux sortaient presque de leurs orbites lorsqu’on découvrait au pied du sapin une véritable dégringolade de cadeaux.

La magie, c’était justement de ne pas savoir. Ne pas savoir ce que contenaient les cadeaux. Aurait-on – ou pas – ce dont on rêvait ? La plupart du temps d’ailleurs, on l’avait. Parce que nos parents attentifs notaient nos désirs, les matérialisant comme par miracle le matin du 25, après que la veille, nous eussions réveillonné comme des fous. Le logement pourtant était petit et la bourse modeste. Mais ça n’a jamais empêché ma mère de recevoir toute la famille, nombreuse alors, surtout qu’on incluait la belle-famille des autres.. Ou bien c’était chez ma marraine, il y avait un garage dans lequel on dépliait les tréteaux, on posait les planches, les nappes par-dessus et on faisait la fête toute la nuit. C’était des tours de table à vider son verre en chantant "Elle (il) est des nôôôôtres" à tue-tête, des jeux (le jeu de l’orange, vous connaissez ?), on faisait schmolitz pour le plaisir de boire un coup supplémentaire et en fin de repas mon arrière-grand-mère y allait de sa chansonnette.

Après, on dansait. C'est là que je dansais le tango avec mon cousin, celui que je voulais épouser.

Au petit matin c’était la soupe à l’oignon et puis venait le moment de partir. C’est à ce moment-là que mon père, régulièrement, était pris de l’envie d’aller à Deauville, tout en se demandant à voix haute qui avait bien pu tracer deux lignes blanches sur la route pendant la nuit ?

Un jour on est devenu grands. Les Noël ont continué chez ma Marraine qui habitait alors un endroit qu’on appelait, pour vous donner une idée du truc, "le château". Elle y recevait dans une pièce immense, une ancienne Orangerie qui faisait penser à la Galerie des Glaces de Versailles et au bout de laquelle trônait un sapin majestueux.

À cette époque, le Père Noël passait avec son traîneau chargé de paquets, devant les yeux émerveillés de la ribambelle de gamins que mes cousins, ma sœur et moi-même, dans notre grandeur d'âme, avions fait entre temps pour que les Noël au château soient réussis (le Père Noël était matérialisé par mon frangin, fagoté comme d'habitude comme l'as de pique c'est-à-dire avec sa barbe blanche lui obstruant la vue, ce qui fait que parfois il se trompait de porte, au grand désespoir des enfants qui l'attendait ailleurs).

La première qui nous a quittés, c’est l’arrière-grand-mère.

Ensuite les grands-parents, c’était dans l’ordre des choses. Seulement après, la faucheuse s’est mise à toucher n’importe qui n’importe comment.

Et puis ma sœur est partie en province, Marraine et mes cousins itou. Les réunions de famille se sont retrouvées peau de chagrin, et Noël, l’obligation de faire la fête à date fixe.

Quand comme moi on a des petits-enfants, fêter Noël ça semble tomber sous le sens. Sauf que le sens, il n’y en a plus, ou plus beaucoup. Plus de magie. Plus de chaleur.

Des enfants qui listent ce qu’ils veulent pour Noël.

Qui listent ce qu’ils veulent pour Noël !!

Et comme on vit dans une société où ils sont sollicités sans cesse et pour n’importe quelle occasion, où va-t-on trouver de quoi les faire s’extasier ?

Qu’est-ce qui leur fera plaisir ? Qu’est-ce qui peut réussir encore à les surprendre ?

Qu'en pensez-vous, vous ?

Quel genre de cadeaux faites-vous ?

Et pour celles d'entre vous que je sais "toute nouvelle grand-mère", comment ça se passe ?

 

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Joyeux Noël (moins 8) à tous !

