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Un peu de douceur ..
27 juillet 2018

Ne me quitte pas

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Une semaine passée avec mon fils et sa petite compagne. Leur départ laisse un grand vide.

D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours ressenti ça, une béance lorsque je me sépare, quelque chose d’infiniment .. désagréable. Comme une vague qui ne parvient pas à se dérouler, bloquée contre le sternum.

Est-ce "normal" ?

Mon fils aime bien venir, il aime bien rentrer aussi, je ne pense pas qu’il ressente ce genre de chose.

D’ailleurs je me demande si ce ne serait pas un ressenti plutôt féminin? Est-ce que vous, pères, grands-pères, éprouvez ce pincement lorsque vos enfants vous quittent?

Et puis je suppose que cela dépend des femmes. Moi je suis plutôt "Ne me quitte pas, l’ombre de ton ombre, l’ombre de ton chien", etc.

Non, décidément, les séparations, ce n’est pas mon truc (en supposant que ce soit le truc de quelqu’un)(Ambre, shut up!).

En attendant, je progresse sur le chemin du détachement, je progresse! (je n’ai pas le choix, en même temps, alors autant positiver !).

À quoi ça sert ? me demande mon fils qui voit que je veux changer.

À quoi ça sert ..

C'est comme des battements d’ailes de papillon, des choses minuscules qui vont aider à se sentir mieux, à ne plus enquiquiner le monde.

Ne plus enquiquiner le monde : un bel objectif, non ?

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Commentaires
Q
Je lis ou je vais me coucher et j'attends le lendemain ..............
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Q
Moi non plus je n'aime pas refermer la porte sur les gens qui s'en vont. Je n'ai pas spécialement d'ordre à mettre mais j'allume mon ordi pour écrire (un peu rarement, les lecteurs se faisant de plus en plus rares), je vais sur fcbk où je m'amuse plus (mais où je m'énerve plus aussi); j'allume la télé où certains personnages sont parfois devenus des amis virtuels .....................................
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M
Coucou Ambre, je vais me faire huer mais tant pis. Nos enfants ne nous appartiennent pas. Ils ont leurs propre vie à faire. je crois qu'il faut au contraire les laisser partir quand ils re -viennent car souvent les enfants quittent le nid car trop de pressions et ils étouffent... Quand ils reviennent nous voir c'est un plus grand plaisir et puis ils sont dans nos pensées en permanence non? Alors il ne faut pas trop souffrir de les voir re- partir car ils reviendront de toute façon. je sais je ne suis pas une maman poule et ça m'arrange car du coup j'en soufre pas. Ok je sors.<br /> <br /> Bisous.
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D
L'essentiel est de savoir bien accueillir nos enfants, les écouter quand ils ont des choses à dire…..Pour le reste il vaut mieux accepter un certain détachement pour ce qui concerne la vie de nos enfants….Ce qui ne veut pas dire qu'on ne les aime plus, bien au contraire. Tu connais certainement ce beau texte de Khalil Giibran" Vos enfants ne sont pas vos enfants………."
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X
Bonjour Ambre<br /> <br /> J'aurai beaucoup de mal à dire ce que je ressens quand les enfants s'en vont, pour la simple raison que les miens, d'enfants sont encore des adolescents. Je ne saurais parler aux noms de tous les pères, mais je crois que le ressenti est le même, sauf que les hommes le cache davantage, ou ne veulent pas le montrer à leurs enfants, par pudeur.<br /> <br /> Je préfère ne pas y penser trop à l'avance, chaque jour suffit sa peine.
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P
Oui Ambre, comme tu dis, cela passe assez vite, la vie normale reprend le dessus rapidement, et heureusement !<br /> <br /> Mon fils habite à 15 mn de chez moi, on se voit environ une fois par mois, il a une épouse et 3 filles, et il est artisan ! mais c'est bien, on sait que l'on est proches en cas de besoin.<br /> <br /> Ma fille habite Ambérieu en Bugey, à 1h de route de chez moi, on se voit un peu plus... elle est en instance de divorce :(<br /> <br /> Gros bisous... de pluie ! ça fait du bien !
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P
Ah nous les mamans, je crois que nous sommes toutes avec les mêmes ressentis... J'ai aussi beaucoup pleuré quand je me retrouvais seule. Je ne dirai pas que je ne pleure plus, c'est plutôt maintenant un cafard sec qui me tord les boyaux ! Je m'active vite pour... pour je ne sais pas quoi, non pas pour effacer le bonheur ! mais pour passer à autre chose, pour ne pas m'apitoyer. C'est dur, oui... <br /> <br /> Bonne journée Ambre, à l'ombre ! Bisous
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L
Je connais aussi ce douloureux moment, lorsque la maison semble bien vide tout en résonnant encore de l'ambiance familiale. J'apprends aussi à repousser la béance, à la combler en m'activant au rangement tout en repensant aux bons moments, aux échanges et aux fois prochaines !<br /> <br /> Belle journée, Ambre.
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M
Déjà repartis ? Allez, dans peu de temps c'est toi qui vas les voir... Oui, positive.<br /> <br /> Dis-toi que c'était super mais que là tu vas pouvoir retrouver du temps pour toi.<br /> <br /> Cela dit, je connais cela le départ des enfants. Toujours un moment de grand vide intersidéral surtout quand les moments passés avec eux étaient intenses. Courts mais intenses. Alors on replonge un peu dans le passé, de "quand ils étaient tout enfants", de "quand c'était bien"... et puis on réalise que c'est normal pour des enfants de partir, de vivre leur vie d'adulte. N'a-t-on pas fait la même chose ? Parfois avec moins de distance (géographique) mais nous aussi on est parties et on ne s'est pas forcément demandées ce que nos mères ressentaient. Tiens, d'ailleurs, en parlant de ma mère, ça aurait été son anniversaire aujourd'hui, et c'est aussi celui de mon frère. Une pensée pour ma maman qui elle aussi me manque souvent (juste lui parler, l'entendre). <br /> <br /> Gros bisous Ambre. Belle journée tout de même.
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D
Ne plus enquiquiner le monde. Beaucoup devraient s'y coller, ça nous ferait des vacances ! <br /> <br /> Pour le vide intersidéral, euh.... !<br /> <br /> Mais ne dit on pas qu'il faut des départs pour qu'il y ait des retour ? <br /> <br /> Ne dit on pas aussi partir pour mieux revenir ? <br /> <br /> Et nous pauvres mères, avons nous assez de larmes, même sèches pour exprimer notre désespoir ? <br /> <br /> Le vide des premiers moments, qui dure et s'éternise parfois longtemps. On dit aussi partir, c'est mourir un peu. C'est ce que je ressens souvent quand je quitte des gens que j'aime, quelque chose que j'aime bien, un endroit où je suis bien. Et quand quelqu'un part, le cafard dure un certain temps. Je me revois prostrée sur le canapé à chaque départ de mon fils au début, maintenant je ne sais plus quoi faire de moi, je suis en trop, je ne sais pas où me tourner, ni quoi faire de mon temps. Alors je tourne en rond jusqu'à ce qu'il m'appelle. Et puis la vie reprend, doucement. Jusqu'à la prochaine fois. Alors que je m'apprête à vivre encore des déchirures, je me sens impuissante à trouver des mots pour exprimer ce manque, ce vide, cette absence, ces tripes arrachées, ces... . Aller courage !
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