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Un peu de douceur ..
13 mars 2021

Jusqu'à son canapé

Bonjour à vous,

tout d'abord je voudrais vous remercier pour vos témoignages de sympathie depuis une semaine, voire plus si vous m'aimiez déjà sans me ledire, auquel casjevous invite à ne pas hésiter, envoyez-moi des mots doux, dites-moi que je vous manque, etc, etc : j'adoreça! bisous

Alors figurez-vous que j'ai passé dix jours de stress pas possible, je sais, c'est étonnant ! moi si calme ! mais il s'agit de mes enfants, je suis sûreque vous allez compatir car quand ça ne va paspour la chair de notre chair c'est pire que tout, pas vrai ?

Je vous parlerai aujourd'hui de la grande (enfin, je vous en parlerai dès que lesdieuxde canalblog auront ré-ouvert leur sésame) qui, depuis trois semaines souffre de son dos, du thorax et du cœur ! en même temps, c'est pas comme si on était une familledestressés, qu'ellemerépète pour expliquer ses douleurs !  

En fait la semaine passée elle a eu de la fièvre, des courbatures, sa responsable lui a ordonné de rentrer chez elle, à la suite de quoi elle a fait le test PCR.

Elle n'avait pas le covid, ouf !

Mais lesdouleurs nepassaient pas. C'est là qu'elle a pris la merveilleuse initiative (je dis merveilleuse rétrospectivement) de consulter une cardiologue, qui lui a annoncé avectous les ménagements possibles (ma fille n'est pas dutout angoissée !!! comme sa mère !) qu'elle a une péricardite !

Une péricardite ! mafille va bosser avec une péricardite ! Elle pense à ses collègues qui seraient obligées de laremplacer en plusde leurboulot respectif et elle refuse de s'arrêter !

Voyez-vous, je sais ce qu'est une péricardite ! D'ailleurs le soir où elle me l'a dit j'aifait une super crise d'angoisse, j'avais mal dans le dos, c'est fou ça ! le corps garde en mémoire tous les maux ??

Je vous raconte.

J'avais 29 ans, je vivais encore avec le père de mes filles qui ce jour-là était comme d'hab en plein développement personnel c'est-à-dire je ne sais où avec je ne sais qui pendant que je faisais tourner la maison. Mes filles étaient à l'école et heureusement pour la suite, ce jour-là je les avais laissées à la cantine.

Je venais de finir mon ménage (j'adore faire le ménage !!!), ne me restait plus qu'à étaler la lessive après quoi j'allais m'atteler aux quatre ou six heures de cours que je donnais à l'époque chaque jour pour faire bouillir la marmite.

Je me penche donc avec grâce sur le hublot de ma machine à laver quand brusquement je ressens une épouvantable douleur dans le haut du dos. Enfin je ne sais pas pourquoi je dis épouvantable, une douleur c'est rarement festif. Or donc cette saloperie ne passe pas. Pire, elle empire, j'ai mal dans le bras maintenant, et l'impression d'avoir le thorax comprimé dans un étau.

Pas moyen de joindre mon médecin, les dieux du téléphone font grève. Finalement je réussis à joindre une petite jeunette qui débute, elle me dit qu'elle va passer ... (en ce temps-là les médecins se déplaçaient encore).

La douleur, elle, prend ses quartiers d'hiver, je me vois partir dans les vapes...

Dans l'immeuble où j'habitais la seule personne qui était là à cette heure était ma voisine du dessous, une dame d'un certain âge (en fait, elle avait l'âge que j'ai aujourd'hui, lol !).

Je décide donc d'aller chez elle, enfin façon de parler car la descente d'escalier s'apparente plutôt à une descente aux enfers, vous savez comme quand on voit dans les films un truc au ralenti parce que la personne est droguée et ne tient plus sur ses jambes... Je réussis à arriver et à toquer et hop ! Le trou noir, je me réveille sur son paillasson, offrant ainsi à la chère dame la possibilité pendant les cinq années suivantes de raconter à qui veut l'entendre le choc qu'elle a eu ce jour-là en ouvrant sa porte et en voyant quoi, RIEN DU TOUT. Enfin si : moi sur sa carpette.