 

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Commentaires
F
Chez moi, pour le réveillon de Noël, nous n'étions que mes parents, ma soeur, et mon frère. Nous faisions tout d'abord un repas assez frugal, avant d'aller à la messe de minuit. Et en revenant, nous mangions des croissants trempés dans du bon lait chaud. Le lendemain matin, mon frère venait me chercher pour aller à la cuisine où le Père Noël devait laisser des cadeaux. Nous avions parfois une petite idée de ce que nous allions découvrir mais nous n'avions qu'un seul cadeau voire deux, mais jamais plus. Les enfants de maintenant ont trop de cadeaux à la fois, ils ouvrent les paquets et ne savent plus s'émerveiller, je ne retrouve pas dans leurs yeux la magie que nous avions, nous, lorsque nous ouvrions nos paquets. Ensuite, le jour de Noël, à midi, nous invitions un oncle et une tante, la soeur de ma maman, avec leurs quatre enfants, ou alors c'était eux qui nous invitaient. Et là, nous avions un autre cadeau, mais un cadeau commun aux trois enfants. Noël a toujours fait partie de mes souvenirs magiques. (sourire)<br /> <br /> Bonne fin de journée, Ambre. Bisous.
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D
Bonjour Ambre. Je n'ai pas bien compris en quoi consiste ton calendrier de l'avant moins 8. Mais pour répondre à tes questions : qu'est ce que je pense de quoi exactement ? Si c'est des enfants pourris gâtés qui ont plein de cadeaux n'importe quand, je pense que c'est surtout parce que leurs parents les ont habitués comme ça. Ils avaient de l'argent, qu'ils ont gagné en travaillant beaucoup et en s'occupant pas beaucoup de leurs enfants, mais comme c'est pour eux qu'ils ont fait tant de sacrifices, ils remplacent le temps pas des cadeaux, il faut les entendre s'exclamer : mais c'est pour toi que je bosse ! ben oui baluzeau ! tiens ! ben tu ferais peut être mieux de bosser moins, alors, et de t'occuper mieux de moi, parce que ça remplace pas ! et comment ils font les parents qui n'ont pas les moyens, hein, tu te la poses la question ? Même pas tu te la poses, pourvu que je te fiche la paix, hein, et dis pas que c'est pas vrai ! parce que moi je le sais que passer tous mes dimanche et mes soirées devant la télé avec des jeux vidéo, ça vaut pas d'aller voir un clair de lune à Maubeuge et de marcher sur les dunes avec ta main dans la mienne et au loin regarder les vagues qui viennent marteler les falaises du cap Gris nez. Alors me raconte pas d'histoire avec tes c'est pour toi hein que je le fais. moi c'est le soir que j'en veux des histoires, des vraies pour m'empêcher de dormir, avec des monstres et des fées carabine ou bosse, peut importe, mais des que tu inventerais rien que pour le plaisir de partager des moments avec moi. Mais tu le sais tout ça, c'est pas un scoop. C'est juste un choix. <br /> <br /> Alors pour en revenir à l'autre question , les cadeaux chez moi, pour Noël et pour l'anniversaire et de temps en temps une bricole pour le plaisir, pas plus. Des cadeaux qui sont susceptibles de faire plaisir. Souvent musique, culture, lecture, il y a tant de beaux livres. <br /> <br /> Quand les enfants étaient petits, ils choisissaient et je sélectionnais. <br /> <br /> Les noëls de mon enfance, dans une famille de pauvre paysans, étaient ... comment dire ? Magiques. Je me souviens bien de la première paire de vaches que j'avais reçues. C'est une de mes tantes qui m'avait fait ce cadeau : un somptueux attelage avec un char et un joug. Mais on était déjà nombreux à la maison, au moins trois, les autres avaient reçu un cadeau bien moindre. Si bien que l'année suivante, ma soeur cadette qui aurait bien voulu le même attelage que moi, s'est vu offrir un pareil, fait main. Pendant des mois, mon père s'enfermait dans son atelier et façonnait ce fabuleux objet de ses mains. je pense que cela fait partie des joies inoubliables, ce temps consacré à faire plaisir, alors que du temps on en avait pas beaucoup, et encore moins de sous. <br /> <br /> Sinon, j'ai toujours raconté des histoires à mes enfants. Je me souviens même en avoir inventées. Si bien qu'un jour, j'ai été piégée (bien fait pour moi !) ma fille me réclamant de lui acheter le livre de l'histoire que je lui avais raconté. Et bien, j'ai fais ni une ni deux, je lui ai expliqué que c'était une histoire que je venais d'inventer, mais que si elle voulait on l'écrirait. Ce qui fut fait. Tout ça pour m'entendre dire : "mais il manque la sorcière ! elle y était dans celle que tu m'as racontée !<br /> <br /> Gros bisous Ambre, et bon dimanche.
