Bonjour à tous,
j'ai tellement aimé mon passage aux urgences la première fois que j'y suis retournée une deuxième fois ! Et vous savez ce qu'on dit ..
La troisième fois, c'était hier pour un examen plus approfondi (si je puis me permettre cette audacieuse métaphore) : en effet, je suis allée passer une
c o l o s c o p i e.
Comme le savent la plupart d'entre vous puisque j'avais partagé cette expérience fabuleuse, ce n'est pas ma première ! Je vais donc bâcler les préliminaires pour entrer dans le vif du sujet.
Il faut d'abord que je vous précise que quelques jours avant, je me rends au secrétariat gastro pour avoir une autre ordonnance. Le produit prescrit ne me disait rien qui vaille et j'en voulais un qui me semblait plus sympathique (il faut bien qu'il y ait des avantages à n'être pas une primicolo!). Et là, je tombe nez à nez avec un Dieu descendu de l'Olympe, beau comme un ange avec des boucles brunes auréolant un visage parfait, en qui je reconnais immédiatement le chirurgien avec qui je dois faire la chose (j'avais vu sa photo sur le site de la clinique). Il me demande ce qu'il peut faire pour moi (s'il savait !), je bafouille un charabia incompréhensible avant de m'engouffrer dans le bureau de sa secrétaire (je dois dire que les jours qui ont suivi, ça a été très bizarre d'accoler ce visage descendu du ciel à tous mes scénarios d'angoisse..)
Hier donc, me revoilà dans le vestiaire ambulatoire. Cette fois je mets les chaussettes car la trouille me donne froid (d'ailleurs je me demande pourquoi on dit froid dans le dos et pas dans les chaussettes ?).
Salon d'attente. Ça fait bizarre de me retrouver avec le patient auprès duquel j'étais assise au secrétariat ambulatoire où nous étions, forcément, tous les deux habillés. Du reste, on avait échangé quelques mots guillerets vu que j'ai failli lui piquer son dossier, posé sur la chaise à côté de lui (je croyais que c'était le mien).
Puis le brancard, ça roule !
À l'anesthésiste, qui n'est pas celui que j'ai vu en consultation, comme d'habitude – maintenant je présente la liste de mes interventions sur un petit papier pour n'en oublier aucune – à l'anesthésiste donc, qui me demande comment je vais, je réponds un charabia incompréhensible (il est super beau aussi !).
"C'est la préparation, je parie !"
Beau et plein d'humour !
Une doctoresse vient se présenter, c'est elle qui me fera l'examen (finalement je suis soulagée, j'aurais été désolée que mon possible roman d'amour avec le dieu grec soit tué dans l'œuf pour une histoire de fesses).
Malgré les efforts de l'anesthésiste adorable (en plus d'être beau), je continue d'être raide comme un piquet tellement je suis stressée (franchement, on ne dirait pas que j'ai eu des opérations graves !) si bien que l'infirmière vient me tenir la main, comme une autre l'avait fait le jour des urgences pour l'exam sans anesthésie, ce dont je la remercie immédiatement : "J'aime bien quand une infirmière me tient la main !".
J'entends la répartie de l'anesthésiste : "Et les anesthésistes, vous aimez ?" puis pof, plus rien.
La suite : salle de réveil, je me sens si bien que j'ai envie qu'on me laisse tranquille, "En même temps c'est une salle de réveil", fut la subtilissime réponse qui me fut faite pour m'inciter à rouvrir les yeux. Le brancardier arrive, je remercie tout le monde en vrac pour leur gentillesse, non pas que je sois une nana stressée mais franchement, des sourires et des phrases pour mettre à l'aise qu'est-ce que c'est cool ! Un jour il faudra que je vous raconte mes autres aventures médicales, il y en a eu des pas mûres …
Après la collation (ça me fait penser au patient à qui j'ai failli piquer les papiers qui répétait inlassablement : "J'ai faim!" 😊), la doctoresse est venue me donner des résultats tout-à-fait rassurants.
Que puis-je dire d'autre que : merci ! Merci ! Merci !
PS Je suis désolée que mon blog soit endormi en ce moment .. vous n'êtes pas fâchés ? Je n'arrive plus à communiquer, je perds mon humour, mes mots, et mon pantalon (ça, c'est depuis que j'ai eu le covid)(hier en arrivant à la clinique je le tenais d'une main par la taille pour ne pas qu'il se fasse la malle et de l'autre ma canne ! Super glamour (en même temps, vu la raison pour laquelle je venais ..)
Re PS Que puis-je dire d'autre (bis) que :
Merci ! Merci ! Merci !
pour la malléole, l'entorse, le genou (je marche à petits pas, mais je marche !), le covid (pas de forme grave !), et maintenant ça .. ça me permet de réfléchir, de travailler sur mes anxiétés diverses (et ceci, bien que je n'en aie absolument AUCUNE) et de réaliser que, finalement,
j'ai énormément de chance !!
PS pour Pastelle : je chausse du 37