Elle me traîne je ne sais comment jusqu'à son canapé, où je décide de m'installer et de ne plus jamais bouger. Là-dessus la petite doctoresse se pointe, et là, chance, elle vient justement d'étudier un cas très rare de maladie cardiaque ce qui lui permet de briller en prononçant le diagnostic : péricardite.  

Ensuite on m'emmène à l'hôpital sans me demander mon avis, à part qu'entre-temps j'ai retrouvé toute mon énergie et que je ne suis absolument pas d'accord pour y rester, dans leur hosto! (Tout le monde s'en fout, de ce que je peux bien dire !)

Eh, j'ai plein de cours à donner, moi, et autre chose à faire que strictement rien dans un lit !!!!!!! Sans compter que je fumais comme un pompier et que là, j'avais pas le droit !!!!!!

Je n'ai pas eu gain de cause, et comme la sécu n'était pas encore en déficit on m'a gardée pendant dixjours, toujours sans me demander mon avis! J'ai été une malade épouvantable, je le sais et je m'en excuse infiniment rétrospectivement même si ça ne sert pas à grand-chose.... Toujours est-il qu'ils m'ont filé du Tranxène pour essayer de me calmer, ce qui a marché très moyen, vu laréaction des aides-soignantes deux ans plus tard en mevoyant revenir avec un pneumothorax !!

Je ne savais pas encore que pile poil deux ans plus tard, j'allais me séparer de mon mari...

Bon allez la prochaine fois je vous raconte un truc marrant, promis ! En tout cas j'essaierai !

Bonne journée à vous !

111101120532814569

Smouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiich !!

❤´¯)
`•.¸.•´
¸.•❤´¸.•❤´¨) ¸.•❤*¨)
(¸.•´ (¸.•❤´.•❤´

 

