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Un peu de silence ..
21 octobre 2020

La vie ne nous donne pas toutes les cartes d'un coup (Délia)

P9103189

Hier,

à l'heure sereine où le soleil poudre d'or

la brume qui monte du champ,

j'ai marché.

Méditant,

tout le jour durant,

sur la fugacité de la vie.

P9103191

Sur la fugacité de la vie !

Oui, Madame, parfaitement !!

Où j'en étais ? 

Sur la fugacité de la vie,

et le sens d'icelle sur terre.

P9103192 2011

Quoi encore ??

j'ai bien le droit de méditer sur la fugacité tout de même !!

Je reprends.

Tout à coup, le soir tomba d'un coup bref.

Je rentris chez moi et j'allumis mon PC,

que j'avais ignoré superbement le matin.

Lorsque soudain, de sa petite voix métallique (gling gling)

il me dit :

Ambre, ô Ambre !

Regaaaaaarde !! (mon PC se croit déjà à Halloween)

Tu as reçu (uuhuuhu ..)

un message (aaaaage ...)

de Délia ! (aaaaaa....)

Voici ce que disait le message ..

 

❤♥●•٠·˙. ˙·٠•●♥❤

 

‘‘Coucou ma belle, je vois que tu ne manques pas d'imagination pour me donner du travail en plus, si j'aurais su j'aurais fermé ma gueule ! tout de même me faire rechercher comment ou pourquoi et quoi et qui, c'est un sacré défi que je m'empressais d'oublier. Je ne me souviens qu'à peine de la folie soudaine qui m'a mise en présence de celui qu'on peut nommer le chéri du siècle.

Ce que je sais, c'est que parfois je me dis si au lieu de, tu t'étais cassé une jambe, au moins tu serais guérie depuis ! Mais c'est sans compter les rhumatismes, effets secondaires du cassage de jambe ! Toujours est-il que si je n'avais pas rencontrer celui-ci, cela en aurait probablement été un autre ou pas, puisque je ne voulais de toutes façons pas de ceux dont mon entourage rêvait de m'accoutrer. (Rappelle-toi l'histoire de la Fauvette* !)

* pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire : CLIC 

Bon je viens au sujet qui te préoccupe : j'ai rencontré mon futur mari au travail, nous vivions lui et moi le même exil et celui-ci était lourd. A savoir expatriés de notre province vers la capitale, nous étions ce qu'on appelle des immigrés de l'intérieur, ce que nous ne vivions pas forcément, à l'époque, comme une chance. C'est ainsi que nous avons "sympathisé" si je puis dire. Sa voix reposante et douce, son regard bleu et sa gentillesse naturelle eurent vite des effets secondaires sur moi qui tombais en pamoison devant lui pour ne pas dire à ses pieds.

Pour ce qui est des qualités qu'il me trouva, je ne saurai dire, peut-être mon caractère volontaire, mon esprit de décision ou mon courage face à l'ennemi ? Qu'en sais-je ? Complémentarité de ce qui lui faisait défaut ? Attirance des contraires ? (Il est aussi placide que je suis de feu, aussi patient que je suis vive, autant casanier que moi vagabonde, aussi lourd que je suis subtile!). Bref, il se laissa embarquer, lui aussi dans l'aventure.

Nos débuts furent comme tous les débuts des gens qui se rencontrent et tentent le long parcours d'une vie à deux (long car c'est ce que l'on souhaite à ce moment-là et on ne compte pas sur les déconvenues ni sur les aléas de la vie trépidante ou cruelle).

Nous avons eu nos moments heureux, deux enfants merveilleux (comme tous les parents). De beaux moments de complicité et de partage. Mais la vie, la sournoise, ne nous donne pas toutes les cartes d'un coup, ce serait trop facile.

Retombé sous l'emprise de son milieu familial, c'est-à-dire lors de notre retour en province, les choses se sont un peu détériorées. Il était l'enfant unique et s'empressa de le redevenir. Plus le compagnon sur qui j'aurais dû pouvoir me reposer et cela m'a terriblement perturbée. Depuis, des hauts et des bas peuplent notre quotidien mais nous faisons avec. Ni pire ni meilleur que la moyenne, sûrement bien meilleur que beaucoup. Pas suffisamment pour me faire oublier que parfois on évolue dans des directions opposées, mais il reste une béquille que beaucoup aimerait sans doute pouvoir trouver.

Voilà pour répondre à ta sollicitation.

Tu peux publier, tu me connais je ne cache rien, sinon je ne dis pas.

Voilà, je te souhaite plein succès pour cette nouvelle initiative. Je ne sais pas faire, mais j'apprécie.

 

Un petit tour chez Délia ?

