Comme le loup blanc
Une bien jolie surprise m'attendait dans ma boîte aux lettres hier après-midi (eh oui, mon facteur est rebelle, il passe à l'heure qui lui chante). C'était donc soleil dans tous les sens du terme.
Aujourd'hui il fait gris, mais ce n'est pas grave (Ce n'est pâââs grââââve, disait ma grand-mère (la Suisse, celle qui gardait les vaches, précise-je pour Délia)) car cette après-midi, je vois ma fille.
On a passé toute une période où on sortait toutes les deux sans arrêt, genre une fois par semaine minimum. C'était hyper sympa (ça me donnait sans doute un coup de jeune). C'était différent en tout cas des sorties avec ma seconde fille, celle qui a des enfants (forcément, pour le coup de jeune, c'est raté!).
Ensuite ma fille a retrouvé du travail et obligatoirement il a bien fallu qu'elle bosse (elle a essayé d'avoir son mercredi pour aller voir sa mère, mais ça n'a pas marché).
Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui je vois ma fille.
On commence par la piscine (ah oui, quand on sort avec moi il faut aimer nager). Elle me racontera toutes ses petites histoires dans une acoustique formidable (ma fille s'ennuie à la piscine, c'est pourquoi elle discute; pour ce faire elle adopte une nage dite à l'égyptienne, de manière à avoir la tête tournée vers moi)(inutile de préciser qu'encore une fois, on ne passe pas inaperçues).
Après on va au Leclerc, où on est connues comme le loup blanc (je suis sûre que vous vous en doutiez).
Ce que vous ne savez peut-être pas, en revanche, c'est que je suis une personne très discrète, le genre à me faire toute petite et transparente. C'est drôle que j'aie pu fabriquer des filles aussi différentes de moi, en tout cas de ce point de vue. Car mes filles parlent avec tout le monde, un truc de fou.
Donc, nous irons au Leclerc où ma fille fera ses courses de la semaine (elle prétend y trouver des choses qu'elle ne trouve pas à Paris)(?). Elle discutera avec le(s) vigile(s), caissière(s) et tous les vendeurs. On fera aussi quelques boutiques en rêvant devant les trucs qu'on ne pourra pas se payer.
On finira par la Croissanterie, histoire de se poser après tous ces efforts (à moins que ce soit pour qu'elle se désaltère), où on n'aura pas besoin de commander quoi que ce soit (ce sera déjà prêt) (comme le loup blanc, vous dis-je).
Enfin, on rentrera chez moi, en train ou à pied, avant que ma fille, à la nuit tombée, ne reprenne le train dans l'autre sens (vers Paris).
Ce sera une belle après-midi.
Évidemment, ma fille parle aussi avec les inconnus-chats!
Et vous? Avez-vous de tels moments avec l'un ou l'autre de vos enfants?