Vieillesse difficile
Bonjour à tous,
je vous remercie de vos chaleureux câlins sur la note précédente. Je ne sais pas ce qui m’a pris, un p’tit coup d’mou..
Heureusement, chez moi ça ne dure jamais longtemps, c’est pas bon pour mon moral !
Quand j'étais Moyenne Femme, puis Jeune Femme, et que je me sentais déprimée, je me cachais derrière le rideau de mes longs cheveux, si bien qu'il fallait toujours fouiller un bon moment au travers avant qu'on me retrouve, ce qui m'arrangeait drôlement (surtout quand j'étais ado, avec ces merveilleux petits boutons qui faisaient de ma peau un éternel printemps, contrairement à ma sœur, qui en plus d’être grande et blonde avait la peau lisse comme une dragée; c’est vous dire si j’ai eu une jeunesse difficile).
Tiens d’ailleurs ça me rappelle la semaine dernière, je parlais justement avec mes petits-enfants de la vie quotidienne dans les années 60/70, et les ingrats se sont mis à se gausser en évoquant leur propre enfance (digne des Misérables, à les entendre), obligés qu’ils étaient de devoir jouer à des trucs tout élaborés sans avoir à faire travailler leur imagination (quelle vie).
À partir de là, ce fut la boutade chaque fois que j’ouvrais la bouche : "Pauvre Mamy.. Vieillesse difficile !"
Je me demande de qui ils tiennent leur sens de l’humour..
Ado à la jeunesse difficile,
tenu de contempler la Loire..