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Un peu de douceur ..
26 juillet 2017

Le bonheur total

image 3

Hier lorsque je suis allée à la piscine il n’y avait personne ! Comment décrire ce que je ressens au moment où j’arrive devant un bassin de 25 mètres sur 15 totalement vide et qui me tend les bras ?

Plouf ! C’est le bonheur total!!!! Je nage en long, en large et en diagonale, pendant qu’un des maîtres-nageurs s’oblige à venir jeter un œil (désolé, monsieur !) tandis que les autres continuent de jouer au ballon en attendant que le bassin se remplisse un peu..

Je me rappelle, il y a quelques années, un jour où comme hier il n’y avait pas un chat, j’ai eu droit à des morceaux de guitare interprété rien que pour moi par un (jeune et beau) maître-nageur désoeuvré. Je ne vous dis pas l’acoustique formidable qu’il y a dans une piscine ! Quel pied!!

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Et pour vous, dites-moi, comment se passe l'été ? Que faites-vous de beau?

ღ˛° 。* °ღ ˚ •
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16 juillet 2017

Ça ne marche plus

allong bas jaunes

Je persiste et je signe : je n’arrive plus à lire. Ça a commencé avec le vide que j’ai fait dans mes livres il y a quelques mois. Depuis, je ne peux plus lire, je ne sais pas pourquoi. Dieu sait pourtant à quel point j’aime ça. Dieu sait comme j’attendais ma lecture du soir, quelque soit l’heure à laquelle je me couche.

Eh bien ça ne marche plus. Des tas de livres commencés et délaissés au bout de quelques pages gisent à mon chevet. Le plaisir de lire n’est plus là, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi.

Et vous ? Vous lisez ?

13 juillet 2017

Petite promenade

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Bonjour à vous,

une petite promenade, cela vous dit?

Où?*

Je vous laisse chercher!

(Vous connaissez mon goût pour les devinettes!).

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 *Je sais, ça n'a pas la classe de Σέριφος!

Mais au moins, on peut y aller à pied! (enfin, presque!)

10 juillet 2017

Happy Birthday to nous

parapluie-femme

Aujourd'hui c'est une journée merveilleuse. Il pleut, j'adore l'odeur qui émane de la terre dans ces moments-là. Avec les éclairs, le ciel peut avoir des couleurs fabuleuses.

Aujourd'hui c'est une journée merveilleuse. Hier mes parents se sont aimés et maintenant je suis là. Vivante et pas si mal conservée, paraît-il. Très entourée, des enfants qui m'aiment et avec qui j'ai une relation absolument géniale. Même mes petits-fils ont pensé à mon anniv.

Aujourd'hui, je vais vivre à fond chaque moment extraordinaire de ma vie très ordinaire. À vous aussi, je souhaite une merveilleuse journée! Et à toi Ruby qui me précède de quelques jours, re bon anniversaire!!

4 juillet 2017

Des parents vagabonds

J’aime le mois de juillet, peut-être parce que c’est le mois qui m’a vue naître et que quoiqu’on en dise, peut-être que la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie ! Juillet c’est aussi la totale évasion du début de mon existence, la tente plantée à Franceville où mon père ne venait nous retrouver que le week-end. À cette époque les congés étaient en août et puis c’est tout ! Ma mère, cette grande voyageuse dans l’âme, partait à quatre heures du mat (genre, comme si on n’était pas à deux heures de route !), mon frère allongé sur la plage arrière, ma sœur sur la banquette et moi par terre ; 200  kilomètres plus loin on se roulait dans le sable doux quelque soit le temps, qui était souvent à la pluie, mais on n’en avait cure. C’était les vacances, c’était le bonheur, la liberté ! Pas de Papa sur le dos, le paradis sur terre !

J’y suis retournée depuis, dans ce petit camping. Il serait plus juste de dire que je suis allée voir à quoi il ressemble maintenant. Mais je préfère décrire celui qui est resté dans mes souvenirs : du sable, bien sûr, du sable très fin, partout. Des dunes un peu sauvages, de grandes herbes derrière lesquelles se cachait avec quelque garçon la jeune cousine de mon père. Ma mère l’emmenait parfois avec nous, elle était encore ado et a connu à Franceville ses premiers émois. Si on faisait des roulades depuis le haut des dunes (à l’époque le camping, adossé à la grande bleue, n’était pas clôturé), on arrivait directement à la plage, à la mer, dans laquelle on plongeait, trois fois par jour comme un médicament, et par tous les temps. J’ai l’impression de sentir encore les gouttes de pluie des jours gris au moment où on entrait dans les vagues.

1957 7-Franceville Nad Man

On dormait sous la tente, Maman avait vite troqué sa petite tente de jeune fille contre une tente familiale, qui a duré à mes parents jusqu’à la caravane, soit treize années. Je les revois encore, quand on partait loin, hop hop le soir on plante la tente, hop hop le lendemain on remballe tout dans la remorque, et on recommence comme ça jusqu’à destination.

Sur la plage on ramassait des coques, qu’on mangeait quasi à tous les repas, c’était le plus beau festin de l’univers. Et puis il y avait le 14 juillet, on allait par la plage jusqu’à Cabourg pour regarder le feu d’artifice.

1960 1

Ces vacances-là ont toujours eu un goût différent, en août mon père était avec nous.

Quelle chance nous avons eue d’avoir des parents qui aimaient partir, appréciaient les jolies choses, en quête de la moindre nouveauté à découvrir. Aujourd’hui c’est devenu banal de partir en vacances, quand on peut le faire évidemment. Quand j’étais gamine j’avais bien conscience que nous étions privilégiés.

1961 vacances

Et vous ? Avez-vous eu la chance d’avoir des parents vagabonds ?

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