 

 

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Commentaires
D
Ouh là ! la vengeance des animaux sera terrible ou ne sera pas. Mais si elle était, serait elle seulement à la hauteur de ce qu'ils ont subi ?<br /> <br /> Je suis comme toi, je ne supporte pas les mutilation infligées aux animaux et trouve qu'une vache sans corne n'est pas une vraie.
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C
J'aime les vaches avec des cornes , quand je pense que la génétique a modifié les gènes de certains bovins pour les faire venir sans cornes, je trouvait auparavant que c'était cruel de scier cette partie du bovin là c'est pire , l' animal naît sans cornes avec un poil épais frisotant noir du museau à l'épaule puis blanc en milieu et encore noir aux arrières queue comprise bicolore tout en verticalité .Un jour le taureau naîtra avec des noisettes qui pourront servir qu'une fois puis tomberont ,des écureuils viendront se repaître de ces gros fruits secs ce qui leur permettra de passer l'hiver en toute quiétude......Après le bouleversement planétaire de 2100 les animaux prirent le contrôle du monde et les humains se retrouvèrent parqués broutant çà et là des herbes tendres ou dures avec des étiquettes aux oreilles en troupeaux ou isolés pour les mâles on était très loin de cette époque ou l'homme commandait , certains vieux d'après dires d'autres encore plus âgés tournaient résignés dans leur enclos parsemé d'étrons , une cuve au bout du champs .S'il y avait les reproducteurs ils ne vivaient pas longtemps la semence devait être de première qualité se retrouvant soit en côtes et beefsteack sur les étals ou finissaient boeufs. Chez les bovins il y avait les jeux du cirque, je passe là dessus car trop cruel aux dires des anciens pourtant ce mal était necessaire ,ils entendaient les OLE des bovins et devaient foncer sur la cape rouge tout en recevant des coups de piques pour aller pus vite .Certains exténués rendirent l'âme les oreilles et la queue était donnée en récompense. Les chiens avait un humain a promener , ceux qui étaient propriété d'un chat devait enlever les puces et ronronner la nourriture à part l'herbe était en boite : le ronronhomme .En Afrique les safaris étaient prisés des seigneurs de la jungle , des troupeaux d'humains pâturaient tranquilles fallait se méfier d'eux certains sournois contournaient les chasseurs novices et leur faisaient la peau , ce n'était pas un spectacle à mettre devant les yeux des jeunes grondants , éructant , pêtant , hurlant se jetant les uns sur les autres pour les meilleurs morceaux des malheureux .Les animaux ressentaient la cruauté de ces êtres qui un temps lointain avaient dominé le monde ..Puis les virus vinrent..........
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P
L'Amour pour moi est le don de soi... Mais bien sûr il faut que chacun donne.<br /> <br /> Le récit de Delia est touchant et très vrai, très franc.
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D
Je pense qu'il faut faire la part des choses. J'aurais pu partir, je suis restée. Il y a un temps pour tout, je me dis qu'à nos ages on n'a pas forcément ni les mêmes besoins, ni les mêmes attentes envers la vie et envers l'autre. Le plus compliqué et de trouver un équilibre, une fois que c'est fait, ça va nettement mieux. S'accommoder des défauts de l'autre, comme l'autre s'accommode des notres, penser que tout n'est sans doute pas parfait mais que de toutes façons, rien ne l'est et puis faire en sorte de s’aménager des moments privilégiés et prendre la vie du bon côté. C'est sans doute possible et si ça ne l'était pas, alors oui, partir de toute urgence. Mais il semblerait que nous n'en soyons pas encore là !
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M
Bonjour Quand on est jeune on pense que l'amour durera toujours, c'est effectivement sans compter sur les aléas de la vie et des pièges qu'elle nous tend. Tu aurais pu Délia choisir de partir changer de vie, mais peut être y as tu pensé mais ans oser le faire? Pas facile de décider mais l'essentiel c'est qu'il reste encore de l'amour même si il est un peu écorné, et puis le parfait n'existe pas alors autant garder celui que l'on a. Il faut se faire plaisir par ailleurs avec ses enfants si on en a, et tu as la chance d'en avoir. Peser le pour et le contre et voir ce qui est le mieux. Les vaches que tu aime tant sont un petit réconfort momentané mais elles sont là. Mais souvent on se demande que se serait-il passé si il avait été un autre? Difficile de répondre n'est-ce pas? Bisous.
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D
Et du maïs ! tout comme il n'y a pas que des drames et de l'amertume dans la vie. Tout comme j'ai beaucoup moins de qualités que je me prête et lui pas autant de défauts que je lui attribue. Il y a tout et son contraire. il faut s'en accommoder faute de s'en satisfaire et quand ce n'est plus possible, il faut aussi savoir changer de route.. Merci pour les vaches. Bisous bisous.
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A
Délia,<br /> <br /> je précise, parce que je sais que c'est important pour toi, que les photos des vaches ont été prises dans le Pas-de-Calais il y a une dizaine d'années. Il n'y a pas de vaches dans "mes" champs, seulement des chevaux :-)<br /> <br /> Bisous
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