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X
Je n'ai pas de souvenirs inoubliables de Noël. C'est d'ailleurs pour cela que je les ai oubliés. Souvenirs très vagues. De la neige, souvent beaucoup, des coupures d'électricité... dû à un mauvais réseau électrique qui ne supportait pas le mauvais temps ; l'accumulation de neige et de givre sur les fils, faisait qu'ils tombaient purement et simplement.<br /> <br /> Sinon, noël, c'était, si je puis dire, la fête du cochon, qui choisissait cette période de vacances, pour passer de vie à trépas. Noël durait une semaine dans la cochonnaille. Tuer le cochon, boudin, pâtés divers et varies, saucissons et saucisses, jambons à préparer. C'était beaucoup de travail, pour toute la famille. Les années où nous allions vite, en quatre jours, c'était plié. Je me souviens simplement que de manipuler toute cette cochonnaille rendait la peau des mains, vraiment très douce. Je n'ai jamais trouvé ou retrouvé une telle efficacité, dans un quelconque produit de la pharmacopée.<br /> <br /> Sinon noël, c'était aussi la visite de mes sœurs ainées, (nous n'avons jamais vécu ensemble) éparpillées aux quatre coins de l'hexagone.<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, que les enfants sont grands, Noël est un jour (presque) ordinaire. Cela me convient très bien ; je n'aime pas cette période, mais j'aime les vacances s'y afférentes.
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C
Chez nous côté grands parents maternel Noël c'était la messe à st Etienne de Monségur , Les hommes et adolescents à droite et les femmes têtes couvertes d'un fichu et les marmots à gauche .Mémé et ses deux filles préparaient toute la journée le repas d'après messe de minuit .Vers 22h nous les marmots , drôles , mioches étions déjà au lit pour un dodo réparateur ..Les adultes après office feraient une petite collation .Pas de bol pour mon père qui croyait nocer jusqu'à pas d'heure et surtout aller à l'église .Ce qui fâchait grand père Mon gendre il faut suivre étant de la famille Jour de Noël debout nous les petits avions droit à une orange et une papillote puis allions au pré dehors surveillé par mon cousin Michel jeune adulte , pas de souvenirs des repas de famille où pépé tenait au bout de la table le rôle principal .Armé de son couteau de poche donnait des coups sur le bouteillon (1/2 litre) quand il y avait trop de bruit , parfois s'en prenait à ses gendres aux us autres que chez lui .Lui l'ancien de 14_18.Arrivé en 1912 comme troupier terminant en 1918 comme lieutenant .Du côté paternel nada , que dalle , rien la mémé n'aimait pas les enfants L'Ardèche et la Gironde ont profité de nous , je ne me souviens pas de grosses fiesta chez nous dans notre jeunesse cette fête reconnue comme religieuse , il n'y avait pas de dorures autour Après avec mes michetons du premier mariage aucun souvenir .Du deuxième retour aux repas familiaux , là il y avait du monde avec cousins et famille lointaine .des tablées de 30 début 13h30 .......... fin au fait il est quelle heure ?
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J
Ah oui, je demande toujours aux enfants leur liste, ça permet de leur offrir ce qu'ils souhaitent. Les enfants de ma fille ne demandent pas grand-chose, tiens, par exemple, mon petit fils a demandé des gants chez Décatruc, à 7 euros. Donc, je rajoute avec un billet...Pour Noel, idem, ma petite fille a demandé un vase à 11 euros de la maison du tour du monde....Si j'avais choisi son vase, sûr que je n'aurais pas pris celui que je lui ai acheté....
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J
