La tête à l'envers
Hier, j’ai regardé le témoignage d’un couple qui parlait très librement de la relation adultérine qu’avait eu la dame (70 ans) pendant un an. C’était assez extraordinaire, d’abord parce que ces deux personnes, le mari et la femme, transpiraient le bonheur, la sérénité et la joie de vivre, et ensuite parce que lui, l’homme, a dit des choses tellement incroyables !
Leur relation repose sur la confiance, et elle lui a donc immédiatement parlé de cette rencontre qu’elle avait faite : un homme qui lui plaisait et à qui elle plaisait (commentaire du mari : N’est-ce pas flatteur ?).
Elle avait envie de revoir sa belle rencontre et pour ce faire, elle a tout simplement invité l’homme en question chez eux pour le présenter à son mari... La relation adultérine s’est donc poursuivie, avec la bénédiction du mari qui laissait la place libre à chacun de leurs rendez-vous en allant faire un tour. Incroyable non ?
L’époux appelait ça aimer. Quand on aime, disait-il, on a envie que l’autre soit heureux. Et c’était un tel bonheur de voir sa femme redevenir comme une adolescente, amoureuse, la tête à l’envers et des papillons dans le ventre. Elle rayonnait.
Indéniablement, c’est un amour véritable que d’accepter que l’autre soit heureux ainsi. Encore plus si l’autre est une femme, ai-je envie d’ajouter.
Dans notre monde, mariage rime avec fidélité. Fidélité du cœur, a précisé le mari. C’est tellement joli.
Je vous avoue que j’ai été totalement bluffée, moi qui suis 1) possessive, 2) jalouse, 3) possessive, 4) ultra jalouse.
Mais c’était beau, voilà, c’était beau, c’était même totalement irréel.
L’histoire ne dit pas si le monsieur aurait eu le "droit" de faire la même chose. Peut-être viendra-t-il un jour le raconter?
L’amour à point d’âge, Maïti Goldman