Un amour simple (Virevolte)

Bonjour à vous,

comme je l'ai évoqué ici ou là, deux blondinets de mon âge ont durablement marqué mes jeunes années : il s'agit de mon ami d'enfance Jean-Paul (on avait emménagé dans le même immeuble pour notre troisième anniversaire, et 12 ans plus tard nos parents ont déménagé en même temps aussi, c'est drôle !).

Le deuxième est le cousin qui était censé m'épouser, jusqu'à ce qu'il découvre l'existence d'un vaste horizon truffé de femmes....

Pour Virevolte aussi, deux garçons ont coloré son enfance.

Je ne vous fais pas languir plus longtemps, je lui laisse la parole !

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‘‘Je réfléchis beaucoup en ce moment sur l'amour, la tendresse et j'ai beau chercher, dans mon enfance je ne pense pas avoir connu cet amour tendresse. Ma mère n'avait pas connu ses parents ou si peu...Elle n'était pas du genre à faire des câlins. Je n'ai connu que mon grand-père paternel. Il était dur, avait des principes. Mon père me faisait peur, il m'impressionnait, j'ai déjà raconté qu'adolescente je n'arrivais pas à lui parler car je ne pouvais le tutoyer, c'était impossible pour moi.
Je pense que la première personne qui m'a aimée, c'était mon meilleur copain en CE1, on s'est connu jusqu'au collège. J'aimais être en sa présence. J'ai voulu le retrouver il y a peu mais je n'ai pas réussi. C'était un amour simple, sans rien attendre de l'autre, juste donner parce qu'on en avait envie. Après, j'ai eu les copines ! ;-)

C'est la ruelle que j'empruntais pour aller à l'école quand j'étais en primaire. J'adorais cette petite rue où il passait très peu de voitures vu sa largeur.

Et j'oubliais aussi mon cousin ! Je lui vouais une admiration qui était réciproque.

© photo Virevolte, chipée ici

© photo Virevolte, empruntée là

On se revoit maintenant et on prend toujours autant de plaisir à être ensemble!”

Virevolte

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Comments

[Ambre Neige]

Bonjour Fabie

allons bon, je ne vois plus le commentaire que je viens de t'écrire !



Je vais te contacter par mail dans la journée !

Bisous !

[Fabie]

Coucou Ambre

Je cherche pour participer à ta nouvelle rubrique, mais j'avoue que j'ai beaucoup de difficultés à me remémorer des souvenirs de tendresse dans mon enfance.

Bon inutile de parler de mon père qui avait quelques ressemblances avec le tien, en y ajoutant la perversité !

Ma mère vit toujours, et le moins qu'on puisse dire c'est que la tendresse, elle ne connait pas, ni avec ses enfants, ni avec ses petits ou arrières petits enfants...

Et qu'on ne me dise pas que c'est une question de génération, elle vient d'avoir 82ans...

Bisous Ambre

[heure-bleue]

C'est le confinement qui nous pousse à parler de notre premier amour ?

[Marie Provence30]

Bonjour une jolie histoire mais qui me laisse sur ma faim... C'est bien de l'avoir exprimé, les souvenirs quand on vieillit c'est presque tout ce qui nous reste alors on y pense plus. Ce confinement contribue à nous replonger dans notre enfance et les souvenirs qui vont avec. l'éducation d'avant était plus sévère et l'amour ne se montrait guère, maintenant c'est presque trop parfois, enfin je trouve. Pourtant nos parents nous aimaient autant que maintenant j'en suis sûre, mais ils étaient moins démonstratifs, ils le montraient par des attentions plutôt que par les paroles.

[le_gout_des_aut]

"L'amour simple".

Ah ça, tu manies l'oxymore avec aisance...

Heureusement que les cousins, cousines et l'école sont là pour nous éclairer.

[Vi revolte]

@ Ambre : Vous êtes beaux sur les photos, toi et tes petits amoureux.;) Merci !

[delia]

Tu l'as retrouvé, alors, ou pas ? Je n'ai pas bien compris.

[alainx]

@ Virevolte



Cela m'avait marqué lorsque j'avais lu chez toi cette pratique du vouvoiement. D'autant plus que tu l'as vécu comme une entrave forte au partage et à l'expression avec ton père.

Il y a dans ces générations-là manifestement une absence de tendresse. Comme si cela n'avait pas été transmis sur plusieurs générations. Ce n'était peut-être cependant pas un manque d'amour. (Je dis « peut-être »)

Alors on part à la découverte comme on peut. Le meilleur copain, le cousin, l'amour simple, l'admiration réciproque. Je crois que tout cela peut être plus fort face à l'absence de tendresse d'enfance. Même si cette absence constitue en soi une souffrance.

Merci pour ce partage

[Chinou]

Il doit y avoir un âge clé où nous sommes portés à nos retourner, à peser l'amour, l'amitié. Bonne journée à vous deux.