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Commentaires
S
Oh ma petite dame neige , on n'arrêtera jamais de se faire du soucis pour nos petits , mais qu'est ce qu'on serait sans eux???? , je ne veux pas l'imaginer , ils sont toute ma vie , mes trésors de la vie ; alors oui je te comprends <br /> <br /> Des bisous du courage et bon rétablissement
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L
Aïe! J'imagine que si elle est autorisée à aller bosser, c'est que la forme est bénigne,ce qui ne l'empêche pas de faire trèèès mal, mais au moins ça ne peut pas s'aggraver. <br /> <br /> N'empêche que le corps est un excellent (et pertinent) lanceur d'alerte, et qu'il est bon de savoir l'écouter. il vaut mieux s'arrêter une semaine et revenir en forme qu'aller jusqu'à l'épuisement total et se retrouver à l'arrêt 2 ou 3 mois... J'dis ça comme je le dirais à ma fille si elle était dans le même cas...<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à toi, tu es en empathie, qui s'en étonnera?<br /> <br /> <br /> <br /> En fait je n'ai pas grand chose à ajouter aux commentaires qui ont dit quasi tout ce qu'il y avait à dire avant moi, vu que comme d'hab, j'arrive à la bourre!<br /> <br /> <br /> <br /> Alors je me contente de t'envoyer un nouveau lot de pensées soyeuses et chaudes et douces, et joyeuses quand même, et surtout chaleureuses. Partage avec la chair de ta chair, et dis-lui bien qu'une petite semaine en gros pull douillet et grosses chaussettes, à siroter des boissons chaudes réconfortantes entre 2 antalgiques/anti-inflammatoires, c'est un système de survie, et ça permet de repartir au combat en pétant la forme!<br /> <br /> <br /> <br /> Gros bisous ♥♥♥
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D
Non Ambre, on ne peut pas être insensible à ta douleur. A ton angoisse, à tes pleurs. On est impuissants, voilà tout. Chacun essaie comme il peut, de faire face. J'espère que pour ta fille, les choses vont s'arranger. Que trés vite, elle va se refaire une santé. Ce n'est pas drôle d'être simple spectateur, surtout quand il s'agit de la douleur de ceux que nous aimons. Quand c'est la notre, on gère, on la supporte, on la surmonte. Quand c'est la leur, on la devine, on l'amplifie, on s'en inquiète. Et comme on ne peut rien faire, on se mortifie d'autant d'impuissance, alors qu'on ne voudrait qu'une chose, la prendre à notre compte pour les en délivrer et qu'enfin ils soient soulagés.<br /> <br /> Pour ton ex, beaucoup de prédateurs cherchent et sélectionnent leurs proies en fonction de leurs propres critères. Ils aiment les gentilles ? Ils prennent pour partenaire quelqu'un qui va atténuer les effet de leurs actions catastrophiques, passer l'éponge et leur permettre d'être les grands enfants capricieux qu'ils ont toujours voulu rester. Prendre la décision de les larguer est compliquée car en plus ils savent charmer. il faut être fort pour les envoyer bouler ! Mais bon c'est fait. Pas de regret.
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H
Ma petite tribu a eu le covid, l'Ours a eu un gros covid, pour le soutenir, pour la première fois de ma vie, j'ai eu des migraines ophtalmiques, ma façon de souffrir avec eux. J'espère que ta fille va mieux, c'est peut être un truc génétique de tomber malade quand la vie est trop difficile.
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F
Et oui nos enfants, nos petits enfants, sont le plus important à nos yeux, les savoir mal dans leur vie, où si ils sont malades, cela perturbe au plus haut point !<br /> <br /> J'espère que ta fille va se préserver, car il faut qu'elle pense à sa santé d'abord.<br /> <br /> Quant à ton ex, j'avais un peu le même, bon il travaillait un peu, mais ne pensait qu'à lui, et il a peu évolué de ce côté...<br /> <br /> Toi, tu as cumulé les problèmes de santé, jeune en plus, cela n'a pas du être facile avec de jeunes enfants à la maison.<br /> <br /> Je pense très fort à toi et t'embrasse Ambre.
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L
"J'avais 29 ans, je vivais encore avec le père de mes filles qui ce jour-là était comme d'hab en plein développement personnel c'est-à-dire je ne sais où avec je ne sais qui pendant que je faisais tourner la maison."<br /> <br /> <br /> <br /> Bien vu ce "le père de mes filles".<br /> <br /> On sent bien là qu'il n'était pas un mari mais un géniteur ce qui limite sévèrement son sens des responsabilités et l'attention qu'il te portait...
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V
ben, je n'avais jamais entendu parler de cette maladie ! tu es exceptionnelle et ta fille aussi ! :D Quoi ? Tu voulais des compliments, des mots tendres, de l'amour , en voilà ! <br /> <br /> Bon, trêve de plaisanterie, je comprends ton stress et ton inquiétude ! <br /> <br /> J'adore ta phrase :" J'avais 29 ans, je vivais encore avec le père de mes filles qui ce jour-là était comme d'hab en plein développement personnel c'est-à-dire je ne sais où avec je ne sais qui pendant que je faisais tourner la maison. " c'est étonnant comme ça me rappelle quelqu'un...
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P
Ta fille a sans doute besoin de soins et de s'arrêter de travailler pendant ce temps, bon courage à elle. ♥
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P
Comme je te comprends ! c'est ce que je te disais dernièrement : il est très douloureux et difficile à gérer de voir souffrir nos enfants. Moi l'optimiste de nature, je deviens inquiète pour mes enfants et petits-enfants, c'est assez récent... est-ce que ce foutu virus me ferait entrevoir un sombre avenir ? <br /> <br /> <br /> <br /> 29 ans, une péricardite, quelle angoisse cela a dû être pour toi... qui avait récupéré les enfants ce jour-là ? <br /> <br /> <br /> <br /> Gros bisous ma Solaire.
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A
Tout ce qui touche aux palpitants, ça nous fout vite les boules !<br /> <br /> Je comprends très bien. Mais bon, apparemment, malgré tout cela, tu es toujours là… ce serait plutôt ton clavier qui a une péricardite aiguë ! La barre d'espacement ne tape qu'un coup sur quatre comme le cœur de Bloody Jack.<br /> <br /> <br /> <br /> Trêve de plaisanterie<br /> <br /> Bien entendu je souhaite le meilleur pour ta fille. La plupart du temps la forme est bénigne. Ça peut être aussi l'occasion de repenser ses rythmes de vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela dit je t'assure de tout mon soutien et mes vœux de bon rétablissement pour ta fille.
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