Une bonne journée
Ça, c'était lundi, un temps sublime propice à une marche merveilleuse, ce que du reste, j'avais prévu de faire avec deux de mes petits-fils (l'aîné n'aime pas marcher) et de l'auteure de leurs jours.
C'était sans compter qu'ils arriveraient à 15 heures 30, quasi l'heure du goûter, chose dont je n'ai eu ni le cœur ni le loisir de les priver (mais depuis combien d'années n'avaient-ils pas mangé ?).
Un lait choco, deux cent trente-deux madeleines, une boite de fruits au sirop et deux heures plus tard, nous voilà tous les quatre à l'orée du champ où 1) j'ai prévu un shooting photos sur fond de ciel bleu magnifique 2) ma fille veut ramasser des épis de maïs (enfin, ce qu'il en reste) pour son thème de Samain, coutume gardée de l'enfance des garçons (prudemment, c'est elle qui cuisine pendant que je raconte les histoires écrites à leur intention).
À peine ai-je tiré trois portraits des "petits" (qui tous me dépassent d'une tête et demi), je pousse un cri d'effroi : il est l'heure d'aller récupérer le grand à la gare! (Finalement, ce ne sont pas nos dix minutes de bord de champs qui l'auraient traumatisé !)
Moi, frustrée, je veux y retourner, enfin, plutôt, y aller, les deux cadets aussi, le premier parce qu'il adore que je le prenne en photo, le plus petit (1m65) parce qu'il veut construire une cabane (il a récolté à cet effet trois branches de maïs desséché).
Boudin noir de l'aîné, qui ne desserre pas les dents.
Nous rentrons donc à la maison.
De toutes façons, déjà trente minutes qu'ils ont goûté ! Ils vont se trouver mal (l'inanition !), il va falloir songer au dîner, d'autant qu'avec le couvre-feu pas d'autre choix que de manger comme les poules pour être chez eux à 21 heures !
Pizza maison et patates sautées (temps d'engloutissement : 7 minutes), pas de balade mais ce fut une bonne journée !