Huit jours
Huit jours avec mon fils et les garçons, huit jours de vie, de bruit, de musique et de rires.
Un bazar innommable : ponçage, grattage, peinturage.
Et puis hier soir.
Les larmes aux yeux.
Déjà ?
C'est fini ?
Le cœur serré, impossible de dire au revoir, d'agiter la main.
Regarder la voiture disparaître.
Rentrer à la maison.
M'asseoir sur le sol de la salle totalement vide, totalement blanche. Retenir un sanglot.
Et soudain, sentir.
Cela sent bon. Mais oui, cela sent bon !
Ma salle est pleine d'odeurs délicieuses !
Mes trois petits hommes m'ont laissé leur odeur ! L'odeur de leur présence, leur invisible présence, l'odeur de leurs rires et de leur joie ! Ça sent la Vie, ça sent leur vie, la vie vers laquelle ils sont partis !
Comme je vais être bien dans cette grande pièce baignée de lumière !