Pour moi, Noël était une pause...Bizarrement, je ne me souviens pas des colères de ma mère ce jour-jà (ou alors, mon cerveau a zappé)....Je me souviens du sapin, que mon père allait chercher dans les bois (après son décès, mes frères ont fait de même), je me souviens de la jolie crèche maison de mon père, crèche que je passais des heures à regarder, je me souviens de la nuit de Noel, où nous guettions soit le père Noel quand on était jeune, soit nos parents mettant les cadeaux. Nous avions droit à la dinde et à la bûche et aux mandarines, un luxe....J'aimais cette fête, que j'essaie de perpétuer..Souvent, nous avons notre fille qui a aussi ses beaux-parents sur place, nous, c'est le réveillon et les beaux-parents le jour de Noel...Les parents de Gaby doivent venir le jour de Noel....Celui qui habite à la frontière suisse est toujours aux abonnés absents, nous avons eu de vagues nouvelles de lui...On voit qu'il n'a pas d'enfants à lui....Par contre, je hais le jour de l'An avec ses très mauvais souvenirs. Bizarrement, la nuit du réveillon, notre mère faisait toujours la tête, pour ne pas dire la gueule. Si on lui souhaitait la bonne année, elle nous envoyait paître..Si on ne la lui souhaitait pas, elle se mettait en colère. Heureusement, vers midi, le jour de l'an, elle se calmait et nous envoyait chez les oncles et tantes et les voisins, pour respecter la tradition et là, on revivait...J'adorais aller voir notre oncle et tante, à pied, à 4km de là, aux portes du Morvan, tous les frères et soeurs ensemble, sans notre mère. J'adorais ces moments, où, enfin, on pouvait se lâcher et rire..Ce soir, nous allons fêter les 3 anniversaires des enfants de notre fille, nés à 15 jours d'intervalle, une tradition depuis qu'ils sont tout petits et que notre fille tient à respecter, elle invite ses frères, ses parents, ses beaux-frères et beaux-parents. J'espère juste que le Covid ne s'invitera pas...Ca m'évitera de penser à notre.........de proprio......Bon dimanche Ambre...j'ai été contente de lire la suite de la vie de tes ancêtres....
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F
J'ai très peu de souvenirs des Noëls chez mes parents.<br /> <br /> Pas de danse, c'est certain, pas de musique non plus.<br /> <br /> Un grand sapin, sur lequel ma mère allumait les bougies tous les soirs, et que nous les soufflions à tour de rôle.<br /> <br /> Menace de ne pas faire ce sapin lorsque durant les jours précédant le moment de le faire, l'un d'entre nous avait fait une "bêtise" (il en fallait peu pour appeler cela une bêtise).<br /> <br /> Tout au plus mes grands parents paternels présents, mais mon grand père est mort le 28 décembre 1969 (j'avais 11 ans), il avait eu la grippe, et au moment de Noël cette année là mes grands parents étaient tous les deux alités, donc n'avaient pas fait le voyage...<br /> <br /> Le dernier Noël en famille un peu élargie a eu lieu en 1968, après c'était à 6. Puis à 18 ans, je suis partie, je n'ai jamais refait Noël chez mes parents, ni avec mon frère et mes sœurs. <br /> <br /> Pas de grande fête familiale donc !<br /> <br /> Maintenant, oui nous arrivons de chaque côté à réunir tout le monde, et nous sommes entre 12 de mon côté, et 15 du côté de Zhom.<br /> <br /> Guetter le regards des uns et des autres à l'ouverture des cadeaux, et voir les yeux briller est un grand bonheur.<br /> <br /> Plus que quelques jours à attendre pour voir si on a "tapé" dans le mille. :) :) :)<br /> <br /> Bon we au chaud, gros bisous Ambre
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A
Les souvenirs de mes Noëls d'enfance sont sensiblement dans la même tonalité que ce que tu relates dans ton billet.<br /> <br /> C'était très centré sur le cercle familial élargi. Il convenait d'ajouter la dimension religieuse chrétienne, qui donnait quand même un certain sens plus méditatif parce qu'accompagné de la pratique d'un certain nombre de rituels religieux qui ont laissé des traces positives en moi. L'autre aspect marquant était l'ampleur de la fête. J'avais l'impression qu'elle durée 48 heures sans arrêt !<br /> <br /> La fête c'est « la famille qui la faisait » je veuxdire que chacun en avait la responsabilité directe. Il n'y avait ni télé, ni sono, ni chaînes hi-fi, ni magasins ou acheter de la bouffe toute faite, ni choses du genre. Alors on chantait et on faisait tout soi-même. Fort heureusement une tante apportait son gramophone et quelques 78 tours et on pouvait danser la valse !<br /> <br /> (Et tu m'as remis en mémoire la fameuse soupe à l'oignon)
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